EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Moscou se dit prêt à reprendre des pourparlers

Publié le 22 mai 2022 à 7h00, mis à jour le 23 mai 2022 à 6h30

Un négociateur russe affirme dimanche que Moscou est prêt à poursuivre les discussions avec l'Ukraine.
Accusant au passage Kiev d'être à l'origine de la rupture du dialogue.
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PLUS DE 100 MILLIONS DE PERSONNES DÉRACINÉES (ONU)


L'invasion de l'Ukraine par la Russie a poussé pour la première fois le nombre de personnes déracinées dans le monde au-dessus de la barre des 100 millions, ont averti lundi les Nations Unies.

"Le nombre de personnes contraintes de fuir les conflits, la violence, les violations des droits humains et les persécutions a franchi la barre vertigineuse des 100 millions pour la première fois, sous l'effet de la guerre en Ukraine et d'autres conflits meurtriers", écrit le Haut commissariat aux réfugiés dans un communiqué.

FORUM DE DAVOS


Après deux ans d'interruption en raison du Covid-19, le Forum économique mondial de Davos fait son retour et son invité est très attendu. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui doit prendre la parole ce lundi en visioconférence.

UN MAIRE DÉSIGNÉ PAR MOSCOU BLESSÉ DANS UNE EXPLOSION


Le maire installé par Moscou d'Energodar, ville du sud de l'Ukraine accueillant la plus grande centrale nucléaire d'Europe, a été blessé dans une explosion dimanche, ont annoncé un responsable ukrainien et des agences de presse russes.


Andreï Chevtchik a été nommé maire d'Energodar après la prise de contrôle par les troupes russes de cette ville et de la centrale nucléaire de Zaporijjia située sur son territoire.

CHARS "TERMINATOR"


La Russie passe à la vitesse supérieure, preuve de l'intensification des combats dans le Donbass

MOSCOU "PRÊT À CONTINUER LE DIALOGUE"


Le négociateur russe Vladimir Medinsky a affirmé dimanche que la Russie était prête à reprendre des pourparlers de paix avec l'Ukraine, assurant que leur suspension était due à Kiev.


"Pour notre part, nous sommes prêts à continuer le dialogue", a-t-il affirmé dans un entretien avec la télévision bélarusse. "Le gel des pourparlers a été entièrement une initiative de l'Ukraine", a-t-il ajouté, estimant que la "balle était dans leur camp". "La Russie n'a jamais refusé des négociations", a-t-il encore assuré.

LES PAYS BALTES SE PASSENT D'ÉLECTRICITÉ RUSSE 


A la suite des sanctions internationales imposées à la Russie, l'exportateur d'électricité russe InterRAO a perdu depuis dimanche la possibilité de vendre de l'électricité à ces clients dans les pays baltes.


"Il s'agit d'une étape importante sur notre chemin vers l'indépendance énergétique, a déclaré dimanche à l'AFP le ministre lituanien de l'Energie, Dainius Kreivys.


Vendredi, la bourse de l'Energie Nord Pool a envoyé une notification à InterRAO, selon laquelle cette dernière était interdite de commerce dans les pays baltes, à la suite des sanctions internationales.

TÉMOIGNAGE 


Un officier russe a indiqué à CNN ne pas avoir été mis au courant de l'invasion russe en Ukraine. Dans un témoignage poignant, il raconte son désarroi et la honte qu'il a ressenti devant les Ukrainiens.

PATIENCE


L'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne prendra "sans doute 15 ou 20 ans", a estimé dimanche le ministre délégué français aux Affaires européennes, qui estime que Kiev peut entrer en attendant dans la communauté politique européenne proposée par le président Macron.


"Il faut être honnête. (...) Si on dit que l’Ukraine va rentrer dans l’UE dans 6 mois, 1 an ou 2 ans, on ment. Ce n’est pas vrai. C’est sans doute 15 ou 20 ans, c’est très long", a affirmé Clément Beaune sur les ondes de Radio J. "En attendant, on doit aux Ukrainiens (...) un projet politique dans lequel ils peuvent rentrer", a-t-il poursuivi.

LOI MARTIALE


La loi martiale et la mobilisation générale en Ukraine, pays en guerre depuis son invasion par la Russie fin février, ont été prolongées dimanche de trois mois, jusqu'au 23 août.


Lors de deux votes, le Parlement ukrainien, la Rada, a approuvé dimanche par la majorité absolue les décrets présidentiels sur la loi martiale et la mobilisation générale.


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait signé le 24 février ces deux décrets. Ils ont déjà été prolongés à deux reprises pour une durée d'un mois.

ZELENSKY À DAVOS


Près de trois mois après le début de son offensive, la Russie poursuivait dimanche ses bombardements sur l'est de l'Ukraine, avant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse lundi aux élites politiques et économiques mondiales réunies à Davos.


Après avoir échoué à prendre le contrôle de Kiev et de sa région, les troupes russes concentrent depuis mars leurs efforts sur l'est de l'Ukraine, où les combats sont intenses.


Selon la présidence ukrainienne, des bombardements russes ont visé les villes de Mykolaïv, Kharkiv et Zaporijjia dans la nuit de samedi à dimanche.

POUTINE EST "RESPONSABLE DE CRIME DE GUERRE"


Pour Jean-Luc Mélenchon, invité du Grand Jury de LCI ce dimanche, les choses sont claires : Vladimir Poutine est "responsable de crime de guerre". "Ce qu'il a fait est gravissime", a-t-il lancé, estimant que la Russie ne pourra pas revenir à la table des discussions internationales "tant que Mr. Poutine sera là". 


"Il a passé la frontière, tout cassé autour de lui, persécuté des civils", a-t-il listé. Avant de demander ce que "nous avons fait". "On a fait des choses, mais militairement, nous avons été mis au pied du mur", a regretté l'Insoumis. L'occasion pour lui de proposer de "rediscuter de l'ensemble de nos outils de défense", et notamment avec un débat sur "l'efficacité réelle de la dissuasion nucléaire" qui ne "fonctionne plus". "Je propose de passer dans l'espace une partie de notre système de dissuasion."

"PAS DE VICTOIRE RUSSE"


Invité sur Europe 1 ce matin, Clément Beaune, ministre français chargé de l'Europe, a expliqué que "l'objectif c'est qu'il n'y ait pas de victoire russe" et a fait le point sur les armes envoyées par la France à l'Ukraine. "C'est une aide assumée qui n'est pas cachée de la France et des alliés à l'Ukraine pour l'aider à résister, se libérer. Ça n'est pas la même chose que d'avoir des combattants à nous sur le terrain, nous pensons que cela envenimerait de manière grave et irréversible la situation", a-t-il ajouté.

BOMBARDEMENTS


D’après le gouverneur de la région de Lougansk, la ville de Severodonetsk (à l'Est du pays) a été attaquée depuis "quatre directions distinctes". Les forces russes n’ont pas réussi à pénétrer dans la ville, bien qu’elles l’aient ciblée depuis quatre directions différentes, a assuré Serhiy Haidai sur l’application de messagerie Telegram. 

FRAPPE


Une frappe de missiles russes aurait endommagé 1000 appartements et 11 établissements d'enseignement à Lozova, dans la région de Kharkiv, selon le maire de la ville, Serkiy Zelensky.

"NOUS DEVONS CONTINUER À NOUS BATTRE"


Dans un message publié cette nuit sur Facebook et Telegram, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que la guerre n'était "pas fini". "Nous devons continuer à nous battre pour aller vers la victoire", a-t-il rappelé avant de saluer le courage des habitants : "Chaque jour des Ukrainiens meurent pour notre indépendance. Chacun de nous doit vieiller à nous défendre, chaque jour". 

INTENSIFICATION DES FRAPPES


L'état-major ukrainien a relevé dans son point matinal quotidien dimanche que l'armée russe continuait "ses frappes de missiles et aériennes sur tout le territoire", et même avait "augmenté l'intensité en utilisant l'aviation pour détruire des infrastructures cruciales".

RÉUNION DE L'OMS


La guerre en Ukraine et son cortège de menaces planétaires, une pandémie de Covid-19 interminable : les 194 pays membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) se retrouvent à Genève dimanche dans ce contexte compliqué pour échafauder un système de santé mondial plus efficace et juste.


Une résolution initiée par l'Ukraine doit tout particulièrement dénoncer les attaques perpétrées par Moscou sur le système de santé, mais aussi condamner les gravissimes conséquences de l'invasion et du blocus des ports ukrainiens sur l'approvisionnement mondial et l'explosion du prix des céréales.

DIPLOMATIE


La Russie a continué de pilonner samedi l'est de l'Ukraine et affirmé avoir détruit avec des missiles de croisière un stock d'armes livrées par les Occidentaux, au moment où le président américain Joe Biden signait la loi prévoyant une nouvelle aide gigantesque de 40 milliards de dollars à Kiev.


Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la phase actuelle de la guerre, où les Russes concentrent leurs efforts dans l'est, "sera sanglante" mais in fine elle devra se résoudre "via la diplomatie".

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La Russie accentue ses efforts à l'Est de l'Ukraine. Les forces russes pilonnent le Donbass, et leur prochain objectif majeur pourrait être de prendre le contrôle de la ville de Severodonetsk. Elles ont réalisé "des gains marginaux au nord, à l'ouest et au sud de la ville, particulièrement autour de Popasna, afin d'essayer de prendre le contrôle de Severodonetsk", zone où se concentrent les offensives d'importance, estime ainsi l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un centre de recherche américain.

Cette nouvelle phase de la guerre "sera sanglante", a prévenu samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais ce dernier ne ferme toutefois pas la porte à une solution diplomatique. "Les discussions entre l'Ukraine et la Russie auront forcément lieu", a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne ICTV, alors que des pourparlers ébauchés en Turquie il y a quelques semaines sont restées lettre morte. Il s'est dit à nouveau prêt si nécessaire à une rencontre "au niveau présidentiel" avec son homologue russe Vladimir Poutine, qui n'a jusqu'à présent jamais donné suite.


La rédaction de TF1info

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