En Direct

EN DIRECT - Guerre en Ukraine : le Pentagone demande un cessez-le-feu "immédiat"

Publié le 13 mai 2022 à 5h30, mis à jour le 13 mai 2022 à 20h06
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Le chef du Pentagone Lloyd Austin a demandé un cessez-le-feu "immédiat" en Ukraine lors d'un appel à son homologue.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

OSSÉTIE DU SUD 


Les autorités de la région séparatiste géorgienne prorusse d'Ossétie du sud ont annoncé vendredi organiser le 17 juillet un référendum sur l'intégration à la Russie. Le "président" Anatoli Bibilov "a signé un décret sur la tenue d'un référendum dans la république d'Ossétie du sud", ont indiqué ses services dans un communiqué, évoquant "l'aspiration historique" des habitants de cette région géorgienne de rejoindre la Russie, dont elle est limitrophe.

USA/RUSSIE : PAS D'AVANCÉES SIGNIFICATIVES


Le premier appel vendredi entre le ministre de la Défense américain Lloyd Austin et son homologue russe Sergueï Choïgou depuis le début de la guerre en Ukraine n'a permis de résoudre aucun "problème aigu", a affirmé le Pentagone.


"L'appel en lui-même n'a résolu aucun problème aigu ou mené à des changements directs dans ce que les Russes font ou disent", a déclaré un haut responsable du ministère de la Défense américain devant la presse.

COUPURE 


La Russie va suspendre ses livraisons d'électricité à la Finlande à partir de samedi. Le fournisseur RAO Nordic Oy, détenu à 100% par l'entreprise russe InterRAO, a prétexté des impayés pour passer à l'acte. Basé à Helsinki, RAO Nordic Oy dit n'avoir pas reçu de paiement pour l'électricité fournie à la Finlande depuis le 6 mai, a affirmé ce groupe dans un communiqué, en évoquant un manque de moyens pour payer l'électricité importée de Russie. "Nous sommes donc obligés de suspendre l'importation d'électricité à partir du 14 mai", explique le fournisseur.

LES ÉTATS-UNIS DEMANDENT UN CESSEZ-LE-FEU


Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, demande un cessez-le-feu "immédiat" en Ukraine lors d'un appel à son homologue russe, Serguei Choigu. Il s'agissait de leur premier entretien depuis le 18 février dernier. 

BIDEN CONSULTE


Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec le Premier ministre suédois et le président finlandais, selon la Maison Blanche. 

OTAN : DES NÉGOCIATIONS EN VUE ?


La Suède et la Finlande prévoient de discuter avec la Turquie samedi à Berlin après l'hostilité affichée par le président turc Erdogan à leur éventuelle entrée dans l'Otan, ont annoncé leurs ministres des Affaires étrangères.


La ministre suédoise Ann Linde "aura l'occasion de discuter" avec son homologue turc lors d'une réunion informelle prévue des ministres de l'Otan, à laquelle sont invités la Suède et la Finlande, a-t-elle indiqué dans une déclaration à l'AFP. Lors d'une conférence de presse au même moment à Helsinki, le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto a affiché son intention de "poursuivre la discussion" avec le ministre turc Mevlut Cavusoglu.

LA FINLANDE ET LA SUÈDE DANS L'OTAN : LA TURQUIE DIT NON


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé vendredi son hostilité à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, au risque de bloquer l'ensemble du processus qui requiert l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique. "Nous n'avons pas un avis positif", a déclaré M. Erdogan, expliquant qu'il ne "veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l'adhésion de la Grèce".


"Nous suivons actuellement les développements concernant la Suède et la Finlande, mais nous n'avons pas un avis positif, parce qu'ils ont fait une erreur à l'Otan concernant la Grèce auparavant, contre la Turquie", a déclaré le chef de l'Etat à la sortie de la prière du vendredi à Istanbul.

LA SUSPENSION DE L'AGENCE RUSSE TASS CONFIRMÉE


La suspension de l'agence de presse russe Tass de l'Alliance européenne des agences de presse (EANA) a été confirmée vendredi par son assemblée générale, en raison du non respect des plus importants "principes" de l'association. Réunie à Sarajevo, elle a décidé "par une grande majorité, de confirmer la suspension de l'agence russe Tass de l'EANA", a déclaré le président de l'alliance, Clemens Pig, au cours d'un point presse. 


Le conseil d'administration de l'EANA, composé de cinq membres dont le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, avait décidé, le 27 février, de suspendre "immédiatement" l'agence russe des rangs de l'alliance, en attendant une décision de l'assemblée générale. 

E. MACRON DIALOGUE "EN VAIN" AVEC V. POUTINE, JUGE V. ZELENSKY


Le président français, Emmanuel Macron, essaie "en vain" de dialoguer avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, jugeant "pas correct" que le locataire de l'Elysée soit prêt, selon lui, à "faire des concessions diplomatiques" à la Russie. 


"Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain", a-t-il regretté sur la chaîne de télévision italienne RAI 1, selon des images diffusées vendredi sur sa chaîne Telegram. "Je sais qu'il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l'Ukraine, mais il n'en pas a eu", a asséné le président ukrainien. "Jusqu'à ce que la Russie elle-même veuille et comprenne qu'elle a besoin (de la fin de la guerre, ndlr), elle ne cherchera aucune issue."


"Le président de la République n'a jamais rien discuté avec Vladimir Poutine sans l'accord du président Zelensky. Il a toujours dit que c'était aux Ukrainiens de décider des termes de leur négociation avec les Russes", s'est défendu l'Élysée vendredi. 

MOSCOU DÉCONSEILLE AUX RUSSES D'ALLER AU ROYAUME-UNI


La Russie a recommandé vendredi à ses ressortissants de ne pas se rendre au Royaume-Uni. Moscou a aussi annoncé durcir les conditions d'obtention d'un visa russe aux Britanniques, comme une réponse aux actions "inamicales" de Londres. 


"Du fait de l'évolution extrêmement inamicale du Royaume-Uni à l'égard de notre pays (...) nous recommandons aux citoyens russes d'éviter de se rendre en Grande Bretagne", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué dénonçant les difficultés faites aux Russes pour obtenir un visa britannique. 

LA RUSSIE EXPULSE DIX DIPLOMATES ROUMAINS


Moscou va expulser dix diplomates roumains en représailles à une mesure similaire prise par Bucarest le mois dernier, ont annoncé vendredi les ministères roumain et russe des Affaires étrangères. Un Bulgare va également être renvoyé. "La Fédération de Russie a déclaré persona non grata dix membres du personnel de l'ambassade roumaine à Moscou", a déclaré Bucarest dans un communiqué. 


Il s'agit d'une mesure de rétorsion à la suite de l'annonce, le 5 avril dernier, de l'expulsion de dix diplomates russes, suite à l'invasion de l'Ukraine, "dont les activités étaient contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques". 

LA RUSSIE A UNE "RESPONSABILITÉ PARTICULIÈRE" DANS L'APPROVISIONNEMENT ALIMENTAIRE MONDIAL 


Le chef du gouvernement allemand, Olaf Scholz, a "rappelé" vendredi à Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique la "responsabilité particulière" de la Russie dans l'approvisionnement alimentaire mondial, "particulièrement sous tension en raison de la guerre" en Ukraine.


Il a également "insisté" lors de l'entretien de 75 minutes dans la matinée sur la nécessité d'un cessez-le-feu "le plus rapidement possible" tout en "réfutant clairement l'accusation que le nazisme soit très répandu en Ukraine", ajoute le communiqué de la chancellerie allemande. 

L'ADHÉSION DE LA SUÈDE ET DE LA FINLANDE À L'OTAN SERAIT UNE "ERREUR"


L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan serait une "erreur" comme celle que fut l'adhésion de la Grèce au Traité de l'Alliance atlantique, a jugé vendredi le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l'Etat a expliqué devant la presse qu'il ne "veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l'adhésion de la Grèce", accusant Stockholm et Helsinki "d'héberger des terroristes du PKK", le Parti des Travailleurs du Kurdistan. "Nous n'avons pas un avis positif", a-t-insisté. 

LONDRES CIBLE DES PROCHES DE V. POUTINE


Le Royaume-Uni a visé vendredi des proches du président russe, Vladimir Poutine, accusés par Londres de financer son train de vie "somptueux", dans une nouvelle vague de sanctions en représailles à l'invasion de l'Ukraine. Parmi les 12 personnes, proches et financiers, visées par ces santions figurent son ex-épouse, Lyudmila Ocheretnaya, et Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste olympique qui "selon les rumeurs serait l'actuelle compagne de Poutine", d'après un communiqué, ce qu'avait démenti le "maître du Kremlin" en 2008. 


"Nous exposons au grand jour et ciblons le réseau occulte qui soutient le train de vie luxueux de Poutine et resserrons l'étau sur sa garde rapprochée", a déclaré dans le communiqué la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. "Nous continuerons à appliquer des sanctions sur tous ceux qui aident et sont complices l'agression de Poutine jusqu'à ce que l'Ukraine l'emporte."

"UNE RUPTURE DE L'UNITÉ DE L'UE" SANS EMBARGO SUR LE PÉTROLE RUSSE


L'absence d'un embargo sur le pétrole russe dans le prochain paquet de sanctions de l'UE contre Moscou constituerait une rupture de l'unité européenne dans son soutien à Kiev, a estimé vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne. "Si ce paquet est adopté sans un embargo sur le pétrole, je crois que le président Poutine pourra faire la fête parce que cela sera la première fois que l'unité de l'Union européenne" dans son soutien à l'Ukraine, "sera rompue à cause de la position d'un seul pays, la Hongrie", a-t-il jugé, invité à une réunion des chefs de la diplomatie du G7, en Allemagne. 

KIEV DEMANDE LA CONFISCATION DES AVOIRS RUSSES


Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a déclaré vendredi avoir demandé aux pays du G7 de confisquer des avoirs russes qui serviront à la reconstruction de son pays, lors d'une réunion de ses homologues en Allemagne.


"Aujourd'hui, j'ai demandé aux Etats du G7 d'adopter des législations et de mettre en place toutes les procédures nécessaires afin de saisir des avoir russes et les donner à l'Ukraine pour la reconstruction du pays", a déclaré le ministre invité à une réunion des chefs de la diplomatie du G7 à Wangels, dans le nord de l'Allemagne.

UN SOLDAT RUSSE JUGÉ POUR "CRIME DE GUERRE"


L'audience préliminaire du premier procès pour "crime de guerre" s'ouvre vendredi à Kiev. Un soldat russe, Vadym Shyshimarin, 21 ans, est accusé d'avoir tué un civil non armé de 62 ans dans le village de Chupakhiva. Le 28 février, ii lui a tiré dessus avec un fusil automatique depuis la fenêtre d'une voiture dans la région Sumy.

L'ADHÉSION DE LA SUÈDE À L'OTAN RÉDUIRAIT LE RISQUE DE CONFLIT


Une adhésion de la Suède à l'Otan "aurait un effet dissuasif en Europe du Nord", selon un rapport officiel présenté vendredi en amont de la décision du pays scandinave dans les prochains jours. Cela réduirait le risque d'escalade militaire, en "relevant relèverait le seuil (de déclenchement) de conflits militaires", conclut cette revue stratégique préparée par le gouvernement et les partis au Parlement. 


"Notre opinion est que nous ne subirions pas d'attaque militaire conventionnelle en réaction à une éventuelle candidature à l'Otan", a affirmé la ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, lors d'une conférence de presse.

L'UE ANNONCE UNE NOUVELLE AIDE MILITAIRE DE 500 MILLIONS D'EUROS


L'UE va fournir une nouvelle aide militaire de 500 millions d'euros à l'Ukraine pour l'aider à se défendre contre l'invasion russe, a annoncé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Le financement de l'UE "sera ainsi porté à 2 milliards d'euros au total" depuis le début de la guerre le 24 février, a-t-il ajouté lors d'une déclaration à Wangels, dans le nord de l'Allemagne, où sont réunis jusqu'à samedi les chefs de la diplomatie du G7. 

L'UE "UN ACTEUR AGRESSIF ET BELLIQUEUX", TACLE S. LAVROV


Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi l'Union européenne de s'être transformée en acteur "agressif et belliqueux" dans le sillon de l'Otan avec le conflit en Ukraine. "L'UE est passée d'une plate-forme économique constructive, telle qu'elle a été créée, à un acteur agressif et belliqueux qui affiche déjà ses ambitions bien au-delà du continent européen", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse depuis Douchanbé, au Tadjikistan. À ce titre, il a jugé que "le désir de Kiev devenir membre de l'Union européenne n'est pas anodin". 


Plus largement, il a accusé les Européens de se précipiter "exactement sur la voie que l'Otan a déjà tracée, confirmant ainsi la tendance à la fusion avec l'Alliance nord-atlantique et serviront, en fait, d'appendice" à l'Otan, a ajouté le ministre dans le parc d'une résidence officielle, interrompu par les cris de paons. 

LE VOL DE CÉRÉALES UKRAINIENNES "RÉPUGNANT", ACCUSE BERLIN


Le ministre allemand de l'Agriculture, Cem Özdemir, a qualifié, vendredi, de "répugnant" les vols de céréales dont sont accusées les troupes russes en Ukraine, en marge d'une réunion du G7 cherchant à aider Kiev à exporter sa production. "La Russie vole et confisque les biens et les céréales dans l'est de l'Ukraine", a déclaré Cem Özdemir aux côtés de son homologue ukrainien, estimant que "c'est une manière particulièrement répugnante de mener la guerre."

PLONGÉE DANS LES ENTRAILLES D'AZOVSTAL


De violents combats sont toujours en cours dans l'usine Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne. Des soldats du régiment Azov, coincés dans l'aciérie, ont filmé la dureté de la bataille en caméra embarquée. "Il y a de plus en plus de blessés", assure sur LCI une épouse d'un sergent du bataillon.

LA RUSSIE VIOLERAIT LA PROTECTION DES ENFANTS EN TEMPS DE GUERRE


Barbara Woodward, ambassadrice de Grande-Bretagne aux Nations unies, a révélé, vendredi, qu'il y avait des preuves que la Russie a commis "quatre des six violations graves du Conseil de sécurité contre des enfants en temps de guerre ". 


Parallèlement aux allégations "crédibles" de violences sexuelles, ces violations énumérées dans une résolution de 1999 incluent le ciblage d'enfants dans le conflit, le recrutement et l'utilisation d'enfants comme soldat. "Il y a maintenant un risque très réel d'une génération perdue et de la poursuite d'un cycle de violence, causé par l'invasion de la Russie et la dévastation qu'elle a créée", a-t-elle déclaré.

15.913 ENFANTS OU ADOS UKRAINIENS SCOLARISÉS EN FRANCE


Selon les chiffres actualisés du ministère de l'Éducation nationale, vendredi, 15.913 élèves arrivant d'Ukraine ont été accueillis depuis le 24 février. Ils sont scolarisés dans les écoles, collèges ou lycées.

LE COUVRE-FEU REPOUSSÉ D'UNE HEURE À KIEV


Le couvre-feu à Kiev va commencer une heure plus tard, à partir du 15 mai. "Il durera de 23h à 5h", a annoncé sur Twitter Iuliia Mendel, l'ancienne porte-parole du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

"95% DES GENS DÉTENUS ÉTAIENT DES CIVILS", TÉMOIGNE UN DÉPORTÉ


"Dans notre centre pénitencier, 95% des gens détenus étaient des civils, on était 300 à 400", raconte sur LCI Volodymyr, un humanitaire ukrainien, déporté dans l'un des camps de filtration russe, comme des milliers de civils ukrainiens. "Je pense que l'objectif est d'enlever la population et de l'échanger contre des soldats." 

LE MINISTRE UKRAINIEN DES FINANCES VISE DÉJÀ LA RECONSTRUCTION


Le ministre ukrainien des Finances, Serguiy Martchenko, a annoncé vendredi à l'AFP voir des "premiers signes" de reprise économique et vise la reconstruction de son pays. "La guerre continue mais il n'y a pas une telle escalade comme au cours des deux premiers mois" de l'invasion russe lancée le 24 février, a-t-il déclaré depuis son bureau, décoré avec un drapeau national jaune et bleu, dans un quartier historique de Kiev. "Ça continue mais pas au rythme qu'on a vu avant".


Si le Fonds monétaire international (FMI) anticipe l'effondrement du PIB ukrainien à 35% cette année, le ministre s'attend lui à la chute de 45 à 50% et évalue les dommages globaux causés à l'économie à ce stade à "environ 600 milliards de dollars". Les droits de douane ont chuté de 70%, les recettes fiscales, "de 25 à 30%", les exportations et les importations se sont pratiquement divisées par deux et le taux de l'inflation a dépassé 16% en avril sur un an, énumère-t-il. 


Mais après avoir visé la prise de Kiev, les troupes russes ont battu en retraite des environs de la capitale et du Nord, ouvrant la voie au retour d'une partie des habitants et à la réouverture de commerces. "La demande des consommateurs augmente, les connexions se renouvellent" à Kiev et sa région, se félicite Serguiy Martchenko selon lequel le retour d'ambassades dans la capitale "donne un signal aux citoyens de revenir" et "de relancer leurs activités économiques".

"UNE GRANDE MARE DE SANG AUTOUR DE LUI"


Plus de 1000 corps ont déjà été retrouvés dans la banlieue de Kiev après le retrait des troupes russes de la région. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a ouvert jeudi une enquête sur les atrocités commises par les envahisseurs. L'instance va pouvoir s'appuyer sur des témoignages et notamment celui, glaçant, d'un adolescent ukrainien.

UN UKRAINIEN DÉPORTÉ EN RUSSIE RACONTE "UN VÉRITABLE ENFER"


Comme des milliers de civils ukrainiens, Volodymyr, un humanitaire, a été déporté par les Russes. Il évoque sur LCI "un véritable enfer, un cauchemar" au sujet de cette arrestation sommaire. Les gens été privés de tout droit, on pouvait en faire tout ce qu’on en voulait. (...) Ça ne devrait pas exister au 21e siècle. La plupart des gens qui étaient avec moi se demandaient : 'comment est-ce possible de nos jours ?'"

"PLUS D'ARMES" POUR L'UKRAINE


La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a plaidé vendredi pour que "plus d'armes" soient livrées à l'Ukraine dans son conflit face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions. "Il est très important en ce moment de maintenir la pression sur Vladimir Poutine en fournissant plus d'armes à l'Ukraine et en augmentant les sanctions" contre le Kremlin, a-t-elle affirmé, lors d'une réunion du G7 à Wangels, dans le nord de l'Allemagne.

J-Y. LE DRIAN SALUE "LA TRÈS FORTE UNITÉ" DU G7


Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a salué vendredi la "très forte unité" des pays du G7 pour soutenir l'Ukraine "jusqu'à la victoire". Les chefs de la diplomatie du G7, réunis jusqu'à samedi à Wangels sur les bords de la Baltique, ont invité leurs homologues ukrainien et moldave à participer à leurs discussions.

UN NOUVEAU NAVIRE RUSSE ENDOMMAGÉ ?


L'Ukraine a déclaré avoir endommagé un ravitailleur de la marine russe, près de l'île aux Serpents dans la mer Noire. "Grâce aux actions de nos marins, le navire de soutien Vsevolod Bobrov a pris feu - c'est l'un des plus récents de la flotte russe", a déclaré Serhiy Bratchuk, porte-parole de l'administration militaire régionale d'Odessa, sans que le ministère russe de la Défense ne confirme l'information.

LA TACTIQUE MILITAIRE RUSSE EXPLIQUÉE


"La Russie investit des efforts importants dans les environs d'Izium (au sud-est de Kharkiv) et de Severodonetsk (au nord-ouest de Louhansk) pour tenter de réaliser une percée vers Sloviansk et Kramatorsk", note le ministère britannique de la Défense dans son point quotidien. "L'objectif principal est d'envelopper les forces ukrainiennes dans la zone d'opération des forces conjointes, en les isolant du soutien ou du renforcement par des unités dans l'ouest du pays."

LES UKRAINIENS EN EXIL, LOIN DE LA GUERRE


8,3 millions de personnes pourraient avoir fui l'Ukraine à la fin de l'année. La Pologne est le pays qui a accueilli le plus de réfugiés.

"DES ÉCOLES VISÉES" DANS LA RÉGION DE TCHERNIKIV


Dans son allocution quotidienne, diffusée jeudi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a révélé que "des écoles dans la région de Tchernihiv", au nord de Kiev, ont été frappées par l'armée russe. "Tous les commandants russes qui donnent de tels ordres sont juste malades, incurables", a-t-il déploré. Selon lui, 101 hôpitaux ont été "totalement détruits" dans les bombardements. "C'est de la barbarie", a-t-il dénoncé.


"La Russie manque simplement de courage pour l'admettre (...) et ils essayent de cacher la vérité derrière des frappes de missiles", a affirmé le chef d'État ukrainien, qualifiant les Russes de "lâches". 

DOULEUR DES FAMILLES DES SOLDATS D'AZOVSTAL


Après plusieurs semaines de prières et d'espoirs, la nouvelle a fait l'effet d'un coup de poing. Artiom, 22 ans, est mort. Retranché dans le complexe d'Azovstal, dernière poche de résistance à Marioupol, il a succombé face à la violence des bombardements russes. Dévastée, Iryna Iegortchenko, sa mère, dit aussi avoir ressenti une forme de soulagement. "Soudainement, je me suis sentie soulagée. C'est plus facile de savoir que ton fils est mort, plutôt qu'il soit en captivité, blessé ou criant famine", explique la femme de 43 ans à l'AFP. "Au moins, il n'a pas souffert. Tout s'est passé très vite", souffle-t-elle. "Il est avec Dieu".

"UN POTENTIEL CRIME DE GUERRE"


La chaîne américaine CNN a publié jeudi ce qu'elle a présenté comme des images de vidéosurveillance montrant deux civils ukrainiens abattus dans le dos par des soldats russes. Les faits se seraient déroulés près d'un concessionnaire automobile le 17 mars, dans la banlieue de Kiev.

EN DIRECT


Bonjour, suivez les dernières infos de ce vendredi 13 mai sur l’invasion russe en Ukraine. 

La Russie a menacé la Finlande d'une riposte "militaro-technique après que ses dirigeants ont annoncé leur volonté d'adhérer "sans délai" à l'Otan sous l'influence de la guerre en Ukraine, tandis que la tension montait autour des livraisons de gaz russe à l'Europe. Le président et la Première ministre de Finlande, Sauli Niinistö et Sanna Marin, se sont dit favorables jeudi à une adhésion "sans délai" à l'Otan, prélude à une candidature formelle dimanche de ce pays nordique.

Si l'adhésion se concrétise, la Russie sera "obligée de prendre des mesures réciproques, militaro-techniques et autres, pour mettre fin aux menaces à sa sécurité nationale", a répliqué le ministère russe des Affaires étrangères. Côté occidental, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, puis le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont assuré la Finlande de leur soutien, tout comme des élus clés du Sénat américain.  

La tension monte également autour des questions énergétiques. L'Allemagne, l'un des principaux clients européens du gaz russe, a vu ses livraisons acheminées via l'Ukraine baisser de quelque 40% en deux jours, selon les opérateurs. 

Deux mois et demi après l'entrée des forces russes sur le territoire de leur voisin, les combats se concentrent dans l'Est, la Russie ayant dû revoir à la baisse son ambition de prendre le pays et Kiev, sa capitale, face à la résistance des Ukrainiens, armés par les Occidentaux.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info