EN DIRECT - Le chef de l'AIEA dénonce des frappes "délibérées et ciblées" sur la centrale de Zaporijia

Publié le 20 novembre 2022 à 7h30, mis à jour le 20 novembre 2022 à 18h34

L'Ukraine a nié ce dimanche l'exécution de prisonniers russes par ses forces, après des accusations russes.
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ZAPORIJJIA


La Russie et l'Ukraine se sont accusés mutuellement d'avoir bombardé la centrale nucléaire de Zaporijia. Cela n'aurait cependant pas impacté "le niveau de radiation" de la centrale. Occupé militairement par l'armée russe, le site nucléaire le plus important d'Europe est non-loin de la zone de front.

ZAPORIJJIA : DES FRAPPES "DELIBÉRÉES ET CIBLÉES", SELON LE CHEF DE L'AIEA


Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé dimanche que les frappes sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia étaient "absolument délibérées, ciblées", et a jugé la situation "gravissime" dans un entretien à la chaîne française BFMTV.


"Une bonne douzaine de frappes" ont visé la centrale, selon M. Grossi, qui, sans en attribuer la responsabilité aux forces russes ou ukrainiennes, s'est indigné que certains "considèrent qu'une centrale nucléaire est une cible militaire légitime". Il a exhorté les auteurs à "arrêter cette folie".

L'UKRAINE NIE AVOIR EXÉCUTÉ DES PRISONNIERS


Le chargé des droits de l'Homme ukrainien a rejeté dimanche les accusations de Moscou sur un cas d'"exécution" de prisonniers de guerre russes, arguant que dans l'incident filmé les soldats ukrainiens s'étaient défendus contre des Russes qui feignaient de se rendre.


Le médiateur Dmytro Loubynets a déclaré que des "extraits de la vidéo" - présentée par Moscou comme la preuve que Kiev a exécuté des soldats russes qui s'étaient rendus - montraient en fait que les Russes "utilisant une reddition feinte... ont commis un crime de guerre en ouvrant le feu sur les forces armées ukrainiennes" et que les soldats russes tués "ne peuvent donc pas être considérés comme des prisonniers de guerre".

EMMANUEL MACRON S'ENTRETIENT AVEC LE PATRON DE L'AIEA


Emmanuel Macron s'est entretenu avec le directeur-général de l'AIEA, Rafael Grossi, sur la situation de la centrale nucléaire de ZaporiJjia, selon l'Elysée. Il "parlera très probablement" dimanche après-midi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

ZAPORIJJIA : L'UKRAINE ACCUSE LA RUSSIE


Après de supposés bombardements de la part des forces ukrainiennes dénoncées par l'armée russe, l'agence nucléaire ukrainienne a accusé la Russie d'avoir bombardé la centrale nucléaire de ZaporijJia.

UNE VINGTAINE D'"OBUS DE GRAND CALIBRE"


Selon le communiqué de la Russie, c'est une vingtaine d'"obus de grand calibre" qui a été tirée samedi et dimanche. Ceux-ci auraient notamment explosé entre les blocs énergétiques numéro 4 et 5 et visé le toit d'un "bâtiment spécial" situé à proximité de ces blocs. Malgré ces bombardements, "le niveau de radiation dans la zone de la centrale reste conforme à la norme", poursuit le communiqué de l'armée russe.

Urgent

"PUISSANTES EXPLOSIONS" PRÈS DE LA CENTRALE DE ZAPORIJIA


L'AIEA signale de "puissantes explosions" dans le secteur de la centrale ukrainienne de Zaporijia, alors que la Russie accuse les forces ukrainiennes d'avoir procédé à de nouveaux bombardements contre la centrale dans le sud de l'Ukraine, tout en assurant que le niveau de radiation y restait "conforme à la norme".


"Le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d'une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijia", la plus grande d'Europe et occupée militairement par la Russie, affirme l'armée russe dans un communiqué.

BILAN DES TROUPES RUSSES


Un bilan des Forces armées ukrainiennes sur les pertes au combat de la Russie en date du 20 novembre, relayé par le Kyiv Independent.

LE POINT SUR LA SITUATION


Le nouveau Premier ministre britannique s'est rendu à Kiev, samedi, afin d'assurer le président ukrainien de son soutien. L'occasion pour lui d'annoncer une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine. Le point sur la situation en Ukraine, en ce 270e jour de guerre.

NÉGOCIER AVEC LA RUSSIE, C'EST CAPITULER, SELON L'UKRAINE


Les tentatives de l'Occident de pousser l'Ukraine à négocier avec Moscou après une série d'importantes victoires militaires de Kiev sont "bizarres" et relèvent d'une demande capitulation, a déclaré à l'AFP un conseiller clé de la présidence ukrainienne.


"Quand tu as l'initiative sur le champ de la bataille, c'est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations", a déclaré Mykhaïlo Podoliak dans un entretien accordé à l'AFP, dans son bureau à la présidence. 


"Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre", a-t-il ajouté.


Des médias américains ont récemment rapporté que certains hauts responsables commençaient à encourager l'Ukraine à envisager des pourparlers, ce que le président Volodymyr Zelensky a refusé jusqu'ici sans retrait préalable des forces russes de tout le territoire ukrainien.


"La victoire militaire n'est probablement pas, au sens propre du terme, réalisable par des moyens militaires", a ainsi estimé le 9 novembre le plus haut responsable militaire américain, le général Mark Milley, estimant qu'il existe "une fenêtre d'opportunité pour la négociation".

Les États-Unis appellent de façon croissante l'Ukraine à être ouverte à des négociations de paix avec la Russie, un haut responsable du Pentagone affirmant qu'il sera difficile pour les forces de Kiev de récupérer les territoires remportés par Moscou au cours de la guerre. Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley a souligné mercredi que le soutien des États-Unis n'avait pas diminué, mais a déclaré que Kiev était en bonne position pour entamer des discussions, ses soldats parvenant à tenir tête à la Russie.

La Maison Blanche a réitéré vendredi que seul le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en mesure d'approuver l'ouverture de négociations entre l'Ukraine et la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines sur Kiev. Mais, plus tôt ce mois-ci, Volodymyr Zelensky a fait savoir qu'il n'exigeait plus le départ de Vladimir Poutine pour entamer des négociations, un changement de cap qui est intervenu après des pressions de la Maison Blanche.


La rédaction de TF1info

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