Guerre en Ukraine : les informations du jeudi 12 mai

Publié le 12 mai 2022 à 5h31, mis à jour le 13 mai 2022 à 6h32

Plus de six millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion par l'armée russe le 24 février, a indiqué jeudi le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève.

Ce live est à présent terminé. 

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ADHÉSION A L'OTAN


La Finlande et la Suède se préparent à une entrée dans l'Otan. L'objectif est de tenter de dissuader leur voisin russe de les agresser, après l'invasion de l'Ukraine. Une telle décision serait un tournant historique pour les deux pays.

LA SITUATION À KHARKIV


L'Ukraine, certes moins forte et moins riche sur le papier, fait mieux que résister face à la Russie. Depuis quelques jours, dans le nord-est du pays, elle parvient même à mener des contre-attaques.

DES NAISSANCES SOUS GPA AU CŒUR DU CONFLIT


Plusieurs couples ont fait venir en France la mère porteuse de leur enfant, pour la protéger de la guerre et lui permettre d'accoucher en sécurité. Une association a déposé cinq plaintes contre X, les accusant d'utiliser la guerre comme "prétexte" pour donner naissance à leur enfant dans l'Hexagone, où la GPA est interdite.

"PLUSIEURS MILLIERS" D'UKRAINIENS TRANSFÉRÉS "DE FORCE" PAR MOSCOU ?


Les États-Unis ont accusé jeudi l'armée russe d'avoir transféré "de force" en Russie "plusieurs milliers" d'Ukrainiens depuis le début de la guerre fin février, souvent en passant par des "camps de filtration" où ils sont soumis à un traitement "brutal".


Kiev a avancé le nombre de 1,2 million de personnes déportées par Moscou en Russie. Les autorités ukrainiennes dénoncent aussi l'existence de "camp de filtration" russes, souvent dans les territoires contrôlés par la Russie dans l'est de l'Ukraine, par où passent ces "déportés".


"Les États-Unis estiment que les forces russes ont transféré au moins plusieurs milliers d'Ukrainiens dans ces 'camps de filtration', et évacué au moins plusieurs dizaines de milliers d'autres en Russie ou dans des territoires contrôlés par la Russie, parfois sans dire aux évacués quelle était leur destination finale", a déclaré jeudi l'ambassadeur américain auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Michael Carpenter.

PLUS DE 6 MILLIONS DE RÉFUGIÉS UKRAINIENS HORS DU PAYS


Plus de 6 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion par l'armée russe le 24 février, a indiqué jeudi le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève.


À la date du 11 mai, 6.029.705 Ukrainiens avaient cherché refuge d'abord dans les pays limitrophes avant de souvent poursuivre leur odyssée, selon le site dédié du HCR. La Pologne accueille de très loin le plus grand nombre de réfugiés (3.272.943 au 11 mai).

NOVAÏA GAZETA PRIMÉ AUX ASSISES DU JOURNALISME DE TOURS


Le journal d'opposition russe Novaïa Gazeta a reçu jeudi le "Grand Prix du journalisme Michèle Léridon", lors des Assises du journalisme à Tours. Fin mars, le journal, dirigé par le prix Nobel de la paix en 2021, Dmitri Mouratov, avait suspendu ses publications en ligne et au format papier en Russie jusqu'à la fin de l'intervention en Ukraine, en plein durcissement du Kremlin contre les voix dissonantes.


Depuis, une partie de la rédaction qui a pris le chemin de l’exil tente de continuer à faire vivre Novaïa Gazeta, à travers le média "Novaïa Gazeta. Europe". Décerner ce prix est "un acte de solidarité et une façon de montrer notre admiration par rapport au travail que ces journalistes accomplissent depuis plus de vingt ans", a déclaré à l'AFP Manon Loizeau, grand reporter et présidente du jury 2022.

LA RUSSIE SOUHAITE RÉCUPÉRER LES DONNÉES DES PASSAGERS DE TAXIS


La Russie veut obliger les taxis à transférer en temps réel les données sur leurs passagers aux services russes de sécurité (FSB), selon un projet de loi déposé à la chambre basse du Parlement. Le document élaboré par le gouvernement et publié mercredi soir sur le site de la Douma prévoit que les services de taxi, très populaires en Russie et utilisés via des applications mobiles, auront l'obligation de fournir au FSB en temps réel l'accès à ses bases de données de commandes.


"C'est une mesure très difficile à mettre en œuvre. Mais cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas nécessaire", a déclaré le député Adalbi Chkhagochev, membre du comité pour la sécurité et la lutte contre la corruption de la Douma, à l'agence de presse Ria Novosti, en soulignant qu'il s'agissait d'une question de "sécurité" nationale. Jusqu'ici, le FSB pouvait obtenir ces informations s'il déposait une demande formelle auprès des compagnies qui avaient 30 jours pour répondre, selon la présidente du Conseil civil pour le développement des taxis dans les régions russes, Irina Zaripova.

POLÉMIQUE SUR LA NOMINATION D'E. LEBEDEV À LA CHAMBRE DES LORDS


Le gouvernement britannique de Boris Johnson a refusé jeudi de révéler des informations réclamées par l'opposition travailliste au sujet de la nomination à la chambre des Lords de l'homme d'affaires d'origine russe Evgeni Lebedev, invoquant la "sécurité nationale".


L'invasion russe en Ukraine a relancé les questions autour de la nomination en tant que Lord à vie d'Evgeni Lebedev, fils du milliardaire russe et ex-agent du KGB Alexandre Lebedev, à la chambre haute du Parlement britannique en 2020. L'homme d'affaires, qui a la nationalité britannique, s'est récemment défendu de représenter la moindre menace pour la sécurité du Royaume-Uni.


Dans un communiqué, le secrétaire d'État Michael Ellis a invoqué des impératifs de sécurité et la nécessité de préserver "l'intégrité" de ce genre de nominations pour justifier le refus de publier les informations demandées. La cheffe adjointe de l'opposition, Angela Rayner, a dénoncé une "opération de camouflage" et dénoncé le fait que le gouvernement n'ait délivré que des documents "abondamment caviardés" sans la moindre information.

AZOVSTAL : NÉGOCIATIONS POUR L'ÉVACUATION DE 38 SOLDATS BLESSÉS


Kiev mène des "pourparlers difficiles" avec la Russie sur l'évacuation de 38 soldats ukrainiens grièvement blessés, qui se trouvent dans les sous-sols de l'aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol, assiégée par les forces russes.


"Aujourd'hui, les pourparlers ne portent que sur 38 soldats grièvement blessés. Nous travaillons étape par étape", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram, réfutant le chiffre de 500 à 600 personnes avancé par certains médias. "Nous menons des négociations très difficiles sur l'évacuation des combattants grièvement blessés d'Azovstal en échange des Russes capturés", a-t-elle ajouté.


Elle avait indiqué mardi à l'AFP que "plus d'un millier" de militaires ukrainiens dont "des centaines de blessés" se trouvaient toujours dans l'immense complexe Azovstal, assiégée par les troupes russes à Marioupol après l'évacuation de tous les civils la semaine passée avec l'aide de l'ONU.

L'ÉCONOMIE RUSSE RÉSISTE, ASSURE VLADIMIR POUTINE


Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi que l'Occident souffrait davantage que la Russie des sanctions imposées à Moscou en raison de l'offensive en Ukraine, se vantant d'une grande résistance de l'économie russe face aux "défis extérieurs".


Les auteurs des sanctions, "guidés par leurs ambitions gonflées et aveugles et par la russophobie, portent un coup beaucoup plus dur à leurs propres intérêts nationaux, à leurs propres économies et à la prospérité de leurs propres citoyens", a déclaré le chef du Kremlin, lors d'une réunion consacrée aux questions économiques. 


"Nous le voyons avant tout en regardant une forte hausse de l'inflation en Europe, qui frôle 20% dans certains pays", a-t-il affirmé. À l'inverse, il s'est félicité du ralentissement "progressif" de l'inflation en Russie après son envolée à 16,7% en mars, ainsi que du renforcement de la devise russe. 

L'ONU DEMANDE L'ARRÊT DES BOMBARDEMENTS RUSSES D'ÉCOLES


L'ONU a réclamé jeudi l'arrêt des bombardements d'écoles en Ukraine en dénonçant dans le même temps leur utilisation à des fins militaires, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU convoquée à la demande de la France et du Mexique.


"Ces attaques (d'écoles) doivent cesser", a souligné un haut responsable du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), Omar Abdi. "Jusqu'à la semaine dernière, au moins 15 des 89 écoles - une sur six - soutenues par l'Unicef dans l'est de l'Ukraine avaient été endommagées ou détruites depuis le début de la guerre" le 24 février, a-t-il déploré.

L'ONU LANCE UNE ENQUÊTE SUR LES ATROCITÉS REPROCHÉES AUX RUSSES


Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a resserré jeudi son étau sur la Russie en approuvant à une très large majorité l'ouverture d'une enquête sur les atrocités reprochées aux troupes d'occupation russes.


La résolution, adoptée par 33 votes pour, 2 contre (Chine et Erythrée) et 12 absentions, demande que la commission internationale de l'ONU sur l'Ukraine mène une "enquête" sur les graves violations des droits de l'homme commises dans les régions de Kiev, Tcherniguiv, Kharkiv et Soumy à la fin de février et en mars 2022, "en vue de demander des comptes aux responsables".

L'ARMÉE RUSSE ACCUSÉE DE TIRS AU CHAR SUR UNE MAISON PRÈS DE KHARKIV


Les autorités ukrainiennes et des témoins interrogés par l'AFP ont accusé jeudi les forces russes d'avoir tiré au char sur une maison dans un village près de Kharkiv, dans l'est du pays, tuant plusieurs civils. Selon le Parquet de cette région frontalière de la Russie, les faits se sont déroulés le 27 mars dans le village de Stepanki, alors occupé par les forces de Moscou et depuis revenu sous contrôle de Kiev.


"Les militaires (russes) ont bombardé une maison d'habitation avec un char. Deux hommes et une femme ont été tués", a-t-il indiqué dans un communiqué, précisant que leurs corps, enterrés par les voisins dans la cour de leur maison, ont été exhumés mercredi.


La police a quant à elle évoqué quatre morts, dont trois ont été exhumés mercredi. Selon des témoins interrogés pas l'AFP, les six personnes qui vivaient dans la maison buvaient du thé dans la cour lorsqu'un char russe s'est approché. Une enquête a été ouverte pour "violation des lois et coutumes de la guerre" et "meurtre prémédité", selon le Parquet ukrainien.

"SOUTIEN TOTAL"


L'Allemagne apporte son "soutien total" à la volonté des dirigeants finlandais d’adhérer immédiatement à l'Otan, a indiqué jeudi le chancelier Olaf Scholz.


"Je salue la décision de la Finlande de se prononcer en faveur d'une adhésion immédiate du pays à l'Otan", écrit sur Twitter le dirigeant allemand, précisant avoir, "lors d'un entretien téléphonique avec le président Sauli Niinistö, assuré la Finlande du soutien total du gouvernement" allemand.

"COUPER L'OXYGÈNE ÉNERGÉTIQUE DE LA RUSSIE"


L'Europe doit couper l'"oxygène énergétique" de la Russie et mettre un terme définitif à sa dépendance envers le gaz russe, a réclamé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, jeudi lors d'une visite à Berlin.


"Il faut couper cet oxygène énergétique pour la Russie, et c'est particulièrement important pour l'Europe", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse avec le vice-chancelier et ministre de l'Économie, Robert Habeck. "La Russie a montré (...) qu'elle n'était pas un partenaire fiable, et l'Europe ne peut pas se permettre" dans ces conditions de continuer à traiter avec Moscou, a fait valoir M. Kuleba.

GAZPROM CONTRE-ATTAQUE


Le géant gazier russe Gazprom a annoncé jeudi cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz vers l'Europe via la Pologne, en réplique aux sanctions occidentales imposées à la Russie à cause de son offensive en Ukraine.


L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué Gazprom dans un communiqué sur Telegram.

OLIGARQUES RUSSES


Ancienne pointure de la compagnie pétrolière russe Lukoil, Alexander Subbotin a récemment été retrouvé mort. L'ex-magnat aurait été empoisonné au venin de crapaud, rapporte l'agence de presse russe TASS.

EXPORTATIONS


La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle allait aider l'Ukraine à débloquer ses exportations de céréales en créant une plateforme pour mobiliser des capacités de fret accrues et coordonner leur stockage avec les États membres. "20 millions de tonnes de céréales stockées dans les silos doivent quitter l'Ukraine dans les trois mois (d'ici les prochaines récoltes) via les infrastructures de l'UE (...) Il faut optimiser les chaînes logistiques, éviter les goulots d'étranglement" aux frontières, a expliqué la commissaire aux Transports, Adinea Valean.


Pour rappel, la Russie impose un blocus aux ports ukrainiens, empêchant la majeure partie des exportations de Kiev. 

ÉCONOMIE RUSSE


Vladimir Poutine a annoncé jeudi la mise en place prochaine d'un "plan"  pour l'économie russe afin de "rassurer les marchés". Le tout, dans un contexte de lourdes sanctions occidentales en raison du conflit en Ukraine.


Le président russe en a profité pour fustiger les mesures décidées par les "élites des pays occidentaux" qui entraînent des "conséquences difficiles pour l'Union européenne, [...] surtout pour ses citoyens les plus fragiles".

QUESTIONS DE MISS


Yelizaveta Yastremskaya, Miss Ukraine 2020, est attendue à Paris et à Montpellier à la mi-juin. Elle sera l’invitée d’honneur du gala annuel des Bonnes fées, l’association portée par les anciennes reines de beauté françaises. Le comité Miss Languedoc-Roussillon a lui ouvert une cagnotte pour récolter de l'argent en faveur des enfants ukrainiens.

GAZ 


Le ministre allemand de l'Énergie a accusé jeudi la Russie d'utiliser désormais l'énergie "comme une arme" après les sanctions imposées par Moscou à plus de 30 sociétés énergétiques occidentales et la réduction observée des flux de gaz vers l'Europe. La situation s'aggrave car l'énergie est désormais utilisée comme une arme de plusieurs manières", a indiqué Robert Habeck.


Dans la foulée, Gazprom a annoncé cesser d'utiliser un gazoduc clé pour le transit de gaz à l'Europe via la Pologne. L'adoption des contre-sanctions russes "signifie une interdiction d'utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne", a indiqué le géant russe. 

OTAN


La Finlande et la Suède se préparent à une entrée dans l'Otan. Objectif : tenter de dissuader leur voisin russe de les agresser, après l'invasion de l'Ukraine. Une telle décision serait un tournant historique pour les deux pays.

LEVÉE DE FONDS


La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), Odile Renaud-Basso, a déclaré que son institution avait levé 1 milliard d'euros cette semaine pendant son assemblée générale annuelle pour aider l'Ukraine.


Ces fonds seront déployés en plus des 2 milliards d'euros d'un "fond de résilience" qui avaient déjà été débloqués au début de l'invasion russe en Ukraine.

FINLANDE DANS L'OTAN : LA RUSSIE RÉAGIT 


Après les récentes annonces de l'exécutif finlandais, le Kremlin a annoncé jeudi qu'une intégration du pays nordique dans l'Otan représenterait "assurément" une menace pour la Russie. "L'élargissement de l'Otan et le rapprochement de l'Alliance de nos frontières ne rend pas le monde et notre continent plus stable et plus sûr", a martelé Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. 


De son côté, le secrétaire général de l'Otan a affirmé que l'adhésion de la Finlande à cette alliance se déroulerait "sans heurts" et rapidement. 

FINLANDE DANS L'OTAN ? 


Le président et la Première ministre de la Finlande ont milité jeudi pour l'intégration d'Helsinki dans l'Otan. Une conférence de presse aura lieu dimanche pour annoncer la décision finale du pays nordique.

GAZ 


Le transit de gaz russe via l'Ukraine va connaître une baisse de près d'un tiers par rapport à la veille, a déclaré jeudi le géant Gazprom. 


Quelque 50,6 millions de m3 doivent ainsi transiter via la Station de Soudja jeudi, contre 72 millions la veille.


L'Ukraine dit depuis deux jours ne plus pouvoir faire transiter de gaz via les installations de la station près de Sokhranivka dans la région de Lougansk, en raison de la présence des forces armées russes. 

FRAPPE AÉRIENNE


Une frappe aérienne russe sur la ville de Novgorod-Siverskiï, dans le nord-est de l'Ukraine, a fait au moins trois morts et douze blessés dans la nuit de mercredi à jeudi. "Il y a trois personnes tuées et douze blessés à la suite d'une frappe", a affirmé un porte-parole des secours, précisant qu'il ne s'agissait que d'un premier bilan. 


"Aujourd'hui, vers 00h10 et 00h23, l'ennemi a effectué une frappe aérienne, probablement à partir d'un (chasseur) Su-30SM", ont indiqué dans un communiqué les forces ukrainiennes. "Les (Russes) ont frappé des infrastructures critiques, dont des écoles. D'autres bâtiments administratifs et des maisons résidentielles ont également été endommagés", a précisé, plus tôt dans la matinée, le gouverneur de la région de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaouss.

CRIMES DE GUERRE


L'ONG Human Rights Watch a fustigé l'utilisation de bombes à sous-munitions depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. Plusieurs attaques dans des zones peuplées des villes de Chernihiv, Kharkiv, Mykolaïv et Vuhledar ont été recensées. 


Selon l'organisation, Moscou a utilisé au moins six fois de telles armes. Kiev en a fait usage au moins une fois. 

RUSSIE


Une personne - un militaire - a été tuée et sept autres ont été blessées dans une explosion survenue sur une base militaire dans l'Extrême-Orient russe, lors du déchargement de munitions, a rapporté jeudi l'agence de presse officielle russe TASS. Deux des individus blessés souffrent de graves brûlures. 


L'explosion "de poudre survenue lors du déchargement des munitions" s'est produite sur la base militaire située dans le village de Teïsine, dans la région de Khabarovsk. 

MARIOUPOL


Invité de LCI ce jeudi, Petro Andriyouchenko a fait le point sur la situation à Marioupol. "Hier, 38 frappes aériennes ont été constatées" sur le complexe Azovstal, a déclaré le maire-adjoint. 


L'édile a affirmé que l'Ukraine était prête à "échanger des prisonniers russes contre une évacuation" des derniers soldats retranchés dans l'usine. "Nos soldats à Marioupol qui défendent la ville méritent la mobilisation de la communauté internationale", appelle également le dirigeant. 

OTAN 


Le président et la Première ministre finlandais ont annoncé jeudi vouloir une adhésion "sans délai" à l'Otan. "Être membre de l'Otan renforcerait la sécurité de la Finlande. En tant que membre de l'Otan, la Finlande renforcerait l'alliance dans son ensemble. La Finlande doit être candidate à l'adhésion à l'Otan sans délai", ont estimé Sauli Niinistö et Sanna Marin. 


Le pays d'Europe du Nord va annoncer sa décision à ce sujet dimanche. "Nous espérons que les étapes nationales encore nécessaires à cette décision seront prises rapidement dans les tout prochains jours", ont espéré le chef d'État et la plus jeune Première ministre d'Europe. 

UNION EUROPÉENNE


L'Ukraine demande qu'on lui "réserve" une place dans l'Union européenne, a réclamé un ministre ce jeudi. "On entend très souvent que l'Ukraine appartient à la famille européenne et à présent il importe de réserver cette place" pour le pays dans l'Union européenne, a demandé Dmytro Kouleba, le ministre des Affaires étrangères ukrainien. "Nous ne parlons pas vraiment de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE le plus rapidement possible, mais il est très important pour nous de réserver cette place à l'Ukraine", martèle-t-il.

APPEL À L'AIDE


Un commandant ukrainien, qui se trouve parmi les forces assiégées par les Russes dans l'usine Azovstal à Marioupol, a lancé mercredi un appel à l'aide adressé directement au milliardaire américain Elon Musk. Il espère que l'homme d'affaires puisse éviter aux derniers combattants ukrainiens une mort qui semble inévitable.

ROYAUME-UNI-ÉTATS-UNIS


Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a reçu au Pentagone son homologue britannique, Ben Wallace, pour discuter des "prochaines étapes" en Ukraine. Les deux ministres ont discuté des "prochaines étapes pour aider l'Ukraine à se défendre contre l'agression militaire russe". L'Otan a également été au centre des débats. 

UN IMPACT ÉCONOMIQUE EN FRANCE D'ICI À L'ÉTÉ


La guerre en Ukraine n'a pas encore d'impact sur l'inflation en France. Mais cela ne devrait pas tarder. Invité sur LCI, Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc, prévient : "l'Ukraine ajoutera une couche supplémentaire en automne ou à l'été. Et elle se fera sur les prix des matières premières", parmi lesquelles, les céréales.

JOUEURS RUSSES A ROLAND-GARROS


Les joueurs russes et biélorusses pourront disputer Roland-Garros (22 mai-5 juin). Ils devront toutefois respecter un principe de stricte neutralité, comme l'a rappelé jeudi Amélie Mauresmo. Ils devront garder une "stricte neutralité et on sera absolument intransigeant là-dessus", martèle la directrice du Grand Chelem parisien sur France Inter. 

SIEMENS PART DE RUSSIE


Siemens a annoncé mercredi son retrait de Russie. "Aujourd'hui, nous avons annoncé notre décision de mener un processus ordonné de liquidation de nos activités commerciales industrielles en Russie", a indiqué Roland Busch, directeur général de la firme, dans un communiqué. 


"Nous condamnons l'invasion de l'Ukraine et nous nous joignons à la communauté internationale pour appeler à la paix", ajoute l'entreprise allemande.

ELON MUSK AU SECOURS D'AZOVSTAL ? 


Un commandant ukrainien, qui se trouve parmi les forces assiégées par les Russes dans l'usine Azovstal à Marioupol, a lancé mercredi un appel à l'aide adressé directement au milliardaire américain Elon Musk. 


"Les gens disent que vous venez d'une autre planète pour apprendre aux gens à croire en l'impossible. (...) A l'endroit où je vis, il est presque impossible de survivre", s'étrangle Sergueï Volyna, commandant de la 36e Brigade des Marines de Marioupol. "Aidez-nous à quitter Azovstal pour un pays tiers. Si ce n'est pas vous, qui d'autre ? Donnez-moi une piste", ajoute-t-il. 

LE POINT SUR LA SITUATION 


Les autorités installées par Moscou dans la région ukrainienne de Kherson comptent demander à Vladimir Poutine une annexion officielle par la Russie. Une personne a été tuée et trois autres blessées dans le sud-ouest de la Russie après des bombardements provenant d'Ukraine. Les faits marquants de ces 24 dernières heures.

LA RUSSIE, UNE MENACE MONDIALE ?


En déplacement à Tokyo, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, estime que la Russie est "la menace la plus directe à l'ordre mondial avec la guerre barbare contre l'Ukraine et son pacte inquiétant avec la Chine".


"L'invasion de l'Ukraine par la Russie ne concerne pas seulement l'Europe, mais elle ébranle le cœur de l'ordre international, y compris l'Asie. Cela ne doit pas être toléré", a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida, dont le gouvernement s'est associé aux sanctions occidentales contre Moscou, notamment financières et énergétiques.

EN DIRECT 


Bonjour à tous et bienvenue sur ce live consacré au conflit en Ukraine pour la journée du jeudi 12 mai.

La région ukrainienne de Kherson, occupée par les Russes depuis début mars, va demander à être annexée par la Russie, a affirmé un de ses responsables prorusses, alors que les livraisons de gaz russe à l'Allemagne transitant par l'Ukraine étaient pour la première fois affectées par le conflit.

"Il y aura une demande (adressée au président russe) pour intégrer la région de Kherson en tant que sujet à part entière de la Fédération de Russie", a déclaré Kirill Stremooussov, chef adjoint de l'administration de la cité côtière de Kherson, seule ville ukrainienne d'importance dont les Russes aient revendiqué le contrôle total en deux mois et demi de guerre en Ukraine. 

Vendredi, un haut responsable parlementaire russe, Andreï Tourtchak, avait déjà affirmé, en visite à Kherson, que la Russie resterait "pour toujours" dans le sud de l'Ukraine. "Les envahisseurs pourraient aussi bien demander à rejoindre Mars ou Jupiter. L'armée ukrainienne libérera Kherson, quels que soient leurs jeux de mots", a réagi Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne, dans un tweet.

Deux mois et demi après l'entrée des forces russes sur le territoire de leur voisin, les combats se concentrent dans l'Est, la Russie ayant dû revoir à la baisse son ambition de prendre le pays et Kiev, sa capitale, face à la résistance des Ukrainiens, armés par les Occidentaux.


La rédaction de TF1info

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