EN DIRECT - Guerre en Ukraine : l'Allemagne a livré 18 chars Leopard 2 à Kiev

Publié le 27 mars 2023 à 6h45, mis à jour le 27 mars 2023 à 22h18

L'Allemagne a livré à l'Ukraine les 18 chars Leopard 2 promis par le gouvernement d'Olaf Scholz, affirme lundi l'hebdomadaire Der Spiegel.
Le chancelier allemand a confirmé l'information.
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LIVRAISON D'ARMES


Les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine, a annoncé lundi soir le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, pour aider l'armée de Kiev à repousser l'invasion russe du pays. 


M. Reznikov a indiqué que "des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands" s'étaient "ajoutés aux unités ukrainiennes". Une porte-parole du ministère ukrainien, Iryna Zolotar, a confirmé à l'AFP que les tanks Challenger "se trouvaient déjà en Ukraine", sans en donner le nombre exact à ce stade. 

NUCLÉAIRE


Volodymyr Zelensky a affirmé lundi au chef de l'AIEA, Rafael Grossi, qu'il ne pouvait pas y avoir de "sécurité nucléaire" en Ukraine sans retrait de l'armée russe de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes de Moscou depuis plus d'un an. 


"Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a-t-il dit, selon la présidence ukrainienne. M. Grossi est, lui, attendu dans les prochains jours à la centrale de Zaporijjia pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion 

CONFIRMATION


L'Allemagne a livré à l'Ukraine des chars de combats lourds Leopard, a déclaré lundi le chancelier Olaf Scholz. 


"Oui, nous avons livré des chars Leopard comme annoncé", a dit M. Scholz lors d'une conférence de presse à Rotterdam, confirmant une information publiée par l'hebdomadaire Der Spiegel, selon laquelle 18 chars Leopard 2 ont été livrés. 

LIVRAISON D'ARMES


L'Allemagne a livré à l'Ukraine les 18 chars Leopard 2 promis par le gouvernement d'Olaf Scholz après les demandes insistantes de Kiev, affirme lundi l'hebdomadaire Der Spiegel.


Les "derniers chars ont quitté l'Allemagne à la fin de la semaine dernière et ont à présent été remis" à l'Ukraine, selon l'hebdomadaire.


Une quarantaine de véhicules de combat d'infanterie Marder ont également été livrés, ajoute le Spiegel, précisant que le gouvernement d'Olaf Scholz gardait "secret l'itinéraire" de livraison "pour des raisons de sécurité".


Interrogé par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas souhaité faire de commentaire.

GROSSI À ZAPORIJIA 


Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique est arrivé à Zaporijia ce lundi. Rafael Grossi a rencontré Volodymyr Zelensky avec lequel il a  eu un échange riche sur la protection de la centrale nucléaire. 

ZELENSKY PRÈS DE ZAPORIJJIA


Le président ukrainien s'est affiché aujourd'hui dans la région de Zaporijjia, en déplacement "en première ligne" sur le front Sud, quelques jours après s'être rendu successivement près Bakhmout (est), dans la région de Kharkiv (nord-est) et près de Kherson (sud). 


"Région de Zaporijjia. Positions en première ligne. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui, aux côtés de nos militaires", a-t-il indiqué sur son compte Telegram, accompagnant son message d'une vidéo dans laquelle on le voit remettre des médailles à des soldats. 

ARSENAL NUCLÉAIRE : MOSCOU PERSISTE


La Russie a affirmé qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux. "Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. 


Samedi, Vladimir Poutine avait annoncé avoir eu l'accord de Minsk pour déployer des armes nucléaires "tactiques" au Bélarus, un pays situé aux portes de l'Union européenne et dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, son allié le plus proche. 

CARTES : SITUATION SUR LE FRONT ORIENTAL


La journaliste Nivin Potros explique à l'aide de cartes, sur le plateau de LCI, le siège que subit la ville d'Avdiivka, près de Donetsk et de Bakhmout.

Avdiivka, l'autre Bakhmout ?Source : TF1 Info

ÉVACUATIONS À AVDIIVKA


L'administration de la ville d'Avdiïvka a annoncé l'évacuation des employés municipaux de cette cité industrielle située sur le front oriental de l'Ukraine, et régulièrement bombardée par les forces russes. 


"Avdiïvka ressemble de plus en plus à une scène de film post-apocalyptique (...)", a expliqué Vitaliy Barabash, le chef de l'administration militaire locale. "Par conséquent, la décision difficile a été prise d'évacuer (...) les travailleurs municipaux, qui ont au moins essayé de maintenir la propreté et la vitalité de la ville". 

DEUX MORTS A SLOVIANSK


Un bombardement russe a fait au moins deux morts et 29 blessés dans la ville de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional, selon qui les forces russes ont "frappé le centre de la ville vers 10H30 (locales) avec deux missiles S-300". 

LES UKRAINIENS PRÊTS À PILOTER LES CHARS CHALLENGER 2


Des soldats ukrainiens ont achevé leur formation au Royaume-Uni pour apprendre à manier les 14 chars Challenger 2 fournis par Londres à l'Ukraine, ouvrant la voie à une livraison prochaine des appareils, a annoncé la Défense britannique. 


Leur entraînement avait commencé peu après l'annonce début janvier de la fourniture de ces chars par le Royaume-Uni. "Le Royaume-Uni envoie les chars Challenger 2, qui seront bientôt aux mains des forces armées" ukrainiennes, a indiqué le communiqué du ministère britannique de la Défense.

NUCLÉAIRE TACTIQUE


Alors que le président russe a annoncé son intention de déployer des armes nucléaires en Biélorussie, les Matins de LCI s'interrogent sur la menace que pourrait représenter des armes nucléaires tactiques.

Nucléaire tactique : quelle menace ?Source : TF1 Info

ZELENSKY


Le président ukrainien semblait hier appeler les Ukrainiens à rester mobilisés pour soutenir les troupes, au cours de son allocution quotidienne.

ATTAQUE UKRAINIENNE À SÉBASTOPOL


Selon le renseignement militaire britannique, des bateaux sans pilotes ukrainiens auraient attaqué la base navale russe de Sébastopol le 23 mars dernier. Les trois vedettes sur mer, et un drone aérien, auraient été neutralisés par les forces russes, sans faire de dégâts sur la flotte. Le ministère britannique de la Défense note cependant que ces opérations répétées de harcèlement restreignent les capacités de la flotte russe de la mer Noire.

LE POINT SUR LA SITUATION AU 27 MARS

"CHANTAGE NUCLÉAIRE"


L'Ukraine a réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour contrer le "chantage nucléaire" de la Russie, après l'annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires en Biélorussie. 


L'Union européenne a menacé Minsk de nouvelles sanctions si ce déploiement était réalisé, tandis que les États-Unis ont affirmé n'avoir "aucune indication" que Moscou entendait utiliser des armes nucléaires en Ukraine. La Biélorussie, une alliée de Moscou, est frontalière de l'Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie. 

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a averti dimanche que l'UE était "prête" à adopter de nouvelles sanctions contre le Bélarus si ce pays déployait des armes nucléaires russes sur son territoire. "L'accueil par le Bélarus d'armes nucléaires russes constituerait une escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne. Le Bélarus peut encore arrêter cela, c'est son choix. L'UE se tient prête à réagir par de nouvelles sanctions", a déclaré Josep Borrell sur Twitter.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l'Union européenne. "La rhétorique nucléaire de la Russie est dangereuse et irresponsable", a estimé l'Otan dimanche. "L'Otan est vigilante et nous suivons de près la situation", a déclaré la porte-parole de l'Alliance, Oana Lungescu. "Nous n'avons constaté aucun changement dans le dispositif nucléaire de la Russie qui nous amènerait à ajuster le nôtre", a-t-elle souligné.


La rédaction de TF1info

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