EN DIRECT - Ukraine : la Pologne assure ne mener aucune discussion sur l'envoi d'avions de combat F-16 à Kiev

Publié le 30 janvier 2023 à 6h45, mis à jour le 31 janvier 2023 à 12h30

Alors qu'Emmanuel Macron n'a pas fermé la porte une livraison d'avions de combats à Kiev, le président américain l'a exclu ce lundi.
Varsovie, de son côté, assure ne mener aucune discussion sur l'envoi d'avions de combat F-16 à Kiev.
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LE REFUS DE JOE BIDEN


Joe Biden a annoncé lundi qu'il n'enverrait pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine dans le cadre de sa guerre contre la Russie.


"Non", a dit le président américain lorsqu'un journaliste l'a interrogé à la Maison Blanche sur sa volonté de fournir les avions de combat, que réclameraient les dirigeants ukrainiens, à Kiev.


Joe Biden a ajouté qu'il se rendrait prochainement en Pologne, sans pour autant préciser de date.

DIPLOMATIE


La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus à l'Ukraine. Une occasion pour les deux pays de se rapprocher, après des mois de crise déclenchée par "l'affaire des sous-marins".

AVIONS EN UKRAINE 


"Rien n'est interdit par principe", a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé lundi à La Haye à propos de l'hypothèse d'envoi d'avions de chasse à l'Ukraine pour l'aider à combattre l'invasion russe.


Le président français a souligné des "critères" avant toute décision: une "demande formulée" par l'Ukraine, que cela ne "soit pas escalatoire" et "pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l'effort de résistance" et que "ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française".

ESPIONNAGE


Le parquet slovène a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête à l'encontre de deux ressortissants étrangers, un couple de Russes soupçonné d'espionner pour le compte de leur pays, selon les médias.


"Des investigations sont en cours contre les deux suspects qui ont été arrêtés le 5 décembre", a déclaré à l'AFP la procureure Katarina Bergant, se refusant à communiquer plus de détails. Selon le quotidien local Delo qui a révélé l'affaire, il s'agit de membres des services de renseignement russe. 


Pour couvrir leurs agissements, les agents avaient créé une galerie d'art et une société informatique, dans des locaux modestes du centre de la capitale Ljubljana, sous de fausses identités, a précisé la même source. Les deux suspects détenaient chacun un passeport argentin. D'autres médias rapportent qu'ils ont 38 ans et deux enfants.

TOUR DE VIS CHEZ LES FONCTIONNAIRES


Le gouvernement ukrainien a interdit à ses hauts fonctionnaires et à tous les élus y compris les femmes de partir en vacances à l'étranger pendant le temps de l'invasion russe, sur fond de récents scandales impliquant d'importants dirigeants. 


Juste après le début de l'invasion russe lancée en février 2022, l'Ukraine a interdit aux hommes en âge de combattre (de 18 à 60 ans) de se rendre à l'étranger sauf en cas de rares exceptions nécessitant pour les responsables publics l'autorisation de leurs supérieurs.  Avec cette nouvelle résolution, les hauts fonctionnaires ne pourront partir en vacances à l'étranger uniquement s'ils rendent visite à leurs enfants, ou encore en cas de traitement médical ou bien lors du décès d'un proche, a détaillé le porte-parole des garde-frontière ukrainiens, Andriï Demtchenko.

SOUTIEN MILITAIRE


La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine pour la soutenir dans sa guerre contre la Russie, ont annoncé lundi les ministre français des Armées Sébastien Lecornu et australien Richard Marles.


"Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun" a déclaré M. Lecornu, tandis que M. Marles a parlé d'un "projet de plusieurs millions de dollars" australiens, une "nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises".

OTAN


Malgré des ouvertures de la Turquie, la Finlande a assuré lundi ne pas souhaiter entrer dans l'Otan sans sa voisine la Suède, avec qui elle espère toujours adhérer avant le prochain sommet de l'alliance en juillet.


"Notre grand souhait a été et est toujours d'adhérer avec la Suède", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto, assurant que la position finlandaise était "inchangée". "Je vois toujours le sommet de l'Otan à Vilnius (le 11-12 juillet) comme une étape importante, où j'espère voir au plus tard nos deux pays membres de l'Otan", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.


La Turquie bloque, depuis leur annonce en mai dernier, les candidatures historiques des deux pays nordiques pour rejoindre l'alliance occidentale, conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

UNE FORMATION MILITAIRE POUR LES JEUNES RUSSES


Au cours de patriotisme, imposé depuis la rentrée scolaire de septembre dans les établissements scolaires russes, s'ajoutera désormais une formation militaire pour les élèves en Russie. Outre la formation au maniement des fusils d'assaut et des grenades, les élèves suivront différents types d'exercices militaires, semblables à ceux imposés pendant la Guerre froide. Éclairage de Sylvia Amicone sur LCI. 

Russie : une formation militaire s'invite dans les écoles russesSource : TF1 Info

VOUGLEGAR 


L'Ukraine a démenti que les troupes russes progressaient, comme l'affirme Moscou, près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l'Est de l'Ukraine où les combats s'intensifient ces derniers temps.


"Nos unités continuent d'avancer (...) Des unités se sont établies dans l'Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs", avait affirmé dans la matinée le chef de l'occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline. Un porte-parole de l'armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré que les attaques russes dans la zone avaient échoué.

F-16


Après avoir décidé d'envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2, l'Allemagne refuse d'envoyer des avions de chasse demandés par Kiev. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, refuse "d'entrer dans une guerre d'enchères constante". Dans un entretien au journal "Tagesspiegel", il met en garde contre le "risque d'escalade" avec Moscou.

POLOGNE 


En Pologne, pays de l'Otan et voisin de l'Ukraine en guerre avec la Russie, le budget de la défense nationale atteindra en 2023 4% du PIB, a annoncé lundi le Premier ministre Mateusz Morawiecki. "La guerre en Ukraine fait qu'on doit nous armer encore plus vite. Pour cette raison ferons un effort sans précédent (en transmettant, ndlr) 4% du PIB pour l'armée polonaise", a déclaré M. Morawiecki aux journalistes.

ESPIONS RUSSES


Deux espions russes présumés ont été arrêtés en Slovénie, selon le Guardian, qui recoupe des informations de médias locaux. Deux "citoyens étrangers" ont été arrêtés en décembre et restent en détention le temps de l'enquête pour espionnage. Ils utilisaient une agence spécialisée dans l'immobilier et les antiquités comme couverture pour leurs activités. 


Les deux sont soupçonnés "d'espionner pour une agence de renseignement étrangère et d'avoir certifié de faux contenus dans des documents officiels", selon des informations. Associated Press note que s'ils sont reconnus coupables, les suspects risquent au total jusqu'à huit ans de prison. Les suspects ont également été actifs à l'étranger, l'un des deux ayant la nationalité argentine.

LE KREMLIN RÉFUTE LES RÉVÉLATIONS DE BORIS JOHNSON 


Le Kremlin accuse l'ex-Premier ministre anglais de mentir en disant que Poutine l'a menacé avec des missiles avant l'invasion de l'Ukraine. 


"Ce qu'a dit monsieur Johnson, c'est un mensonge. C'est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c'est un mensonge involontaire, dans la mesure ou il n'a pas compris ce que lui disait le président Poutine", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant qu'il n'y avait eu "aucune menace au moyen de missiles".

CENSURE 


Olesya Krivtsova, 19 ans, est assignée depuis près d'un mois à domicile, dans le nord-ouest de la Russie. Accusée d'avoir discrédité l'armée russe et soutenu le terrorisme sur les réseaux sociaux, elle risque des années de prison. La police l'avait arrêtée fin décembre, la menaçant avec un marteau.

"PROMOTEUR DE LA GUERRE"


La présidence ukrainienne a monté le ton lundi contre le Comité international olympique, l'accusant d'être "un promoteur de la guerre" car il examine la possibilité d'autoriser la participation d'athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024.


"Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l'Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide" des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité. "Il est évident que l'argent qui achète l'hypocrisie olympique n'a pas l'odeur du sang de l'Ukraine. N'est-ce pas, M. Bach ?", a-t-il lâché. 


Confrontée depuis février 2022 à l'invasion russe qui a mis l'Ukraine à feu et à sang, Kiev réclame de bannir les sportifs ressortissants de Russie et du Bélarus, allié du Kremlin, des Jeux olympiques de 2024 à Paris. 

KIEV ACCUSE LE CIO DE "PROMOUVOIR LA GUERRE"


La présidence ukrainienne accuse le Comité international olympique d'être un "promoteur de la guerre". 

QUAND POUTINE A MENACÉ BORIS JOHNSON


Boris Johnson raconte à la BBC comment Vladimir Poutine l'a menacé au téléphone, après sa visite à Kiev, début février 2022. À cette époque, le président russe niait son intention d'envahir son voisin ukrainien. Boris Johnson explique qu'il avait averti Poutine des sanctions occidentales s'il s'engageait dans cette voie.

NÉGOCIATIONS POUR LA LIVRAISON DE F-16


Les Ukrainiens ont "besoin" des avions de combat F-16, que l'Allemagne refuse de livrer, rapporte François-Xavier Ménage depuis Kiev ce lundi matin. Sur le terrain, "les militaires sont fatigués", nous explique-t-il. "Ils pensent que rien n'avancera s'il n'y a pas de livraison d'armes". 

Livraisons d'armes : intenses négociations à KievSource : TF1 Info

RÉCAP'


De nouveaux bombardements russes ont fait quatre victimes à Kharkiv et à Kherson dimanche. En tournée en Amérique Latine, Olaf Scholz a affirmé que son pays ne permettra pas que la guerre se transforme en conflit entre la Russie et l'Otan. De son côté, l'Otan se dit "prête à un affrontement direct" avec la Russie. Retrouvez dans notre article les derniers développements sur la guerre en Ukraine. 

MOBILISATION PARTIELLE RUSSE


Dans son rapport quotidien, le ministère britannique de la Défense estime que les autorités russes gardent "probablement ouverte la possibilité d'une autre série d'appels dans le cadre de la mobilisation partielle", dont le décret n'a pas été formellement annulé par Moscou depuis son application.


Selon les renseignements, les médias russes rapportent en effet que les "gardes-frontières russes empêchaient les travailleurs migrants kirghizes détenteurs d'un double passeport de quitter la Russie, disant aux hommes que leurs noms figuraient sur des listes de mobilisation. Par ailleurs, le 23 janvier 2023, le porte-parole présidentiel russe Dmitri Peskov a déclaré que le décret sur la mobilisation partielle restait en vigueur". 


Une façon pour les dirigeants russes, selon Londres, de "chercher des moyens de répondre au nombre élevé de personnel requis pour financer toute future offensive majeure en Ukraine, tout en minimisant la dissidence nationale". 

ADHÉSION DE LA FINLANDE À L'OTAN


Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé entendre que la Turquie pourrait approuver la candidature de la Finlande à l'Otan, sans faire de même pour la Suède.

BOMBARDEMENTS À KHERSON 


Des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky, tandis qu'une frappe russe le même jour à Kharkiv (est) a tué une personne, selon le gouverneur de la région.

CORÉE DU SUD


Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a demandé ce lundi à la Corée du Sud d'"intensifier" son aide militaire à l'Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique qui consiste à ne pas fournir d'armes aux pays en guerre. Il avait rencontré la veille de hauts responsables du gouvernement sud-coréen, dont le ministre des Affaires étrangères Park Jin, dans le cadre d'une tournée pour renforcer les liens entre l'Otan et ses alliés en Asie.

MENACE 


L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l'a "en quelque sorte menacé" avant l'invasion de l'Ukraine en lui lançant : "Un missile, ça prendrait une minute". 


Dans ce documentaire en trois parties, dont le premier épisode est diffusé ce lundi soir sur BBC Two, l'ancien chef du gouvernement britannique raconte son "très long" et "extraordinaire" appel avec le président russe après sa visite à Kiev début février dernier. À cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu'il n'avait aucune intention d'envahir son voisin ukrainien, malgré l'afflux massif de militaires russes dans les régions frontalières. Boris Johnson, lui, raconte qu'il avait averti le président russe des dures sanctions que prendraient les occidentaux s'il s'engageait dans cette voie.

OLAF SCHOLZ


Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé dimanche que son pays ne permettra pas que la guerre en Ukraine se transforme en conflit entre la Russie et l'OTAN, après avoir rencontré le président chilien dans le cadre de sa tournée en Amérique latine.


"Nous avons contribué à ce qu'il n'y ait pas d'escalade du conflit, car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l'OTAN, cela n'arrivera pas, nous l'empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu'à présent et nous continuerons à le faire", a déclaré le chef du gouvernement allemand.

BIENVENUE SUR CE LIVE


Merci de nous rejoindre pour suivre, en direct, l'actualité de ce lundi 30 janvier sur la guerre en Ukraine. 

Les chars lourds, oui, les avions, c'est non. L'Allemagne n'enverra pas d'avions de combat en Ukraine, a affirmé dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que Kiev réclame encore davantage d'armement pour contrer l'armée russe. Interrogé dans un entretien dimanche avec le journal Tagesspiegel, Olaf Scholz  estime que "la question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d'entrer dans une guerre d'enchères constante quand il s'agit de systèmes d'armes".

"Si dès qu'une décision (sur les chars) est prise, un nouveau débat débute en Allemagne" sur autre chose, "cela n'est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement", ajoute-t-il. Le chancelier allemand met à nouveau en garde contre le "risque d'escalade" avec Moscou. "Il n'y a pas de guerre entre l'Otan et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade", assure-t-il.

Selon lui, il est "nécessaire" de continuer à parler avec le président russe Vladimir Poutine et il assure qu'il va le faire à nouveau, sans préciser d'échéance. "Mais bien sûr, il est également clair que tant que la Russie continuera à faire la guerre en agressant sans relâche (l'Ukraine), la situation actuelle ne changera pas", estime-t-il.


La rédaction de TF1info

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