Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre
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EN DIRECT - La présidence russe du Conseil de sécurité de l'ONU, "une gifle" selon l'Ukraine

Publié le 1 avril 2023 à 6h45, mis à jour le 1 avril 2023 à 20h51
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est engagé vendredi à vaincre le "Mal russe" et promis un "nouveau Nuremberg" à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de Boutcha.
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LA "FAILLITE" DES NATIONS UNIES


Le chef de l'État Volodymyr Zelensky a dénoncé la "faillite" des Nations unies suite au début de la présidence de la Russie au Conseil de sécurité pour le mois d'avril. "Il est difficile d'imaginer quelque chose qui prouve (davantage) la faillite complète de telles institutions", a lancé dans son message du soir le président ukrainien.


"Il n'y a aucune forme de terreur que la Russie n'ait déjà exercée", a-t-il poursuivi, appelant à une "réforme des institutions mondiales, y compris du Conseil de sécurité de l'ONU". Cette "réforme qui se fait évidemment attendre consiste à empêcher un Etat terroriste (...) de détruire le monde. Les terroristes doivent perdre, doivent être tenus pour responsables de la terreur et ne présider nulle part", a martelé Volodymyr Zelensky.

UN "ZÈLE ANTIRUSSE"


Moscou a qualifié de "zèle antirusse" le vote de l'Assemblée nationale qui reconnait l'Holodomor comme un "génocide".

ENTRETIEN ENTRE KIEV ET PARIS


L'Élysée a confirmé à LCI que le président Emmanuel Macron s'était entretenu par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ce samedi.

"UNE GIFLE AU VISAGE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE"


Ce samedi marque le début de la présidence russe au Conseil de sécurité de l'ONU. Kiev, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a qualifié ce début de mandat comme étant "une gifle au visage de la communauté internationale".


"La présidence russe du Conseil de sécurité des Nations unies est une gifle au visage de la communauté internationale", a-t-il fustigé, appelant "les membres actuels" de l'organe exécutif de l'ONU "à contrecarrer toute tentative russe d'abuser de sa présidence".


Selon lui, les "les membres actuels" de l'organe exécutif de l'ONU doivent "contrecarrer toute tentative" de la Russie d'"abuser de sa présidence". Jeudi, Dmytro Kouleba avait déjà qualifié cette présidence russe de "mauvaise blague", estimant que "la Russie a usurpé son siège ; elle livre une guerre coloniale ; son président est un criminel de guerre recherché par la Cour pénale internationale pour enlèvement d'enfants".

MOSCOU S'EN PREND À L'ASSSEMBLÉE NATIONALE SUR L'HOLODOMOR


La Russie a qualifié samedi de "zèle antirusse répugnant" le vote de l'Assemblée nationale, reconnaissant comme un génocide l'Holodomor, une famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l'origine d'environ quatre millions de morts. "Le zèle antirusse des députés français paraît d'autant plus répugnant que la France elle-même n'a pas encore fermé la page de ses crimes de la période coloniale", a asséné la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

KIEV COMMANDE 100 BLINDES FINANCÉS PAR L'UE ET WASHINGTON


L'Ukraine a commandé en Pologne cent véhicules blindés multirôle Rosomak, fabriqués sous licence finlandaise, financés par l'Union européenne et par les États-Unis, a annoncé samedi le Premier ministre polonais. "J'apporte la commande obtenue hier de la part du Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, pour 100 Rosomak qui seront fabriqués ici", a déclaré Mateusz Morawiecki sur le site de production de ces véhicules à Siemianowice Slaskie, dans le sud de la Pologne.


La commande sera financée avec des fonds européens octroyés à la Pologne et avec des fonds américains obtenus par l'Ukraine, a indiqué le chef du gouvernement polonais, sans préciser le montant du contrat. Rosomak est un véhicule blindé multirôle à huit roues motrices, fabriqué sous licence du Patria AMV finlandais.

D. MEDVEDEV "HEUREUX" DE POUVOIR JOUER À WIMBLEDON


Daniil Medvedev s'est dit "heureux" de la décision prise vendredi par le All England Club, les organisateurs du tournoi Wimbledon, d'accepter "sous conditions" la participation des Russes, comme lui, et des Bélarusses à l'édition du Grand Chelem londonien cette année, malgré la poursuite de la guerre en Ukraine.


"J'ai toujours dit que si je pouvais jouer à Wimbledon, je serais très heureux d'y être", a déclaré le numéro mondial, après sa qualification pour la finale du Masters 1000 de Miami, sa cinquième finale d'affilée en deux mois. "C'est un tournoi que j'adore. C'est le seul Majeur où je n'ai pas encore atteint les quarts de finale. Et je ne peux pas dire que je déteste le gazon. Je l'aime bien. J'ai donc vraiment envie de bien faire là-bas. C'est un très beau tournoi. Et je suis heureux d'avoir la chance d'y jouer cette année."

J. BIDEN RÉCLAME À MOSCOU LA LIBÉRATION DU JOURNALISTE ARRÊTÉ


Le président américain Joe Biden a demandé vendredi à Moscou de "laisser partir" un journaliste américain arrêté en Russie, dont l'employeur, le Wall Street Journal, réclame pour sa part l'expulsion de l'ambassadeur et des journalistes russes en poste aux États-Unis. "Laissez-le partir", a lancé le président américain à l'intention du gouvernement russe, face à des journalistes qui sollicitaient, à la Maison Blanche.


Evan Gershkovich, reporter russophone âgé de 31 ans et reconnu pour sa rigueur, a été arrêté à Ekaterinbourg, dans l'Oural, pour des soupçons d'"espionnage".

P. KVITOVA CONTRE LE RETOUR DES RUSSES À WIMBLEDON


La joueuse tchèque Petra Kvitova, double championne de Wimbledon, a déclaré vendredi qu'elle s'opposait à la décision du All England Club, organisateur du tournoi londonien, d'autoriser les joueurs russes et biélorusses à y participer cette année. "Je pense qu'ils ne devraient pas être autorisés. À mon avis, ils ne devraient pas non plus être autorisés aux Jeux olympiques (de Paris 2024). Je suis donc un peu du côté ukrainien dans cette affaire", a-t-elle expliqué devant la presse à Miami.

LE RÉCAP' DES 24 DERNIÈRES HEURES


Un an après la découverte des horreurs de Boutcha, Volodymyr Zelensky a promis, vendredi 31 mars, un "nouveau Nuremberg" aux Russes. À Moscou, Vladimir Poutine a lui entériné une nouvelle doctrine stratégique et politique aux accents de Guerre froide. Les faits marquants de ces dernières 24 heures.

UN AN DE BOUTCHA


"Nous ne pardonnerons jamais", a juré Volodymyr Zelensky, un an après le massacre de Boutcha. "Il y aura un nouveau Nuremberg", a-t-il encore dit dans une vidéo publiée dans la soirée, en référence à la ville allemande qui accueillit en 1945-46 les procès des dirigeants nazis. Le massacre de Boutcha n'était pas un cas isolé mais "de la violence génocidaire systémique qui constitue le coeur des actions russes sur tous les territoires ukrainiens occupés", a accusé le président ukrainien. 


"Nous devons tout entreprendre pour faire de Boutcha un symbole de justice", a-t-il lancé. "Nous voulons que chaque meurtrier, chaque bourreau, chaque terroriste russe soit tenu pour responsable de chaque crime contre notre peuple", a-t-il ajouté, devant les Premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob, et la présidente moldave Maia Sandu. "Nous allons gagner c'est certain, le Mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever", a-t-il martelé. 

BIENVENUE


Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info en ce samedi 1er avril pour suivre en direct les dernières informations sur la guerre en Ukraine. 

Joe Biden a demandé, vendredi 31 mars, à Moscou de "laisser partir" un journaliste américain arrêté en Russie, dont l'employeur, le Wall Street Journal, réclame pour sa part l'expulsion de l'ambassadeur et des journalistes russes en poste aux États-Unis. "Laissez-le partir", a lancé le président américain à l'intention du gouvernement russe, face à des journalistes qui sollicitaient, à la Maison Blanche, sa première réaction publique sur cette affaire.

Le Kremlin a exclu vendredi de stopper son offensive contre l'Ukraine malgré l'appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko. "Au sujet de l'Ukraine, rien ne change : l'opération militaire spéciale se poursuit, puisque c'est le seul moyen d'atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd'hui", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a juré vendredi de vaincre le "mal russe" à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de Boutcha, ville martyre devenue un symbole criant "des atrocités" imputées aux troupes de Moscou. Emmanuel Macron, lui, a assuré que "la France n’oublie pas et n’oubliera pas Boutcha, comme elle n’oubliera pas les crimes commis à grande échelle sur le territoire ukrainien depuis plus d’un an, à Izioum, à Marioupol, à Olenivka, dans toutes ces villes du pays dont les infrastructures civiles ont été méthodiquement ciblées par la Russie tout l’hiver".

Le président français va par ailleurs rechercher la semaine prochaine en Chine un "espace" de dialogue avec son homologue chinois, Xi Jinping, sur le conflit en Ukraine, mais la France veut aussi éviter toute éventuelle "décision funeste" de Pékin visant à soutenir militairement Moscou. "Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", a prévenu un conseiller du chef de l’État français. 

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La majorité des membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont exprimé leur préoccupation vendredi quant à un risque de prolifération nucléaire, lors d'une réunion sur le déploiement annoncé par Moscou d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, clairement condamné par les Occidentaux.

Le All England Lawn Tennis Club (AELTC), l'organisateur de Wimbledon qui avait refusé la participation des joueurs russes et biélorusses en 2022 en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé vendredi qu'il avait "l'intention" de les accepter sous "conditions" cette année (3-16 juillet). L'Ukraine a exhorté vendredi le gouvernement britannique à ne pas donner de visas aux joueurs de tennis russes et biélorusses.


La rédaction de TF1info

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