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Ukraine : les informations du vendredi 1er avril

Publié le 1 avril 2022 à 5h30, mis à jour le 2 avril 2022 à 7h15
JT Perso
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La Croix-Rouge a annoncé que l'équipe envoyée à Marioupol en Ukraine avait dû rebrousser chemin, l'évacuation prévue de milliers de civils de cette ville portuaire assiégée par les forces russes étant "impossible".
Suivez les dernières infos sur ce conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Ce live est désormais terminé, retrouvez toutes les dernières infos du 2 avril sur la guerre en Ukraine dans ce nouvel article.

REPORTAGE


À l’ouest de Kiev, une autoroute vient d’être reprise par les Ukrainiens. Il y a quelques jours, un massacre de civils y aurait été commis.

LES PREMIERS RÉFUGIÉS DE MARIOUPOL ARRIVENT A ZAPAROJIE


Une colonne de bus transportant des personnes déplacées dont des habitants de la ville portuaire assiégée de Marioupol est arrivée ce vendredi soir à Zaparojie, ville ukrainienne contrôlée par l'armée de Kiev, a constaté l'AFP.


Les bus transportaient des habitants de Marioupol qui avaient réussi à rejoindre la ville de Berdiansk, occupée par les forces russes, où elles avaient été prises en charge par le convoi, selon les témoignages d'arrivants à l'AFP et des responsables officiels.

LES REMERCIEMENTS DE ZELENSKY A LA PRÉSIDENTE MALTAISE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit sa "reconnaissance" à Roberta Metsola, la présidente maltaise du Parlement européen, d'être venue "héroïquement" et "personnellement" à Kiev, en l'accueillant dans la capitale ukrainienne où il est retranché depuis la fin février.


Élue présidente du Parlement européen le 18 janvier, elle est le premier dirigeant d'une institution européenne à se rendre dans la capitale ukrainienne depuis le début de l'invasion russe le 24 février. 


Avant Roberta Metsola, seuls les trois Premiers ministres polonais, tchèque et slovène s'étaient rendus à Kiev, le 15 mars, afin de manifester leur solidarité avec l'Ukraine.

L'ESPOIR DU CESSEZ-LE-FEU


Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, sera dimanche à Moscou afin d'essayer d'avoir un "cessez-le-feu humanitaire" en Ukraine, a annoncé ce vendredi le chef des Nations unies, Antonio Guterres.


"Il sera à Moscou dimanche et après il ira à Kiev", a déclaré à quelques journalistes le secrétaire général de l'ONU, en rappelant qu'il lui avait donné récemment pour mission de "rechercher un cessez-le-feu humanitaire en Ukraine". "Cela veut dire qu'on ne renonce pas à la perspective d'arrêter les combats" que ce soit "au Yémen, en Ukraine, partout dans le monde", a ajouté Antonio Guterres.

UN BALLET CARITATIF POUR LES FAMILLES DE SOLDATS RUSSES A MOSCOU


Le Théâtre Bolchoï à Moscou a annoncé ce vendredi qu'un ballet "héroïque" serait présenté samedi en soutien de l'opération militaire russe en Ukraine, tous les revenus du spectacle devant être remis aux familles des soldats russes tués dans cette offensive lancée fin février.


"Le ballet Spartacus d'Aram Khatchatourian sera présenté le 2 avril 2022 sur la scène historique du Bolchoï", a indiqué le théâtre dans un communiqué. "Le Bolchoï va remettre les revenus de ce spectacle légendaire mis en scène par Iouri Grigorovitch aux familles des soldats tués au cours de l'opération militaire russe en Ukraine", a-t-il précisé.

7000 EMPLOI PROPOSÉS AUX RÉFUGIÉS UKRAINIENS


Plus de 600 entreprises se sont manifestées sur la plateforme gouvernementale dédiée à l'accueil des déplacés ukrainiens avec "7000 propositions d'emploi", a indiqué ce vendredi la ministre du Travail, Elisabeth Borne.


"Nous restons pleinement engagés pour accueillir et accompagner les déplacés ukrainiens vers l'emploi. 600 entreprises sont déjà mobilisées avec 7.000 propositions d'emploi", a twitté Mme Borne à l'issue d'une réunion sur l'insertion professionnelle des réfugiés avec la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa.


Le ministère du Travail avait annoncé mi-mars le lancement d'un portail dédié à l'accueil des déplacés sur le site "les entreprises s'engagent" (https://www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/ukraine). Il contient notamment un module où elles peuvent préciser leurs intentions d'embauche et le type de poste concerné.

PAS DE DOMMAGES CONSTATÉS A TCHERNOBYL


La centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl n'a pas subi de dommages durant son occupation par les soldats russes, mais ceux-ci se sont probablement exposés aux radiations notamment en creusant des tranchées en zone contaminée, ont affirmé les autorités ukrainiennes ce vendredi.


Interrogé sur le sujet, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a dit "ne pas être en mesure de confirmer" ces informations. L'instance onusienne va "tenter d'obtenir des éléments supplémentaires afin de fournir une évaluation indépendante de la situation", selon un communiqué. "Le niveau de radiations autour de la centrale est actuellement normal", a-t-il souligné devant la presse à Vienne.

L'ÉVACUATION DE MARIOUPOL REPORTÉE


La Croix-Rouge a annoncé que l'équipe envoyée à Marioupol en Ukraine avait dû rebrousser chemin, l'évacuation prévue de milliers de civils de cette ville assiégée par les forces russes étant "impossible".


"L'équipe du CICR, qui comprend trois véhicules et neuf personnes, n'a pas atteint Marioupol et n'a pas pu faciliter le passage en toute sécurité des civils aujourd'hui", a déclaré le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué, ajoutant qu'une nouvelle tentative aurait lieu samedi.

ACCUEIL PRÉSIDENTIEL


L'élu avait été détenu par l'armée russe avant d'être libéré lors d'un échange de prisonniers.

CULTURE


Au moins 53 sites culturels ont été endommagés en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février dernier, a rapporté vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).


Parmi ces sites figurent 29 sites religieux, 16 bâtiments historiques, quatre musées et quatre monuments, dont l'Unesco a pu vérifier les dégâts par de l'imagerie satellitaire et des acteurs sur place, a expliqué un porte-parole de l'Unesco, selon lequel cette liste "n'est pas exhaustive".

ACCUEIL DES REFUGIES


Cinq semaines après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, 36.000 déplacés fuyant la guerre ont été recensés en France, a annoncé vendredi Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté.


"Nous avons aujourd'hui accueilli en France environ 36.000 personnes venues d'Ukraine. Ces personnes sont très majoritairement de nationalité ukrainienne, mais il y a aussi des personnes qui sont d'autres nationalités", a indiqué la ministre en charge de l'accueil et de l'intégration des réfugiés, au cours d'une audition à Paris par plusieurs associations d'aide aux exilés, lors de laquelle elle représentait le candidat Emmanuel Macron.

ECHANGES DE PRISONNIERS


L'Ukraine a annoncé vendredi avoir procédé à un échange de 86 de ses militaires contre des Russes, sans préciser le nombre de ces derniers. 


"Un échange vient d'avoir lieu, 86 militaires ukrainiens dont 15 femmes sont déjà en sécurité", a indiqué sur Telegram le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko. 

ECHANGE MACRON / ZELENSKY


Le président français a répété à son homologue ukrainien vendredi "sa détermination à œuvrer à un cessez-le-feu permettant les évacuations" à Marioupol et "permettre l'entrée dans la ville de l'aide humanitaire". 


"La France poursuivra dans cette perspective son soutien politique, militaire, économique et humanitaire au pays", lui a-t-il assuré au cours d'un entretien téléphonique.


Les deux présidents maintiennent un contact constant, avec des appels quasi quotidiens depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

RELATIONS DIPLOMATIQUES


À l'issue d'un sommet avec le président chinois Xi Jinping, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a mis en garde la Chine.

"REPUTATION" DE LA CHINE


L'UE a appelé vendredi Pékin à "ne pas interférer" dans les sanctions occidentales visant la Russie, avertissant que tout soutien à Moscou "ternira gravement la réputation" de la Chine en Europe, a indiqué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.


"Les entreprises regardent comment les pays se positionnent (...) Aucun citoyen européen ne comprendrait que (la Chine) soutienne la capacité de la Russie à poursuivre sa guerre" en Ukraine, a-t-elle indiqué, au côté du président du Conseil européen Charles Michel, à l'issue d'un sommet en visioconférence avec le président chinois Xi Jinping.

LE MAIRE DE MELITOPOL A L'ELYSEE


Emmanuel Macron a exprimé vendredi son soutien à Ivan Fedorov, le maire de Melitopol, ville du sud de l'Ukraine bombardée et occupée par les Russes, qu'il a reçu à l'Elysée avec quatre députées ukrainiennes.


"On est heureux de vous voir ici, libre, et je n'ose imaginer ce que vous avez vécu, nous avons tous été bouleversés quand vous avez été enlevé", a dit le président français à l'élu ukrainien, qui a été détenu par les forces russes avant d'être libéré à l'occasion d'un échange de prisonniers. 


"Vous recevoir, c’est aussi vous dire, au-delà de ce que nous avons pu faire depuis un mois, que nous allons poursuivre les efforts à vos côtés", a ajouté le président français.

QUELLES SERAIENT LES CONSÉQUENCES POUR LA FRANCE ?


Vladimir Poutine menace de couper l'alimentation en gaz russe dès ce vendredi 1er avril si les pays occidentaux ne l'achètent pas en roubles. Or, la France et l'Allemagne ont déjà fait savoir qu'elles ne se plieraient pas à cette exigence.

V. ZELENSKY S'EST ENTRETENU AVEC E. MACRON


Le président ukrainien a indiqué sur Twitter avoir échangé avec son homologue français sur plusieurs sujets : la lutte contre l'agression russe, le processus de négociation et l'importance des garanties de sécurité. "L'initiative de la France sur les couloirs humanitaires depuis Marioupol doit être mise en œuvre !", a également déclaré Volodymyr Zelensky.

UN OFFICIER ALLEMAND INCULPÉ POUR ESPIONNAGE


Un officier de réserve de l'armée allemande a été inculpé pour espionnage entre 2014 et 2020 au profit de la Russie, a annoncé le parquet fédéral.


Le suspect est accusé d'avoir fourni aux services de renseignement russes des informations sur les réservistes de la Bundeswehr, la "défense civile" ou encore sur les conséquences de sanctions économiques imposées à Moscou dès 2014. Il aurait également transmis des indications concernant le chantier du gazoduc controversé Nord Stream 2, reliant la Russie et l'Allemagne et suspendu en février, précise le parquet fédéral dans un communiqué.

L'UKRAINE NE PEUT RIEN DIRE SUR L'ATTAQUE DE BELGOROD


Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré qu'il ne pouvait pas confirmer ou nier l'implication présumée de l'Ukraine dans une frappe contre un dépôt de carburant dans la ville russe de Belgorod, rapporte Reuters. "Je ne possède pas toutes les informations militaires", a-t-il indiqué.

L'ALLEMAGNE ÉTUDIE LE PAIEMENT EN ROUBLES


Le gouvernement allemand a indiqué avoir reçu le décret du Kremlin ordonnant de payer le gaz en roubles depuis des comptes en Russie et analyser "les effets concrets" de cette décision qui fait planer le spectre d'une interruption des livraisons. Cette semaine, l'Allemagne a activé un plan d'urgence pour gérer les approvisionnements et réagir rapidement en cas de perturbation des livraisons.

LA RENCONTRE D'E. MACRON AVEC LE MAIRE DE MELITOPOL 


Peu après midi, ce vendredi, le président français Emmanuel Macron a entamé sa rencontre avec le maire de la ville de Melitopol, Ivan Fedorov. Le 11 mars 2022, ce dernier a été détenu et interrogé pendant cinq jours par l'armée russe au milieu le conflit en Ukraine.

LA CRAINTE D'UN CONFLIT PROLONGÉ


Les forces russes se repositionnent en Ukraine afin de renforcer leur offensive sur le Donbass, a estimé jeudi l'Otan. C'est désormais le spectre d'un "conflit prolongé" qui plane dans l'Est du pays.

PLUS DE 4,1 MILLIONS DE RÉFUGIÉS ONT FUI L'UKRAINE


Un peu plus de 4,1 millions de réfugiés ukrainiens (4.102.876) ont fui leur pays depuis l'invasion russe le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés. "Forcés de fuir pour rester en vie. Forcés d'abandonner leur foyer. Forcés de se séparer de leurs familles. Cette tragédie doit prendre fin", a souligné le HCR. L'ONU estime dans le même temps à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays.

DEPARDIEU


Le Kremlin a proposé vendredi d'"expliquer" le conflit en Ukraine à Gérard Depardieu, estimant que le célèbre acteur français ne "comprenait" pas la situation après sa sortie la veille sur les "folles dérives" de Vladimir Poutine.


"Je pense que Depardieu ne comprend sans doute pas tout ce qui se passe, car il n'est pas totalement plongé dans l'actualité politique", a persiflé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


"Il ne comprend pas (...) ce que sont (les régions séparatistes prorusses en Ukraine de) Donetsk et Lougansk, il n'est pas au courant des bombardements de civils", dont Moscou accuse Kiev, a-t-il ajouté.

GEFCO RACHÈTE 75 % DES PARTS DES CHEMINS DE FER RUSSES


Alors que plusieurs repreneurs s'étaient manifestés, c'est Gefco qui va finalement racheter les 75 % de parts de son actionnaire majoritaire, les Chemins de Fer Russes (RZD), placé sous sanctions internationales pour son rôle dans la guerre en Ukraine. Cette opération devrait être réalisée "avant le 11 avril", a annoncé le groupe français de logistique.

L'UKRAINE ACCUSÉE PAR LA RUSSIE D'AVOIR ATTAQUÉ SON TERRITOIRE 


Ce vendredi 1er avril, les autorités russes accusent Kiev d'avoir lancé une frappe contre un dépôt de stockage de pétrole dans la ville russe de Belgorod. Si le Kremlin condamne l'agression, Kiev n'a toujours pas confirmé l'attaque.

LE BILAN DES FORCES ARMÉES UKRAINIENNES


Au 37e jour de guerre, les forces armées ukrainiennes font le bilan des pertes russe. Au total, au moins 17.700 soldats russes ont perdu la vie, et 625 tanks, 143 avions, 131 hélicoptères ou encore 316 pièces d'armement ont été détruit depuis le début de l'offensive de Moscou.

AU MOINS 28 MORTS DANS L'ATTAQUE DE MYKOLAÏV


Le maire de Mykolaïv, Vitaliy Kim, a déclaré que 28 personnes avaient été tuées à la suite d'une frappe russe sur le bâtiment de l'administration régionale dans la ville du sud de l'Ukraine.


L'attaque avait eu lieu, le mardi 29 mars à 8 h 45 (5 h 45 GMT), lorsqu'une roquette a fait un trou béant dans le bâtiment gouvernemental de neuf étages, détruisant le bureau du gouverneur Kim. Les autorités ont passé des jours à chercher des survivants dans les décombres.

LA RUSSIE SALUE LA POSITION DE L'INDE


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a salué vendredi à New Delhi ce qu'il a appelé l'approche équilibrée de l'Inde au sujet de la guerre en Ukraine. Le pays de Narendra Modi, que le président américain Joe Biden avait trouvé "hésitante" dans sa réponse à l'invasion de l'Ukraine, a refusé de se joindre aux votes condamnant Moscou aux Nations unies.


"(Nous) apprécions que l'Inde appréhende cette situation avec l'ensemble des faits et pas uniquement de manière unilatérale", a indiqué Sergueï Lavrov. "L'amitié est le mot clé pour décrire l'histoire de nos relations et nos relations ont été par le passé très soutenues dans de nombreux moments difficiles", a-t-il ajouté. 

LES POURPARLERS RUSSO-UKRAINIENS ONT REPRIS


Les pourparlers russo-ukrainiens ont repris par visioconférence, annonce le négociateur russe. "Nous continuons les négociations par visioconférence. Nos positions sur la Crimée et le Donbass n'ont pas changé", a-t-il indiqué sur sa chaîne Telegram, en référence à deux régions ukrainiennes, l'une que la Russie a annexée en 2014 et l'autre qui est partiellement sous contrôle de séparatistes prorusses.


Plus tôt dans la matinée, le Kremlin avait estimé que l'attaque présumée de l'Ukraine contre un dépôt pétrolier de Belgorod, ville russe, allait peser dans les discussions.

REPRISE DE LA CONSCRIPTION MILITAIRE EN RUSSIE


La Russie a repris vendredi la mobilisation de jeunes hommes pour le service militaire obligatoire d'un an, en plein conflit armé en Ukraine, Moscou assurant toutefois que les conscrits ne seront pas envoyés au front.  Tous les ans, des dizaines de milliers de Russes âgés de 18 à 27 ans sont mobilisés dans l'armée pendant deux périodes d'appel, l'une au printemps/été et l'autre à l'automne. Pour cet appel, le président Vladimir Poutine a fixé pour objectif d'envoyer 134.500 jeunes au service militaire, selon un décret publié par le Kremlin. Les premières affections dans des unités doivent intervenir fin mai.

ACTION DE GREENPEACE INTERROMPUE


La police a interrompu une opération de Greenpeace  au large du Danemark, a annoncé l'organisation de protection de l'environnement. "La police est en train de retirer les quatre militants de Greenpeace qui maintenaient ce matin le blocus du Pertamina Prime", un supertanker, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Greenpeace, Emma Oehlenschläger. Cette action, lancée jeudi au large du port de Frederikshavn (ouest), visait à réclamer l'interdiction de l'importation des énergies fossiles en provenance de Russie, à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

L'ATTAQUE CONTRE BELGOROD PÈSERA DANS LES DISCUSSIONS, JUGE LE KREMLIN


Le Kremlin juge que l'attaque ukrainienne contre un dépôt pétrolier dans la ville russe de Belgorod, à une quarantaine de kilomètres de la frontière, va peser sur les pourparlers. "Il est clair qu'on ne peut pas considérer cela comme quelque chose qui va créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations", a estimé Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.

6.873 ÉLÈVES UKRAINIENS SCOLARISÉS EN FRANCE


Plus de 6800 enfants ukrainiens sont actuellement scolarisés dans les écoles, collèges et lycées, en France, selon le ministère de l'Éducation nationale. Ils sont présents en majorité dans les académies de Nice et de Versailles.

Sujets de société
Invasion russe : plus de 6800 élèves ukrainiens scolarisés en France

LES VILLAGES DE SLOBODA ET LUKASHIVKA REPRIS PAR L'UKRAINE


D'après le dernier point du ministère de la Défense britannique, les forces ukrainiennes ont repris les villages de Sloboda et Lukashivka, au sud de Tchernihiv, le long de l'une des principales voies d'approvisionnement. De l'autre, 'Ukraine a également continué à mener des contre-attaques réussies, mais limitées à l'est et au nord-est de Kiev.

EUROPOL DÉPLOIE DES ÉQUIPES AUX FRONTIÈRES


"Afin de protéger l'Union européenne et les réfugiés ukrainiens contre les menaces criminelles, Europol a déployé des équipes opérationnelles au front dans les pays européens voisins de l'Ukraine", a déclaré l'agence dans un communiqué. A la demande de ces pays, Europol dispose désormais d'agents en Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Moldavie, et prochainement en Hongrie.


Ces équipes sont là pour recueillir des informations sur le terrain et "identifier les criminels et les terroristes qui tentent d'entrer dans l'UE dans le flux de réfugiés et d'exploiter la situation", a expliqué Europol. "Ces contrôles de sécurité secondaires sont un outil important pour gérer l'afflux massif de réfugiés fuyant l'Ukraine", a poursuivi l'agence.

LA FRANCE N'ANTICIPE PAS DE RUPTURE DE GAZ


La demande de Moscou de paiement de son gaz en roubles ne devrait pas générer "à priori de rupture" des livraisons, a estimé vendredi la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili. "Les entreprises pourront continuer à payer en euros auprès des banques qui, elles-mêmes, devront convertir leurs euros en roubles, et notamment Gazprom Bank," a-t-elle indiqué, répondant à la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Les Européens refusent tout paiement en roubles exigé par Moscou.

L'INFLATION À UN TAUX RECORD EN MARS


Le taux d'inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en mars, à 7,5 % sur un an, indique Eurostat, alors que la guerre en Ukraine a encore accéléré la flambée des prix de l'énergie.


En février, l'inflation avait atteint 5,9 % pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur, en janvier 1997. L'inflation a atteint chaque mois un nouveau sommet historique depuis novembre.

LA BANQUE SE VEUT RASSURANTE SUR L'EXPOSITION DU SECTEUR


Les risques directs, dits de premier tour, de la guerre en Ukraine déclenchée le 24 février par la Russie pour le système bancaire de l'Union européenne (UE) "ne constituent pas une menace fondamentale pour la stabilité financière", affirme l'autorité bancaire européenne (EBA). Elle explique deux facteurs à cela : une exposition "limitée" et "concentrée dans quelques pays et dans un nombre restreint de banques". 


L'Autorité a cependant partagé ses inquiétudes pour les conséquences indirectes, dites de second tour, susceptibles d'affecter les banques à plus long terme. Les banques "seront affectées par une croissance économique plus faible", qui pourra par exemple diminuer les demandes de prêts.

DES "CRIMES DE GUERRE" CONTRE LES PRISONNIERS RUSSES ?


L'ONG Human Rights Watch a appelé les autorités ukrainiennes à enquêter sur de potentiels "crimes de guerre" envers les prisonniers russes. Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, le 27 mars, on peut voir trois hommes en treillis, les mains attachées dans le dos, jetés à terre depuis un fourgon par d'autres hommes armés, qui leur tirent dans les jambes.


Si l'authenticité des vidéos n'a pas pu être établie de manière indépendante, l'AFP a géolocalisé la vidéo comme étant tournée dans le village de Mala Rogan, dans la région de Kharkiv, repris en début de semaine par les forces ukrainiennes. Si les agissements sont confirmés, "passer à tabac et tirer dans les jambes de combattants capturés constituerait un crime de guerre", a indiqué HRW dans un communiqué publié jeudi soir.


"L'Ukraine doit démontrer qu'elle est capable et désireuse de prévenir et de punir les violations graves du droit humanitaire international", a ajouté l'organisation internationale.

DES SOLDATS RUSSES ENCORE À TCHERNOBYL ?


Tous les soldats russes n'ont pas quitté l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, annonce le chef de l'agence ukrainienne en charge de la zone, Yevhen Kramarenko, à la télévision nationale. S'il a confirmé le départ des forces russes de la centrale elle-même, il a déclaré que des soldats avaient été vus dans la zone d'exclusion, en dehors du territoire de la centrale désaffectée. Cette zone avait été établie autour de la centrale peu après l'explosion d'un des réacteurs ukrainiens en 1986.

L'ÉVACUATION DE MARIOUPOL EN QUESTION


Pourtant prévue ce vendredi matin, il n'est pas certain que l'évacuation à Marioupol puisse avoir lieu, indique le Commité international de la Croix Rouge. "Il y a beaucoup de parties mouvantes et tous les détails ne sont pas réglés pour être sûr que cela se passe en toute sécurité (...) Il n'est pas clair encore si cela va se faire aujourd'hui", a ajouté le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge lors d'un brieifing régulier de l'ONU.


"Notre espoir, c'est de toujours être en mesure de commencer l'opération d'évacuation aujourd'hui. C'est une route très longue", a-t-il précisé. "La population a désespérément besoin de ce passage sécurisé."

AVANT/APRÈS


Dans la nuit du 20 au 21 mars, le centre commercial de Retroville, à Kiev, avait été bombardé par les forces russes, faisant huit morts. Un peu moins de deux semaines plus tard, les Ukrainiens commencent à déblayer les décombres.

IMAGE DE L'EXPLOSION DU DÉPÔT PÉTROLIER DE BELGOROD


Ce vendredi, les autorités russes ont accusé les Ukrainiens de frappes aériennes par deux hélicoptères sur un dépôt pétrolier, à Belgorod, ville russe à 40 km de la frontière ukrainienne. De son côté, l'Ukraine n'a pas revendiqué d'attaque.

PAS "D'INFLEXION" DU CÔTÉ DES RUSSES


Le ministre français Jean-Yves Le Drian n'observe pas une "inflexion" du côté russe, alors que des récents pourparlers entre la Russie et l'Ukraine avaient laissé entendre qu'un accord était proche.

E. MACRON VA RENCONTRER LE MAIRE MELITOPOL


En fin de matinée ce vendredi, Emmanuel Macron recevra Ivan Fedorov, le maire de Melitopol, à l'Élysée. Celui-ci sera accompagné d'une délégation de quatre députés ukrainiens. À l'issue de cette rencontre, le président de la République s'entretiendra par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

DE L'AIDE HUMANITAIRE VOLÉE PAR LES RUSSES


D'après le point quotidien de la vice-Première ministre Iryna Vereshchuk, jeudi soir, 1458 personnes ont pu atteindre Zaporozhye par leurs propres moyens. Parmi eux, 631 habitaient Marioupol. Dans cette même allocution, elle accuse les forces russes d'avoir emporté 14 tonnes de nourriture et de médicaments destinées aux Ukrainiens. Elles transitaient par des bus. "Nous négocions pour le retour des bus et pour que les habitants de Melitopol évacuent demain", écrit-elle sur Facebook.

PLUS DE 150 ENFANTS TUÉS


D'après les autorités ukrainiennes, 153 enfants ont été tués et 245 enfants ont été blessés depuis l'invasion russe le 24 février.

LA PRÉSIDENTE DU PARLEMENT EUROPÉEN ATTENDUE À KIEV


La présidente du Parlement européen Roberta Metsola, partie hier en train, est attendue dans la matinée à Kiev. Il s'agit de la première dirigeante d'une institution européenne à se rendre dans la capitale ukrainienne depuis le début de l'invasion russe.

PLUS DE 6.800 ENFANTS UKRAINIENS SCOLARISÉS EN FRANCE


Plus de 6.800 enfants ukrainiens (6.873) sont actuellement scolarisés dans les écoles, collèges et lycées en France, principalement dans les académies de Nice et de Versailles, annonce le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué. Les chiffres ont été arrêtés, jeudi 31 mars, à 16 h.


Mais le nombre ne cesse d'augmenter. Lundi soir, on comptait 5.266 élèves ukrainiens scolarisés en France, un chiffre qui était déjà "multiplié par 20 depuis le 8 mars". À très court terme, peut-être dès la semaine prochaine, ils pourraient être 10.000 élèves scolarisés, selon le ministère qui souligne "avoir encore de la capacité d'accueil", a expliqué le ministère à la presse mardi.

L'AUSTRALIE ENVERRA DES BLINDÉS AUX UKRAINIENS


Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré, ce vendredi matin, que l'Australie enverrait des véhicules blindés Bushmaster en Ukraine après que le président Volodymyr Zelenskiy les ait spécifiquement demandés aux législateurs australiens. Le chef du gouvernement n'a toutefois pas précisé combien seraient envoyés ni quand.

COMMENT ÉVACUER LES HABITANTS DE MARIOUPOL ?


Ce vendredi, les forces armées russes vont rouvrir un couloir humanitaire de Marioupol où près de 160.000 ukrainiens sont toujours bloqués. On vous expliquer comment va se passer l'évacuation.

Guerre en Ukraine : comment évacuer les habitants de Marioupol ?Source : TF1 Info

EXPLOSION D'UN DÉPÔT PÉTROLIER À BELGOROD, EN RUSSIE


La Russie a accusé ce vendredi l'Ukraine d'avoir mené une attaque contre un "dépôt de pétrole" dans la ville russe de Belgorod, à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. "Un incendie a eu lieu à cause d'une frappe aérienne menée par deux hélicoptères de l'armée ukrainienne qui sont entrés sur le territoire russe à base altitude", a déclaré sur son compte Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov. Selon ce dernier, au moins deux employés de l'entreprise auraient été blessés. Mercredi, de premières explosions avaient eu lieu dans un dépôt de munitions de Belgorod, sans que les autorités russes n'expliquent clairement la cause de l'incident.

LE POINT SUR LA SITUATION


Chantage au gaz russe, couloir humanitaire à Marioupol, libération de Tchernobyl, désinformation de Vladimir Poutine... alors que le conflit en Ukraine entre dans son 37e jour, quelle est la situation ?

WIKIPÉDIA DANS LE VISEUR DE MOSCOU


La Russie menace à nouveau Wikipédia. Le régulateur russe Roskomnadzor a exigé, hier, dans un communiqué, que l'encyclopédie en ligne supprime "toutes les informations inexactes" sur l'invasion en Ukraine, "visant à désinformer les utilisateurs russes". 


"Selon la loi russe, s'il n'a pas supprimé ces éléments illégaux, le propriétaire du site encourt une responsabilité administrative sous la forme d'une amende pouvant aller jusqu'à 4 millions de roubles" (environ 44.000 euros), continue l'agence russe sans préciser à quelles informations il faisait référence.

J.-Y. LE DRIAN NE VOIT "AUCUN RECUL SIGNIFICATIF" DES RUSSES


"Même si la progression de leurs forces est plus lente que le Kremlin ne l’espérait, je n’ai remarqué aujourd’hui aucun recul significatif, ni même de réel cessez-le-feu", juge, dans un entretien au Figaro, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. À la suite de pourparlers russo-ukrainiens en Turquie, Moscou avait annoncé, mardi, réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tchernihiv (Nord) pour concentrer son offensive sur la région du Donbass, à l'est du pays.

L'ARMÉE RUSSE SE REPOSITIONNE, SELON KIEV ET WASHINGTON


Dans une allocution dans la nuit de jeudi à vendredi, le président ukrainien a assuré que l'armée russe se repositionne dans l'est du pays en prévision "d'attaques puissantes", notamment sur le port assiégé de Marioupol où doit avoir lieu, ce vendredi, une nouvelle tentative d'évacuation des civils. "Cela fait partie de leur tactique", a-t-il indiqué Volodymyr Zelensky. "Ils s'éloignent des régions où nous les battons pour se concentrer sur d'autres qui sont très importantes... où cela peut être difficile pour nous", a-t-il ajouté. En particulier, la situation dans l'est du pays est "très difficile".


Un sentiment partagé par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Lui-aussi estime que les forces russes "ne se retirent pas, mais se repositionnent" sur la région du Donbass, tout en maintenant "la pression sur la capitale Kiev et d'autres villes".

LE "FISH AND CHIPS" ANGLAIS, COULÉ PAR LA GUERRE EN UKRAINE ?


Habituellement, la Russie fournit 30 à 40 % du poisson (principalement cabillaud et églefin) vendu dans le plat populaire en Angleterre, selon la Fédération nationale des vendeurs de poisson frit (NFFF). Mais les sanctions contre le pays de Vladimir Poutine perturbent l'approvisionnement : à la mi-mars, Londres a annoncé des droits de douanes de 35 % contre le poisson blanc russe. N'aidant pas, l'Ukraine est aussi le premier exportateur mondial d'huile de tournesol, utilisée pour la friture. Sur place, les vendeurs de "fish and chips" parlent de "pénurie" et craignent pour leur commerce.

PARLEMENT EUROPÉEN


Roberta Metsola, la présidente maltaise du Parlement européen, a indiqué jeudi soir sur Twitter qu'elle était "en route pour Kiev".  Élue présidente du Parlement européen le 18 janvier dernier, elle n'a pas ajouté de détails sur ce déplacement. Elle sera la première dirigeante d'une institution européenne à se rendre dans la capitale ukrainienne depuis le début de l'invasion russe.

CENTRALE DE TCHERNOBYL 


Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février en emmenant des otages, ont annoncé jeudi soir des responsables à Kiev.


"En quittant la centrale nucléaire de Tchernobyl, les occupants russes ont pris avec eux des membres de la Garde Nationale qu'ils retenaient en otages depuis le 24 février", a déclaré sur Telegram l'agence d'État ukrainienne Energoatom, citant des employés.

SOMMET UNION EUROPÉENNE - CHINE


L'UE veut persuader la Chine de renoncer à aider Moscou pour contrer les sanctions occidentales, ce vendredi, lors d'un sommet virtuel où Pékin entend relancer sa relation économique avec une Europe fragilisée par la guerre en Ukraine. 

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel, s'exprimant au nom des Etats membres, s'entretiendront en visioconférence avec le Premier ministre chinois Li Keqiang puis le président Xi Jinping. 

"La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l'influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n'était pas l'objet initial du sommet, ça le devient nécessairement", a indiqué mardi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. 

L'armée russe est en train de se regrouper en vue de nouvelles attaques en Ukraine, ont estimé Kiev et l'Otan, alors que Moscou menace de couper l'approvisionnement en gaz aux pays "inamicaux" qui refuseraient de payer en roubles.

Les forces russes "ne se retirent pas, mais se repositionnent" en Ukraine, a déclaré le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, jugeant que Moscou entend renforcer son offensive sur la région du Donbass, dans l'est, tout en maintenant "la pression sur Kiev et d'autres villes".

Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part menacé les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" de stopper leur approvisionnement s'ils ne se pliaient pas aux exigences du Kremlin, une mesure destinée à soutenir le rouble qui affecterait principalement l'Union européenne, très dépendante. "Ils doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. Et de ces comptes, ils devront payer le gaz livré, et cela, dès demain", a-t-il déclaré.

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La rédaction de TF1info

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