La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques a répété mardi lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur les "référendums" d'annexion en Ukraine, le soutien des Nations unies à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine"..Suivez les dernières informations sur le conflit.
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REFERENDUMS
La Russie a affirmé mardi que le "oui" était largement en tête, selon de premiers résultats des "référendums" d'annexion dans quatre régions d'Ukraine. "Il n’y a aucune sincérité dans les votes qui ont pu être exprimés", a déclaré Catherine Colonna, la cheffe de la diplomatie française.
NORD STREAM 2
De mystérieuses explosions viennent d’endommager gravement et peut-être définitivement deux gazoducs d’une importance stratégique vitale sous les eaux de la mer Baltique. Que s’est-il passé ? Y a-t-il eu sabotage, et si oui par qui ?
ZELENSKY
Après les votes d'annexion à la Russie, Volodymyr Zelensky prévient que l'Ukraine "agira pour défendre son peuple" dans les régions occupées.
LE "OUI" DE DONETSK
Les autorités prorusses revendiquent la victoire dans la région de Donetsk.
COMMISSION EUROPEENNE
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé mardi que les fuites sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique étaient un "acte de sabotage".
"J'ai parlé de l'acte de sabotage Nord Stream à (la Première ministre danoise Mette) Frederiksen", a écrit Mme von der Leyen sur Twitter. "Il est primordial d'enquêter sur les incidents et de faire toute la lumière sur les événements et leurs causes. Toute perturbation délibérée de l'infrastructure énergétique européenne active est inacceptable et entraînera la réponse la plus ferme possible", a-t-elle ajouté.
L'APPEL DE LA CHINE
L'ambassadeur chinois à l'ONU a appelé mardi devant le Conseil de sécurité au respect de "l'intégrité territoriale de tous les pays" après les "référendums" d'annexion en Ukraine.
"La Chine a pris note des dernières évolutions de la situation en Ukraine" et "notre position" est "claire et constante ; c'est-à-dire que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées", a déclaré Zhang Jun, alors que Pékin est parfois accusé par les Occidentaux d'être trop conciliant avec la Russie.
ZELENSKY
Kiev ne peut pas mener de pourparlers avec Moscou après l'organisation de "référendums" d'annexion dans quatre régions ukrainiennes, dont trois ont déjà annoncé mardi soir que le "oui" au rattachement à la Russie l'avait emporté, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'ONU.
"La reconnaissance par la Russie des +pseudo-référendums+ comme +normaux+, la mise en œuvre du (même) scénario qu'en Crimée et une énième tentative d'annexer une partie du territoire ukrainien signifie que nous n'avons pas à discuter avec l'actuel président russe", a dit M. Zelensky dans une vidéo enregistrée et diffusée lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
LE POINT SUR LA SITUATION
Que s'est-il passé en mer Baltique ? En moins de 24 heures, les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 ont tour à tour été touchés par des fuites. Des mesures de sécurité ont rapidement été prises, avant que la proximité entre ces deux incidents n'interpelle la communauté internationale. En cause : des soupçons sur de possibles sabotages. Explications.
LE "OUI" DE LOUGANSK
Les autorités d'occupation prorusses de la région de Lougansk, dans le Donbass ukrainien (est), ont annoncé mardi soir la victoire du "oui" lors d’un référendum d'annexion par la Russie, un scrutin dénoncé comme illégitime par Kiev et les pays occidentaux.
La commission électorale de cette région, citée par les agences russes Ria Novosti et Interfax, a affirmé que 98,42% des électeurs avaient voté pour le rattachement à la Russie, après le dépouillement de 100% des bulletins de vote.
LE "OUI" de KHERSON
Les autorités d'occupation prorusses de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé mardi soir la victoire du "oui" lors d'un "référendum" d'annexion par la Russie.
L'administration d'occupation de la région a affirmé que 87,05% des électeurs avaient voté pour le rattachement à la Russie, après le dépouillement de 100% des votes. Un peu plus tôt, les autorités d'occupation prorusse de la région de Zaporijjia ont aussi annoncé la victoire du oui à l'annexion par la Russie.
ONU
La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques a répété mardi lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur les "référendums" d'annexion en Ukraine, le soutien des Nations unies à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine" dans ses "frontières reconnues".
"Laissez-moi répéter que les Nations unies restent totalement engagées envers la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, au sein de ses frontières internationalement reconnues", a déclaré Rosemary DiCarlo au début de cette réunion, avant la prise de parole du président ukrainien Volodymyr Zelensky par vidéo.
VOTES D'ANNEXION
Les autorités d'occupation prorusses de la région de Zaporijia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé mardi soir la victoire du "oui" lors d’un référendum d'annexion par la Russie.
La commission électorale de cette région a affirmé que 93,11% des électeurs avaient voté pour le rattachement à la Russie, après le dépouillement de 100% des bulletins de vote, tout en précisant qu'il s'agissait pour l'heure de résultats préliminaires.
Les autorités prorusses à Kherson ont fait une annonce similaire quelques minutes plus tard. Ces scrutins sont dénoncés comme illégitimes par Kiev et les pays occidentaux.
"DES ACTES DÉLIBÉRÉS"
Les vastes fuites en cours dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 près d'une île danoise en mer Baltique sont dues à des "actes délibérés" et "pas à un accident", a affirmé mardi soir la Première ministre danoise Mette Frederiksen.
Copenhague estime que les fuites sur les pipelines, non opérationnels mais remplis de gaz, devraient durer "au moins une semaine" jusqu'à épuisement du méthane qui s'échappe des conduites sous-marines, a fait savoir le ministre danois de l'Energie et du Climat lors d'une conférence de presse du gouvernement.
TRANSFERT D'ARGENT
Des établissements financiers se sont engagés mardi à réduire pendant la durée de la guerre les tarifs des transferts d'argent des Ukrainiens pour leurs proches restés au pays, une déclaration saluée par la Commission européenne.
Seize établissements, dont Mastercard, Visa, Raiffeisen Bank et Extrabanca ont signé une déclaration commune dans laquelle ils s'engagent à "réduire volontairement le montant total des frais, en convergeant vers l'objectif de 3%" des montants transférés.
"Trouver des solutions pratiques pour aider les Ukrainiens qui vivent à l'étranger (...) à envoyer des fonds à leurs proches restés chez eux est un exemple très concret de notre solidarité", a réagi la commissaire aux Services financiers, Mairead McGuinness, dans un communiqué.
ISRAEL
"Israël reconnaît la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine et ne reconnaîtra pas les résultats des référendums dans les régions orientales de l'Ukraine", indique mardi soir un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
ANNEXION
Les référendums d’annexion organisés en Ukraine sont une "mascarade", a déclaré mardi la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, affirmant sur la chaîne privée BFMTV ne voir "aucune sincérité" dans cette consultation organisée par Moscou.
"Il s’agit d’une mascarade (...). Il n’y a aucune sincérité dans les votes qui ont pu être exprimés", a déclaré la cheffe de la diplomatie française. "Ils n’ont aucune légitimité, aucune valeur. Nous ne les reconnaîtrons pas, ils entraîneront des sanctions de la part de la France, de l’Europe et d’autres Etats de la communauté internationale".
ANNEXION
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé mardi que les Etats-Unis et leurs alliés ne "reconnaîtront jamais" l'annexion par la Russie de territoires en Ukraine.
"Nous-mêmes et de nombreux autres pays avons été clairs. Nous ne reconnaîtrons pas, nous ne reconnaîtrons jamais, l'annexion de territoire ukrainien par la Russie", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse, alors que la Russie et les autorités des régions qu'elle occupe en Ukraine ont affirmé que le "oui" était largement en tête des "référendums" d'annexion.
AIDE HUMANITAIRE
Un navire quittera mercredi le port de Marseille avec à son bord plus de 1.000 tonnes d'aide pour l'Ukraine constituant l'acheminement humanitaire le plus important apporté par la France depuis le début de l'invasion russe, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
L'opération avait été annoncée le 24 août par le président français Emmanuel Macron à l'occasion de la fête nationale ukrainienne.
"Nous nous mobilisons aujourd'hui et nous nous mobiliserons demain pour aider à la résistance militaire de l'Ukraine et des Ukrainiens, et aussi pour aider demain à reconstruire", avait proclamé le chef de l’État dans un message vidéo en annonçant le prochain départ d'un navire du port de Marseille "pour acheminer des vivres, du matériel médical et de réhabilitation d'urgence".
REFERENDUM
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a dénoncé mardi avec force les référendums "fictifs" organisés par la Russie en Ukraine et assuré le président ukrainien du soutien des alliés au droit à l'autodéfense de l'Ukraine.
"Les référendums fictifs organisés par la Russie n'ont aucune légitimité et constituent une violation flagrante du droit international. Ces terres sont l'Ukraine", a-t-il tweeté après un entretien avec le président Volodymyr Zelensky.
ANNEXION
Les résultats des votes d'annexion organisés par Moscou dans quatre régions ukrainiennes "ne changeront rien" aux actions de Kiev face à l'armée russe, a affirmé mardi le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.
"Cela ne changera rien à notre politique, à notre diplomatie et à nos actions sur le terrain militaire", a déclaré M. Kouleba lors d'une conférence de presse à Kiev avec son homologue française, Catherine Colonna.
FUITES SUR LE NORD STREAM
Deux explosions sous-marines "très probablement dûes à des détonations" ont été enregistrées à proximité des sites des fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 peu avant leur détection, a annoncé mardi un institut sismique suédois.
Une première "émission massive d'énergie" d'une magnitude de 1,9 a été enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi à 02H03 locales (00H03 GMT) au sud-est de l'île danoise de Bornholm puis une autre de magnitude 2,3 à 19H04 (17H04 GMT) lundi soir au nord-est de l'île, a expliqué à l'AFP Peter Schmidt, du Réseau national sismique suédois. "Nous l'interprétons comme provenant avec la plus grande probabilité d'une forme de détonation", a-t-il dit.
FUITES SUR LE NORD STREAM
"Nos partenaires européens mènent l'enquête. Nous sommes prêts à soutenir leurs efforts", a déclaré mardi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche à propos des fuites sur les gazoducs sous-marins Nord Stream en mer Baltique.
Refusant de "spéculer" sur les causes de ces fuites sur une infrastructure cruciale pour la livraison de gaz russe, ce porte-parole a ajouté: "Cela illustre l'importance de nos efforts conjoints pour trouver des approvisionnements de gaz alternatifs pour l'Europe".
FUITES SUR LE NORD STREAM
Les fuites inexpliquées découvertes sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique sont le résultat d'"une attaque terroriste planifiée" par Moscou, a affirmé mardi Kiev, sans avancer de preuves.
"La fuite de gaz à grande échelle de Nord Stream 1 n'est rien de plus qu'une attaque terroriste planifiée par la Russie et un acte d'agression contre l'Union européenne", a affirmé sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.
REFERENDUM
La commission électorale de Russie a annoncé mardi que le "oui" l'emportait lors de "référendums" d'annexion selon des résultats préliminaires portant sur les bureaux de vote en territoire russe, un vote fortement décrié par la communauté internationale, selon les agences russes.
La commission a affirmé que le "oui" remportait entre 97 et 98% des suffrages après dépouillement de 20 à 27% des votes dans les bureaux de vote en Russie alors que le comptage commençait dans les régions ukrainiennes sous contrôle de Moscou, ont rapporté les agences Ria Novosti, Tass et Interfax.
FUITES DE GAZ
Les trois grandes fuites dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique sont visibles mardi à la surface avec des bouillonnements allant de 200 jusqu'à 1.000 mètres de diamètre, a annoncé l'armée danoise, images à l'appui.
"Le plus grand (bouillonnement) agite la surface sur un bon kilomètre de diamètre. Le plus petit fait un cercle d'environ 200 mètres" de diamètre, explique l'armée danoise dans un communiqué au sujet de ces fuites situées au large de l'île danoise de Bornholm.
UNE CELLULE D'ENQUÊTEURS FRANÇAIS DÉDIÉE AUX CRIMES EN UKRAINE
Une cellule d'enquêteurs dédiée à l'Ukraine a été constituée au sein de l'office chargé des crimes contre l'humanité afin de centraliser les dossiers concernant des soupçons de crimes de guerre perpétrés dans ce pays.
Actuellement, cette cellule, composée d'une dizaine d'enquêteurs, est chargée des sept affaires ouvertes en France liées à des faits commis en Ukraine et impliquant des ressortissants français. Cinq de ces enquêtes ont été ouvertes depuis l'invasion russe et deux concernent des faits plus anciens au Donbass. Constituée peu après le déclenchement de l'offensive russe, cette structure traite également des mains courantes déposées par des réfugiés ukrainiens dans les commissariats ou les brigades de gendarmerie.
CONSÉQUENCES "NUCLÉAIRES" DES REFERENDUMS D'ANNEXION
Au dernier jour des référendums d'annexion que la Russie organise dans quatre régions d'Ukraine, dénoncés comme des "simulacres" par Kiev et ses alliés, Dmitri Medvedev a renouvelé les menaces nucléaires que Vladimir Poutine avait déjà annoncé.
Évoquant les nouveaux territoires que Moscou entend incorporer à la Russie à l'issue de ces scrutins, l'ancien président et numéro deux du Conseil de sécurité russe a répété que cela pourrait se faire, "y compris avec les armes nucléaires stratégiques".
Interrogé si ces déclarations représentaient la position officielle du Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov a rappelé la doctrine militaire russe, qui prévoit la possibilité de frappes nucléaires si des territoires considérés comme russes par Moscou sont attaqués.
Or, après les référendums, "dans ces territoires, il y aura des changements cardinaux du point de vue juridique, du point de vue du droit international et du fait de toutes les conséquences respectives (des mesures prises) pour assurer la sécurité", a indiqué Dmitri Peskov.
SOUTENIR LES PAYS EN DIFFICULTÉ
Face à la crise économique et les difficultés d'approvisionnement qui impactent les pays les plus pauvres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a décidé de faire un geste. Celui-ci a offert 50.000 tonnes de céréales à l'Éthiopie et à la Somalie "à titre d'aide humanitaire", alors que ces pays sont menacés par la famine.
"Un geste généreux" pour un pays en guerre, a souligné la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, lors de sa conférence de presse aujourd'hui à Kiev. Dans ce cadre, la ministre a précisé l'annonce du président de la République à l'ONU en expliquant que la France allait contribuer à cet effort en affrétant 14 millions d'euros pour la livraison des céréales en Somalie. L'Allemagne devrait de son côté participer à la livraison de l'Éthiopie pour un montant similaire.
UNE RÉCOLTE "RECORD" DE 150 MILLIONS DE TONNES DE CÉRÉALES
Vladimir Poutine a annoncé s'attendre à une récolte "record" de 150 millions de tonnes de céréales en Russie en 2022. "138,7 millions de tonnes de céréales ont déjà été récoltées (...) et les estimations préliminaires (pour 2022) s'élèvent déjà à 150 millions, dont 100 millions de tonnes de blé. Ce sera un record dans l'histoire de la Russie", a déclaré le chef du Kremlin lors d'une réunion gouvernementale retransmise à la télévision.
Cette annonce advient alors que Moscou accuse les sanctions occidentales de faire obstacle à ses exportations, notamment vers les pays pauvres. Le pays estime que cette situation crée un risque pour la sécurité alimentaire mondiale.
"Les livraisons de nos céréales et de nos engrais à l'étranger restent (...) difficiles", a déploré Vladimir Poutine. "Les sanctions contre la Russie risquent de conduire à une aggravation supplémentaire de la situation, à une crise alimentaire mondiale", a-t-il ajouté. Pour le moment, le secteur agricole russe n'est pas visé directement par les sanctions économiques.
VARSOVIE INDÉPENDANT AUX LIVRAISONS DE GAZ RUSSES
La Pologne, la Norvège et le Danemark ont inauguré un gazoduc stratégique qui permettra à Varsovie de se rendre à terme complétement indépendante des livraisons russes. "Aujourd'hui, nous ouvrons ce gazoduc (...) qui était un rêve polonais", a déclaré le président polonais Andrzej Duda lors du lancement de Baltic Pipe, qui a une capacité de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an.
2400 ARRESTATIONS EN UNE SEMAINE EN RUSSIE, INQUIÉTUDE DE L'ONU
"Nous sommes profondément troublés par le nombre important de personnes qui auraient été arrêtées", a déclaré aux journalistes à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.
Celle-ci a cité "des informations crédibles (selon lesquelles) quelque 2377 manifestants ont été arrêtés (...) en divers endroits du pays" et ce, en moins d'une semaine. "Le nombre de personnes qui restent détenues n'est pas clair", a-t-elle ajouté.
Selon l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des actions d'opposition, plus de 2.300 personnes ont été interpellées depuis l'annonce de Vladimir Poutine lors d'actions contre la mobilisation militaire. D'importants départs de Russes vers des pays frontaliers ont également été signalés.
PAS D'EXTRADITION DES RUSSES QUI FUIENT LA MOBILISATION
Selon les agences de presse russe, Moscou ne demandera pas l'extradition des Russes fuyant la mobilisation à l'étranger. Depuis l'annonce d'une "mobilisation partielle" par Vladimir Poutine, des milliers de Russes ont fui le pays pour éviter d'être envoyé sur le front ukrainien.
"Le ministère russe de la Défense, dans le cadre de la mobilisation partielle, n'a pas envoyé, n'a pas préparé et n'enverra pas de demandes aux autorités du Kazakhstan, de la Géorgie et d'autres pays concernant la question d'un retour supposément forcé en Russie de citoyens russes se trouvant là-bas", a indiqué le ministère dans un communiqué.
L'UKRAINE SCEPTIQUE QUANT AU CONTENU DU 8E PAQUET DE SANCTIONS
Alors que le "vote" aux "référendums" doit se terminer aujourd'hui, Catherine Colonna a rappelé que la Russie s'exposait à de nouvelles sanctions de la part de l'Union européenne en cas de poursuite de ces "référendums illégaux".
Détaillant très succinctement ces sanctions, la ministre a expliqué que ce 8e paquet était en cours, mais qu'elles devraient être "individuelles", afin de viser les organisateurs des référendums, tout en visant également de nouveaux secteurs économiques qui n'étaient jusque-là pas concernés par les sanctions.
Interrogé sur la potentielle efficacité de ce 8e paquet, le ministre des Affaires étrangères ukrainien s'est montré sceptique. "Le contenu du 8e paquet de sanctions nous démontera dans quelle mesure l'attitude de l'Union européenne est sérieuse", a-t-il ainsi déclaré, demandant que les sanctions ne visent pas seulement des personnes. "Il ne suffira pas de mesures cosmétiques, économiques, il faut une réaction sérieuse, active, concrète qui touchera l'économie russe", a-t-il encore appelé, ajoutant : "Plus molle sera la réaction, plus importante sera la motivation de la Russie de poursuivre l'escalade et d'envahir d'autres territoires"
CONFÉRENCE DE PRESSE DE CATHERINE COLONNA
Suite à sa visite à Kiev, la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna tient une conférence de presse, aux côtés de son homologue ukrainien. Avant qu'elle prenne la parole, Dmytro Kouleba a remercié la France pour l'envoi de nouveaux canons César.
De son côté, Catherine Colonna a rappelé trois volets dans lesquels la France s'implique pour aider l'Ukraine. D'abord en condamnant sur le plan international l'action de la Russie, en continuant son action humanitaire, notamment avec l'envoi d'un bateau chargé notamment d'équipements de sécurité civile et en envoyant une nouvelle équipe d'experts français, la troisième mission, pour aider à enquêter sur les crimes d'Izioum. "Il ne peut pas y avoir de paix sans justice", martèle la ministre.
SANCTIONS POUR LES ORGANISATEURS DES "REFERENDUMS"
Le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déclaré que l'Union européenne considérait toujours que les "référendums" d'annexion par la Russie organisés en Ukraine étaient "illégaux".
"Il y aura des conséquences pour toutes les personnes qui ont pris part à l'organisation de ces référendums illégaux et qui les ont soutenus", a d'ailleurs prévenu le porte-parole Peter Stano, lors d'une conférence de presse quotidienne à Bruxelles.
UN SABOTAGE DES GAZODUCS PAS EXCLUT PAR LE DANEMARK
La Première ministre danoise a affirmé qu'il était "difficile d'imaginer" que les trois fuites concomitantes sur les deux gazoducs sous-marins Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique soient "accidentelles". Par conséquent, Mette Frederiksen a expliqué ne pas "exclure" un sabotage.
"C'est inhabituel d'avoir trois fuites à distance les unes des autres", a-t-elle ainsi déclaré aux médias danois en marge d'un déplacement en Pologne à propos des fuites de gaz détectées au large de l'île danoise de Bornholm.
POUTINE ASSURE VOULOIR "SAUVER LES POPULATIONS"
À travers les référendums, Vladimir Poutine assure vouloir "sauver les populations" des territoires ukrainiens occupés.
"Le sauvetage des populations sur tous ces territoires dans lesquels se tient ce référendum est (...) au centre de l'attention de notre société et de tout le pays", a déclaré le chef du Kremlin lors d'une réunion gouvernementale, au dernier jour de ces scrutins dénoncés comme des "simulacres" par Kiev et les Occidentaux.
LES "REFERENDUMS" AURONT DES CONSÉQUENCES, ANNONCE LE KREMLIN
Le Kremlin a annoncé que les résultats des "référendums" qui se poursuivent dans quatre territoires ukrainiens sous occupation russe auront des répercussions. Ainsi, sans même attendre la fin de la session de "vote" qui doit se conclure ce soir, les autorités russes ont rappelé qu'en cas d'annexion et d'intégration à la Russie, la sécurité de ces régions devra être assurée, avec notamment une possible protection nucléaire.
FUITES DE GAZ : LE KREMLIN N'EXCLUT PAS LA PISTE D'UN SABOTAGE
Le Kremlin s'est dit "extrêmement préoccupé" par les fuites détectées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, estimant qu'il ne fallait exclure "aucune" hypothèse. Interrogé sur la possibilité d'un acte de sabotage, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskova répondu : "Aucune option ne peut être écartée".
RÉCESSION MONDIALE
Suite à des "crises multiples", dont la guerre en Ukraine et son impact sur le monde économique, la cheffe de l'Organisation Mondiale du Commerce a prédit une "récession mondiale".
"Je pense que c'est vers cela que nous nous dirigeons. Mais en même temps, nous devons commencer à penser à la reprise. Nous devons rétablir la croissance", a assuré Ngozi Okonjo-Iweala, à l'ouverture du forum public annuel de l'organisation à Genève.
DE L'AIDE SUPPLÉMENTAIRE DE LA PART DE LA FRANCE
En plus de la manifestation de soutien que Catherine Colonna est venue témoigner à travers sa troisième visite en Ukraine depuis sa nomination, celle-ci devrait également souligner "le renforcement de l'appui apporté par la France, aussi bien en matière de fourniture d'équipements de défense et de lutte contre l'impunité que sur les plans financier et humanitaire". Le ministère évoque notamment l'envoi d'un bateau humanitaire vers l'Ukraine avec "plus de 1000 tonnes d'aide à son bord".
DOUBLEMENT DES ARRIVÉES DE RUSSES EN GÉORGIE
La forte affluence enregistrée ces derniers jours à la frontière entre la Russie et la Géorgie a été confirmé par les chiffres. Selon la Géorgie, les arrivées de Russes ont doublé, passant à 10.000 par jour suite à l'annonce d'une mobilisation au sein de la population russe pour combattre en Ukraine.
"Ils étaient 11.200 dimanche et moins de 10.000 lundi", contre "5.000 à 6.000" juste avant l'annonce de la mobilisation en Russie le 21 septembre, a indiqué le ministère de l'Intérieur géorgien.
VISITE DE CATHERINE COLONNA EN UKRAINE
Dans un tweet, la ministre française des Affaires étrangères a indiqué sa présence à Kiev, en soutien à l'Ukraine. On la voit aux côtés d'Etienne de Poncins, ambassadeur français en Ukraine.
Bonjour l'Ukraine 🇺🇦, la France 🇨🇵 est à vos côtés. #Kiev Good morning #Ukraine , it's good to be back. #Kyiv Доброго ранку #Україно , я рада повернутися #Київ . Франція поруч, щоб підтримати Україну. pic.twitter.com/PoNlKfqqqN — Catherine Colonna (@MinColonna) September 27, 2022
FUITES DE GAZ EN MER BALTIQUE
Suite à une première fuite de gaz détecté sur le tracé de Nord Stream 2 hier, en mer Baltique, les autorités suédoises et danoises ont rapporté que le gazoduc Nord Stream 1 était à son tour touché par deux fuites. Si ces deux infrastructures ne sont pas opérationnelles, du gaz est malgré tout présent.
Par conséquent, le Danemark a décidé de relever son niveau de vigilance sur ses infrastructures énergétiques.
ASSURER LA "SÉCURITÉ" DES RUSSES
Le président kazakh a affirmé que son pays protègera les Russes qui fuient vers le Kazakhstan pour échapper à la mobilisation militaire en cours pour envoyer des renforts combattre en Ukraine
"Ces derniers jours, beaucoup de gens viennent chez nous de Russie. La plupart sont obligés de partir à cause d'une situation sans issue", a déclaré Kassym-Jomart Tokaïev, selon les agences de presse russes. "Nous devons nous occuper d'eux, assurer leur sécurité", a ajouté cet allié de Moscou, mais qui a pris ses distances avec le Kremlin depuis l'offensive russe en Ukraine.
DES FILES VISIBLES DEPUIS L'ESPACE
La société Maxar Technologies a diffusé des images satellites permettant de voir depuis l'espace les embouteillages créés par les voitures russes à la frontière entre la Russie et la Géorgie. Depuis l'annonce d'une mobilisation de la part de Vladimir Poutine, beaucoup de Russes se sont précipités dans ce pays voisin pour y échapper.
#SatelliteImagery from September 25, 2022 shows a large traffic jam of vehicles leaving #Russia and attempting to cross the border into #Georgia , at the Lars checkpoint, following Russian President Putin’s mobilization order for the war in #Ukraine . pic.twitter.com/iHUsC8hYs2 — Maxar Technologies (@Maxar) September 26, 2022
LA NATIONALITÉ RUSSE POUR EDWARD SNOWDEN
Selon un décret publié lundi, le président Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d'alerte et ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden, réfugié en Russie depuis 2013.
L'homme de 39 ans est recherché par les États-Unis pour avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents de l'Agence nationale de sécurité américaine prouvant l'ampleur de la surveillance électronique exercée par Washington.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé à l'agence Ria Novosti que la nationalité russe avait été accordée à Edward Snowden à sa propre demande, effectuée en 2020 pour faciliter les allers-retours de son épouse américaine, Lindsay Mills.
"Après des années à être séparés de nos parents, mon épouse et moi-même n'avons aucune envie d'être séparés de nos fils", a tweeté M. Snowden. "Après deux ans d'attente et près de dix ans d'exil, un peu de stabilité fera une différence pour ma famille", a-t-il ajouté.
AFFAIRE D'ESPIONNAGE ENTRE LE JAPON ET LA RUSSIE ?
Le Japon a exigé des "excuses officielles" de la Russie après l'interpellation et les mauvais traitements infligés selon lui à son consul général à Vladivostok. Selon le porte-parole du gouvernement japonais, "le fonctionnaire a eu les yeux bandés, les deux mains et la tête pressées sur le sol, de sorte qu'il ne pouvait pas bouger pendant sa détention, puis il a été interrogé de manière autoritaire."
Les services de sécurité russes l'accusaient lundi d'avoir arrêté Tatsunori Motoki "en flagrant délit" alors qu'il recevait, "en échange d'une rétribution", des "informations confidentielles sur la coopération" entre Moscou et un pays asiatique.
Le diplomate japonais a été déclaré persona non grata et a reçu l'ordre de quitter la Russie dans un délai de 48 heures. Niant catégoriquement les allégations d'espionnage, le ministère des Affaires étrangères japonais a convoqué l'ambassadeur russe à Tokyo. Le diplomate japonais a depuis été libéré et quittera la Russie d'ici mercredi.
"RÉFÉRENDUMS"
Ce mardi, la Russie achève l'organisation des référendums d'annexion dans quatre territoires totalement ou en partie sous son contrôle en Ukraine, suscitant la colère tant de Kiev que des Occidentaux, qui ont promis une réponse forte en cas d'incorporation.
Tenus depuis vendredi dans les régions séparatistes de Donetsk et Lougansk (est) et celles sous occupation russe de Kherson et Zaporijjia (sud), ces scrutins ont été dénoncés comme des "simulacres" par l'Ukraine et ses alliés.
Les pays du G7 ont juré de ne "jamais reconnaître" leurs résultats, tandis que Washington a promis une réplique "rapide et sévère" par la voie de sanctions économiques supplémentairement à ces annexions, qui suivent le schéma de celle de la Crimée en mars 2014.
Bonjour à tous. Suivez avec nous les dernières informations sur la guerre en Ukraine.
Trois semaines après une percée fulgurante au nord-est qui leur a permis de regagner des milliers de kilomètres carrés, les forces ukrainiennes maintiennent la pression sur l'armée russe dans le Donbass, que la Russie veut intégralement annexer. Moscou a organisé ces derniers jours des "référendums" d'annexion dans les régions d'Ukraine qui sont sous son contrôle total ou partiel, malgré de nouvelles menaces de sanctions des Occidentaux. Ils doivent s'achever mardi.
Dans la région de Kharkiv (nord-est), majoritairement reprise aux Russes lors d'une offensive ces dernières semaines, les Ukrainiens contrôlent désormais une grande partie de la ville de Koupiansk, un noeud ferroviaire crucial utilisé auparavant par la Russie pour ravitailler ses forces déployées plus au sud.
C'est dans cette région que les forces ukrainiennes ont annoncé examiner un nouveau site présumé de charnier, dans une ferme industrielle de poulets abandonnée, tout près de la frontière russe. Les militaires et responsables ont évoqué 90 à 100 corps, sans donner de détails.