Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré de vaincre "le Mal russe" en visitant ce vendredi Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, un an après la libération de cette ville martyre.Dans une vidéo adressée à son homologue, Emmanuel Macron promet que la France "restera aux côtés de l'Ukraine".Suivez les dernières informations.
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"DÉFENDRE LE MONDE CIVILISÉ"
"Nous remercions la France, le gouvernement français, le président Macron, pour les armes qui nous ont été transmises... Tout ceci nous aidera à nous défendre mais aussi le monde civilisé et l'Europe", affirme vendredi le colonel Yuri Ignat, porte-parole de l'armée ukrainienne, sur LCI.
🗣️"Nous remercions la France, le gouvernement français, le président Macron, pour les armes qui nous ont été transmises... Tout ceci nous aidera à nous défendre mais aussi le monde civilisé et l'Europe" : Colonel Yuri Ignat, porte-parole de l'armée ukrainienne à @DariusRochebin pic.twitter.com/Bj0FntbYz9 — LCI (@LCI) March 31, 2023
AVIONS
"Sans avion, il est difficile d’assurer une défense anti-aérienne complète contre l’agresseur russe", se désole sur LCI le colonel Yuri Ignat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne.
BOUTCHA
Emmanuel Macron n'a pas manqué d'avoir des mots pour le triste anniversaire de la découverte massacre de Boutcha. "L’agression russe a conduit à une systématisation des crimes de guerre contre l’Ukraine et contre sa population. Et loin de sanctionner ces crimes contraires à toutes les lois de la guerre, les dirigeants russes ont laissé faire, voire les ont encouragés, au mépris du droit international et avec pour objectif clair de soumettre la nation ukrainienne par la violence", dénonce le président de la République.
"La France n’oublie pas et n’oubliera pas Boutcha, comme elle n’oubliera pas les crimes commis à grande échelle sur le territoire ukrainien depuis plus d’un an, à Izioum, à Marioupol, à Olenivka, dans toutes ces villes du pays dont les infrastructures civiles ont été méthodiquement ciblées par la Russie tout l’hiver", souligne le chef d'État français.
"Cela fait un an déjà. Mais si le temps passe, la douleur et la mémoire restent. La France est et restera donc aux côtés de l’Ukraine et de son peuple afin de lever le voile sur les crimes d’hier et d’aujourd’hui, et de contribuer à ce que justice soit rendue pour l’Ukraine. Car sans justice, il ne pourra y avoir de paix durable", conclut-il.
FMI
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé vendredi le plan d'aide d'un montant de 15,6 milliards de dollars signé le 21 mars avec le gouvernement ukrainien, ouvrant la voie au déboursement d'une première tranche de 2,7 milliards de dollars.
Le plan, d'une durée de quatre ans, doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne" (UE), a rappelé le FMI dans un communiqué.
BOUTCHA
La ville martyre ukrainienne de Boutcha, symbole des atrocités attribuées à l'armée russe, doit devenir "un symbole de justice", a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky, appelant à traduire en justice "chaque assassin russe"
"Nous devons tout faire pour faire de Boutcha un symbole de justice", a-t-il lancé au cours d'un sommet à Kiev à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev. "Nous voulons que chaque meurtrier, chaque bourreau, chaque terroriste russe soit tenu pour responsable de chaque crime contre notre peuple", a-t-il ajouté.
OTAN
Les États membres du flanc oriental de l'Otan ont appelé vendredi à une présence militaire américaine accrue dans la région, à quelques mois d'un sommet de l'Alliance atlantique.
Il faut tout faire "pour accroître la présence américaine dans notre région sur le flanc oriental en termes de soldats et d'équipements", a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu après des entretiens dans la ville polonaise de Lodz avec ses homologues du B9.
Les ministres de ces pays, à savoir la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, ont à cette occasion réitéré leurs appels au renforcement des capacités de défense de cette partie de l'Europe frontalière de l'Ukraine en guerre. "Si nous avons une défense solide, nous sommes en mesure de projeter une forte dissuasion" face au "comportement déstabilisateur" de la Russie, a lancé le dirigeant roumain. "C'est le seul langage que la Russie comprenne", a-t-il ajouté.
PAUVRETÉ
Le chef des droits de l'Homme de l'ONU, Volker Türk, a estimé que la guerre en Ukraine, déclenchée par Moscou en février 2022, a encore aggravé la crise alimentaire mondiale. Selon lui, le conflit a plongé 71 millions de personnes dans la pauvreté et en affecte 1,6 milliard d'autres.
PÉKIN
Le président français Emmanuel Macron mettra en garde son homologue chinois Xi Jinping, la semaine prochaine en Chine, contre les conséquences d'une éventuelle "décision funeste" de soutenir militairement la Russie contre l'Ukraine, a déclaré vendredi l'Élysée.
"Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", a estimé un conseiller du chef de l'État français. Selon lui, le chef de l'État veut "trouver un espace" avec Pékin pour des "initiatives" afin de "soutenir la population civile" ukrainienne, mais aussi "identifier un chemin à moyen terme pour une issue au conflit".
NOUVELLE DOCTRINE
La Russie, par le biais de son président Vladimir Poutine, a adopté vendredi une nouvelle doctrine pour sa politique étrangère. Cette stratégie désigne l'Occident comme une "menace existentielle" que Moscou doit combattre. La dernière pierre d'une rupture déjà largement consommée.
ESCRIME
La Fédération française d'escrime a décidé vendredi de renoncer à organiser l'étape de la Coupe du monde d'épée qui était prévue à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) du 19 au 21 mai, comptant pour la qualification aux Jeux olympiques de Paris-2024, après la réintégration des tireurs russes et biélorusses.
WIMBLEDON
Wimbledon a récemment annoncé que les joueurs russes et biélorusses pourraient participer au tournoi. Une décision qui ne passe pas du côté de Kiev, qui fustige une décision "immorale". "La décision de Wimbledon d'autoriser la participation des joueurs russes et bélarusses est immorale. La Russie a-t-elle mis fin à son agression ou à ses atrocités ?" a lancé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Par conséquent, l'Ukraine appelle Londres à ne pas donner de visas à ces sportifs.
BOUTCHA
Volodymyr Zelensky a juré vendredi de vaincre "le mal russe". Le président ukrainien a visité Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, à l'occasion du premier anniversaire de la libération de cette ville-martyre.
JOURNALISME
Le président américain Joe Biden a demandé vendredi à Moscou de "laisser partir" Evan Gershkovich, journaliste du Wall Street Journal arrêté en Russie pour des soupçons "d'espionnage".
"Laissez-le partir" a-t-il dit à l'intention du gouvernement russe, face à des journalistes qui sollicitaient sa réaction tandis que le démocrate de 80 ans s'apprêtait à quitter la Maison Blanche pour un déplacement dans le sud des Etats-Unis.
UNE NOUVELLE DIPLOMATIE RUSSE
La Russie a adopté vendredi une nouvelle stratégie de politique étrangère présentant les Etats-Unis et l'Occident comme l'origine de "menaces existentielles" pour Moscou, sur fond de vives tensions liées au conflit en Ukraine.
Des "bouleversements sur la scène internationale" obligent la Russie à "adapter ses documents de planification stratégique", a justifié le président Vladimir Poutine. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a souligné "la nature existentielle des menaces (...) créées par les actions des pays inamicaux", accusant les Etats-Unis et ses alliés de mener une "guerre hybride" contre Moscou.
DIPLOMATIE
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a encouragé vendredi à Pékin le président chinois Xi Jinping à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour avancer vers un règlement du conflit.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Espagne, M. Sanchez a dit avoir fait part à M. Xi de son "inquiétude à propos de l'agression illégale de (Vladimir) Poutine contre l'Ukraine", évoquant aussi avec lui "la position chinoise" sur le conflit, publiée dans un document en février.
"J'ai encouragé le président Xi à avoir une conversation avec le président Zelensky pour qu'il puisse recevoir des informations de première main sur le plan de paix du gouvernement ukrainien", un plan qui a "le soutien de l'Espagne", a-t-il assuré.
WIMBLEDON
Le All England Lawn Tennis Club (AELTC), qui organise Wimbledon et avait refusé la participation des joueurs russes et bélarusses en 2022 en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé vendredi qu'il avait "l'intention" de les accepter sous "conditions" cette année (3-16 juillet).
"Notre intention actuelle est d'accepter la participation des joueurs russes et bélarusses à condition qu'ils concourent comme des athlètes +neutres+ et qu'ils remplissent les conditions voulues", annonce l'AELTC en soulignant notamment qu'il "leur sera interdit d'exprimer leur soutien à l'invasion russe de l'Ukraine" et que ne seront pas autorisés à participer les joueurs "recevant des aides financières" de la Russie ou du Bélarus pour participer au tournoi.
ARMES NUCLEAIRES EN BIELORUSSIE
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s'est dit prêt vendredi à accueillir des armes nucléaires "stratégiques" russes sur son territoire, en plus des armes "tactiques" que Moscou s'apprête déjà à envoyer chez son allié.
"Il faudra que (Vladimir) Poutine et moi décidions et introduirons ici, si nécessaire, des armes stratégiques. Et ils doivent comprendre cela, les salauds là-bas à l'étranger, qui aujourd'hui essaient de nous faire exploser de l'intérieur et de l'extérieur", a dit M. Loukachenko lors de son adresse à la nation.
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Une première photo des dirigeants européens réunis autour de Zelensky, ce vendredi à Boutcha.
Today the people of Moldova and I stand with the global community in remembering the terror inflicted on the civilians in Bucha one year ago. We honor and grieve the innocent. Democracies must work together to ensure that these atrocities are investigated and punished. pic.twitter.com/O1NieaqYfH — Maia Sandu (@sandumaiamd) March 31, 2023
TRISTE ANNIVERSAIRE
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré de vaincre "le Mal russe" en visitant vendredi Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, à l'occasion du premier anniversaire de la libération de cette ville martyre, symbole d’atrocités attribuées aux forces de Moscou.
"Nous allons gagner c'est certain, le Mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever", a-t-il martelé devant les Premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave Maia Sandu.
C'EST NON
Après l'appel à une trêve du président de Biélorussie Loukachenko, le Kremlin a exclu d'arrêter son "opération militaire" en Ukraine. "Au sujet de l'Ukraine, rien ne change : l'opération militaire spéciale se poursuit, puisque c'est le seul moyen d'atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd'hui", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
GUERRE ET CLIMAT
L'invasion de l'Ukraine par la Russie "éloigne" l'humanité de la lutte "pour sa survie" menacée par le changement climatique, a mis en garde vendredi le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk.
"Au moment où l'humanité est confrontée à des défis existentiels écrasants, cette guerre destructrice nous éloigne de la tâche qui consiste à bâtir des solutions pour assurer notre survie", a lancé M. Türk devant le Conseil des droits de l'homme, en conclusion d'un discours où il a également dénoncé des violations des droits humains "scandaleusement routinières" dans ce conflit déclenché par la Russie.
"DES VIOLATIONS ROUTINIERES"
Les graves violations des droits humains sont devenues "scandaleusement routinières" treize mois après l'offensive lancée par la Russie contre l'Ukraine, a dénoncé vendredi le Haut-Commissaire des droits de l'homme, Volker Türk.
Partout en Ukraine, "les gens sont confrontés à des souffrances et à des pertes massives, à des privations, à des déplacements et à des destructions", a dénoncé M. Türk, devant le Conseil des droits de l'homme, soulignant aussi les effets persistants et profonds sur le reste du monde.
OTAN
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a dit vendredi être impatient de hisser le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l'Alliance à donner son feu vert.
"J'ai hâte de hisser le drapeau de la Finlande au siège de l'Otan dans les jours qui viennent", a-t-il tweeté avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance prévue à Bruxelles les 4 et 5 avril.
LA BIELORUSSIE VEUT UNE "TREVE"
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a appelé vendredi à une "trêve" en Ukraine et à des pourparlers "sans conditions préalables" entre Moscou et Kiev.
"Il faut s'arrêter maintenant, avant que ne commence l'escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités", a dit M. Loukachenko lors d'un discours à la nation. "Il est possible - et il le faut - de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables", a-t-il ajouté.
Le président biélorusse craint aussi une guerre "nucléaire" à cause du soutien occidental à l'Ukraine. "A cause des Etats-Unis et de leurs satellites, une guerre totale a été déclenchée" en Ukraine, a-t-il expliqué, estimant que dès lors, "des incendies nucléaires guettent à l'horizon".
"NOUS NE PARDONNERONS JAMAIS"
"Nous ne pardonnerons jamais" les morts de Boutcha, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de cette ville martyre, devenue le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou.
"Trente-trois jours d'occupation (...) Symbole des atrocités du pays occupant", a ajouté M. Zelensky. "Nous allons punir tous les coupables".
LE POINT SUR LA SITUATION
Retour sur les faits marquants de ces dernières 24 heures.
OTAN
Jeudi soir, le parlement de Turquie a ratifié à l'unanimité l'adhésion de la Finlande à l'Otan. Cette adhésion restait bloquée depuis mai dernier. Lundi dernier, ce sont les députés hongrois qui avaient ratifié l'adhésion de la Finlande.
COMMEMORATIONS
L'Ukraine commémore vendredi l'anniversaire du retrait russe de la ville-martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés, faisant de cette localité proche de Kiev le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou.
Le 31 mars 2022, l'armée russe se retirait de cette ville et de tout le nord de Kiev, un mois après avoir lancé l'invasion du pays sur ordre du président Vladimir Poutine. Deux jours après le retrait, le massacre était connu.
Des journalistes de l'AFP ont découvert à Boutcha le 2 avril des carcasses calcinées de véhicules, des maisons détruites et surtout, éparpillés sur plusieurs centaines de mètres, les cadavres de vingt hommes en civil, dont l'un avait les mains liées dans le dos. Ces scènes ont choqué dans le monde entier, Kiev et les Occidentaux dénonçant des exécutions sommaires de civils et des crimes de guerre. Le Kremlin lui dément toute implication et évoque une mise en scène.
EN DIRECT
Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré à la situation en Ukraine.
La Russie a placé, jeudi 30 mars, en détention provisoire un journaliste américain du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, qu'elle accuse d'espionnage, un cas sans précédent dans l'histoire récente du pays qui suscite la "préoccupation" des États-Unis.
Charles III a déploré le retour du "fléau" de la guerre en Europe en évoquant l'invasion russe de l'Ukraine lors d'un discours historique devant les députés allemands, soulignant cependant que les alliés peuvent "puiser courage dans leur unité". La guerre russe contre l'Ukraine a provoqué "tellement de douleur inimaginable à tant de gens innocents", a déclaré le souverain britannique, premier monarque à s'exprimer dans l'enceinte du Bundestag.
Deux associations ont déposé mercredi une nouvelle plainte pour tenter d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction pour enquêter sur TotalEnergies, qu'ils accusent de complicité de crimes de guerre russes en Ukraine, a appris l'AFP jeudi de source proche du dossier.
L'Ukraine ne contrôle plus qu'un tiers de la ville de Bakhmout, théâtre de combats violents et particulièrement meurtriers depuis des mois dans l'est, a affirmé jeudi un conseiller de la présidence ukrainienne, Serguiï Lechtchenko.
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a fustigé jeudi les réactions négatives de plusieurs pays européens à la réintégration partielle des Russes et Biélorusses dans le sport mondial, jugeant cette ingérence politique "déplorable".
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