En Direct

EN DIRECT - Ukraine : le bilan d'un bombardement russe sur Kherson monte à 15 morts

Publié le 24 novembre 2022 à 6h45, mis à jour le 25 novembre 2022 à 20h25

15 personnes sont mortes dans un bombardement russe sur Kherson, selon le gouverneur.
La ville a été récemment reprise par Kiev.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

"NOUS DEVONS CONTINUER À TENIR BON", LANCE V. ZELENSKY


"Nous avons résisté à neuf mois de guerre totale, et la Russie n'a pas trouvé le moyen de nous briser. Et elle ne le fera pas. Nous devons continuer à tenir bon", a assuré Volodymyr Zelensky dans son discours du soir.


"Seule la libération de notre terre et des garanties de sécurité fiables pour l'Ukraine peuvent protéger notre peuple de toute escalade de la Russie", a-t-il ajouté, selon The Kyiv Independent. "Nous travaillons chaque jour avec nos partenaires pour cela".

ÉCHANGE DE PRISONNIERS


Les échanges de prisonniers entre les deux camps se sont aussi poursuivis jeudi avec 50 captifs libérés de chaque côté, après un échange de 35 personnes de part et d'autres, selon les représentants respectifs.

FACT-CHECKING


Des vidéos publiées le 17 novembre semblent montrer des soldats russes tués alors qu'ils s'étaient déjà rendus. Des images qui pourraient relever du crime de guerre de la part de l'Ukraine. On fait le point sur ce que l'on sait à l'heure actuelle.

LISTE ROUGE DE BIENS CULTURELS UKRAINIENS


Manuscrits anciens, icônes centenaires ou artisanat... Le Conseil international des musées (ICOM) a publié jeudi une "Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril" en Ukraine, pour lutter contre le trafic illicite, "amplifié par l’invasion russe". Avec cette liste, l'ICOM espère servir de référence efficace pour "l’identification des objets culturels pillés et volés en Ukraine lorsqu’ils commenceront à circuler dans les semaines, les mois et les années à venir", explique-t-il dans un communiqué. 


Son initiative "arrive à point nommé dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel ukrainien – un phénomène qui existe depuis longtemps dans la région et qui a été amplifié par l’invasion russe", souligne ce réseau international de professionnels des musées, qui couvre près de 140 pays.  

"NOUS DEVONS RENDRE TOUTES LES TERRES", DÉCLARE V. ZELENSKY


Volodymyr Zelensky a donné une interview au journal américain The Financial Times, dans laquelle il affirme que son pays résistera aux frappes russes visant à détruire les infrastructures de l'Ukraine et à la couper de l'électricité. "Nous devons rendre toutes les terres, (...) parce que je crois que le champ de bataille est la voie à suivre lorsqu'il n'y a pas de diplomatie", a-t-il déclaré.


Revenant sur les frappes russes de mercredi, qui ont coupé une partie du territoire d'accès à l'électricité, "c'est le genre d'incident qui ne s'est pas produit depuis je ne sais combien d'années, peut-être 80 ou 90 ans : un pays du continent européen où il n'y avait pas du tout de lumière", a-t-il ajouté, depuis son bureau présidentiel, qui a été également privé d'eau.


"C'est une guerre de force, de résilience, il s'agit de savoir qui est le plus fort", a-t-il insisté. Volodymyr Zelensky a également appelé ses alliés occidentaux à fournir davantage d'équipements de défense aérienne pour aider à protéger les infrastructures stratégiques. 

QUATRE MORTS À KHERSON


Au moins quatre personnes ont été tuées et dix blessées jeudi dans un bombardement russe sur la ville de Kherson, dans le Sud de l'Ukraine, d'où les troupes de Moscou se sont retirées il y a deux semaines, a annoncé le gouverneur. "Les envahisseurs russes ont ouvert le feu sur un quartier d'habitations à l'aide de lance-roquettes multiples. Un grand immeuble a pris feu", a indiqué sur Telegram Iarovslav Ianouchevitch, à la tête de l'administration militaire de Kherson.


Par ailleurs, six morts et 30 blessés ont été enregistrés à Vychgorod, près de Kiev.

PLUS DE 15.000 PERSONNES DISPARUES 


Plus de 15.000 personnes ont été portées disparues depuis le début de la guerre en Ukraine, a déclaré un responsable de la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP), des propos relayés par The Guardian.


L'organisation basée à La Haye a ouvert un bureau à Kiev en juillet pour aider l'Ukraine à documenter et à retrouver les personnes disparues. Le directeur du programme de la CIPD pour l'Europe, Matthew Holliday, a indiqué qu'il était difficile de définir exactement combien de personnes avaient été transférées de force, étaient détenues en Russie, étaient en vie et séparées des membres de leur famille, ou étaient décédées et avaient été enterrées dans des tombes improvisées.


Le processus d'enquête sur les disparus en Ukraine durera des années, même après la fin des combats, a-t-il déclaré. Le chiffre de 15.000 serait sûrement sous-estimé : dans la seule ville portuaire de Marioupol, les autorités estiment que 25.000 personnes sont mortes ou disparues.

CHARLES MICHEL VA RENCONTRER XI JINPING


Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé jeudi qu'il allait rencontrer le président chinois Xi Jinping à Pékin le 1er décembre, alors que l'UE cherche le soutien de cet allié de la Russie pour obtenir la fin de la guerre en Ukraine.


Le chef de l'instance représentant les 27 pays membres de l'UE, qui cherchait depuis des mois à ouvrir un dialogue avec Xi Jinping, a négocié cette entrevue lors du dernier sommet du G20, selon des sources européennes. "Nous discuterons des défis mondiaux ainsi que de sujets d'intérêt commun", a précisé Charles Michel, dans un tweet.

ARMES ALLEMANDES


Le ministre polonais de la Défense a proposé que l'Allemagne transfère à l'Ukraine le système de défense anti-aérienne Patriot qu'elle a offert à Varsovie après la chute meurtrière d'un missile en Pologne la semaine dernière. Cette proposition doit être "discutée avec l'Otan", a réagi la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht.


"Après de nouvelles attaques aux missiles russes, j'ai demandé à la partie allemande que les batteries Patriot proposées à la Pologne soient transmises à l'Ukraine et qu'elles soient installées à la frontière occidentale", a déclaré mercredi soir Mariusz Blaszczak sur Twitter.

TOUTES LES RÉGIONS DE NOUVEAU ALIMENTÉES EN ÉLECTRICITÉ


Après les frappes essuyées mercredi, qui ont entraîné de fortes coupures de courant, toutes les régions ukrainiennes sont désormais reconnectées au réseau électrique, a indiqué sur Twitter le média ukrainien The Hyiv Independent.


Les infrastructures critiques sont rebranchées en premier, a indiqué Kyrylo Tymoshenko, chef adjoint du cabinet du président, cité par le média. Le courant est ensuite rétabli pour les ménages et les entreprises, a-t-il précisé.

MOSCOU APPELLE À NOUVEAU KIEV À ACCEPTER SES "EXIGENCES"


La Russie a à nouveau intimé à l'Ukraine de céder à ses revendications. "La direction de l'Ukraine (...) a la possibilité de régler la situation en satisfaisant toutes les exigences de la partie russe, et de mettre fin aux possibles souffrances de la population civile", a répété jeudi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.


Moscou a annoncé jeudi avoir distribué des passeports russes à plus de 80.000 habitants de ces quatre territoires ukrainiens, faisant d'eux des "citoyens de la Fédération de Russie".

PÉTROLE RUSSE : LES MENACES DE V. POUTINE


Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde jeudi contre de "graves conséquences" en cas de plafonnement du prix du pétrole russe, alors que les pays favorables à une telle mesure doivent bientôt annoncer leur décision.


"De telles actions vont à l'encontre des principes des relations commerciales et vont très probablement aboutir à de graves conséquences pour le marché énergétique mondial", a déclaré le chef de l'État russe, lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, selon un communiqué du Kremlin.


La coalition des États souhaitant imposer un plafonnement du prix du pétrole russe, qui regroupe le G7, l'Union européenne et l'Australie, devrait annoncer la limite envisagée "dans les prochains jours", a déclaré mardi un responsable du Trésor, le ministère américain des Finances.

KIEV À NOUVEAU ALIMENTÉE EN EAU 


"L'approvisionnement en eau a été rétabli dans tous les districts de la capitale" ukrainienne Kiev, a déclaré le maire Vitali Klitschko sur Telegram jeudi, cité par CNN. "Mais il faudra un certain temps pour que le système d'approvisionnement en eau fonctionne au maximum de sa capacité", a-t-il mis en garde, après des bombardements qui ont visé la ville mercredi et entraîné des coupures d'eau et d'électricité. 


À l'heure actuelle, certains habitants ne disposent encore que d'une faible pression d'eau dans le système, en particulier ceux qui vivent dans les étages les plus élevés des immeubles de grande hauteur, a précisé l'édile, qui a demandé aux habitants de "faire des réserves d'eau" pendant que des experts tentent de "ramener l'eau dans les maisons des habitants de Kiev." 

V. ZELENSKY VEUT EXCLURE LA RUSSIE DE L'OSCE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remis en question jeudi le maintien de la Russie au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), lors d'une intervention télévisée devant l'Assemblée parlementaire de cette organisation internationale réunie à Varsovie.


"Nous voyons diverses plateformes internationales trouver des solutions nécessaires pour aider à arrêter le terrorisme russe, isoler autant que possible cet État terroriste et chercher une issue aux crises mondiales brutales créées par la Russie", a fait remarquer le chef de l'État ukrainien aux délégués parlementaires de l'OSCE. 


Et de les interroger : "pourquoi il n'y a toujours pas d'OSCE parmi ces plateformes ? Pourquoi, en particulier, un État terroriste, même après 9 mois de crimes en continu, est-il toujours membre de votre Assemblée parlementaire ?" 

KIEV CRAINT UNE "CATASTROPHE NUCLÉAIRE ET RADIOACTIVE"


Le responsable ukrainien de l'énergie s'est inquiété d'une possible "catastrophe nucléaire et radioactive" à cause des attaques russes, responsables de la déconnexion du réseau électrique de toutes les centrales nucléaires ukrainiennes, une première en 40 ans, bien qu'elles aient ensuite pu être reconnectées. "La Russie doit répondre de ce crime honteux", a-t-il ajouté.


Petro Kotin, directeur de la compagnie d'énergie nucléaire Energoatom, a déclaré que la centrale nucléaire de Zaporijia, qui est hors service depuis septembre, a également été déconnectée du réseau mercredi et a dû recourir à des générateurs diesel de secours, selon The Guardian. Elle est ensuite été reconnectée au réseau jeudi matin. Moscou accuse de son côté Kiev d'être responsables de frappes sur la centrale.

MOSCOU BANNIT LA "PROPAGANDE" LGBT+


Les députés russes ont adopté jeudi des amendements qui élargissent considérablement le champ d'application d'une loi interdisant la "propagande" LGBT+, en plein durcissement conservateur du Kremlin accompagnant son offensive militaire en Ukraine.


Cette nouvelle loi, qui est une version augmentée d'un texte très décrié de 2013 bannissant la "propagande" LGBT+ auprès des mineurs, interdit désormais de "faire la promotion de relations sexuelles non traditionnelles" auprès de tous les publics, dans les médias, sur Internet, dans les livres et dans les films.

AVANT / APRÈS 

Inna Sovsun, députée ukrainienne, partage sur Twitter deux clichés de l'Ukraine vue du ciel, la nuit, pour montrer l'ampleur des frappes russes qui ont plongé mercredi le pays dans le noir. 


"Hier, nous avons eu une panne compète, c'est le plus grand terrorisme de l'histoire" dénonce l'élue. "Et c'est honteux que le monde ne veuille pas reconnaître la Russie comme un sposor du terrorisme, et continue de faire affaire avec elle". 

MISE EN GARDE DE LA BIÉLORUSSIE


L'état-major ukrainien a publié le 24 novembre un appel urgent aux citoyens biélorusses, rapporte le Kyiv Independant. Selon le quotidien, cet appel met en garde sur le fait que les services spéciaux russes préparaient des provocations sur le territoire de la Biélorussie, ciblant ses infrastructures critiques, en particulier la centrale nucléaire d'Astravets, dans l'ouest de la Biélorussie, juste de l'autre côté de la frontière. 


Selon l'armée ukrainienne, la Russie essaie d'impliquer la Biélorussie dans sa guerre avec l'Ukraine "par tous les moyens", mais "la sécurité et l'avenir des Biélorusses sont entre leurs mains".

SOUTIEN FINLANDAIS


La Première ministre finlandaise appelle, sur Twitter, à une "contribution du secteur privé pour les équipements énergétiques". Une aide que Sanna Marin considère comme "cruciale et de toute urgence".


"La Finlande soutient également la défense et d'autres aides matérielles et humanitaires" ajoute la ministre. 

NOUVELLE AIDE DE L'UE


Le Parlement européen a soutenu jeudi la proposition d'une nouvelle aide financière européenne à l'Ukraine d'un montant de 18 milliards d'euros pour 2023 qui reste bloquée par la Hongrie, en conflit avec Bruxelles.


Par 507 voix (38 voix contre, 26 abstentions), les eurodéputés, réunis à Strasbourg, ont très largement donné leur aval à ce nouveau soutien financier à Kiev, pour faire face aux conséquences économiques de l'invasion de la Russie.

"CRIMES DE GUERRE"


La Russie se livre "à l'évidence à des crimes de guerre" en Ukraine, a une nouvelle fois accusé jeudi le ministère français des Affaires étrangères, soulignant que les bombardements massifs de mercredi "ne poursuivaient aucune cible militaire". "La France condamne avec la plus grande fermeté les bombardements massifs déclenchés par la Russie le 23 novembre contre Kiev, Lviv, et plusieurs autres villes ukrainiennes", a déclaré la porte-parole du quai d'Orsay dans un communiqué.


"Ce ciblage systématique de la population à l'approche de l'hiver traduit une volonté claire de la Russie de faire souffrir le peuple ukrainien, de le priver d'eau, de chauffage et d'électricité pour saper sa résilience", a-t-elle poursuivi, ajoutant que "ces actes constituent à l’évidence des crimes de guerre". 

HONGRIE


Le gouvernement hongrois, accusé de faire du "chantage" à l'égard de Bruxelles, a annoncé l'envoi à l'Ukraine d'une aide financière bilatérale, et non dans le cadre proposé par la Commission européenne d'un plan d'aide commun.


"Nous allons fournir 187 millions d'euros à l'Ukraine, issus du budget national", a déclaré jeudi sur Twitter Balazs Orban, directeur politique du Premier ministre nationaliste Viktor Orban (sans lien de parenté), au lendemain de la publication d'un décret en ce sens. "Ce sera la contribution de la Hongrie à l'aide commune de l'UE de 18 millions d'euros, mais pas à travers un prêt commun", a-t-il expliqué.

BOMBARDEMENTS A KIEV : MOSCOU ACCUSE L'UKRAINE


L'armée russe a nié jeudi avoir mené la veille des frappes sur Kiev, affirmant que les dégâts dans la capitale ukrainienne avaient été causés par des missiles antiaériens "ukrainiens et étrangers".


"Aucune frappe n'a été menée sur Kiev. Tous les dégâts dans la ville rapportés par le régime de Kiev sont les conséquences de la retombée de missiles étrangers et ukrainiens de défense antiaérienne, installés dans des zones résidentielles de la capitale ukrainienne", a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.


Il a indiqué que l'armée russe avait mené la veille "des frappes massives" contre "le système de commandement militaire ukrainien et les infrastructures énergétiques qui y sont liées".

POINTS D'INVINCIBILITÉS


La Russie bombarde régulièrement les infrastructures énergétiques en Ukraine. Kiev ouvre des "points d'invincibilité", pour permettre à la population un accès à l'eau et à l'électricité.Zelensky a qualifié les frappes ciblées de Moscou de "crime contre l'humanité".

DÉGÂTS À KIEV 


L'armée russe nie avoir mené hier des frappes sur Kiev, affirmant que les dégâts dans la capitale ukrainienne avaient été causés par des missiles antiaériens "ukrainiens et étrangers".


"Aucune frappe n'a été menée sur Kiev. Tous les dégâts dans la ville rapportés par le régime de Kiev sont les conséquences de la retombée de missiles étrangers et ukrainiens de défense antiaérienne, installés dans des zones résidentielles de la capitale ukrainienne", indique le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

SANCTIONS EUROPÉENNES 


L'Union européenne prépare un neuvième paquet de sanctions contre la Russie, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'une visite en Finlande.


"Nous travaillons dur pour frapper la Russie là où ça fait mal, pour émousser encore plus sa capacité à faire la guerre à l'Ukraine et je peux annoncer aujourd'hui que nous travaillons à plein régime sur un 9e paquet de sanctions", a déclaré Von der Leyen lors d'une conférence de presse, dont les propos sot rapportés par le Guardian.


"Et je suis convaincue que nous approuverons très bientôt un plafonnement mondial des prix du pétrole russe avec le G7 et d'autres partenaires majeurs. Nous n'aurons pas de repos tant que l'Ukraine n'aura pas vaincu Poutine et sa guerre illégale et barbare", a-t-elle déclaré.

80.000 PASSEPORTS RUSSES 


La Russie a annoncé jeudi avoir distribué des passeports russes à plus de 80.000 habitants de quatre zones d'Ukraine qu'elle affirme avoir rattachées à son territoire, des annexions non reconnues par la communauté internationale.


"Depuis que les quatre régions ont été ajoutées à la Fédération de Russie, et conformément à la loi, plus de 80.000 personnes ont reçu un passeport en tant que citoyens de la Fédération de Russie", a déclaré le ministère russe de l'Intérieur, cité par les agences de presse locales.


En septembre, la Russie a organisé des "référendums", dénoncés comme des "simulacres" par les pays occidentaux, visant à faire siennes les zones qu'elles contrôle en Ukraine dans les régions de Donetsk et Lougansk (est), ainsi que Zaporijjia et Kherson (sud).

LES PARTISANS, ARMÉE DE L'OMBRE DE ZELENSKY


Le rôle des partisans, et de l'espionnage humain, a été très important dans la libération de Kherson, comme le montre un reportage du Monde. Notre journaliste revient sur le portrait d'un jeune partisan ukrainien de 23 ans, qui a transmis des informations à Kiev pendant l'occupation, au risque de sa vie

Ukraine : l'armée de l'ombre de ZelenslySource : TF1 Info

ENERGIE


Les trois centrales nucléaires ukrainiennes sous contrôle de Kiev ont pu être reconnectées au réseau électrique, après en avoir été coupées la veille à la suite de frappes massives russes, a annoncé jeudi le ministère de l'Energie. 


"Après les bombardements massifs d'hier, les travailleurs du secteur énergétique ont pu (...) reconnecter trois centrales nucléaires au réseau électrique dans la matinée", a indiqué le ministère sur Telegram précisant que ces installations devraient commencer à livrer de l'électricité d'ici "ce soir".

POSITIONS RUSSES 


Ces deux dernières semaines, "la Russie a largement redéployé ses forces présentes dans le Donetsk et Luhansk sur le Donbass. L'objectif : renforcer les positions  russes sur son territoire annexé, à l'ouest du Dniepr", analyse la Défense britannique dans son brief quotidien ce jeudi. 


Les renseignements ajoutent que certaines unités russes ont été "renforcées avec la mobilisation de réservistes". Ces derniers "mal entraînés seront certainement mélangés avec l'élite des soldats russes, sur des secteurs stratégiques", estiment encore les analystes. 


Ils ajoutent qu'une "opération potentielle" de ces unités pourrait se concentrer autour de la défense de la ville de Kremina-Stavone, dans le Luhansk. Autre possibilité : cette opération pourrait venir "renforcer les opérations en cours contre la ville de Bakhmut", dans le Donetsk, défendue par les Ukrainiens. 

OPÉRATIONS À LA LAMPE TORCHE


À Kherson, où les Russes ont détruit toutes les infrastructures avant leur départ de la ville, il y a deux semaines, les médecins doivent opérer à la lampe torche, sans eau, ni chauffage ou ascenseur. Nos caméras ont suivi une équipe médicale ukrainienne pour qui soigner est devenu un combat. 

Ukraine : des opérations à la lampe torcheSource : TF1 Info

PANNES MASSIVES D'ÉLECTRICITÉ : LE SYSTÈME D 


À Kherson, comme dans le reste du pays, les Ukrainiens s'organisent comme ils peuvent face aux pannes massives d'électricité liées aux frappes russes. Pour rentrer du travail, ils utilisent des lampes torches, ou la lumière de leurs téléphones, nous explique notre envoyée spéciale sur place. De plus, la plupart des Ukrainiens ont anticipé ces pannes massives, avec des réserves d'eau et de nourriture. Le gouvernement a, lui, mis en place 4000 "points d'invincibilité", pour permettre à la population de se réchauffer, ou recharger son téléphone. Le but : éviter ce que les Russes attendent : une fuite massive de la population. 

FRAPPES RUSSES


Au moins 70 missiles ont été tirés par Moscou ce mercredi sur l’Ukraine, dans le but de briser le moral de la population, alors que certaines températures ont chuté en dessous de zéro.

Des salves sans relâche sur les infrastructures énergétiques, déclenchées neuf mois presque jour pour jour après le début de l’invasion russe.

BIENVENUE SUR LE DIRECT UKRAINE DU JEUDI 24 NOVEMBRE




Retrouvez toutes les actualités du jour sur la guerre en Ukraine dans ce fil d'informations en direct.

Mercredi, des frappes russes sur les infrastructures ukrainiennes ont entraîné des coupures massives d'électricité et d'eau, notamment dans la capitale Kiev, faisant au moins six morts, provoquant la déconnexion de trois centrales nucléaires et affectant jusqu'à la Moldavie voisine.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré environ 70 missiles de croisière sur l'Ukraine, dont 51 ont été abattus, et envoyé cinq drones kamikazes. Ils ont visé des infrastructures stratégiques, au moment où des températures hivernales s'installent en Ukraine. Ainsi, les villes européennes ont été appelées, au Parlement européen, à faire don de générateurs électriques à l'Ukraine qui subit des coupures massives d'électricité à cause d'attaques russes sur les infrastructures.

"Incapable de gagner dans un combat loyal avec l'armée ukrainienne, la Russie livre une guerre de terreur lâche contre les civils", a dénoncé le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba. "La terreur russe échouera. L'Ukraine gagnera", a-t-il ajouté. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a quant à lui déclaré que le Kremlin ne doutait pas du "succès" de son offensive en Ukraine, malgré les revers des derniers mois sur le terrain.

Le président français Emmanuel Macron a également annoncé qu'il aurait "un contact direct" avec son homologue russe Vladimir Poutine "dans les prochains jours", en particulier sur le nucléaire civil ukrainien, source d'inquiétude.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info