EN DIRECT - Guerre en Ukraine : la France va fournir "20.000 tonnes de rails supplémentaires" pour le système ferroviaire

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OTAN 

Interrogé sur une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan, l'ambassadeur chinois en France a botté en touche. "L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN est quelque chose qui relève des pays européens et de la Russie [...] Il faut que toutes les parties concernées négocient", juge Lu Shaye. 

TRAIN

"On sait que c'est vital d'avoir des infrastructures ferroviaires qui fonctionnent pour les troupes, pour les biens essentiels, pour les réfugiés aussi", affirme Clément Beaune. C'est pourquoi "nous allons fournir 20.000 tonnes de rails supplémentaires aux Ukrainiens", ajoute-t-il. 

INFRASTRUCTURES

"Nous allons renforcer tous les aspects de la logistique et des transports" pour aider l'Ukraine, a annoncé vendredi Clément Beaune sur LCI. "Ce que nous demandent les Ukrainiens, c’est d’apporter des réponses immédiates. On a par exemple un manque de bus scolaires, de groupes électrogènes, d'un bateau pour les exports de céréales", détaille le ministre des Transports. 

APPUI EUROPÉEN

Sur Twitter, Josep Borrell a fait le point sur l'aide de l'UE à l'Ukraine. "Plus de 16.000 soldats ukrainiens ont déjà été formés. Plus de 600 millions d'euros de munitions et de missiles ont déjà été livrés. Les travaux sur l'approvisionnement commun se poursuivent", détaille le vice-président de la Commission européenne. "L'UE continue de travailler avec ses partenaires pour que l'Ukraine l'emporte", conclut-il. 

DÉSACCORDS ENTRE EUROPÉENS

"Je me suis entretenu avec Dmytro Kouleba (ministre ukrainien des Affaires étrangères) pour confirmer que l’UE respecte ses engagements de fournir des munitions à l’Ukraine", a assuré vendredi Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, pour tenter de dissiper les inquiétudes provoquées à Kiev par un désaccord entre la France et ses partenaires sur les achats communs. 

L'UE s'est mis d'accord en mars sur une dotation d'un milliard d'euros pour les livraisons de munitions prélevées sur les stocks existants des États, et un second milliard pour des contrats d'achats communs passés avant le 30 septembre à des entreprises de défense européennes. Ce deuxième volet fait l'objet de vifs désaccords dans les négociations en cours à Bruxelles.

Selon plusieurs diplomates européens, la France aurait une lecture très stricte de cette disposition et refuse de faire rembourser des achats à des entreprises non-européennes ou non installées dans l'UE. Mais "un certain nombre d’autres États membres doutent que, dans ce cas, les munitions puissent être livrées à temps à l’Ukraine et nous ne devons pas exclure catégoriquement les partenaires d’armement en Australie, en Corée du Sud, en Afrique du Sud ou en Suisse", a expliqué l'un d'eux.

PARENTS

Le père, qui avait pris la fuite avant d'être appréhendé, après un dessin de sa fille contre le conflit en Ukraine, conserve son autorité parentale. L'homme, condamné à deux ans d'emprisonnement, reste toutefois derrière les barreaux.

DÉFENSES ANTI-AÉRIENNES

"L'Ukraine a besoin d'une défense anti-aérienne sol-air, c'est la priorité. Nous devons nous assurer que les Ukrainiens ont la capacité de protéger leurs infrastructures, leurs citoyens et leurs soldats pendant leurs manœuvres", indique Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense. 

BLINDÉS 

"Notre engagement vis-à-vis de l'Ukraine était de fournir neuf brigades mécanisées blindées. Ces brigades sont prêtes à être engagées. Il y a les hommes et le matériel", assure Mark Milley, chef d'état-major des armées des États-Unis. "Au moment et à l'endroit décidé, les Ukrainiens les engageront et nous sommes optimistes quant à la capacité de ces unités de réussir", ajoute-t-il. 

PERTES RUSSES

"La Russie a des pertes importantes sans enregistrer de gains considérable. Elle continue à payer un prix élevé pour cette guerre", assure Mark Milley, chef d'état-major des armées des États-Unis, depuis la base de Ramstein (Allemagne). Moscou "continue à échouer et n'atteint pas ses objectifs stratégiques", martèle-t-il. "Les Russes manquent de commandement, de volonté de se battre et la discipline s'effrite", explique le militaire. 

ARMES OCCIDENTALES

Depuis la base de Ramstein (Allemagne), Lloyd Austin fait le point sur l'aide occidentale fournie à l'Ukraine, mentionnant notamment de nombreux armements. "Nous continuons à renforcer les capacités anti-aériennes de l'Ukraine pour l'aider à se défendre contre les missiles russes", affirme le secrétaire américain à la Défense, qui rappelle que d'importantes "capacités de blindés" ainsi que de nombreuses pièces d'artillerie ont aussi été envoyés par les alliés. 

"Nos efforts collectifs ont permis de changer la situation sur le champ de bataille", assure le dirigeant, selon qui l'objectif est de se donner "les moyens de faire gagner l'Ukraine". Cela démontre "la solidarité avec l'Ukraine sur le long terme", martèle-t-il. 

CHARS ALLEMANDS

L'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine ont signé vendredi un accord pour la création d'un centre de réparation des chars Leopard utilisés en Ukraine, a annoncé le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius. 

Toutes les parties se sont mises d'accord sur le financement de cette nouvelle infrastructure en Pologne, dont le coût annuel est compris entre 150 et 200 millions d'euros. Selon toute vraisemblance, elle devrait être opérationnelle à partir de la fin du mois de mai, a indiqué le dirigeant, dans des propos rapportés par The Guardian.

OPPOSANT 

Le Royaume-Uni a annoncé vendredi des sanctions contre cinq Russes accusés d'être impliqués dans l'empoisonnement et l'arrestation de l'opposant Vladimir Kara-Mourza, qui a la nationalité britannique et a été condamné lundi à Moscou à 25 ans de prison.

Sont visés des enquêteurs et une juge russes, Denis Kolesnikov, Andreï Zadatchine et Elena Lenskaïa, "impliqués dans l'arrestation de Vladimir Kara-Mourza", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Deux agents des services de sécurité du FSB, Alexandre Samofal et Konstantin Koudriavtsev, "liés aux empoisonnements de 2015 et 2017" ont également été sanctionnés.

Les avoirs de ces cinq Russes seront gelés et ils seront soumis à des interdictions de voyager.

CONFIANCE

Jens Stolenberg, le secrétaire général de l'Otan, s'est dit "confiant", ce vendredi, que l'Ukraine puisse regagner du terrain face à la Russie, dans les semaines à venir. "Je suis confiant dans le fait qu'ils (les Ukrainiens) seront désormais en mesure de libérer encore plus de terrain", a-t-il déclaré depuis la base américaine de Ramstein (Allemagne). "L'une des principales questions abordées ici aujourd'hui a été le passage en revue des différentes capacités, des systèmes et fournitures dont les Ukrainiens ont besoin pour reprendre davantage de terrain", a-t-il ajouté en marge des discussions entre dirigeants de plusieurs pays occidentaux. 

SOUTIEN À L'UKRAINE

Le soutien international à l'Ukraine est "fort et sincère", a déclaré vendredi le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, à l'ouverture d'une réunion en Allemagne entre dirigeants des pays occidentaux.  "Nous soutenons les forces de la liberté en Ukraine", assure-t-il. 

Selon le dirigeant, les discussions vont tourner autour de "trois questions clés : la défense aérienne, les munitions et les moyens d'action". 

LE KREMLIN DÉMENT TOUTE NOUVELLE MOBILISATION

Le Kremlin a une nouvelle fois démenti ce vendredi toute intention de lancer une deuxième campagne de mobilisation pour envoyer des hommes en Ukraine. "Il n'y a pas de discussions au Kremlin au sujet d'une quelconque vague de mobilisation", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov.

Il répondait à une question au sujet d'articles parus dans des médias russes sur des étudiants d'université ayant reçu des convocations militaires à Moscou et dans d'autres villes de Russie.

CLÉMENT BEAUNE EN UKRAINE

Le ministre des Transports, Clément Beaune, est en déplacement en Ukraine. Depuis Odessa, il visite le grand port de la ville, crucial pour les exportations de céréales.

PÈRE SÉPARÉ DE SA FILLE

Un père séparé de sa fille pour un dessin contre le conflit en Ukraine a conservé son autorité parentale sur cette dernière, même s'il se trouve depuis en prison, a annoncé ce vendredi son avocat, dans cette affaire emblématique de la répression en Russie.

"La plainte en justice visant à limiter les droits parentaux d'Alexeï (Moskaliov) a été retirée, l'affaire est classée", a affirmé à l'AFP son avocat, Vladimir Bilienko. "Alexeï va garder son autorité parentale", a-t-il assuré, en remerciant "tous ceux qui ne sont pas restés indifférents", notamment les journalistes, pour avoir fait pression sur le pouvoir dans cette histoire qui a choqué une partie de l'opinion russe.

MOSCOU DÉNONCE LA "NATURE AGRESSIVE" DE L'OTAN

Le rapprochement entre l'Ukraine et l'Otan ulcère le Kremlin, qui a fustigé ce vendredi, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, la "nature agressive" de l'Otan, coupable selon lui "d'essayer d'absorber et d'entraîner l'Ukraine dans l'Alliance". "Nous avons affaire à un bloc agressif, qui considère notre pays comme un ennemi", a-t-il lancé.

MÉCANISME DE PROTECTION CIVILE DE L'UE

La Commission européenne annonce que "l'Ukraine devient un État participant au mécanisme de protection civile de l'UE, le cadre européen de solidarité qui vient en aide aux pays ne pouvant pas faire face à une catastrophe", indique-t-elle dans un communiqué. La signature va être apposée ce vendredi par le commissaire à la gestion des crises de l'UE, Janez Lenarcic, en visite à Kiev.

Désormais membre après avoir reçu "plus de 88.000 tonnes d'équipements vitaux", l'Ukraine pourra à son tour "envoyer de l'aide via le mécanisme lorsqu'un autre pays traversera une crise".

CÉRÉALES UKRAINIENNES

Le transit des céréales et autres produits agricoles par la Pologne, suspendu par Varsovie pendant presque une semaine, a officiellement repris ce vendredi, ont indiqué les autorités. La Pologne et d'autres pays de l'Union européenne frontaliers de l'Ukraine avaient imposé des interdictions temporaires sur les exportations de céréales ukrainiennes à la suite des protestations des agriculteurs contre l'effondrement des prix lié à l'afflux.

Les céréales ukrainiennes destinées à des pays étrangers transitent par l'Union européenne depuis que l'itinéraire traditionnel d'exportation via la Mer Noire est bloqué par l'invasion russe.

BADMINTON

Toujours pas de compétition de badminton pour les Russes et Biélorusses. Les badistes de ces deux pays demeurent exclus des compétitions, a annoncé sa Fédération internationale (BWF), malgré les recommandations du Comité international olympique (CIO). "La BWF n'est pas convaincue qu'il existe une justification satisfaisante pour lever les suspensions des joueurs et officiels russes et biélorusses pour le moment", indique l'instance dans un communiqué.

ATTAQUE DE DRONES

L'armée de l'air ukrainienne a annoncé avoir abattu huit des 12 drones Shahed de fabrication iranienne que la Russie a lancés notamment sur Kiev pendant la nuit, une attaque qui n'a pas fait de victimes.

"Après un répit long de 25 jours, la capitale ukrainienne a connu une nouvelle attaque aérienne de l'ennemi", a indiqué sur Telegram le chef de l'administration militaire de Kiev, Serguiï Popko. Huit drones ont été abattus "à l'approche" de la ville, sans faire de victimes ou destructions, selon les données préliminaires, a-t-il précisé.

LES ALLIÉS DE KIEV "PLUS UNIS QUE JAMAIS"

Le soutien de la communauté internationale à l'Ukraine "demeure fort" et les alliés de Kiev sont "plus unis que jamais" dans leur appui "aux forces de la liberté", déclare le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, en ouvrant en Allemagne une réunion destinée à coordonner l'aide militaire aux troupes ukrainiennes.

CLÉMENT BEAUNE EN UKRAINE

Le ministre des Transports, Clément Beaune, est en visite en Ukraine jusqu'à dimanche. Ce déplacement vise à réitérer le soutien total de la France à l'Ukraine, notamment en faveur des infrastructures et des services essentiels.

LE POINT SUR LA SITUATION

Explosion à Belgorod, le chef de l'Otan à Kiev, discussion Biden-Macron... Voici le point sur la situation en Ukraine.

CONTRE-OFFENSIVE

Échanges de tirs, camouflage dans la nature... En périphérie de Kiev, des soldats ukrainiens se préparent à une éventuelle contre-offensive. Nous les avons suivis.

BELGOROD

Jeudi soir, une explosion a soufflé tout un quartier de Belgorod, en Russie, près de la frontière avec l'Ukraine. En cause, d'après l'armée russe : la chute accidentelle d'une munition d'un de ses avions de combat. Deux personnes ont été blessées, et un énorme cratère se situe désormais dans la ville.

OTAN

Les alliés de l'Ukraine, pressés par Volodymyr Zelensky de livrer plus d'armes et de munitions, se retrouvent ce vendredi en Allemagne pour coordonner leur aide militaire à Kiev, qui dit préparer une contre-offensive d'ampleur.

Organisée sur la base américaine de Ramstein, dans le sud de l'Allemagne, par le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, la réunion se déroulera aussi en présence du patron de l'Otan, tout juste rentré de Kiev.

BELGOROD

La puissante explosion qui a retenti jeudi dans le centre de Belgorod, ville russe située non loin de l'Ukraine, est due à la "tombée" d'une munition d'un avion de combat russe, ont déclaré les autorités russes.

"Une tombée anormale de munition s'est produite" lors du vol d'un avion "au-dessus de la ville de Belgorod", a affirmé le ministère de la Défense dans un communiqué cité par les agences russes, ajoutant que l'incident avait eu lieu à 22h15 locales.

Bonjour et bienvenue sur TF1info pour suivre l'actualité de la guerre en Ukraine en ce vendredi 21 avril 2023.