EN DIRECT - Guerre en Ukraine : la Suède veut que l'UE, qu'elle préside, qualifie Wagner de groupe terroriste

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SUÈDE

La Suède, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, s'est dite jeudi prête à inscrire le groupe paramilitaire russe Wagner, accusé d'exactions en Ukraine et en Afrique, sur la liste de l'Union européenne (UE) des organisations terroristes. 

"La Suède se tient prête à travailler pour créer un consensus au sein de l'UE afin d'inscrire Wagner sur la liste de l'UE des organisations terroristes dès que les conditions juridiques seront réunies", a déclaré Tobias Billström au journal suédois Dagens Nyheter (DN). "Le groupe Wagner a commis des abus atroces notamment au Soudant, au Mali, en Syrie et en Ukraine", a-t-il rappelé.

"Pour que le groupe soit soumis aux sanctions de l'UE contre les organisations terroristes, une autorité judiciaire ou une autorité nationale compétente équivalente, telle qu'un tribunal ou un procureur, doit décider d'ouvrir une enquête à l'encontre du groupe ou de l'inculper pour une infraction terroriste", a-t-il affirmé. "Il appartient au pouvoir judiciaire de prendre une telle décision", conclut-il. 

WAGNER GROUPE TERRORISTE ?

La Suède, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, s'est dite jeudi prête à inscrire le groupe paramilitaire russe Wagner, accusé d'exactions en Ukraine et en Afrique, sur la liste de l'Union européenne (UE) des organisations terroristes. 

"La Suède se tient prête à travailler pour créer un consensus au sein de l'UE afin d'inscrire Wagner sur la liste de l'UE des organisations terroristes dès que les conditions juridiques seront réunies", a déclaré Tobias Billström au journal suédois Dagens Nyheter (DN).

LE POINT SUR LES ACCUSATIONS ENVERS L'AFRIQUE DU SUD

Reuben Brigety, ambassadeur américain à Pretoria, a accusé jeudi l'Afrique du Sud d'avoir fourni des armes à la Russie. De son côté, l'exécutif sud-africain a botté en touche et annoncé l'ouverture d'une enquête.

L'AFRIQUE DU SUD RÉPLIQUE

La présidence sud-africaine a jugé "décevantes" les accusations de l'ambassadeur américain à Pretoria jeudi, selon lesquelles Pretoria aurait livré des armes et des munitions à la Russie en décembre, dans un communiqué publié dans la soirée.

"Les remarques de l'ambassadeur sapent l'esprit de coopération et de partenariat entre les deux pays" et "aucune preuve n'a été fournie pour soutenir ces accusations", affirme le communiqué, jugeant "décevant" que le diplomate américain ait "adopté une attitude publique contre-productive".

FOCUS SUR LES MISSILES STORM SHADOW 

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi qu'il allait fournir des missiles longue portée Storm Shadow à l'Ukraine. Ces armements, qui ne peuvent qu'être tirés que par des avions, ne devraient toutefois pas être opérationnels avant plusieurs semaines. Voici leurs principales caractéristiques.

ESCRIME

Le Comité olympique russe n'envisage pas un retour de ses escrimeurs sur la scène internationale dans le "format proposé" par le CIO, a expliqué jeudi sur Telegram son président Stanislav Pozdniakov, laissant planer l'hypothèse d'un boycott russe pour les qualifications olympiques. "En ce qui concerne l'escrime en particulier, j'ai discuté à plusieurs reprises avec des membres de l'équipe nationale du format de retour proposé", a-t-il écrit. "Et je peux dire qu'aucun d'entre eux n'a envisagé et n'envisage l'option de participer à des tournois internationaux dans le cadre des restrictions existantes".

La Fédération internationale d'escrime (FIE) a été la première à autoriser à nouveau la présence des sportifs russes et bélarusses, le 10 mars 2023, précisant qu'elle attendait les recommandations du Comité internationale olympique (CIO).

POLOGNE

Un commandant militaire polonais a négligé les recherches des restes d'un "possible missile russe" tombé au cœur de la Pologne et n'a informé personne de cet incident survenu en décembre, a accusé jeudi le ministre polonais de la Défense. Mariusz Blaszczak a souligné que, le 16 décembre dernier, les autorités ukrainiennes avaient prévenu l'armée polonaise qu'un "objet aérien non-identifié" se dirigeait vers la Pologne. Les militaires polonais et leurs collègues américains présents dans ce pays ont de leur côté bien suivi le vol de l'engin, y compris à partir de leurs avions. 

Or, à partir de là, "le commandant opérationnel a négligé ses obligations prévues par les instructions. Il ne l'a communiqué (cet incident) ni à moi ni au Centre gouvernemental de sécurité, ni aux autres services prévus par les procédures", a déploré le ministre, sans nommer le responsable incriminé.

Fin avril, les débris d'un "objet militaire aérien" - un missile de croisière russe KH-55, tombé en décembre, selon les médias polonais - ont été trouvés par un cycliste se promenant dans une forêt près de Bydgoszcz, dans le nord de la Pologne, à environ 500 km de sa frontière orientale. Le gouvernement n'avait jamais commenté cette affaire depuis lors. 

ZELENSKY TEMPORISE

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dans un entretien diffusé jeudi par la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d'ampleur. "Avec (ce que nous avons), nous pouvons aller de l'avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c'est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d'un peu de temps supplémentaire", a-t-il affirmé, alors que le front est en grande partie figé depuis de longs mois. 

Malgré tout, Kiev semble obtenir des résultats sur le terrain. "Dans la direction (de Bakhmout), des unités des forces armées ukrainiennes pénètrent sur les flancs et, malheureusement, à certains endroits, réussissent", a affirmé le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille. "Le plan de l'armée ukrainienne est en action (...), toutes les unités qui ont été entraînées et qui ont reçu les armes, les chars et tout le nécessaire sont déjà pleinement engagées" dans les combats, a-t-il ajouté.

AFRIQUE DU SUD 

L'ambassadeur américain à Pretoria, Reuben Brigety, a accusé jeudi l'Afrique du Sud d'avoir fourni un soutien militaire à la Russie, en dépit de sa neutralité déclarée dans le conflit avec l'Ukraine. 

Les États-Unis sont convaincus que "des armes et des munitions ont été chargées" à bord d'un cargo russe, amarré près du Cap début décembre, "avant qu'il ne reparte vers la Russie", indique le diplomate. "Armer les Russes est extrêmement grave", a-t-il ajouté.

AFP 

Les journalistes et salariés de l'AFP ont observé jeudi une minute de silence partout dans le monde en hommage à Arman Soldin, leur collègue tué mardi en Ukraine. 

"Arman représentait le meilleur de l'AFP", a salué Phil Chetwynd, le directeur de l'information de l'Agence France-Presse. "Nous sommes extrêmement tristes de l'avoir perdu mais immensément fiers de son travail de journaliste", ajoute-t-il. 

ACCUSATIONS DE TORTURE

Sur Twitter, le procureur général d'Ukraine a accusé un colonel russe et "trois de ses complices" d'avoir mis en place une chambre de torture durant l'occupation de Kherson. Selon Andiy Kostin, "plus de 200 personnes ont été illégalement séquestrées et torturées dans des locaux d'un centre temporaire de détention entre mars et octobre 2022". 

Les victimes étaient, selon le Bureau du procureur général, "principalement des activistes pro-Ukraine, des volontaires, des vétérans" qui ont été "battus et torturés, privés de nourriture et d'eau, privé de soins médicaux". Au moins 17 hommes ont été soumis à la "torture de leurs organes génitaux par électrocution", a encore précisé Andriy Kostin qui déplore un cas "qui n'est pas rare", alors que dans la seule région de Kherson "11 chambres de torture et 13 lieux de détention ont été découverts".

LIVRAISON DE ROQUETTES

Selon la Russie, l'Ukraine a récemment reçu des roquettes de longue portée GLSDB, promises par les États-Unis début février. Une information non démentie par Kiev. L'Ukraine juge ces munitions, d'une portée de jusqu'à 150 km, cruciales pour lancer sa prochaine contre-offensive et menacer des positions russes loin derrière les lignes de front.

EXPLICATIONS

Sur LCI, l'ingénieur et expert en système d'armes, Marc Chassillan, est revenu sur les missiles Storm Shadow que le Royaume-Uni va fournir à l'Ukraine. Des missiles de croisière qui ont une portée de plus de 250 kilomètres, plus que toutes les autres armes fournies à Kiev par les pays occidentaux.

PUNIR L'AGRESSION

Sur Twitter, Volodymyr Zelensky a estimé qu'il était "de notre responsabilité historique" de "punir l'agression" russe afin d'éviter "non seulement la répétition de l'agression contre notre pays, mais aussi de nouvelles guerres". "Il existe d'autres agresseurs potentiels à travers le monde. Et l monde doit recherche la justice pour assurer pleinement la paix", a-t-il ajouté.

PRIGOJINE

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a accusé Volodymyr Zelensky d'être "malhonnête" dans ses propos à la BBC où il estime que l'armée ukrainienne a encore besoin de temps avant de lancer sa contre-offensive. Le patron de Wagner a estimé que cette contre-offensive battait "son plein".

"Dans la direction (de Bakhmout), des unités des forces armées ukrainiennes pénètrent sur les flancs et, malheureusement, à certains endroits, réussissent", a affirmé Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille.

"Le plan de l'armée ukrainienne est en action (...) toutes les unités qui ont été entraînées et qui ont reçu les armes, les chars et tout le nécessaire sont déjà pleinement engagées" dans les combats, a-t-il ajouté. 

COUVRE-FEU

La durée du couvre-feu a été réduite dans la région de Kherson par les autorités ukrainiennes. "À partir du 6 mai, le couvre-feu commencera à 21h et durera jusqu'à 5h", a indiqué Iaroslav Ianouchevytch, le gouverneur de l’oblast de Kherson. Il a rappelé "qu’il est strictement interdit de circuler et de rester dans les rues des localités pendant le couvre-feu" alors que la "période de vente de boissons alcoolisées a également été prolongée jusqu’au 15 juin. La vente d’alcool est interdite de 15 heures à 10 heures", a-t-il précisé. 

RÉPRESSION DES OPPOSANTS

Les opposants bélarusses à l'invasion russe de l'Ukraine sont ciblés par le régime du président Loukachenko, selon un rapport de l'OSCE qui a recensé une trentaine de cas où les personnes encourent de lourdes sentences allant jusqu'à la peine capitale. Dans les jours suivant l'invasion, opérée partiellement depuis le territoire du Bélarus, environ 1500 manifestants contre la guerre ont été interpellés et en mai 2022, le code pénal a été modifié.

Il prévoit des poursuites pour terrorisme pour ceux qui endommagent les voies ferrées pour ralentir les troupes russes ou leur équipement, ou sabotent des installations militaires russes. Ils encourent plusieurs années de prison et même la peine de mort, indique le rapport. Une trentaine de dossiers de ce type sont actuellement instruits, selon l'OSCE.

Des poursuites ont aussi été engagées contre des internautes exprimant "simplement" leur solidarité avec le peuple ukrainien sur les réseaux sociaux, dénonce le texte. L'étude évoque "une nouvelle vague de répression", en écho à la situation en Russie où la répression de toute forme de dissidence s'est intensifiée.

REPORTAGE

Plus d'un an après le début de l'invasion russe en Ukraine, les deux camps s'accusent de crimes de guerre. Plusieurs enquêtes internationales ont été lancées sur ceux dont est accusée la Russie, notamment à Boutcha et Marioupol. De son côté, Moscou a créé un comité d'enquête pour tenter de documenter des frappes ukrainiennes sur des civils dans les territoires occupés par la Russie.

ARCTIQUE

L'Arctique pourrait devenir une victime collatérale de la guerre en Ukraine. Jusqu'à présent considéré comme un modèle de coopération entre anciens ennemis de la Guerre froide, le Conseil de l'Arctique aborde aujourd'hui un délicat passage de relais en raison de la mise au ban du plus vaste pays de la région, la Russie.

Après deux ans de présidence russe, la Norvège prend les rênes d'un forum interétatique jugé exemplaire jusqu'à l'invasion de l'Ukraine qui a conduit sept des huit membres - États-Unis, Canada et les cinq pays nordiques - à suspendre leurs travaux avec Moscou.

Un coup d'arrêt difficile alors que la région est particulièrement stratégique dans le contexte du changement climatique, où la fonte de la banquise ouvre des possibilités économiques et des routes commerciales sensibles pour ce fragile écosystème et les populations qui y vivent.

SIX MORTS

Selon le Kyiv Independant, au moins six personnes ont été tuées et 12 blessées ces derniers jours dans des attaques russes. Les bombardements ont visé les régions de Dontesk, Kherson, Kharkiv et Sumy, selon les autorités locales.

CLIP

Le groupe Imagine Dragons a publié, hier, le clip de son dernier titre "Crushed" dont les images ont été filmées "sur les lignes de front en Ukraine", selon la description faite par le groupe sur YouTube. La vidéo suit "Sacha, un jeune homme qui a subi des mois de bombardements dans sa ville natale", explique encore le groupe. 

"L'histoire de Sacha est une crève-coeur, et il existe des centaines de personnes comme lui qui ont désespérément besoin d'aide", souligne encore Imagine Dragons qui explique qu'encore aujourd'hui sa famille vit sans électricité et "sans les produits de base". 

Le ministre ukrainien de la Transformation numérique a salué "une dédicace à l'Ukraine et un soutien à United24 (la plateforme pour récolter des fonds pour l'Ukraine, ndlr)".

RECAP'

On vous récapitule ici les infos à retenir pour la journée d'hier ⤵️

NOUVELLES ADMINISTRATIONS

Volodymyr Zelensky a créé mercredi deux nouvelles administrations militaires locales dans la région de Kherson et a nommé leurs chefs, a annoncé Iaroslav Ianouchevytch, gouverneur de l’oblast de Kherson sur Telegram. Selon le décret du chef de l’État, l’administration militaire rurale de la ville de Vynohradiv du district de Kherson, avec Valerii Melnychenko nommé à sa tête ; et l’administration militaire de la ville de Skadovsk du district de Skadovsk, dirigée par Serhii Kukhta ont été créées.

RECRUTEMENT RUSSE

Selon le ministère de la Défense britannique, depuis le début de l'année 2023, le "ministère de la Défense russe a mis en place une stratégie de recrutement de prisonniers russes pour combattre en Ukraine". Pour le seul mois d'avril, près de 10.000 condamnés se seraient engagés. 

Les renseignements britanniques pointent également que si à partir de l'été 2022, le groupe paramilitaire Wagner a utilisé le recrutement de prisonniers pour gonfler ses effectifs, "il est probable que le groupe ait perdu son accès au système pénal russe en février 2023 avec l'intensification de sa querelle avec le ministère de la Défense russe". 

Enfin, le ministère britannique estime que la stratégie de recrutement de prisonnier fait partie d'une stratégie plus large pour "gonfler le nombre des engagés dans l'armée russe, tout en évitant de mettre en place une nouvelle mobilisation obligatoire, qui serait très impopulaire en Russie".

LA RUSSIE, "DES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES ASSEZ SOMBRES"

Pour la Russie, "les perspectives économiques sont assez sombres", estime sur LCI Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l'Ifri, spécialiste de l'Ukraine. Mais elle ne voit "pas d'effondrement" du pays. "Économiquement, cela peut durer encore quelques années, même si on ne parle plus de développement et de modernisation. Beaucoup de jeunes ont fui à l'étranger", note-t-elle.

"PRIGOJINE CRITIQUE QUASIMENT TOUT LE MONDE"

"Jusqu'à présent", malgré ses déclarations, le patron de Wagner Evgueni Prigojine "n'a pas franchi la ligne rouge, il n'y a pas eu de sanctions à son égard", indique sur LCI Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l'Ifri, spécialiste de l'Ukraine. "Il critique quasiment tout le monde : les autorités militaires, les élites russes... Il incarne cette aile radicale qui critique l'action des autorités politiques comme insuffisante."

RECONSTRUCTION

Dans son adresse quotidienne sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky s'est dit convaincu que "le projet de reconstruction de l'Ukraine après les hostilités et la guerre donnera un élan de développement de toute" la région. "C'est ici, en Ukraine, que le monde verra ce dont l'Europe est capable", a-t-il également estimé. 

DÉPLACÉS

En 2022, 71,1 millions de personnes ont été enregistrées comme déplacées internes, un bond de 20% par rapport à l'année précédente provoqué par les exodes massifs après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais aussi des inondations catastrophiques au Pakistan, selon un rapport conjoint de l'Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et du Norwegian Refugee Council (NRC).

Le nombre de nouveaux déplacés a lui bondi à presque 61 millions de personnes, certaines étant obligées de fuir à plusieurs reprises. C'est 60% de plus qu'en 2021. Dix-sept millions de personnes ont dû fuir leur logement en Ukraine.

Même si des personnes sont forcées de fuir partout dans le monde, près des trois quarts des déplacés internes vivent dans seulement 10 pays : la Syrie, l'Afghanistan, la République démocratique du Congo, l'Ukraine, la Colombie, l'Éthiopie, le Yémen, le Nigeria, la Somalie et le Soudan (par ordre décroissant du nombre de déplacés internes). 

WAGNER

Mercredi, le patron de la milice russe Evguéni Prigojine a une nouvelle fois affirmé que ses hommes ne recevaient pas assez de munitions, faute desquelles l'armée ukrainienne sera en mesure de "détruire Wagner" à Bakhmout.

"Il existe un risque sérieux d'encerclement de Wagner à Bakhmout en raison de l'échec des flancs", qui sont tenus par des troupes régulières de l'armée russe, a-t-il assuré, cité par son service de presse sur Telegram.

"Déjà les flancs craquent et s'effondrent", s'est-il alarmé, accusant l'état-major russe de vouloir "réduire artificiellement le potentiel de combat" de Wagner par "peur de la concurrence interne". L'Ukraine affirme de son côté préparer une contre-offensive d'ampleur, dont les premiers actes pourraient déjà avoir commencé.

BAKHMOUT

Un haut responsable militaire ukrainien a affirmé mercredi que les forces de Kiev ont mené des contre-attaques à Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, et forcé les troupes russes à reculer en certains endroits.

Si les troupes russes, et en premier lieu les combattants du groupe paramilitaire Wagner, ont progressivement et lentement gagné du terrain ces derniers mois à Bakhmout, la résistance ukrainienne à l'ouest de la ville reste acharnée.

Selon Oleksandre Syrsky, commandant des forces terrestres de l'armée ukrainienne, les combattants de Wagner sur place ont été remplacés en certains endroits par des unités de l'armée régulière russe, moins bien préparées.

AGENDA

Le soutien à l'Ukraine en guerre devrait dominer l'agenda des grands argentiers des pays du G7 réunis à partir de jeudi au Japon, mais une ribambelle d'autres sujets les attendent, comme l'inflation toujours élevée et les tensions du secteur bancaire.

Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7, ainsi que de grandes institutions financières mondiales comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, ont rendez-vous pour trois jours d'échanges à Niigata (centre du Japon), dernière grande étape avant le sommet des dirigeants du G7 à Hiroshima (ouest) en fin de semaine prochaine.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les informations sur le conflit.