EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Joe Biden ira en Pologne pour marquer le premier anniversaire du conflit

Publié le 10 février 2023 à 6h45, mis à jour le 11 février 2023 à 7h01

Le président américain Joe Biden se rendra en Pologne du 20 au 22 février, peu avant le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé vendredi sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
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Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du samedi 11 février sur la guerre en Ukraine dans cet article.

50% DES CHARS LOURDS RUSSES HORS SERVICE ?


La moitié des chars lourds russes ont probablement été détruits ou capturés par l'Ukraine, a affirmé vendredi une responsable du Pentagone.  


La Russie a "probablement perdu la moitié de sa principale réserve de chars de combat lors de batailles et de captures par les Ukrainiens", a affirmé Celeste Wallander lors d'un événement en ligne pour le Center for a New American Security. 


Cette estimation de Celeste Wallander, qui n'a pas fourni de chiffre exact quant à la perte de chars par la Russie depuis son invasion de l'Ukraine en février 2022, intervient au moment où Kiev s'apprête à recevoir des chars lourds de ses alliés occidentaux. 

LA JOURNALISTE RUSSE ANTIGUERRE INVITÉE DE LCI


"L'Ukraine peut détruire le régime de Vladimir Poutine", en mettant en déroute l'armée russe, juge Marina Ovsiannikova sur LCI.

LA JOURNALISTE RUSSE ANTIGUERRE INVITÉE DE LCI


"Quand j'ai eu le choix entre la prison et la fuite, j'ai préféré fuir pour éviter la mort", raconte sur LCI la journaliste russe antiguerre Marina Ovsiannikova qui a été exfiltré depuis la Russie vers la France avec le soutien de l'ONG Reporters sans frontières.


"Mon nom est devenu tabou en Russie, plus personne ne pouvait le prononcer", explique Marina Ovsiannikova sur LCI.

LA JOURNALISTE RUSSE ANTIGUERRE INVITÉE DE LCI


"Quand j'ai eu le choix entre la prison et la fuite, j'ai préféré fuir pour éviter la mort", raconte sur LCI la journaliste russe antiguerre Marina Ovsiannikova qui a été exfiltré depuis la Russie vers la France avec le soutien de l'ONG Reporters sans frontières.

LA JOURNALISTE RUSSE ANTIGUERRE INVITÉE DE LCI


"Il y a un appel d'air immense pour la démocratie [en Russie]. Notre population se retrouve prise en otage par les dictateurs. Ce à quoi l'on assiste aujourd'hui est peut-être l'une des périodes les plus dramatiques de notre Histoire. Je suis persuadé que la prochaine période de l'histoire russe sera celle de la démocratie", estime la journaliste Marina Ovsiannikova sur le plateau de LCI

LA JOURNALISTE RUSSE ANTIGUERRE INVITÉE DE LCI


"Les hommes russes ont manqué de courage. Seules les femmes se mobilisent réellement et luttent vraiment [contre la guerre en Ukraine]", assure la journaliste Marina Ovsiannikova sur le plateau de LCI. 


En mars 2022, elle s'était illustrée en brandissant une pancarte d'opposition à la guerre en Ukraine lancée par Vladimir Poutine sur l'une des principales chaînes de télévision russe. "Parmi ceux qui travaillent à la télé russe, il y a de la contestation. Tout le monde n'est pas zombifié", juge-t-elle. "Après avoir brandi la pancarte à la télévision, j'ai été interrogé pendant 24 heures", raconte l'ex-journaliste de la principale chaîne de télévision russe sur LCI ce vendredi.

LA PREMIÈRE MINISTRE FINLANDAISE SUR LCI

LA PREMIÈRE MINISTRE FINLANDAISE SUR LCI

ÉTATS-UNIS


Le président américain Joe Biden se rendra en Pologne du 20 au 22 février, peu avant le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé sa porte-parole Karine Jean-Pierre.


Il y rencontrera le président polonais Andrzej Duda et prononcera un discours, a-t-elle précisé.

"AGENTS DE L'ÉTRANGER"


Une vedette du rock russe et un ancien député d'opposition ont été classés vendredi "agents de l'étranger" par la justice russe pour leur soutien à l'Ukraine, nouveau signe de répression à l'approche de l'anniversaire d'un an du conflit. Les noms de Zemfira Ramazanova ("Zemfira" de son nom de scène) et de Dmitri Goudkov apparaissent désormais aux côtés de dizaines d'autres sur la liste du ministère de la Justice des personnes considérées comme "agents de l'étranger", a constaté l'Agence France-Presse.


Icône du rock russe, Zemfira est accusée d'avoir "pris position ouvertement en soutien à l'Ukraine" et d'avoir critiqué "l'opération militaire spéciale" menée par Moscou en Ukraine.


Opposant à Vladimir Poutine et ex-député, Dmitri Goudkov a "appelé à fournir des armes à l'Ukraine" et à "introduire des mesures restrictives à l'encontre de la Russie", selon le ministère.


Tous deux ont quitté la Russie.

AVANCÉES RUSSES


Depuis le début du mois de février, la Russie a gagné entre 80 et 120 km² dans l'est de l'Ukraine. Si ces gains sont maigres, la dynamique reste russe. Les explications, cartes à l'appui, de notre journaliste Justine Frayssinet.

Guerre en Ukraine : la nouvelle stratégie russe dans l'EstSource : TF1 Info

JEUX OLYMPIQUES


Les athlètes russes pourront-ils participer aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris ? Dix-huit mois avant le début des épreuves, la question est au cœur des discussions au plus haut sommet de l'État. Le Comité international olympique a ouvert la voie à leur participation sous bannière neutre.

WASHINGTON VEUT RASSURER


Selon le porte-parole du département d'État américain, Vedant Patal, équivalent du ministère des Affaires étrangères, les États-Unis ne disposent d'"aucune indication" allant dans le sens d'une menace militaire de la Russie contre la Moldavie ou la Roumainie.


"Nous maintenons un contact et une communication étroits avec nos partenaires moldaves et nos alliés roumains", a indiqué l'officiel américain.


Vendredi matin, l'Ukraine a affirmé que des missiles avaient survolé l'espace aérien de ces deux pays. Si la Moldavie a confirmé les faits, la Roumanie a nié avoir vu son espace aérien être violé par un missile provenant des forces militaires russes.

DÉGÂTS DU CÔTÉ DE ZAPORIJIA


Selon le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal, la région de la centrale nucléaire de "Zaporijia a subi l'une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre", après l'envoi par Moscou de plusieurs dizaines de missiles sur le pays. 


"L'Ukraine a temporairement perdu 44 % de sa production nucléaire, 75 % de la capacité de ses centrales thermiques et 33 % de ses centrales de production combinée de chaleur et d'électricité", a-t-il précisé, ajoutant que des réparations étaient en cours. 

COLÈRE MOLDAVE


Ce vendredi, la présidente de la Moldavie Maia Sandu a "fermement" condamné "la violation de l'espace aérien [moldave] par un missile russe plus tôt dans la journée", dans un message posté sur Twitter.


Le ministère de la Défense avait indiqué plus tôt avoir détecté un projectile ayant survolé deux villages dans sa course vers l'Ukraine, confirmant des informations du chef de l'armée ukrainienne.


"La Moldavie mérite la paix et la sécurité, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour y parvenir. Notre statut neutre ne signifie pas que nous ne devrions pas construire de défenses pour assurer la sécurité de notre peuple", a déclaré la cheffe d'état de ce pays candidat à l'entrée dans l'Union européenne.

AIDE INTERNATIONALE


La Banque mondiale annonce qu'elle va verser 50 millions de dollars à l'Ukraine pour reconstruire des infrastructures de transport afin notamment de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et indiqué qu'une aide supplémentaire allant jusqu'à 535 millions de dollars devrait suivre.


Ces fonds doivent permettre de "réparer et restaurer le réseau de transport de l'Ukraine afin de soutenir l'aide humanitaire immédiate et le redressement (du pays), et d'augmenter la capacité des couloirs d'importation et d'exportation", a détaillé l'institution dans un communiqué.


Selon les estimations de la Banque mondiale, plus de 2.100 villages et près de 90 villes "dans des zones qui sont revenues sous le contrôle du gouvernement ukrainien connaissent des réseaux de transport perturbés en raison de la guerre".


"Les dommages directs au réseau de transport ukrainien sont importants et totalisent plus de 29,9 milliards de dollars et les pertes économiques dues aux perturbations des transports totalisent 26,1 milliards de dollars supplémentaires au 1er juin 2022", détaille encore la Banque mondiale.

L'OMBRE AMÉRICAINE DERRIÈRE LES FRAPPES DE L'UKRAINE


Les Américains contrôlent-ils les frappes ukrainiennes à distance ? La question se pose désormais, à la lumière des révélations du Washington Post. Nos confrères américains indiquent que le système Himars est utilisé par Kiev en coopération systématique avec des représentants américains.


Quelques éléments d'éclairage avec notre journaliste Guilhem de Prévoisin.

Comment le renseignement américain pilote Kiev ?Source : TF1 Info

INFLATION EN RUSSIE


L'inflation s'est stabilisée en janvier à près de 12% sur un an en Russie, après avoir flambé jusqu'à battre un record de vingt ans en avril dernier dans la foulée des premières sanctions occidentales, a indiqué vendredi l'agence de statistiques Rosstat.


La hausse des prix reste ainsi à un niveau élevé, à 11,77%, en très légère baisse par rapport à décembre (11,9%), selon des chiffres publiés vendredi par Rosstat.


Les prix, déjà en hausse en Russie en raison de la reprise post-pandémie de Covid-19 et de la flambée des prix des matières premières, avaient connu un embrasement au deuxième trimestre 2022, dans les semaines suivant le début de l'intervention militaire russe en Ukraine. Au mois d'avril, l'inflation avait même battu un record depuis 2002 en grimpant à 17,8% sur un an.

LE RÉCIT D'UNE INCROYABLE FUITE


Célèbre pour avoir dénoncé l'offensive russe en Ukraine à la télévision d'État, la présentatrice Marina Ovsiannikova a été exfiltrée vers Paris. Elle était présente ce vendredi au siège de l'ONG Reporters sans frontières pour livrer les détails de cette opération hors du commun. "On ne m'a pas laissé le choix", souligne-t-elle. "C'était soit la prison, soit l'immigration."

LES VÉRIFICATEURS


Une vidéo relayée en ligne montre des femmes ukrainiennes recevant en cadeau des manteaux de fourrure. Il s'agirait de veuves de soldats prorusses ayant combattu dans le Donbass au sein des mouvements séparatistes.


Les Vérificateurs sont remontés aux sources de cette séquence, qui laisse suspecter une opération de propagande.

DES CANONS SUISSES EN UKRAINE ? BERNE DIT NON


La Suisse a interdit à l'Espagne d'envoyer en Ukraine des canons antiaériens de fabrication suisse, conformément à sa doctrine de neutralité militaire. Le Secrétariat d'État à l'économie "a rejeté la demande de l'Espagne du 16 janvier 2023 concernant la réexportation vers l'Ukraine de deux canons antiaériens de 35 mm provenant de Suisse", a indiqué un porte-parole Fabian Maienfisch, à l'Agence France-Presse.


Ces derniers mois, la Suisse avait déjà refusé deux demandes allemandes et une danoise concernant la transmission de matériel de guerre à Kiev. Lors de l'exportation de matériel de guerre, les États signent avec la Suisse une déclaration de non-réexportation.


Selon la loi fédérale sur le matériel de guerre, les exportations suisses de matériel de guerre doivent être refusées si le pays de destination est impliqué dans un conflit armé international. Or la Russie et l'Ukraine sont impliquées dans un tel conflit.

JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce l'éventualité d'une présence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui serait selon lui un "signe de violence et d'impunité", y compris sous bannière neutre.


En tout, à l'issue de cette réunion virtuelle, ce sont 35 pays qui appellent à l'exclusion des athlètes russes et biélorusses pour les prochaines olympiades, selon la ministre lituanienne des Sports, Jurgita Šiugždinienė.


Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, il y a près d'un an, les sportifs russes et bélarusses ont été bannis de la plupart des événements mondiaux. Le CIO a proposé fin janvier une feuille de route pour organiser le retour de ces sportifs sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine".

ELON MUSK


"Les satellites de Starlink n'ont jamais, jamais, été conçus pour être militarisés. Notre intention n'a jamais été de les utiliser dans un but offensif". Depuis cette déclaration, la patronne de SpaceX, Gwynne Shotwell, a limité les "utilisations" faite du système de l'entreprise détenue par Elon Musk. 


En tout, 25.000 récepteurs Starlink ont été envoyés en Ukraine. Une partie d'entre eux étaient, depuis quelques semaines, utilisés par l'armée ukrainienne pour mener à bien des frappes sur des objectifs russes. 


"Après une année de résistance ukrainienne, les entreprises doivent décider. Soit, elles sont du côté de l'Ukraine et du droit à la liberté, et ne cherchent pas les moyens de faire du mal. Soit, elles sont du côté de la Russie et de son "droit" de tuer et de s'emparer de territoires. SpaceX et [Gwynne] Shotwell doivent choisir une option spécifique", a critiqué le conseiller du président ukrainien Mykhaïlo Podoliak.


En quoi cette décision peut marquer un coup d'arrêt pour Kiev ? Quel impact sur le conflit ? Éléments de réponse avec notre journaliste Benjamin Cruard.

Satellites Starlink : le coup dur d'Elon MuskSource : TF1 Info

NOUVELLES ALERTES


Après une série de frappes ce matin, de nouvelles sirènes antiaériennes ont retenti peu après 15h30, heure de Paris, dans l'ensemble de l'Ukraine, de Kiev à Odessa en passant par Lviv ou encore Kharkiv.

COMPROMIS POUR LES JEUX ?


À plus d'un an des Jeux olympiques de Paris 2024, l'Ukraine multiple les appels au boycott dans le cas où le Comité international olympique (CIO) autorisait la Russie et la Biélorussie à participer. Pour l'heure, la France fait le choix de temporiser et, jeudi, Emmanuel Macron a indiqué qu'une position sera arrêtée dans le courant de l'été, "en fonction des circonstances, et en fonction de ce qui se tient sur le terrain". 


Ce vendredi, le ministre polonais des Sports, Kamil Bortniczuk, évoque une voie alternative. "Cela pourrait être un compromis pour le Comité international olympique de créer une équipe de réfugiés, qui pourrait inclure des personnes de nationalité russe et biélorusse qui sont des dissidents", a-t-il avancé.

AVIONS


Ces derniers jours, les demandes ukrainiennes d'avions de chasse se font de plus en plus pressantes. Ce vendredi 10 février, l'armée de l'air ukrainienne a indiqué avoir formellement demandé aux Pays-Bas de se voir délivrer des chasseurs F-16, de conception américaine. 


Le 18 janvier dernier, le ministre néerlandais des Affaires étrangères  Wopke Hoekstra s'était dit "ouvert" à l'éventualité d'une livraison d'aviosn F-16 assurant qu'il n'y "avait pas de tabous". Selon l'entreprise suisse RUAG, spécialisée dans la défense, les Pays-Bas disposent d'environ une soixantaine de F-16, encore en service.

TAUX DIRECTEUR


La Banque centrale russe (BCR) a maintenu vendredi son taux directeur à 7,50%, conformément aux attentes des marchés et des analystes, a-t-elle annoncé dans un communiqué. Le taux directeur reste ainsi au niveau annoncé mi-septembre, loin du seuil atteint il y a près d'un an, après le lancement de l'intervention militaire en Ukraine.


Dans la foulée des premières sanctions internationales, la Banque centrale russe avait en effet drastiquement relevé son taux à 20%, avant de procéder à plusieurs baisses ces derniers mois, rassurée par les différents indicateurs macro-économiques du pays.


Les marchés misaient depuis plusieurs jours sur un maintien du taux directeur à 7,50%, malgré une inflation toujours élevée. Dans son communiqué, la BCR s'est félicitée vendredi que "les tendances de l'activité économique évoluent mieux que les prévisions d'octobre de la Banque centrale" avec notamment "des signes de reprise de la consommation".

CONDAMNATION


Le ministère des Affaires étrangères français a condamné les frappes menées par la Russie ce vendredi sur plusieurs régions de l'Ukraine. Des "actes inacceptables" qui sont "constitutifs de crimes de guerre et ne peuvent rester impunis", a estimé le ministère.


"Ces frappes ont une nouvelle fois délibérément ciblé des immeubles résidentiels et des infrastructures civiles. Un tel ciblage systématique des infrastructures ukrainiennes civiles souligne la volonté claire de la Russie de poursuivre l’escalade dans sa guerre d’agression en Ukraine", a encore dénoncé la France.

TERREUR


Dans une courte vidéo publiée sur YouTube, le président Volodymyr Zelensky a dénoncé les frappes massives de la Russie sur l'Ukraine. "Toutes leurs cibles étaient des civils, des infrastructures civiles", a-t-il dénoncé en faisant état de "victimes". 


Le président ukrainien a dénoncé le "terreur" de la Russie qui "ne connaît et ne connaîtra jamais de frontières" évoquant un "défi pour l'Otan et la sécurité collective". 

NOUVELLES CRITIQUES


La Première ministre italienne Giorgia Meloni a de nouveau critiqué vendredi l'invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi au siège de la présidence française où il "manquait 25" dirigeants européens affichant "le message d'unité" de l'UE en soutien à Kiev. 


"Si j'avais été invitée à l'Élysée pour la rencontre avec Zelensky, j'aurais conseillé de ne pas faire cette réunion, parce que s'agissant de l'Ukraine ce qui nous intéresse avant tout c'est de donner un message d'unité", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse en marge du sommet européen de Bruxelles.


"Moi ça ne m'intéresse pas de figurer sur une photo que je n'approuve pas. À Paris, il y avait deux présidents européens, il en manquait 25", a-t-elle déploré vendredi. 

MISSILES INTERCEPTÉS


L'Ukraine a affirmé avoir intercepté 61 missiles sur les 71 tirés vendredi par la Russie contre son territoire, ajoutant avoir également abattu cinq drones de conception iranienne utilisés par Moscou.


Vendredi, "l'ennemi a tiré 71 missiles Kh-101, Kh-555 et missiles de croisière Kalibr (...) Les forces de défense antiaérienne ont détruit 61 missiles", a affirmé l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué. Les autorités ukrainiennes ont rapporté que plusieurs projectiles ont touché des sites énergétiques à travers le pays.

DÉMENTI


La Roumanie, membre de l'Otan, a démenti vendredi le survol de son espace aérien par deux missiles de croisière russes avant d'entrer en Ukraine, en réaction à des déclarations du chef de l'armée ukrainienne. 


"Le système de surveillance aérienne a détecté un projectile tiré depuis un bateau russe situé en mer Noire" en direction de l'Ukraine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. "Mais à aucun moment, il n'est entré dans l'espace aérien roumain".

BAISSE


Le vice-Premier ministre russe en charge de l'Énergie, Alexandre Novak, a annoncé vendredi que la Russie allait baisser en mars sa production de pétrole brut de 500.000 barils par jour, soit environ 5% de sa production quotidienne.


"La Russie va réduire volontairement sa production de 500.000 barils par jour en mars", a-t-il déclaré, cité par les agences de presse russes, alors que Moscou est frappé depuis décembre par la mise en place d'un prix plafond sur son brut par le G7, l'Union européenne et l'Australie.

CONVOCATION


La Moldavie va convoquer l'ambassadeur de Russie après l'annonce par le chef de l'armée ukrainienne qu'un missile de croisière avait survolé le territoire de cette ex-république soviétique, a annoncé vendredi le ministère moldave des Affaires étrangères.


Cette décision vise à protester "contre la violation inacceptable de notre espace aérien par un missile russe", selon un communiqué.

Urgent

DISCOURS


Le président russe Vladimir Poutine prononcera le 21 février un discours sur l'état de la nation, a indiqué vendredi le Kremlin, trois jours avant le premier anniversaire de l'offensive de l'armée russe en Ukraine.


"Le 21 février, le président de la Fédération russe s'adressera à l'Assemblée fédérale (qui rassemble les deux chambres du Parlement russe, ndlr)", a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, précisant que le discours aborderait "la situation actuelle", notamment l'offensive russe en Ukraine et la situation économique dans le pays, et aura lieu dans un palais des congrès près de la place Rouge.

Vladimir Poutine le 18 janvier 2023 lors d'une visite d'une usine de métallurgie à Saint-Pétersbourg.
Vladimir Poutine le 18 janvier 2023 lors d'une visite d'une usine de métallurgie à Saint-Pétersbourg. - Ilya PITALEV / SPUTNIK / AFP

FUITE


La journaliste russe Marina Ovsiannikova, connue pour avoir dénoncé l'offensive russe en Ukraine pendant un journal d'information de la télévision d'État, a fui son pays. Une opération organisée avec Reporters sans frontières (RSF). Dans un tweet avec la photo de la reporter devant le siège de l'ONG, le secrétaire général de RSF Christophe Deloire annonce qu'elle a été exfiltrée sur Paris. 

Urgent

DEUX MISSILES AU-DESSUS DE LA ROUMANIE


Le chef de l'armée ukrainienne a affirmé que deux missiles de croisière russes avaient survolé vendredi matin la Roumanie, pays membre de l'Otan, ainsi que la Moldavie avant d'entrer en Ukraine.


Deux projectiles tirés "depuis la mer Noire" ont "traversé l'espace aérien roumain à approximativement 08H33 GMT" avant d'entrer dans l'espace aérien ukrainien, a affirmé dans un communiqué le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valéry Zaloujny. La Roumanie a affirmé que ces informations n'étaient "pas confirmées". La Moldavie a, elle, indiqué qu'un missile était bien entré dans son espace aérien.

"ASSEZ D'HÉSITATIONS POLITIQUES !"


Alors que la Russie a mené d'importantes frappes dans la nuit de jeudi à vendredi et toute la matinée sur une grande partie du territoire ukrainien, le principal conseiller du président Volodymyr Zelensky a appelé à accélérer le soutien à Kiev. "La fédération de Russie a frappé les villes ukrainiennes toute la nuit et ce matin. Son intention est la même : la destruction de masse et le meurtre", a-t-il fustigé sur Twitter.


"Assez de discussions et d'hésitations. Il faut des décisions rapides : des missiles longue portée, des avions de combat, et une logistique de fournitures opérationnelles pour l'Ukraine", a écrit Mihail Podolyak.

SOUTIEN


Ce vendredi matin, le président français Emmanuel Macron est revenu sur la visite de Volodymyr Zelensky en France et à Bruxelles. "A Paris, en mêlant notre voix à celle de l'Allemagne, et à Bruxelles avec la famille européenne réunie, nous avons marqué notre détermination à l'aider l'Ukraine à gagner la guerre", a-t-il estimé avant d'affirmer que "notre soutien ne faiblira pas". 

LCI SUR PLACE


Le reporter de LCI Thomas Misrachi fait le point sur la situation en Ukraine après l'attaque massive menée par la Russie ce vendredi matin : 

Attaque massive russe sur l'UkraineSource : TF1 Info

ON FAIT LE POINT


Électricité. À la suite des bombardements menés ce matin par la Russie en Ukraine, l'opérateur électrique ukrainien Ukrenergo a indiqué que "malheureusement, plusieurs infrastructures à haute tension ont été touchées dans les régions de l'Est, de l'Ouest et du Sud, ce qui a entraîné des pannes de courant dans certaines régions". Les Russes "ont ciblé les centrales électriques et les installations du système de transmission", a précisé Ukrenergo dans son communiqué. "Des coupures préventives d'urgence sont mises en place", a-t-il ajouté, une mesure prise fréquemment lors d'attaques similaires ces derniers mois, pour éviter une surcharge sur le système électrique national.


À Zaporijjia (sud-est), "une partie de la ville est sans électricité", a indiqué sur Telegram le secrétaire du conseil municipal, Anatoly Kourtev, selon qui, "en une heure, 17 frappes ont été enregistrées dans la ville, (soit) le plus grand nombre depuis le début de l'invasion" russe il y a près d'un an. "Tenons bon", a-t-il exhorté à l'attention de la population civile.


Dans la région de Kharkiv (nord-est), voisine de la Russie, "des incendies se sont déclarés" à la suite de "frappes de missiles", a affirmé le gouverneur régional, Oleg Synegoubov. "Certaines zones de la ville (éponyme) restent sans électricité", a-t-il précisé sur Telegram.

RÉPLIQUE ?


La nouvelle attaque d'ampleur russe sur les installations énergétiques ukrainiennes intervient au lendemain de visites remarquées de Volodymyr Zelensky à Londres, Paris et Bruxelles pour exhorter ses alliés européens à lui fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, essentiels selon lui pour pouvoir mener des contre-offensives face à la Russie.


Depuis octobre dernier et après de multiples revers sur le terrain, Moscou vise fréquemment des sites ukrainiens dits "essentiels", plongeant des millions d'habitants dans le froid et le noir, en pleine période hivernale.

ALERTE SUR KIEV


La députée ukrainienne Lesia Vasylenki affirme ce vendredi matin que les alertes aériennes retentissent toujours sur Kiev après "l'attaque massive" menée par les forces russes en Ukraine. "La ville est extrêment calme, comme avant un orage", a-t-elle tweeté. 

"RESTEZ COUVERT !"


Sur Telegram, le commandement de l'aviation ukrainienne a affirmé avoir détruit au moins cinq missiles de croisière et cinq drones Shahed. "Vers 8h30, des missiles de croisière ont été lancés à partir de bombardiers stratégiques Tu-95ms. Restez à couvert !", a encore appelé l'armée de l'air.

Urgent

"ATTAQUE MASSIVE"


L'attaque menée ce matin par la Russie sur l'Ukraine a été qualifiée de "massive" par l'armée de Kiev avec des missiles et des drones kamikazes qui ont touché plusieurs sites énergétiques. Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré "six missiles de croisière Kalibr", "jusqu'à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions de Kharkiv et Zaporijja", et utilisé "sept drones Shahed". "L'ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

LIVRAISONS


Invité sur BFMTV, le porte-parole du Gouvernement, Olivier Véran est revenu sur l'affaire des avions de combat. Il a estimé que "livrer un avion, ce n'est pas comme livrer un canon", pour expliquer la prudence française à fournir des aéronefs à l'Ukraine. Des armes pourtant réclamées par Volodymyr Zelensky pour mettre un terme à la guerre déclenchée par la Russie.

AVANCÉES RUSSES ?


Selon le point quotidien publié par le ministère de la Défense britannique, les forces russes ont "probablement réalisé des gains tactiques dans deux secteurs clés" en Ukraine, notamment dans la banlieue nord de Bakhmout, ville du Donbass.Dans le sud, les soldats du Kremlin aurait effectué des avancées près de la ville de Vuhledar où ils ont relancé leurs offensives à la fin du mois de janvier. 


"Cependant, les unités russes ont probablement essuyé d'importantes pertes autour de Vuhledar, alors que des unités inexpérimentées ont été engagées. Les troupes russes ont probablement fui et abandonné au moins 30 véhicules blindés, pour la plupart intacts, lors d'un seul incident après un assaut raté", précise encore le ministère.

Urgent

ALERTES


Des alertes aériennes ont été déclenchées dans toute l'Ukraine ce vendredi matin alors que des missiles sont tombés sur Kharkiv, Zapoijia et Dnipro. " Il y a une grande menace d’attaque au missile. Je tiens à souligner à nouveau – n’ignorez pas les sirènes d’alerte aérienne" a alerté sur Telegram Serguiï Popko, chef de l'administration militaire de la ville de Kiev.


"Des coupures d’électricité d’urgence sont mises en place dans les régions de Kiev, Kiev et Dnipro. Il s’agit d’une mesure préventive nécessaire pour éviter des dommages importants à l’infrastructure énergétique si les missiles ennemis atteignent leur cible", a-t-il également précisé.

RÉCAP'


Si vous n'avez pas suivi la journée d'hier sur le front en Ukraine, voici un petit récap' de ce qu'il fallait retenir :

ATTAQUES


L’armée russe a mené plusieurs attaques dans la nuit de jeudi à vendredi, endommageant des infrastructures dans plusieurs villes. Parmi les sites touchés, Kharkiv, dans le nord-est du pays, où une dizaine d'explosions ont été entendues et l'approvisionnement en électricité, en chauffage et en eau pourrait être perturbé. Aucune victime n’a toutefois été signalée.


Du côté de Zaporijia, dans le sud-est, au moins 17 missiles ont été tirés. Le maire de la commune assuré que des infrastructures énergétiques avaient été visées et que les autorités cherchaient à savoir si des victimes étaient à déplorer et l'étendue des dégâts.

RENCONTRE


Sur le chemin du retour en Ukraine, Volodymyr Zelensky s'est arrêté en Pologne pour y rencontrer son homologue Andrzej Duda pour discuter "de la situation actuelle au front", de la sécurité dans la région et "de la nécessité de nouvelles actions conjointes de soutien militaire", a affirmé la présidence polonaise.

"LA SLOVAQUIE EST AVEC VOUS"


La Slovaquie s'est dit prête, jeudi, à livrer des avions de chasse à l'Ukraine. "Vous avez demandé des armes, y compris des (avions de chasse) MiG-29 pour protéger votre ciel et votre peuple. Je vais m'y atteler. La Slovaquie est avec vous", a tweeté le Premier ministre slovaque Eduard Heger.

AVIONS DE CHASSE


Emmanuel Macron a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi que des avions de chasse réclamés par l'Ukraine ne pourraient "en aucun cas" être livrés "dans les semaines qui viennent", assurant privilégier des armes "plus utiles" et "plus rapides".


"Je n'exclus absolument rien", a assuré le président français devant la presse au sujet de livraisons d'avions de combat. Mais "ça ne correspond pas aujourd'hui aux besoins", a-t-il estimé, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Avions : pour Macron, "il y a d'autres priorités"Source : TF1 Info

JO-2024


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prendra la parole aujourd'hui lors d'une visioconférence réunissant les ministres des Sports de plusieurs pays sur la présence des athlètes russes aux JO-2024 de Paris, selon l'agence PA.


Le dirigeant ukrainien, qui s'exprimera à l'ouverture de cette conférence organisée par Londres, a réclamé à plusieurs reprises l'exclusion des sportifs russes et bélarusses des prochains Jeux olympiques, appelant encore cette semaine à "protéger la charte olympique".


Depuis l'invasion russe de l'Ukraine il y a près d'un an, les sportifs russes et bélarusses sont exclus de la plupart des compétitions internationales, mais le Comité international olympique (CIO) oeuvre depuis des semaines à ce qu'ils puissent participer aux JO-2024 sous bannière neutre.

RETRAIT ? 


Emmanuel Macron n'a pas exclu de retirer la Légion d'honneur remise par son prédécesseur Jacques Chirac au président russe Vladimir Poutine en 2006, tout en expliquant vouloir choisir "le bon moment pour le faire". Le chef de l'État a remis mercredi soir à Volodymyr Zelensky, de passage à Paris lors de son second déplacement hors d'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, la Grand’Croix de la Légion d’honneur. Il s'agit de la plus haute distinction qu'un président français puisse décerner à un homologue.


Interrogé par la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, il a expliqué que cette distinction était "un élément de justice et de reconnaissance de notre pays" à l'égard du président ukrainien.


Mais la cérémonie informelle de remise de la Légion d'honneur à Volodymyr Zelensky à l'Élysée, dont Emmanuel Macron avait tweeté une vidéo, a ravivé les demandes de ceux qui réclament que la France retire cette distinction à Vladimir Poutine. Évoquant une "question symbolique, mais d'importance", le président Macron a dit : "Je ne m'interdis rien (...) mais ce n'est pas une décision que j'ai prise aujourd'hui".

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici les dernières informations sur le conflit.

Une tournée triomphale, mais aux retombées incertaines. Acclamé par les eurodéputés, applaudi par les dirigeants des Vingt-Sept réunis en sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a bouclé jeudi une visite européenne à Bruxelles au cours de laquelle il a réclamé des réponses concrètes à sa demande d'avions de combat.

Les Européens ont pour l'instant refusé de s'engager sur les appareils demandés par l'Ukraine et aucune annonce tangible n'était sortie de Bruxelles en début de soirée jeudi. Le chef de l'Etat ukrainien a toutefois évoqué "des signaux positifs". "Nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin et il y a des accords qui (...) ne sont pas publics", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse, sans plus de précisions.

Les Occidentaux se montrent réticents, craignant une escalade avec Moscou. Mais certains sont d'ores et déjà prêts à franchir ce que d'autres considèrent comme une "ligne rouge". "Vous avez demandé des armes, y compris des (avions de chasse) MiG-29 pour protéger votre ciel et votre peuple. Je vais m'y atteler. La Slovaquie est avec vous", a ainsi tweeté le Premier ministre slovaque Eduard Heger. Son homologue polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que son pays "ne sera pas le premier à livrer des avions de combat" mais répondrait "positivement" si d'autres ouvraient la voie.


La rédaction de TF1info

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