Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre
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EN DIRECT - Guerre en Ukraine : l'origine du sabotage de Nord Stream demeure incertaine, selon un procureur suédois

Publié le 6 avril 2023 à 6h45, mis à jour le 6 avril 2023 à 20h38
JT Perso

L'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream demeure incertaine, a indiqué jeudi un procureur suédois qui participe à l'enquête.
"Notre principale hypothèse est qu'un État est derrière" ce sabotage, a indiqué Mats Ljungqvist dans un communiqué.
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JOURNALISTE AMÉRICAIN ARRÊTÉ : "INUTILE" DE FAIRE PRESSION, PRÉVIENT LA RUSSIE


La Russie a assuré jeudi à l'ambassadrice américaine qu'il était "inutile" de tenter de faire pression sur Moscou sur le cas du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté pour des accusations d'"espionnage" que Washington rejette. La nouvelle ambassadrice américaine, Lynne Tracy, a été reçue à ce sujet par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. "Le battage médiatique autour de cette affaire (...) dans le but de faire pression sur les autorités russes et sur le tribunal qui devra décider du sort d'Evan Gershkovich est inutile et insensé", a indiqué son ministère dans un communiqué.


Selon Moscou, M. Riabkov a insisté lors de cette rencontre sur "la gravité des accusations portées contre" Evan Gershkovich, journaliste pour le Wall Street Journal et qui a également travaillé auparavant pour l'AFP à Moscou. "Il a été pris en flagrant délit alors qu'il tentait d'obtenir des informations secrètes, utilisant son statut de journaliste comme couverture pour des actions illégales, qualifiées d'espionnage", a assuré M. Riabkov.


M. Gershkovich, arrêté à Ekaterinbourg dans l'Oural par les services de sécurité russes, se trouve en détention provisoire dans l'attente de son procès.

LA RUSSIE DIT AVOIR REPOUSSÉ DES "SABOTEURS" UKRAINIENS INFILTRÉS SUR SON TERRITOIRE


La Russie a dit jeudi avoir repoussé un groupe de "saboteurs" ukrainiens qui tentaient de s'infiltrer sur son territoire via la région frontalière de Briansk, où un pilote ukrainien avait déjà été arrêté la veille.


"Le département des gardes-frontières du service fédéral de sécurité de Russie dans la région de Briansk a déjoué une tentative d'entrée en territoire russe d'un groupe de reconnaissance et sabotage ukrainien de 20 hommes près du village de Sloutchovsk", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz. "Des unités des forces armées russes, ainsi que des unités des forces des gardes-frontières, ont ouvert le feu sur l'ennemi", a-t-il ajouté. 


L'incident a plus tard été confirmé par le ministère russe de la Défense, qui a pour sa part évoqué un groupe de 15 personnes.

IZIOUM : IL JOUE DU PIANO AU MILIEU DES RUINES


Une vidéo d’un pianiste jouant sur un champ de ruines en Ukraine est largement relayée. La scène a été tournée il y a un mois dans la ville d'Izioum, bombardée en mars 2022. Si elle est réelle, elle a été quelque peu travaillée avant d'être postée en ligne.

WAGNER CONTINUE DE SUBIR DES PERTES, ADMET SON PATRON


Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a reconnu jeudi que ses hommes continuaient à subir des pertes dans les combats en Ukraine, à l'occasion de la visite d'un cimetière qui "continue de s'agrandir". 


Une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram montre M. Prigojine se tenant devant des dizaines de sépultures surmontées de croix et sur lesquelles sont posées des gerbes de fleurs.


"Les combattants de Wagner continuent d'être enterrés ici et il n'y a aucun problème avec ça à ce jour. Nous allons l'améliorer et faire de ce cimetière un mémorial pour les futures générations", a déclaré M. Prigojine. "Oui, (le cimetière) s'agrandit. Ceux qui se battent meurent parfois. C'est ainsi que va la vie", a encore lancé le patron de Wagner.

VON DER LEYEN


La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti jeudi à Pékin que si la Chine fournissait des armes à la Russie en Ukraine, cela "nuirait considérablement" à la relation entre Chine et Union européenne.


"Nous comptons sur la Chine pour ne pas fournir d'équipement militaire directement ou indirectement à la Russie, car nous savons tous qu'armer l'agresseur irait à l'encontre des lois internationales et cela nuirait significativement à notre relation", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.


La présidente de la Commission européenne a par ailleurs jugé "positif" que le président chinois Xi Jinping, avec lequel elle s'est entretenue, veuille parler à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. "Il était donc intéressant d'entendre le président Xi réitérer sa volonté de parler lorsque les conditions et le moment seront propices. Je pense que c'est un élément positif", a-t-elle ajouté.

XI PRÊT A APPELER ZELENSKY


Le président chinois Xi Jinping s'est dit jeudi, lors de ses entretiens avec Emmanuel Macron à Pékin, prêt à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky le moment venu, a déclaré un diplomate français qui a assisté aux réunions.


Le chef de l'Etat français a de son côté "pressé Xi Jinping de ne rien livrer à la Russie qui serve à sa guerre contre l'Ukraine", a ajouté cette source diplomatique, alors que les pays occidentaux redoutent que la Chine fournisse des armes à Moscou.

SEPAREE DE SON PERE POUR UN DESSIN...


Une fille russe séparée de son père après avoir fait un dessin en soutien à l'Ukraine a été confiée à sa mère qu'elle n'avait pas vue depuis des années, nouvel épisode d'une histoire emblématique de la répression en Russie.


Dénoncée par son école après avoir dessiné des missiles s'abattant sur une famille ukrainienne, Maria Moskaliova, âgée de 13 ans et surnommée Macha, avait été retirée à son père, qui l'élevait seul, et placée dans un foyer en mars.


Le père, Alexeï Moskaliov, a depuis été condamné à deux ans de prison et placé en détention. Une audience doit avoir lieu jeudi à Efremov, à 300 km au sud de Moscou, pour décider de restreindre ou non ses droits parentaux.

LE ROUBLE RUSSE AU PLUS BAS


Plus d'un an après le début de la guerre en Ukraine, le rouble continue de s'affaiblir. Le cours de la monnaie russe atteint son plus bas niveau par rapport au dollar depuis avril 2022.

International
Guerre en Ukraine : le rouble russe au plus bas depuis un an

IGA SWIATEK


La numéro un mondiale du tennis féminin, la Polonaise Iga Swiatek, a estimé jeudi que les instances du tennis "auraient pu faire un peu mieux" pour protester contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dans un entretien à la BBC. "J'ai le sentiment que le tennis, dès le départ, aurait pu faire un peu mieux pour montrer à tous que les joueurs de tennis étaient contre la guerre", a-t-elle affirmé, dénonçant "un manque de leadership" de la part de la WTA et de l'ATP.


"Je trouve qu'ils pouvaient faire plus pour faire passer cette idée et donner leur avis et nous aider un peu plus dans les vestiaires parce que l'atmosphère était assez tendue", a-t-elle ajouté.

MOSCOU DIT AVOIR REPOUSSE UNE "INFILTRATION DE SABOTEURS"


La Russie a dit jeudi avoir repoussé un groupe de "saboteurs" ukrainiens qui tentaient de s'infiltrer sur son territoire via la région frontalière de Briansk, où un pilote ukrainien avait déjà été arrêté la veille.


"Le département des gardes-frontières du service fédéral de sécurité de Russie dans la région de Briansk a déjoué une tentative d'entrée en territoire russe d'un groupe de reconnaissance et sabotage ukrainien de 20 hommes près du village de Sloutchovsk", a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz.

LE KREMLIN EXLUT UNE MEDIATION DE LA CHINE


Le Kremlin a exclu jeudi la possibilité d'une médiation chinoise pour stopper les combats en Ukraine, estimant que la Russie, qui a connu une multitude de revers militaires, n'avait d'autre choix que de continuer son assaut.


"Bien sûr que la Chine dispose d'un potentiel formidable et efficace s'agissant de ses services de médiation", a estimé auprès de la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


"Mais la situation avec l'Ukraine est complexe, il n'y a pas de perspective de règlement politique. Et, pour le moment, nous n'avons pas d'autre solution que de continuer l'opération militaire spéciale", a-t-il ajouté, utilisant l'euphémisme des autorités russes pour décrire l'offensive en Ukraine. 

EMMANUEL MACRON


Le nucléaire doit être exclu du conflit russo-ukrainien et "en aucun cas" il ne peut y avoir de déploiement d'armes nucléaires en dehors du territoire des Etats dotés, a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse en Chine, quelques minutes après une déclaration de son homologue chinois. "On a les bases de ce que nous devons défendre pour bâtir une paix durable", a-t-il poursuivi, estimant que "la Chine et la France ont à œuvrer pour préserver un ordre international."


"C'est notre guerre à tous, parce qu'un pays a décidé de violer la charte et c'est pourquoi notre action diplomatique rappellera la Russie à ses devoirs", a-t-il ajouté, précisant qu'"un geste doit venir de la Russie" envers le "peuple agressé" que sont les Ukrainiens. Et d'insister : "On ne peut pas vivre en paix en sécurité sur notre continent tant qu'on aura un pays occupé par une puissance voisine".

XI JINPING


"Concernant la crise ukrainienne, nous sommes prêts à avoir avec la France une attitude raisonnable et maitrisée pour éviter une aggravation de la situation",  a déclaré ce jeudi le président chinois Xi Jinping lors d'une conférence de presse espérant une issue du conflit "par une solution politique et de négociation". 


"Nous devons avoir une attention portée sur les sujets concrets pour que le cadre de la sécurité européenne soit maintenu", a-t-il ajouté, ajoutant que la Chine est prête à "aider l'Ukraine pour avoir des échanges en transports et en énergies".


"Il faut éviter les confrontations, protéger les civils et les enfants", a-t-il ajouté. Et de poursuivre : "nous sommes contre les armes nucléaires , biologiques ou chimiques, les attaques sur les centrales ou d'électricité".

CYBERSECURITE


Avant même son offensive militaire, la Russie avait lancé en Ukraine une vaste opération de cyberespionnage, afin de préparer des attaques et de recenser toute la population, selon le groupe américain de cybersécurité Mandiant, qui aide Kiev depuis l'été 2021.


"Nous avons vu que les Russes étaient prépositionnés depuis 2014-2015. Sur un certain nombre de cibles, nous avons vu des traces qui montraient que l'attaquant était présent, dormant", a expliqué David Grout, expert en chef régional de Mandiant, lors d'une conférence au Forum international de la cybersécurité de Lille

FREGATE RUSSE EN ARABIE SAOUDITE


La frégate militaire russe "Admiral Gorshkov" et le pétrolier "Kama" se sont ravitaillés au port de Jeddah, en Arabie saoudite, avant de quitter le royaume jeudi, selon des responsables russes.   Le pays du Golfe n'avait pas accueilli de navires russes depuis une dizaine d'années, a précisé le ministère russe de la Défense sur son site internet en français.  


Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la monarchie du Golfe a adopté une position conciliante à l'égard de Moscou, et appelle à une solution politique au conflit. Les deux pays sont partenaires au sein de l'alliance des pays exportateurs de pétroles, OPEP+. 

CONFERENCE DE PRESSE A 11H30


Le président français Emmanuel Macron et son homologue chinois Xi Jinping doivent faire des déclarations à la presse à 11h30. Une réunion trilatérale se tiendra ensuite en présence de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, également à Pékin.

MACRON EN CHINE


Le président français Emmanuel Macron, en visite d'Etat à Pékin, a déclaré jeudi à son homologue chinois Xi Jinping qu'il comptait sur lui pour "ramener la Russie à la raison" vis-à-vis de l'Ukraine.


"Je sais pouvoir compter sur vous pour ramener la Russie à la raison et tout le monde à la table des négociations", a indiqué le chef de l'Etat français à M. Xi lors d'une rencontre bilatérale officielle.

EMMANUEL MACRON ACCUEILI PAR XI JINPING


Emmanuel Macron a été accueilli jeudi à Pékin par son homologue chinois Xi Jinping, avant une rencontre en tête-à-tête où le conflit en Ukraine sera au coeur des discussions. Devant le Palais du peuple à Pékin, coeur du pouvoir chinois, une cérémonie d'accueil officielle a eu lieu, avant le début de l'entretien, à portes fermées, qui doit durer environ une heure.

VIDÉO - Regardez Emmanuel Macron accueilli par Xi Jinping au Palais du peupleSource : TF1 Info

L'UKRAINE PRETE A "OUVRIR LA PAGE DIPLOMATIQUE SUR LA CRIMEE"


"Si nous réussissons à atteindre nos objectifs stratégiques sur le champ de bataille et quand nous serons à la frontière administrative avec la Crimée, nous sommes prêts à ouvrir la page diplomatique pour discuter de cette question", a indiqué  Andriy Sybiha, chef adjoint du bureau de Volodymyr Zelenski dans le Financial Times. Mais "cela ne signifie pas que nous excluons la voie de la libération par notre armée", précise le conseiller.

RUSTAM MORADOV SANS DOUTE DEMIS DE SES FONCTIONS


"Comme le prétendent les réseaux sociaux russes, le ministère de la Défense russe a très probablement démis de ses fonctions le colonel-général Rustam Muradov de son poste de commandant du Groupe des forces de l’Est (EGF) en Ukraine", indique le ministère britannique de la Défense sur Twitter. "L’EGF sous Muradov a subi des pertes exceptionnellement lourdes ces derniers mois, ses assauts mal conçus ayant échoué à plusieurs reprises à capturer la ville de Vuhledar dans l’oblast de Donetsk", justifient les renseignements britanniques.

LE POINT SUR LA SITUATION EN UKRAINE 


Emmanuel Macron est arrivé mercredi en Chine, estimant qu'elle peut "jouer un rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix" dans la guerre en Ukraine. Les représentants de plusieurs membres du Conseil de sécurité ont de leur côté quitté une réunion organisée par la Russie sur l'Ukraine. Les faits marquants de ces dernières 24 heures.

"ATTAQUES TERRORISTES" EN RUSSIE


"Il y a tout lieu de penser" que les services secrets occidentaux sont "impliquées dans la préparation d'actes de sabotage et de terrorisme", a affirmé ce mercredi Vladimir Poutine. Dimanche, un célèbre blogueur militaire a été tué dans un attentat à la bombe à Saint-Pétersbourg.

L'ECONOMIE RUSSE FACE A UN AVENIR INCERTAIN


Après plus d'un an de sanctions et malgré une adaptation que peu d'observateurs avaient anticipée, les nuages n'ont pas disparu dans le ciel de l'économie russe et les perspectives à moyen terme restent incertaines.


"Renforcement de la souveraineté économique", "plus d'opportunités" : pendant un an, Vladimir Poutine n'a cessé de répéter que les sanctions internationales étaient inefficaces et qu'elles pénalisaient plus les Occidentaux que la Russie.


Pourtant, le président russe a brusquement changé de ton fin mars, mettant en garde contre les conséquences "négatives" des sanctions "à moyen terme", une première depuis le début de l'offensive en Ukraine.

BESOINS EN OBUS DE L'UKRAINE


Longtemps en péril, l'activité des Forges de Tarbes, seul site industriel français encore capable de produire des fûts d'obus de 155 mm, se trouve relancée par les énormes besoins des forces ukrainiennes pour ce type de munitions. Les fûts d'acier rougeoyant s'empilent à proximité du cœur de forge dont ils viennent de sortir après y avoir été façonnés à plus de 1.000 degrés. En quelques minutes, usinés sur d'autres postes de travail, ils prendront leur forme en ogive, avant de rejoindre les palettes de livraison à l'entrée de l'usine.


Depuis l'automne, l'usine des Hautes-Pyrénées produit ainsi chaque mois environ 1.500 fûts d'un obus de calibre 155 mm, le LU.211, qui équipe les dizaines de canons Caesar, fournis par la France à l'Ukraine.

"ATTAQUES TERRORISTES" EN RUSSIE 


Le président russe Vladimir Poutine a accusé mercredi des services secrets occidentaux d'être impliqués dans des attaques "terroristes" en Russie, trois jours après la mort d'un célèbre blogueur militaire dans un attentat à la bombe à Saint-Pétersbourg.


"Il y a tout lieu de penser que le potentiel de pays tiers et des services spéciaux occidentaux est impliqué dans la préparation d'actes de sabotage et de terrorisme" tant dans les territoires ukrainiens occupés qu'en Russie, a déclaré M. Poutine lors d'une réunion télévisée de son Conseil de sécurité.

EMMANUEL MACRON FACE A XI


Emmanuel Macron a entamé jeudi ses entretiens à Pékin pour tenter de "bâtir un chemin commun" avec la Chine, avant de rencontrer Xi Jinping, proche allié de Moscou qu'il ne désespère pas de voir jouer un rôle pour la paix en Ukraine.


"La capacité à partager une analyse commune et bâtir un chemin commun est indispensable", a dit le président français au début de sa première réunion au Palais du peuple, coeur du pouvoir chinois, avec le Premier ministre Li Qiang. "Dans ces temps troublés que nous traversons", il a souligné "l'importance" du "dialogue entre la Chine et la France".


Au premier jour de sa visite d'Etat de trois jours, le président français a estimé mercredi que Pékin pouvait jouer un "rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix" en Ukraine, invoquant le document en 12 points sur la position chinoise publié en février.

"BOUCLIER CYBER"


Pour que l'Europe puisse résister aux cyberattaques majeures comme celles subies par l'Ukraine, elle compte se doter d'un "bouclier cyber", incluant une "cyberarmée de réserve", a annoncé mercredi le Commissaire européen Thierry Breton, devant le Forum international de la cybersécurité. Ces dispositifs seront prévus par un nouveau règlement, le "Cyber Solidarity Act", qu'il présentera le 18 avril.


La détection des attaques sera confiée à un réseau européen de six ou sept SOC (Centres opérationnels de cybersécurité), également prévus par le Cyber Solidarity Act. Equipés de supercalculateurs et de systèmes d'intelligence artificielle, ils fonctionneront sur le modèle du système de satellites Galiléo, a-t-il ajouté.

Les représentants de plusieurs membres du Conseil de sécurité ont quitté mercredi une réunion organisée par la Russie sur l'Ukraine à l'apparition en visioconférence de la commissaire russe à l'enfance, visée par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Les autorités ukrainiennes accusent la Russie d'avoir "enlevé" plus de 16.000 enfants d'Ukraine depuis le début de l'offensive il y a un an.

Et la CPI a émis en mars un mandat d'arrêt historique contre le président Vladimir Poutine et la commissaire russe à l'enfance Maria Lvova-Belova, en estimant qu'ils étaient présumés responsables du "crime de guerre de déportation illégale" de mineurs ukrainiens. La Russie assure elle avoir "sauvé" ces enfants des combats et avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles. "La propagande ukrainienne et les médias occidentaux ont délibérément et minutieusement déformé la situation, disant que c'était un crime de sauver ces enfants sous les bombardements", a défendu mercredi l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia, qui avait précédemment assuré que cette réunion avait été planifiée "bien avant" la décision "stupide" de la CPI.

Dès l'apparition à l'écran de Maria Lvova-Belova, qui a dénoncé une "campagne de discrétisation" contre son pays, les représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, de Malte et de l'Albanie ont quitté la pièce, tandis que les représentants des 11 autres membres du Conseil de sécurité sont restés. "Nous nous sommes opposés à cette intervenante (...), une femme inculpée de crime de guerre, qui est impliquée dans la déportation et l'enlèvement d'enfants de leurs maisons", a déclaré à la presse, avant la réunion, l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield. "C'est pourquoi nous nous sommes joints au Royaume-Uni pour empêcher que l'ONUTV soit utilisée pour lui donner une estrade internationale dans le but de répandre de la désinformation et essayer de défendre ses horribles actions en Ukraine", a-t-elle ajouté.

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La représentation britannique avait annoncé avoir fait bloquer la diffusion de cet événement sur le site internet de l'ONU. Dans un communiqué commun, une cinquantaine de pays, dont France, Etats-Unis, Japon, Suisse, Ukraine, Guatemala, ont accusé la Russie d'"abuser de ses pouvoirs et privilèges de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour répandre de la désinformation concernant ses enlèvements généralisés et déportations forcées illégales de milliers d'enfants ukrainiens".


La rédaction de TF1info

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