EN DIRECT - Frappes russes : Biden promet à Zelensky des "systèmes perfectionnés de défense aérienne"

Publié le 10 octobre 2022 à 6h45, mis à jour le 11 octobre 2022 à 4h11

De nombreuses villes ukrainiennes, dont Kiev, ont été ciblées par des bombardements russes ce lundi matin.
Des frappes confirmées par Vladimir Poutine, selon qui des infrastructures énergétiques, militaires et de communication ont été visées.
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LE G7 SE RÉUNIT EN URGENCE CE MARDI


Les bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois sur Kiev et d'autres villes d'Ukraine seront mardi au centre des discussions des membres du G7, que la Première ministre britannique Liz Truss doit appeler à ne pas "faiblir d'un iota".


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit participer à cette réunion virtuelle d'urgence prévue à partir de 12H00 GMT, a indiqué Berlin.


Selon Londres, Liz Truss, à la tête du gouvernement depuis un mois, devrait déclarer que "personne ne souhaite la paix plus que l'Ukraine. Et pour notre part, nous ne devons pas faiblir d'un iota dans notre détermination à l'aider à gagner".

L'ONU CRAINT UNE NOUVELLE VAGUE DE DÉPLACEMENTS


Davantage de personnes seront contraintes de fuir leur foyer en Ukraine, a prévenu lundi le Haut-commissaire aux réfugiés de l'Onu Filippo Grandi, après que des missiles russes se sont abattus sur Kiev et d'autres villes ukrainiennes. 


"Je crains que les événements de ces dernières heures ne provoquent de nouveaux déplacements", a déclaré le diplomate italien. "Mon pronostic… est que nous verrons principalement des déplacements internes", a-t-il précisé. L'émissaire onusien a indiqué que les déplacements en Ukraine étaient actuellement "extrêmement fluides".

CONSEIL DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ NATIONALE RESTREINT

AÉROPORTS AMÉRICAINS PIRATÉS


Les sites internet de plusieurs aéroports américains, dont ceux de Chicago, Los Angeles, ou New York, ont été victimes d'une attaque par déni de service. Ils ont été ciblés après que le groupe de hackers pro-russes connu sous le nom de "Killnet" a publié une liste de leurs sites internet et encouragé ses partisans à les attaquer. 

À IZIOUM, LE TRAIN REDÉMARRE


Tandis qu'une pluie de missiles russes s'abattait sur de nombreuses villes en Ukraine, des cheminots réussissaient l'exploit de rétablir dans sa partie orientale une liaison ferroviaire coupée du fait des combats.  


Malgré ces bombardements, le transport par rail des passagers a repris entre Izioum, une cité de l'est récemment reconquise par les forces ukrainiennes, et Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est, après une interruption de sept mois imposée par l'offensive russe déclenchée le 24 février.  

DÉFENSE ANTI-AÉRIENNE


Joe Biden a promis au président ukrainien "de continuer à fournir à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour se défendre, y compris des systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne, selon un communiqué de la Maison Blanche, confirmant une publication de Volodymyr Zelensky quelques minutes plus tôt.

"ÉTAT TERRORISTE"


L'Ukraine a accusé la Russie d'être un "État terroriste", lors d'une Assemblée générale d'urgence de l'ONU.

 

"La Russie a encore une fois prouvé qu'elle était un État terroriste que l'on doit dissuader de la plus forte des manières", a martelé devant l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU Sergiy Kyslytsya. 

DÉFENSE AÉRIENNE


Le président ukrainien souligne que la Défense aérienne est la "priorité n°1" de la collaboration avec les États-Unis, après une conversation téléphonique "productive" avec Joe Biden.

RÉCIT D'UNE JOURNÉE D'ESCALADE GUERRIÈRE

FRAPPES RUSSES


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré lundi que son pays ne sera pas "intimidé" par les bombardements massifs menés par la Russie, qui ont touché d'importantes infrastructures énergétiques et fait au moins onze morts. 


"L'Ukraine ne peut pas être intimidée. Elle ne peut être que d'autant plus unie. L'Ukraine ne peut pas être stoppée", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, promettant des combats "encore plus douloureux" pour les troupes russes sur le front. 

EXPLICATIONS

"BRUTALITÉ ABSOLUE"


Le président américain a "fermement condamné" les bombardements russes en Ukraine, preuve selon lui de la "brutalité absolue" de son homologue russe Vladimir Poutine, qui ont fait au moins 11 morts et 89 blessés à travers le pays.


"Ces attaques ont tué et blessé des civils et ont détruit des cibles non militaires", a fustigé Joe Biden, assurant qu'elles ne feraient que renforcer le soutien américain à l'Ukraine et que les États-Unis continueraient "d'imposer un lourd coût à la Russie pour son agression". 

PRIX VACLAV HAVEL


Récemment inculpé de "haute trahison" par la justice russe, l'opposant emprisonné Vladimir Kara-Murza s'est vu décerner le prix des Droits de l'Homme Vaclav-Havel 2022 du Conseil de l'Europe.

FRAPPES RUSSES


Le 13H de TF1 fait le point sur l'ensemble des frappes de missiles russes sur l'Ukraine depuis ce matin.

SYSTÈME DE DÉFENSE ALLEMAND


L'Allemagne a assuré que la livraison d'un premier système de défense antiaérienne promis de longue date à l'Ukraine et capable de protéger une ville entière était imminente, alors que la Russie mène une campagne de bombardements sur le pays. 


En juin, le chancelier Olaf Scholz avait promis à Kiev la livraison de systèmes Iris-T capables, selon lui, de protéger une grande ville contre les raids aériens. Le premier de ces équipements sera fourni à l'Ukraine "dans les prochains jours", a annoncé la ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht, selon laquelle trois autres seront livrés l'an prochain. 

ALLEMAGNE : LIMOGEAGE


L'Allemagne s'apprête à limoger le chef de son agence de cybersécurité, en raison de contacts présumés avec le renseignement russe, à un moment où le pays  est sur le qui-vive face à d'éventuels actes de sabotage de Moscou. 


Arne Schönbohm, qui préside cette agence fédérale rattachée au ministère de l'Intérieur, est sur la sellette depuis des révélations de médias faisant état de sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de contacts avec des services de renseignement russes.

AIDE AMÉRICAINE


Le chef de la diplomatie américaine indique s'être entretenu avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba pour l'assurer du "soutien des États-Unis"  après les "frappes épouvantables du Kremlin ce matin". 


"Nous continuerons à fournir de l'assistance économique, humanitaire et militaire afin que l'Ukraine puisse se défendre", a encore écrit Antony Blinken sur Twitter.

CROWDFUNDING POUR DES DRONES


Figure médiatique et politique ukrainienne, Serhiy Prytula appelle aux dons pour financer la construction de drones pour l'armée ukrainienne.

ONU : "ESCALADE INACCEPTABLE"


Le secrétaire général de l'ONU dénonce une "escalade inacceptable de la guerre", selon son porte-parole, quelques heures après des tirs de missiles russes en plusieurs points d'Ukraine.

VON DER LEYEN "CONSTERNÉE"


La présidente de la Commission européenne se dit "choquée et consternée", par les tirs de missiles russes sur des villes ukrainiennes. Ursula Von der Leyen a fait cette déclaration près de la frontière russe, aux côtés de la Première ministre d'Estonie.

DES RÉFUGIÉS DE RETOUR EN UKRAINE


L'État estime à environ 10.000 le nombre de déplacés ukrainiens qui sont rentrés dans leur pays après avoir été accueillis en France, a annoncé le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) Didier Leschi. 


Ce mouvement de départ coïncide également avec un net ralentissement des arrivées, "180 en moyenne" sur les derniers jours, qui se reflètent aussi dans une baisse des élèves ukrainiens scolarisés en France : près de 19.000 fin juin, contre 18.500 fin septembre. Malgré cette décélération, environ 107.000 déplacés ukrainiens sont toujours couverts par l'allocation pour demandeurs d'asile délivrée par l'Ofii, indique M. Leschi.  

DÉCLARATION D'EMMANUEL MACRON


En déplacement en Mayenne, le président de la République a été interpellé sur les attaques qui ont touché l'ensemble du territoire ukrainien. Il a rappelé avoir eu au téléphone le président ukrainien et a assuré qu'il tiendrait une réunion d'urgence dès son retour de Mayenne. 


"Évidemment, la France a condamné avec la plus grande fermeté les frappes délibérées de la Russie sur l'ensemble du territoire ukrainien et contre des civils, ce qui est un changement profond de la nature" de la guerre, a déclaré le président, qui a cependant précisé qu'il aurait "l'occasion" de s'exprimer plus officiellement sur ce sujet.

RÉDUCTION D'ÉLECTRICITÉ


À la suite des frappes russes qui ont principalement visé les infrastructures énergétiques ukrainiennes, le chef du bureau de la présidence ukrainienne a appelé les Ukrainiens à limiter leur consommation d'électricité entre 17 et 22 heures aujourd'hui. 


À Kiev, l'approvisionnement électrique a par ailleurs déjà été réduit pour la consommation industrielle et des particuliers, selon le média Kiev Independant. Le maire de la ville a confirmé que des coupures d'urgence avaient été prévues.

BILAN DES FRAPPES DE LA MATINÉE


La police ukrainienne a tenu une conférence de presse à la suite des bombardements qui ont frappé simultanément 14 régions ukrainiennes en plus de la capitale. Un bilan provisoire fait état d'au moins 10 morts et de 60 blessés. Les cibles principalement visées par la Russie seraient des infrastructures essentielles un peu partout en Ukraine.

CONDAMNATION DE L'OTAN


À la suite des attaques, l'Otan a réagi, condamnant la Russie par l'intermédiaire de son secrétaire général Jens Stoltenberg. "Je me suis entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba et j'ai condamné les attaques horribles et aveugles de la Russie contre des infrastructures civiles en Ukraine. L'Otan continuera à soutenir le courageux peuple ukrainien pour lutter contre l'agression du Kremlin aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il tweeté.

UNE ATTAQUE DE LA LITUANIE, LA POLOGNE, L'UKRAINE ACCUSE LOUKACHENKO


Le président biélorusse Alexandre Loukachenko affirme que la Lituanie, la Pologne et l'Ukraine prépareraient des attaques terroristes et un "soulèvement militaire" en Biélorussie. Plus tôt dans la matinée, il avait accusé l'Ukraine de préparer une attaque et avait annoncé que les troupes biélorusses allaient être déployées conjointement aux forces russes.


"L'entraînement en Pologne, en Lituanie et en Ukraine de combattants comprenant des radicaux biélorusses, pour mener des sabotages, des actes terroristes et un soulèvement militaire dans le pays, devient une menace directe", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec des responsables militaires, en accusant l'UE et les États-Unis de chercher à "aggraver la situation".

LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES FRANÇAISE CONDAMNE LES ATTAQUES


Catherine Colonna a condamné les frappes russes. "Viser intentionnellement les populations civiles constitue un crime de guerre", a accusé la ministre.

"UN ÉTAT TERRORISTE" ACCUSE ZELENSKY


À la suite de plusieurs frappes partout en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d'être "un état terroriste qui tue notre peuple. Sur le front et dans les villes pacifiées."

LE "DESESPOIR" DE POUTINE


Le président russe Vladimir Poutine bombarde lundi massivement l'Ukraine en désespoir de cause afin d'essayer de changer le cours de la guerre après une série de défaites, a estimé lundi le chef de la diplomatie ukrainienne.


"Poutine est désespéré à cause des défaites sur le champ de bataille, et il utilise le terrorisme des missiles pour essayer de changer le rythme de la guerre en sa faveur", a fustigé Dmytro Kouleba sur Twitter.

BILAN


Au moins 10 personnes ont été tuées et 60 autres blessés dans les frappes massives russes sur l'Ukraine lundi matin, a annoncé la police ukrainienne.


"A ce stade, 10 personnes sont mortes et environ 60 ont été blessées dans tout le pays à la suite de tirs russes", a indiqué la police ukrainienne sur Facebook, précisant que des policiers, des enquêteurs et des criminologues rassemblent les "preuves des atrocités russes".

RECAP'


Retour sur les évènements de la matinée en Ukraine.

DES CRIMES DE GUERRE SELON LA FRANCE


Les frappes russes qui se sont abattues sur l'Ukraine constituent un "crime de guerre", a dénoncé lundi la ministre française des Affaires étrangères sur son compte Twitter. 


"Je condamne avec la plus grande fermeté les frappes russes indiscriminées de ce jour contre les villes ukrainiennes. Viser intentionnellement les populations civiles constitue un crime de guerre", a estimé Catherine Colonna.

"UN PREMIER EPISODE"


Le numéro deux du conseil de sécurité de la Russie et ex-président Dmitri Medvedev a assuré que les frappes massives contre l’Ukraine n'étaient qu'un "premier épisode", appelant au "démantèlement total" du pouvoir politique ukrainien.


"Le premier épisode s'est joué, il y en aura d’autres", a-t-il écrit sur Telegram, après une réunion du Conseil sous la direction du président Vladimir Poutine. "De mon point de vue, (l'objectif) doit être le démantèlement total du régime politique de l'Ukraine", a-t-il affirmé.

DES OBJECTIFS ATTEINTS, SELON LA DÉFENSE RUSSE


Le responsable de la Défense russe s'est félicité dans une publication sur les réseaux sociaux des frappes russes menées en Ukraine ce lundi matin, assurant qu'elles avaient toutes "atteint leur objectif". En lien avec cette déclaration, la vidéo postée montre un missile tiré depuis un navire en pleine mer.

LES ATTAQUES SONT DES "CRIMES DE GUERRE" POUR L'UNION EUROPÉENNE


À la suite d'une importante série de frappes un peu partout en Ukraine, l'Union européenne a qualité les attaques russes visant les civils de "crimes de guerre" dont les responsables devront "rendre compte".


"Il s'agit d'une nouvelle escalade qui est absolument inacceptable", a déclaré le porte-parole de la diplomatie européenne, Peter Stano. Il a par ailleurs appelé le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, à ne pas laisser son territoire être utilisé comme "pas de tir pour les missiles contre l'Ukraine" et a "ne pas être partie prenante à l'agression brutale menée par la Russie".

DES ATTAQUES AU DRONE DEPUIS LA BIÉLORUSSIE


L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir lancé des attaques avec des drones iraniens depuis la Biélorussie. Alors que les frappes avaient lieu ce matin, le président biélorusse a annoncé que les troupes biélorusses allaient se joindre aux troupes russes, sans préciser le nombre d'hommes ni où le contingent allait être déployé.

DES BOMBARDEMENTS "INACCEPTABLES", DÉNONCE LONDRES


Le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly a jugé "inacceptables" les bombardements russes sur plusieurs villes d'Ukraine. "C'est une preuve de faiblesse de Poutine, pas de force", a réagi sur Twitter James Cleverly, ajoutant qu'il avait parlé à son homologue ukrainien Dmytro Kuleba pour l'assurer du "soutien moral et concret" du Royaume-Uni.

CONDAMNATION DU CHEF DE LA DIPLOMATIE EUROPÉENNE


Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'est dit "profondément choqué" par les attaques de la Russie lundi contre des civils en Ukraine. "De tels actes n'ont pas leur place au XXIe siècle. Je les condamne dans les termes les plus forts possibles. Nous sommes aux côtés de l'Ukraine. Un soutien militaire supplémentaire de l'UE est en route", a-t-il tweeté, faisant référence à un nouveau financement européen qui devrait être adopté prochainement.

CONDAMNATION DE LA POLOGNE


Le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, a qualifié "de crime de guerre" les frappes russes qui ont visé plusieurs villes d'Ukraine ce lundi matin. "Les bombardements russes d'aujourd'hui des villes et des civils ukrainiens sont un acte de barbarie et un crime de guerre, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise sur Twitter.  "La Russie ne peut pas gagner cette guerre. Nous sommes avec toi, Ukraine !".

DES COUPURES D'ÉLECTRICITÉ PARTOUT EN UKRAINE


Alors que Vladimir Poutine a confirmé avoir visé des infrastructures énergétiques via la série de frappes qui a été lancée ce lundi matin, des coupures d'électricité ont été rapportées dans de nombreuses régions ukrainiennes. 


En fin de matinée, les gouverneurs des régions de Kharkiv et Soumi (nord-est), Jytomyr (nord-ouest) et Khmelnitskiï (ouest) ont tous évoqué sur les réseaux sociaux des "coupures de courant" suite à des "frappes sur des infrastructures énergétiques".

LE CHEF DE L'AIEA À SAINT-PETERSBOURG MARDI


Le président russe Vladimir Poutine recevra mardi à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, alors que des frappes russes ont visé lundi des infrastructures énergétiques en Ukraine. Cette visite intervient quelques jours après que la Russie s'est approprié par décret la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

MACRON FAIT PART DE SON "EXTRÊME INQUIÉTUDE"


Le président français Emmanuel Macron a fait part de son "extrême inquiétude" après la série de frappes russes lundi sur l'Ukraine et promis d'accroître l'aide militaire de la France à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique en urgence avec son homologue Volodymyr Zelensky.


"Il a réaffirmé son soutien plein et entier aux côtés du président Zelensky, et l'engagement de la France à accroître son soutien à l’Ukraine en réponse aux besoins formulés par Kiev, y compris en matière d'équipement militaire", a indiqué l'Élysée.

RÉUNION DU G7 ET DE ZELENSKY MARDI


Les dirigeants du G7 et le président ukrainien Volodymyr Zelensky tiendront mardi une réunion virtuelle sur la situation en Ukraine suite aux frappes russes qui ont touché plusieurs villes ukrainiennes ce matin. 


Le chancelier Olaf Scholz, qui occupe la présidence tournante du G7, a assuré au président ukrainien "la solidarité de l'Allemagne et des autres États du G7", à la suite de ces bombardements, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, lors d'une point presse régulier.

PRISE DE PAROLE DE VLADIMIR POUTINE


À la suite de son Conseil de sécurité, Vladimir Poutine prend la parole. Il accuse les services secrets ukrainiens de recourir à des "méthodes terroristes", citant des bombardements sur la centrale nucléaire de Zaporijia, une "tentative de frappes sur le gazoduc turc" ou encore le "sabotage" de Nord Stream 1 et 2.


Par conséquent, Vladimir Poutine a confirmé que "des frappes massives" ont été menées en Ukraine. "Sur proposition du ministère de la Défense et en conformité avec le plan de l'état-major, des frappes massives avec des armes de haute précision de longue portée ont été menées contre l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine", a-t-il annoncé  lors d'une réunion de son Conseil de sécurité retransmise à la télévision.


"Si les tentatives d'actes terroristes contre notre territoire continuent, la réponse russe sera sévère et proportionnelle aux menaces créées. Personne ne doit en douter", a encore promis le président russe.

APPEL POUR DE NOUVELLES ARMES DE DÉFENSE AÉRIENNE


"Le meurtre de la nation ukrainienne se poursuit. Cela doit s'arrêter. Et le soi-disant 'monde libre' doit prendre un rôle actif dans l'arrêt de cet assassinat. Nous avons besoin d'une défense aérienne, nous avons besoin de fermer notre ciel et nous avons besoin d'armes pour ça", a appelé le maire de Kiev Vitaly Klishko.

DES MISSILES RUSSES ONT VIOLÉ L'ESPACE AÉRIEN MOLDAVE


Le chef de la diplomatie moldave a annoncé avoir convoqué l'ambassadeur de Russie en Moldavie après avoir constaté que des missiles russes ayant visé l'Ukraine ont violé l'espace aérien de la Moldavie.


'Trois missiles de croisière lancés ce matin sur l'Ukraine par des navires russes en mer Noire ont traversé l'espace aérien moldave", a fustigé sur Twitter le ministre moldave des Affaires étrangères, Nico Pupescu.

83 MISSILES TIRÉS, 43 ABATTUS 


Le conseiller du ministre ukrainien de la Défense, Yuri Sak, a annoncé sur LCI que 83 missiles ont pour le moment été tirés par la Russie sur l'Ukraine et que 43 ont été abattus. À 11 heures, 11 sites énergétiques clés ont par ailleurs été touchées dans plusieurs villes ukrainiennes, selon lui, évoquant Lviv ou encore Kharkhiv. "C'est un acte terroriste", a-t-il accusé.

Kiev bombardé : interview du conseiller ukrainien à la défenseSource : TF1 Info

ÉCHANGE TÉLÉPHONIQUE ENTRE ZELENSKY ET MACRON


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce avoir échangé avec Emmanuel Macron sur un renforcement de la défense aérienne ukrainienne et de la nécessité d'une réponse européenne et internationale forte.

L'ARMÉE BIÉLORUSSE SE JOINT À LA RUSSIE


Le président biélorusse a annoncé que l'armée de son pays allait pour la première fois joindre les troupes russes. Les deux armées vont être déployées ensemble, sans préciser leur localisation. "Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l'Union (russo-biélorusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie", a affirmé le président lors d'une réunion avec des responsables biélorusses de la sécurité, cité par l'agence de presse d'État Belta.

LA BIÉLORUSSIE ACCUSE L'UKRAINE DE VOULOIR L'ATTAQUER


Dans une prise de parole, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a accusé l'Ukraine de préparer une attaque contre son pays.

QUE SONT LES DRONES IRANIENS QUI SERAIENT UTILISÉS PAR LA RUSSIE ?


Dans une adresse aux Ukrainiens, Volodymyr Zelensky a annoncé que des drones iraniens avaient été utilisés dans les frappes qui ont touché Kiev et d'autres villes ukrainiennes ce matin. Retrouvez ci-dessous le focus de TF1info sur cette arme iranienne.

LE G7 SE RÉUNIT EN URGENCE


À la suite des bombardements qui ont touché plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale, le président ukrainien a annoncé que le G7 allait se réunir en urgence. Il devrait prendre la parole pendant cette rencontre.

TRAFIC INTERROMPU À KIEV


À la suite des bombardements et dans l'attente de potentielles nouvelles frappes à Kiev, la circulation du métro a été partiellement interrompue alors que les stations ont été converties en abris anti-aériens. La circulation automobile a aussi été bloquée en centre-ville, selon le maire Vitali Klitchko.

L'INFRASTRUCTURE ÉNERGÉTIQUE BOMBARDÉE PAR LA RUSSIE


Dans une adresse aux Ukrainiens, le président Volodymyr Zelensky a annoncé que les frappes russes ont visé le système énergétique ukrainien. "Des coupures de courant temporaires sont possibles, mais il n'y aura pas d'interruption de notre confiance en la victoire", a-t-il martelé, dans une vidéo filmée à l'extérieur, dans le centre-ville de Kiev. 

COUPURES D'EAU CHAUDE ET D'ÉLECTRICITÉ À LVIV


Le maire de Lviv a annoncé des coupures d'eau chaude et d'électricité dans cette ville à l'ouest du pays, à la suite de frappes russes. Des coupures internet ont également été rapportés dans plusieurs autres villes du pays.

DES FRAPPES QUI ONT TOUCHÉES LE CŒUR DE KIEV


Les premières images des conséquences des frappes qui ont touché Kiev en début de matinée font état de nombreux dégâts et victimes.

Arman SOLDIN / AFPTV / AFP

DÉFENSE AÉRIENNE UKRAINIENNE


Selon le commandant en chef de l'armée ukrainienne Valeri Zaloujny, ce sont 75 roquettes qui ont été tirées par la Russie sur l'Ukraine. "41 d'entre elles ont été abattues par notre défense aérienne", annonce-t-il, appelant malgré tout les Ukrainiens à rester abrités dans les refuges anti-aériens.

DES "DRONES DE COMBATS AÉRIENS" À L'ŒUVRE ACCUSE ZELENSKY


Alors que plusieurs villes ont été touchées par des frappes russes, dont la capitale, Kiev ou Lviv, situées loin de la ligne du front, Volodymyr Zelensky a publié sur Télégram une vidéo. Il se filme dans une rue de Kiev, et demande aux habitants de rester abrités. 


"Nous avons affaire à des terroristes. Des dizaines de roquettes, des drones de combat iraniens. Ils ont deux objectifs. L'infrastructure énergétique dans tout le pays... L'autre objectif est la population. Ils ont choisi le moment et les cibles pour faire le plus de mal possible", annonce le président ukrainien.

LE "PONT DE GLACE" TOUCHÉE À KIEV 


Une passerelle dans un parc de Kiev a été frappé par un des tirs de missiles qui ont touché la capitale ukrainienne ce matin. Ce "pont de glace", surnommé le pont Klitshko du nom du maire de Kiev, est situé en plein cœur de la ville.

Un pont à Kiev frappé par des missiles russesSource : TF1 Info

UN PREMIER BILAN PROVISOIRE À KIEV


Selon la police ukrainienne, les bombardements qui ont frappé la capitale ce matin, ont fait au moins 5 morts et 12 blessés. Les tirs de missiles ont frappé la ville alors que les rues étaient animées en début de matinée, les habitants se rendant au travail.

LA BOURSE DE MOSCOU EN CHUTE LIBRE


La Bourse de Moscou chutait de près de 12% lundi matin à l'ouverture, sur fond de série de bombardements dans plusieurs villes d'Ukraine après la destruction partielle du pont de Crimée russe samedi.


L'indice principal Moex (en roubles) était en baisse de 11,9% à l'ouverture, à 1.780,39 points, passant brièvement sous la barre des 1.800 points pour la première fois depuis le 24 février. Le RTS (libellé en dollars), chutait, lui, de 13% à 909,26 points.

RÉACTION DU MINISTRE DE LA DÉFENSE UKRAINIENNE


Le ministre de la Défense ukrainien a accusé Vladimir Poutine d'avoir pour seule tactique, la terreur. "Il ne brisera pas l'Ukraine", a cependant affirmé Dmytro Kuleba, "Poutine est un terroriste qui ne parle qu'avec des missiles".

DE NOMBREUX MISSILES ONT VISÉ KIEV


Selon l'armée de l'air ukrainienne, quatre missiles de croisière, deux missiles tirés depuis des avions de chasse et d'autres missiles de type antiaérien ont été utilisés contre la ville. 


L'armée russe a, elle, affirmé dimanche avoir mené des frappes avec des "armes de haute précision" contre des unités de "mercenaires étrangers" dans la région.

PLUSIEURS VILLES BOMBARDÉES


En plus de Kiev et de Lviv, à l'ouest et très loin de la ligne de front, les villes de Dnipro (centre) et de Zaporijia (sud) ont été touchées par des frappes.  "Ils essayent de  nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre", a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

COUPURES D'INTERNET DANS PLUSIEURS RÉGIONS UKRAINIENNES


Selon Netblocks, qui recense les coupures d'internet qui ont lieu partout dans le monde, des coupures ont été recensées, notamment à Kiev ou à Lviv, à la suite des bombardements qui ont frappé l'ouest de l'Ukraine ce matin.

UNE JEUNE FILLE SOUS LE FEU DES FRAPPES À KIEV


Alors qu'elle était en train de se filmer, une jeune fille a été prise sous le feu des bombardements qui ont touché Kiev ce matin. On la voit dans la vidéo se filmer en mode selfie, juste après avoir vu une frappe. Quelque temps après, un autre projectile passe au-dessus d'elle, alors qu'elle se précipite au sol pour se protéger.

Ukraine : elle se filme pendant les bombardements à KievSource : TF1 Info

LVIV AUSSI FRAPPÉE PAR DES BOMBARDEMENTS


La ville de Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine, largement épargnée par les combats avec l'armée russe, a aussi été bombardée, a annoncé le gouverneur régional, Maxime Kozitskiï.


"Des frappes sur les infrastructures énergétiques de la région de Lviv ont été enregistrées", a-t-il déclaré sur Telegram, appelant les résidents "à rester dans les abris" face "à la menace de nouvelles attaques".

DES "MORTS ET DES BLESSES"


Dans la vague de bombardements qui a touché la capitale ukrainienne et plusieurs villes de la région, Volodymyr Zelensky annonce déjà des "morts et des blessés". De son côté, le maire de Kiev a déclaré que plusieurs frappes ont touché des "infrastructures essentielles" de la ville ont été touchées. "Il y a des victimes", annonce-t-il.

"NOMBREUSES VILLES" UKRAINIENNES BOMBARDÉES


Alors que Vladimir Poutine doit réunir son conseil de sécurité, la capitale de l'Ukraine et de "nombreuses" villes ont été frappées par des bombardements lundi matin. Le gouverneur de Lviv a notamment confirmé que sa ville avait été bombardée.


"L'Ukraine est sous attaque de missiles, nous avons des informations concernant de nombreuses villes de notre pays frappées", a annoncé sur Telegram un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko.

L'ALERTE BOMBARDEMENTS CONTINUE À KIEV


Au moins deux nouvelles frappes ont touché la capitale ukrainienne, après une première série en début de matinée, tandis que plusieurs médias ukrainiens rapportent que des bombardements ont également eu lieu dans d'autres villes de la région. La présidence ukrainienne parle de "nombreuses villes" bombardées.


Le maire de Kiev a rappelé que l'alerte était toujours en vigueur et a appelé les habitants à rester chez eux.

PONT DE CRIMÉE


Deux jours après l'explosion qui a partiellement détruit le pont de Crimée reliant la Russie à la péninsule annexée, Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, spécialiste de la Russie, estime que "Poutine est visé". "C'est lui qui a voulu ce pont, il l'a inauguré en grande pompe", rappelle-t-elle sur LCI. "Le pont n'a pas été frappé dans un endroit décisif, mais symboliquement, c'est considérable. C'est une frappe chez lui, sur ce que Poutine symbolise. Pour lui, c'est une humiliation."

BOMBARDEMENTS À KIEV


Après des bombardements continus de la part des forces russes du côté de la ville de Zaporijia, au moins trois fortes détonations ont été entendues à Kiev, autour de 8h15, heure locale. Le maire de la ville, Vitaly Klychko, a rapporté sur Telegram que les bombardements ont eu lieu dans le centre de la capitale, dans le district de Shevchenkivsky. 


"Les services de secours sont sur place. Détails plus tard", a-t-il écrit. Selon l'AFP, les sirènes d'alerte aérienne ont retenti plusieurs dizaines de minutes avant les détonations. 


La capitale ukrainienne n'avait pas été visée depuis le 26 juin, mais ces tirs adviennent quelques jours après une forte explosion qui a endommagé le pont de Crimée, que Vladimir Poutine a imputée aux services secrets ukrainiens.

POINT SUR LA SITUATION


En ce 229e jour de guerre en Ukraine, retrouvez un résumé des informations de ces dernières 24 heures consacrées à cette actualité.

CENTRALE DE ZAPORIJIA


La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique, a indiqué dimanche l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 


"Notre équipe à Zaporijjia confirme que la ligne d'alimentation extérieure perdue hier (samedi) a été rétablie et que (la centrale) est reconnectée au réseau — un soulagement temporaire face à une situation toujours intenable", a écrit le directeur général de l'instance, Rafael Grossi. "Nous avons besoin désormais d'une zone de protection" autour de la centrale, a-t-il réclamé. 

POUTINE ACCUSE LES SERVICES SECRETS UKRAINIENS


Au lendemain de l'explosion qui a lourdement endommagé le pont de Crimée, Vladimir Poutine a accusé Kiev d'en être à l'origine. Selon le maître du Kremlin, ce sont "les services secrets ukrainiens" qui ont commandité cet "acte terroriste".

BONJOUR


Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les informations liées à ce 229e jour de conflit.

Le président russe Vladimir Poutine réunit ce lundi son Conseil de sécurité, un format rassemblant les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l'armée, a annoncé dimanche le Kremlin aux agences russes.

"Une réunion du président avec les membres permanents du Conseil de sécurité est prévue demain", a indiqué le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Si le président russe tient régulièrement de telles rencontres, celle-ci interviendra deux jours après l'explosion ayant endommagé le pont de Crimée, une infrastructure clé.

Le président russe Vladimir Poutine a accusé Kiev d'avoir commis un "acte terroriste" en organisant l'explosion sur le pont de Crimée reliant la Russie à la péninsule annexée, suivie dans la nuit par des frappes russes meurtrières contre une ville ukrainienne. 

"Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens", a résumé Vladimir Poutine à l'issue d'une réunion avec le chef du Comité d'enquête russe, selon une vidéo diffusée par le Kremlin. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d'importance critique", a ajouté le président russe.


La rédaction de TF1info

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