EN DIRECT - Guerre en Ukraine : "Ce n'est pas une guerre, c'est du terrorisme", dénonce le président polonais

Publié le 13 avril 2022 à 22h40, mis à jour le 14 avril 2022 à 3h50

Le président polonais Andrzej Duda, en visite à Kiev, estime que la Russie ne mène pas une simple guerre en Ukraine mais est coupable de "terrorisme" et de "cruauté".
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En direct

LE CROISEUR RUSSE MOSKVA "GRAVEMENT ENDOMMAGÉ" PAR UNE EXPLOSION DE MUNITIONS


Le croiseur Moskva, navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, a été "gravement endommagé" par une explosion de munitions causée par un incendie, selon le ministère de la Défense russe. L'équipage a été entièrement évacué et une enquête est en cours pour déterminer la cause de l'incendie. Les agences russes, qui ont donné l'information, n'ont pas précisé le lieu de l'incident.

FRAPPES RUSSES SUR KHARKIV


Quatre civils tués et 10 blessés mercredi dans des frappes russes sur Kharkiv, selon le gouverneur de la ville. "Dans la journée, les occupants ont continué à bombarder des quartiers résidentiels de Kharkiv (...) Quatre civils ont péri en une journée et dix autres blessés", a annoncé sur Telegram Oleg Synegoubov.

"PAS UNE GUERRE, DU TERRORISME"


"Ce n'est pas une guerre, c'est du terrorisme", dénonce le président polonais Andrzej Duda, en visite à Kiev. "Si quelqu'un envoie des avions et des soldats pour bombarder des zones résidentielles et tuer des civils, ce n'est pas la guerre. C'est de la cruauté, du banditisme, du terrorisme", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, jugeant qu'il s'agissait là "du visage de l'agression russe contre l'Ukraine".

KIEV N'A PAS REÇU DE DEMANDE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT ALLEMAND


Kiev n'a pas reçu de demande "officielle" de la part de Berlin concernant une visite du président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui avait envisagé de se rendre en Ukraine avec d'autres chefs d'État, a affirmé, ce mercredi,  Volodymyr Zelensky. "Ni moi en tant que président, ni notre bureau n'avons reçu officiellement une requête de la part du président allemand et de la présidence allemande concernant cette visite en Ukraine", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse à Kiev.

"TRÈS BLESSANT"


Le refus d'Emmanuel Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine est "très blessant", a déploré Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse. "S'ils sont vrais, de tels propos sont très blessants pour nous", a-t-il déclaré, avec les chefs d'État polonais, lituanien, estonien et letton, en visite à Kiev.

398 PARLEMENTAIRES SANCTIONNÉS PAR MOSCOU


Moscou sanctionne 398 parlementaires américains : ces derniers seront interdits d'entrer sur le territoire russe, en représailles à une mesure similaire prise par Washington pour punir l'offensive russe en Ukraine. "En réaction à une nouvelle vague de sanctions anti-russes prises le 24 mars par l'administration Biden contre 328 députés de la Douma (...) des mesures punitives 'réciproques' sont prises contre 398 membres de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. 

LE CANADA CONDAMNE À SON TOUR UN "GÉNOCIDE" EN UKRAINE


Le premier ministre canadien Justin Trudeau évoque à son tour un "génocide" en Ukraine, face à la presse. "On peut de plus en plus parler de génocide", a-t-il déclaré mercredi face à des journalistes qui l'interrogeaient sur les propos du président américain, au Québec. Jusqu'à présent, Justin Trudeau avait refusé d'employer ce mot.

BIDEN ANNONCE UNE NOUVELLE AIDE DE 800 MILLIONS DE DOLLARS


Joe Biden a annoncé, ce mercredi, une nouvelle aide militaire des États-Unis de 800 millions de dollars, selon un communiqué de la Maison Blanche. Cette nouvelle tranche d'aide contiendra des équipements "très efficaces que nous avons déjà livrés" à l'Ukraine, mais aussi "de nouvelles capacités", ce qui comprend "des systèmes d'artillerie" et des "moyens de transport blindés", a précisé l'exécutif américain, qui dit avoir aussi donné son feu vert au transfert d'hélicoptères.

LE PROCUREUR DE LA CPI EN VISITE À BOUTCHA


Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a visité Boutcha, près de Kiev. "Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", avait lâché le procureur de la CPI, devant la presse.

CRASH À ZAGREB : LE DRONE TRANSPORTAIT UNE BOMBE


Un drone militaire de conception soviétique  qui s'est écrasé en mars à Zagreb transportait une bombe aérienne chargée d'une "substance explosive" inconnue, ont annoncé les enquêteurs, ce mercredi. Cet engin, un Tupolev Tu-141 Strizh probablement lancé depuis l'Ukraine, a survolé trois pays membres de l'Otan, la Roumanie, la Hongrie et une grande partie de la Croatie, avant de s'écraser dans un parc de Zagreb, à quelques pas d'une cité universitaire hébergeant 4.500 étudiants. Il s'agissait d'un aéronef télécommandé, long de 14 m et pesant plus de six tonnes, fabriqué dans les années 1970 et 1980 pour des missions de reconnaissance.


Le crash et l'explosion qui a suivi n'ont pas fait de victimes. Mais ils ont endommagé une centaine de voitures garées sur un parking, situé à six kilomètres du centre de Zagreb, tout près aussi d'un quartier résidentiel.

PLUS DE 100 MILLIONS D'EUROS D'ÉQUIPEMENTS MILITAIRES


Plus de cent millions d'euros d'équipements militaires ont été livrés par la France à l'Ukraine, a annoncé Florence Parly, ministre française des Armées, après s'être entretenue avec son homologue ukrainien Oleksiy Reznikov. "J'ai annoncé à mon homologue que la France fournira des capacités militaires additionnelles, en complément des cent millions d'euros des dons de matériels déjà effectués", a déclaré la ministre sur Twitter.

UN CESSEZ-LE-FEU IMPOSSIBLE


Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semblait) pas possible actuellement" en Ukraine. Il a ajouté que l'ONU attendait toujours des réponses de la Russie à des propositions concrètes pour des évacuations de civils et garantir un acheminement d'aide humanitaire dans les zones en guerre.

MOSCOU MENACE DE FRAPPER DES "CENTRES" DE COMMANDEMENT À KIEV


Moscou menace de frapper des "centres" de commandement à Kiev, avertit l'armée. "Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainiennes sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie. Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.

BIDEN A PARLÉ AVEC ZELENSKY


Le président américain Joe Biden a appelé, ce mercredi, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour "le tenir au courant du soutien continu des États-Unis" à son pays, a indiqué la Maison Blanche. Le président ukrainien a pour sa part déclaré sur Twitter que les deux dirigeants avaient "discuté d'un nouveau plan d'aide militaire et potentiellement économique".


La conversation, qui a duré près d'une heure, a en lieu alors que, selon des médias américains, Washington s'apprête à annoncer la livraison à Kiev de nouveaux équipements militaires, d'une valeur cumulée de plusieurs centaines de millions de dollars.

ATTENTION À LA BOSNIE, AVERTIT LA RUSSIE


L'ambassade de Russie hausse le ton et met en garde l'Occident contre une "possible déstabilisation" de la Bosnie dont il porterait la responsabilité. Cette réaction de Moscou témoigne des tensions qui traversent cette région fragile, tiraillée entre l'Est et l'Ouest et où la Russie cherche à accroître son influence. 


Fort du soutien des puissances occidentales, le Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie a ordonné, mardi, la suspension d'une loi sur les biens publics adoptée en février par l'entité serbe, la Republika Srpska (RS). Par cette législation, la RS entendait s'approprier les biens de l'État sur son territoire, bâtiments publics, infrastructures ou encore terrains. "Seul l'État de Bosnie-Herzégovine (pouvait) disposer des biens de l'État, ou réglementer leur répartition entre divers niveaux de pouvoir", a appuyé le Haut représentant.

"QU'EMMANUEL MACRON VIENNE À BOUTCHA !"


Alors que Joe Biden a qualifié l'invasion russe de "génocide", mercredi, Emmanuel Macron a appelé à ne pas tomber dans "l’escalade de mots".

"GÉNOCIDE" : LE TERME QUI CRISPE


Tout comme Emmanuel Macron, Olaf Scholz a refusé de qualifier l'invasion russe de "génocide", préférant le terme de "crimes de guerre". ""C'est une guerre terrible à l'est de l'Europe. Et je pense que c'est cela qu'il ne faut pas minimiser. C'est une guerre terrible et des crimes de guerre sont commis", a affirmé le chancelier à la radio allemande RBB.

80 A 90 % DE LA RÉGION DE LOUGANSK AUX MAINS DES PRORUSSES


Le chef des séparatistes prorusses de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a affirmé que ses troupes contrôlaient désormais la majeure partie de cette région ukrainienne, qui est l'une des cibles prioritaires du Kremlin. Selon lui, "80 à 90 %" de la région de Lougansk ont été conquise, mais les "nazis" ukrainiens contrôlent encore "la ville de Kremennaïa, une partie de celle de Roubijné, Severodonetsk, Lissitchansk et une partie de Popasnaïa".

UN CHIOT SAUVÉ DES DÉCOMBRES


Une bonne nouvelle dans l'horreur. Un chiot a été sorti vivant des décombres d'un bâtiment bombardé par des sauveteurs de la police régionale de Donetsk, dans la région ukrainienne. Le propriétaire ravi a retrouvé le chiot tremblant.

ZELENSKY S'ADRESSERA AU PARLEMENT PORTUGAIS LE 21 AVRIL


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va s'adresser au Parlement portugais le 21 avril, à 15 h, près de deux mois après le début de l'invasion russe de son pays, a-t-on appris mercredi de sources parlementaires.

UN "BAIN DE SANG SANS FIN"


Dans une nouvelle vidéo publiée sur Twitter, le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy prévient que la guerre deviendra un "bain de sang sans fin, répandant la misère, la souffrance et la destruction" si aucune arme supplémentaire n'est offerte à l'Ukraine. Artillerie, tank, avions… le chef d'État ukrainien liste pêle-mêle tous les besoins de son armée.

AU CŒUR D'UNE POLÉMIQUE


Le géant indien des logiciels Infosys, au centre d'une polémique, a annoncé, ce mercredi, qu'il "transférait" ses activités en Russie, hors de ce pays. Cette décision intervient  au moment même où le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, est critiqué pour la participation d'environ 1 milliard de dollars détenue par son épouse Akshata Murty dans cette société indienne cofondée par son père. Le chancelier de l'Échiquier et sa conjointe sont accusés de tirer profit des activités d'Infosys en Russie, et ce malgré les sanctions occidentales imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

LA SUISSE AUGMENTE SES SANCTIONS CONTRE MOSCOU


La Suisse a repris le cinquième paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie. Ce dernier comprend, entre autres, l'interdiction d'importer du charbon et biens qui contribuent à ses revenus, tels que le bois, le ciment ou la vodka, et d'exporter des produits susceptibles de renforcer ses capacités industrielles, dont les robots industriels ou certains produits chimiques.


Autre point : le ministère de l'Économie a également élargi la liste des personnes visées par des sanctions, ajoutant 217 personnes et 18 entités, parmi lesquelles figurent les filles de Vladimir Poutine.

SCHOLZ N'ENVISAGE (TOUJOURS PAS) D'ALLER À KIEV


Olaf Scholz a fait savoir ne pas envisager à ce stade d'aller à Kiev comme le lui demande le président Volodymyr Zelensky, jugeant au passage "irritante" la décision de ce dernier de ne pas recevoir le chef de l'État allemand. "Il aurait était bon de le recevoir", a-t-il estimé sur les ondes de la radio publique RBB.


"Il n'y pas presque aucun autre chef d'État ou de gouvernement qui a des contacts aussi intensifs avec moi", a toutefois insisté le chef de l'exécutif allemand.

DES MILLIERS DE MINES EN UKRAINE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse l'armée russe d'utiliser massivement des mines antipersonnel. Ce type d'engin explosif est interdit par une convention internationale, que n'a pas ratifiée la Russie.

JERSEY S'ATTAQUE AUX BIENS DE ROMAN ABRAMOVITCH


L'île de Jersey gèle plus de 7 milliards de dollars d'actifs "soupçonnés d'être liés" à Roman Abramovitch, propriétaire du club de Chelsea et proche de Vladimir Poutine.

"LE CÔTÉ SOMBRE DE L'HUMANITÉ"


"C'est ici que le côté sombre de l'humanité a montré son visage", écrit sur Twitter, le chef de l'État lituanien, Gitanas Nauseda, après une escale ce mercredi à Borodianka, qui avait été détruite par les bombes pendant la longue occupation russe.

IMPOSSIBLE DE CONTRÔLER LA RADIOACTIVITÉ À TCHERNOBYL


Les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité à Tchernobyl, où les soldats russes ont créé selon elles un réseau souterrain lorsqu'ils ont occupé le site. "Les serveurs qui gèrent ces informations ont disparu", a déclaré Evguen Kramarenko, à la tête de l'agence d'État chargée de la zone, au cours d'une visioconférence. "Nous ne pouvons pas dire si (la zone) est entièrement sans danger."


Selon lui, les Russes "ont enterré des équipements lourds, créé des tranchées et même des cuisines souterraines, des tentes, des fortifications", rendant impossible tout contrôle ukrainien.

MISSIONS LUNAIRES : L'ESA CESSE SUSPEND SA COOPÉRATION AVEC MOSCOU


En conséquence de l'invasion russe, l'agence spatiale européenne a annoncé, ce mercredi, qu'elle cessait toute "activité de coopération" avec Moscou dans le cadre de ses missions lunaires. L'ESA devrait prendre part à trois missions lunaires avec l'agence russe Roscosmos.

LES RÉFUGIÉS VONT POUVOIR CONVERTIR LEUR ARGENT SANS FRAIS


Alors que de nombreuses banques refusent la devise ukrainienne, les Vingt-Sept ont décidé de permettre aux réfugiés de convertir sans frais jusqu'à 10.000 hryvnias (environ 310 euros) dans la monnaie de leur pays d'accueil, a annoncé, ce mercredi, le Conseil européen. "L'objectif est de soutenir davantage les Ukrainiens", explique le communiqué du Conseil de l'UE. L'exécutif européen a également proposé de verser 40 euros par semaine pour chaque exilé accueilli, pour une période maximum de 13 semaines.

ELLE COLLAIT DES MESSAGES ANTI-GUERRE SUR LES ÉTIQUETTES DE PRIX


La justice russe a annoncé, ce mercredi, l'incarcération d'une artiste qui avait remplacé des étiquettes de produits dans un supermarché par des messages contenant des informations "fausses" sur l'offensive militaire de Moscou en Ukraine. "C'est un crime sérieux", a indiqué le service de communication des tribunaux de Saint-Pétersbourg dans un communiqué, estimant que l'artiste était "motivée par une hostilité politique envers la Fédération de Russie".


L'artiste, du nom d'Alexandra Skotchilenko, a été placée en détention provisoire jusqu'au 31 mai. Elle avait été condamnée à une amende le mois dernier pour avoir manifesté contre l'offensive russe.

LE KREMLIN REFUSE D'ÉCHANGER MEDVEDTCHOUK


La Russie dit non. Ce mercredi, le Kremlin refuse l'idée d'échanger le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine arrêté en Ukraine, contre la libération de prisonniers détenus en Russie. "Medvedtchouk n'est pas un citoyen russe, il n'a aucun lien avec l'opération militaire spéciale (en Ukraine), c'est un politicien étranger", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Nous ne savons absolument pas s'il souhaite que la Russie prenne part à la résolution de l'affaire calomnieuse le visant", a-t-il par ailleurs expliqué.

LES ÉTATS-UNIS AVERTISSENT PÉKIN


Aux États-Unis, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a mis en garde la Chine quant à sa position vis-à-vis de la Russie, qui menace selon elle son "intégration" dans l'économie mondiale. "L'attitude du monde envers la Chine et sa volonté d'embrasser une intégration économique plus poussée, pourraient bien être affectées par la réaction de la Chine à notre appel à une action résolue contre la Russie", a-t-elle averti.

PRISON AVEC SURSIS POUR UN RUSSE SOUPÇONNÉ D'ESPIONNAGE


La justice allemande a condamné, ce mercredi, à un an de prison avec sursis, un scientifique russe soupçonné d'avoir espionné le programme spatial européen Ariane pour le compte de Moscou. La Haute cour régionale de Munich a également condamné Ilnur Nagaev, 30 ans, à une amende de 500 euros pour "activité d'agent secret".


L'accusé, un doctorant qui travaillait également comme collaborateur scientifique à l'université d'Augsbourg (sud) depuis 2018, est soupçonné d'avoir rencontré entre novembre 2019 et juin 2021 à onze reprises un collaborateur du consulat de Russie à Munich travaillant pour le Renseignement extérieur russe SVR. Selon la justice allemande, il lui aurait transmis des informations concernant le programme de recherche du lanceur européen Ariane et d'avoir en contrepartie reçu 2.500 euros.

À TALLINN, ELLES MANIFESTENT CONTRE LE VIOL DES UKRAINIENNES 


À Tallinn, capitale de l'Estonie, des femmes ont manifesté devant l'ambassade de Russie pour protester contre les viols massifs d'ukrainiennes et de jeunes enfants par les forces russes. Sur l'image, les femmes ont les mains liées derrière le dos, des sacs sur la tête et du faux sang appliqué sur leurs sous-vêtements et le long de leurs jambes.

LA FRANCE A LIVRÉ 100 MILLIONS D'EUROS D'ÉQUIPEMENTS MILITAIRES 


En faisant le compte rendu du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé que la France avait livré pour près de 100 millions d'euros d'équipement militaire à l'Ukraine.

LA "RÉTICENCE" DE MACRON EST "DÉCEVANTE", JUGE LES UKRAINIENS


Les Ukrainiens sont déçus d'Emmanuel Macron qui refuse de qualifier l'invasion russe de "génocide". Pour le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, la "réticence" du chef d'État français est "décevante". Il lui a également reproché ses propos sur les relations fraternelles entre les Ukrainiens et les Russes :  ce "mythe a commencé à s'effriter en 2014" et il n'y a "plus aucune raison morale ou réelle de parler de liens fraternels" entre Russes et Ukrainiens, a-t-il pointé.

CRIMES DE GUERRE : BIENTÔT UNE ENQUÊTE EUROPÉENNE ?


"En tant que présidente du conseil de l’UE, la France portera dans les prochains jours une initiative à Bruxelles pour coordonner les actions européennes pour enquêter sur les crimes de guerre en Ukraine", a déclaré Gabriel Attal à la sortie du conseil des ministres ce mercredi midi, citant notamment le massacre de Boutcha. En outre, le porte-parole a indiqué que la France allait continuer "à soutenir les Ukrainiens", en leur fournissant, notamment, des équipements militaires. Depuis le début de l’invasion russe fin février, Paris a livré "100 millions d’euros" de matériel militaire à l’Ukraine.

PLUS DE 4,65 MILLIONS DE PERSONNES ONT FUI L'UKRAINE


Depuis le début de l’invasion russe, plus de 4,65 millions de réfugiés ukrainiens ont fui les combats. Au 13 avril, le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) recensait exactement 4.656.509 réfugiés. L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale.

L'OSCE NOTE DES "VIOLATIONS MANIFESTES" DES DROITS PAR LA RUSSIE


L'OSCE a constaté des violations flagrantes des droits humains de la part des troupes russes depuis l'invasion de l'Ukraine, se disant "consternée" par les milliers de blessés et morts causés par le conflit, selon un rapport publié mercredi. "Si une évaluation détaillée n'a pas été possible (...), la mission a trouvé des cas manifestes de violations par les forces russes dans leur conduite des hostilités", écrivent les trois auteurs de ce document d'une centaine de pages, présenté lors d'un Conseil permanent de l'instance basée à Vienne.

PORTRAIT DE VIKTOR MEDVETCHOUK


Les services de sécurité ukrainiens ont arrêté Viktor Medvetchouk, un député et oligarque ukrainien prorusse qui était en fuite depuis le début de l'invasion russe. Kiev propose de l'échanger contre des prisonniers de guerre ukrainiens.

"INACCEPTABLE"


Moscou a jugé "inacceptable" que Joe Biden accuse la Russe de "génocide". "Notre désaccord est catégorique et nous considérons que de telles tentatives de déformer la réalité sont inacceptables", a commenté Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. 


Celui-ci a souligné par ailleurs que ces propos venaient du président des États-Unis, "dont les agissements dans l'histoire récente sont bien connus", sans préciser à quel événement il faisait référence.

DE NOUVELLES PERSONNES SANCTIONNÉES PAR LE ROYAUME-UNI


Le Royaume-Uni a annoncé élargir, en coordination avec l'UE, la liste de personnes sanctionnées pour y intégrer 178 séparatistes prorusses, mais aussi de nouveaux oligarques et leurs proches, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.


Cette mise à jour de cette liste a été justifiée par l'exécutif du fait "de nombreuses informations la semaine dernière selon lesquelles la Russie ciblait, de façon barbare, les civils dans ces régions".


Parmi les personnes sanctionnées figurent notamment Alexandre Anantchenko et Sergueï Kozlov, qualifiés par Londres de dirigeants "autoproclamés" des "républiques" séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk.

DE NOUVEAUX DÉBOUCHÉS POUR LES HYDROCARBURES RUSSES


Alors que les Européens envisagent d'élargir leurs sanctions contre les hydrocarbures de Moscou, le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi à développer de nouveaux débouchés pour les énergies fossiles produites par son pays.


"Des opportunités, des options et des occasions alternatives s'ouvrent à nous. En ce qui concerne le pétrole, le gaz et le charbon russe, nous allons pouvoir augmenter leur consommation sur le marché intérieur (...) et accroître la livraison de ressources énergétiques aux autres régions du monde qui en ont vraiment besoin", a-t-il déclaré lors d'un discours consacré à l'Arctique russe.


"À cause des actions de pays inamicaux, des chaînes de transports et de logistique ont été perturbées (...) Cela crée bien entendu des difficultés pour nous, mais nous avons les ressources et les opportunités pour trouver rapidement des solutions alternatives", a-t-il affirmé. Si Vladimir Poutine n'a pas précisé à quels pays il pensait, la Chine, dont l'appétit en hydrocarbures ne cesse de grandir, est frontalière de la Russie.

SEPT PERSONNES FUSILLÉES À KHERSON


Sept personnes ont été fusillées mardi dans une maison d'un village de la région de Kherson dans le sud de l'Ukraine par des militaires russes, a annoncé mercredi le parquet général ukrainien. 


"Selon l'enquête, les militaires russes ont fusillé six hommes et une femme dans le village de Pravdyné. Ayant l'intention de dissimuler le crime, les occupants ont fait exploser la maison où se trouvaient les corps des personnes fusillées", a indiqué le parquet dans un communiqué.


Des mesures sont prises pour "identifier les victimes" et établir les circonstances du drame, ajoute le parquet, qui précise qu'une enquête a été ouverte pour "violations des lois et coutumes de la guerre associées à un meurtre avec préméditation". Les forces russes contrôlent depuis début mars la ville de Kherson et plusieurs localités dans cette région. 

CESSION DE LA FILIALE RUSSE DE LA CHAINE ALLEMANDE OBI


La chaîne de magasins de bricolage OBI a transféré "sans paiement d'un prix d'achat" ses entités en Russie à un investisseur non identifié, a-t-elle annoncé aujourd'hui, alors que les médias russes avaient parlé la veille d'une vente. 


"OBI a pris la dernière mesure nécessaire pour définitivement quitter le marché russe", explique par ailleurs dans un communiqué l'entreprise appartenant au groupe allemand Tengelmann. Le nom de l'investisseur et le montant de la transaction n'ont pas été dévoilés.

UNE LISTE DES NAVIRES RUSSES BANNIS DES PORTS EUROPÉENS 


L'Organisation des ports européens  a demandé à l'UE de lui fournir une "liste claire" des navires russes à bannir pour leur permettre de mettre en œuvre le cinquième paquet de sanctions adopté contre la Russie afin de faire cesser la guerre en Ukraine.


Adopté le 8 avril dernier, celui-ci prévoit notamment une interdiction des navires battant pavillon russe dans les ports de l'UE, "à l'exception de ceux transportant des produits agricoles et alimentaires, de l'aide humanitaire et de l'énergie". La mesure est entrée en application avec sa publication au Journal officiel de l'UE le jour même.

OTAN : LA FINLANDE PRENDRA SA DÉCISION "D'ICI QUELQUES SEMAINES"


 La Finlande va-t-elle rejoindre l'Otan ? La Première ministre du pays Sana Marin a annoncé en tout cas que la décision sur une possible candidature allait être rendue publique "d'ici quelques semaines".


Cette déclaration a été faite lors d'une visite à son homologue suédoise Magdalena Andersson, alors que la Suède n'exclut pas elle non plus de rejoindre l'alliance militaire occidentale.


Sans dire ouvertement sa préférence, la dirigeante finlandaise a toutefois souligné les avantages d'être membre de l'alliance militaire, et pas seulement partenaire comme l'est actuellement la Finlande. "Il n'y a pas d'autre façon d'avoir les garanties de sécurité  que dans le cadre de la défense et la dissuasion communes telles que garanties par l'article 5 de l'Otan". 

UNE CENTAINE DE SITES DU PATRIMOINE UKRAINIEN ENDOMMAGÉS


La barre des 100 sites du patrimoine ukrainien endommagés ou totalement détruits depuis le début de l'offensive militaire russe en Ukraine le 24 février est sur le point d'être franchie, a alerté le directeur du centre du patrimoine mondial de l'Unesco. 


Signataires de la convention de la Haye de 1954, l'Ukraine et la Russie ont pourtant l'obligation de protéger le patrimoine culturel en cas de conflit armé. Le Camerounais Lazare Eloundou Assomo a par ailleurs rappelé que la "destruction délibérée de sites marqués par l'emblème bleu" de la convention peut être considérée comme un crime de guerre. 

"VIOLATIONS MANIFESTES" DES DROITS PAR LA RUSSIE


L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe a constaté des violations flagrantes des droits humains de la part des troupes russes depuis l'invasion de l'Ukraine. Elle s'est dite "consternée" par les milliers de blessés et morts causés par le conflit, selon un rapport publié mercredi.


"Si une évaluation détaillée n'a pas été possible (...), la mission a trouvé des cas manifestes de violations par les forces russes dans leur conduite des hostilités", écrivent les trois auteurs de ce document d'une centaine de pages, présenté lors d'un Conseil permanent de l'instance basée à Vienne.


Ils évoquent les nombreuses attaques "d'hôpitaux, de maisons et d'immeubles résidentiels, de propriétés culturelles, d'écoles, d'infrastructures d'eau et d'électricité", qui aurait pu être évitées.


Si la Russie avait respecté ses obligations en matière de droit international après avoir envahi l'Ukraine le 24 février, "le nombre de civils tués ou blessés aurait été nettement inférieur, ajoute l'Organisation dans son rapport, citant notamment le siège de Marioupol, port stratégique du sud-est de l'Ukraine.

ZELENSKI APPELLE À AGIR PLUS RAPIDEMENT


Devant le parlement estonien, le président ukrainien s'est montré une nouvelle fois alarmiste sur la nécessité d'agir plus rapidement de la part des pays européens, persuadé que la Russie ne se contentera pas d'attaquer seulement l'Ukraine. "On peut soit arrêter la Russie, soit perdre toute l'Europe de l'Est", a-t-il estimé, ajoutant que si "l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays".

4,65 MILLIONS DE PERSONNES ONT QUITTÉ L'UKRAINE


Selon un compte rendu du Haut commissariat aux réfugiés, plus de 4,65 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février.


L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Deuxième guerre mondiale. Quelque 90% de ceux qui ont fui l'Ukraine sont des femmes et des enfants, les autorités ukrainiennes n'autorisant pas le départ des hommes en âge de porter les armes.


Selon l'Organisation internationale pour les migrations, environ 210.000 non-Ukrainiens ont aussi fui l'Ukraine, rencontrant parfois des difficultés à rentrer dans leur pays d'origine. De son côté, l'ONU estime à 7,1 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays, selon des chiffres publiés le 5 avril dernier.

"L'UKRAINE EST UNE SCÈNE DE CRIME"


Le procureur de la Cour pénale internationale, le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.


"Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", a-t-il déclaré à la presse lors d'une visite de cette ville, où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.

1500 SOLDATS RUSSES DANS LES MORGUES DE DNIPRO


Mikhaïlo Lyssenko, le maire-adjoint de Dnipro, grande cité industrielle de l'est de l'Ukraine, a déclaré que les corps de plus de 1500 soldats russes, "que personne ne veut récupérer", reposaient dans les morgues de la ville. 


Dans une interview au média en langue russe Nastoïachtchee Vremia (Current Time), financé par Washington, Mikhaïlo Lyssenko a affirmé espérer que des "mères russes puissent venir chercher leurs fils".


La Russie est restée très discrète sur l'ampleur de ses pertes depuis le début de l'invasion de l'Ukraine. Le dernier bilan officiel, communiqué le 29 mars, faisait état de 1351 morts et 3825 blessés mais le porte-parole du Kremlin a reconnu la semaine dernière que le pays a "subi des pertes militaires importantes".

POUR ZELENSKI, LA RUSSIE UTILISE DES BOMBES AU PHOSPHORE EN UKRAINE


Lors d'un discours devant le parlement estonien, le président ukrainien a affirmé que la Russie utilisait des bombes au phosphore en Ukraine et a accusé Moscou d'utiliser des méthodes de terreurs contre les civils. 


Il n'a cependant fourni aucune preuve à l'appui de cette affirmation. L'organisme mondial de surveillance des armes chimiques s'était dit hier "préoccupé" par les informations faisant état de l'utilisation d'armes chimiques à Marioupol.


Précédemment, Volodymyr Zelenski avait déclaré qu'il n'était pas encore possible de tirer des conclusions définitives sur les allégations selon lesquelles les forces russes auraient utilisé des armes chimiques. La Russie a quant à elle nié avoir utilisé de telles armes, l'ambassade de Russie aux États-Unis affirmant que tout le stock d'armes chimiques du pays a été détruit en 2017. 

SEPT PERSONNES TUÉES PAR DES FRAPPES RUSSES VERS KHARKIV


Le gouverneur de Kharkhiv a annoncé sur Telegram qu'au moins sept personnes avaient été tuées et 22 autres blessées par des frappes russes dans cette région du nord-est de l'Ukraine ces dernières 24 heures. Le gouverneur Oleg Synegoubov a précisé que parmi ce bilan était compté un garçon de deux ans, blessé il y a deux jours dans un bombardement et qui a succombé à ses blessures mardi à l'hôpital. 

TIMOCHENKO DÉMENT TOUTE REDDITION DE SOLDATS UKRAINIENS


L'ancienne Première ministre ukrainienne Ioulia Tymochenko a démenti toute reddition de soldats ukrainiens à Marioupol. Sur LCI, elle a affirmé que la ville tenait toujours. "Nos militaires ne se rendent pas et ne rendent pas la ville. Ils continuent à défendre l'Ukraine héroïquement", a-t-elle déclaré. Plus tôt dans la matinée, le ministre russe de la Défense assurait que plus d'un millier de soldats ukrainiens s'était rendu dans la banlieue de Marioupol.

Ioulia Timochenko dément sur LCI la réédition sur LCI de soldats ukrainiens à MarioupolSource : TF1 Info

LA RÉCESSION POUR L'ALLEMAGNE EN CAS D'ARRÊT DU GAZ RUSSE


Selon des analyses des principaux instituts allemands de prévisions économiques, l'Allemagne plongerait dans la récession en 2023 en cas d'arrêt immédiat des approvisionnements en gaz russe, décidé dans le sillage de la guerre en Ukraine. 


En 2023, le Produit intérieur brut de la première économie européenne reculerait de 2,2 % en cas d'arrêt des livraisons de gaz, dont l'Allemagne est particulièrement dépendante, affirment ces six organisations influentes (DIW, IFO, IfW, IWH et RWI). La perte de PIB cumulée sur 2022 et 2023 s'élèverait à environ 220 milliards d'euros, précisent-ils.

DE LA "DÉSINFORMATION" ?


Dans une publication faite hier soir sur Facebook, l'ambassade russe aux États-Unis a jugé les commentaires sur la possible utilisation d'armes chimiques par la Russie comme étant "provocateurs" et "inutiles".  L'ambassade a déclaré que les forces armées russes "ne disposent pas et ne peuvent pas disposer d'agents de guerre chimique, car notre pays a éliminé tous les stocks d'armes chimiques dès 2017."

LE CHANCELIER ALLEMAND ATTENDU À KIEV


Un conseiller du président ukrainien a affirmé que le chancelier allemand Olaf Sholz était attendu à Kiev pour des "décisions pratiques" comprenant la livraison d'armes lourdes pour soutenir l'Ukraine face à l'offensive russe. Le sort de Marioupol et de la population à l'est du pays "dépend des armes allemandes que nous pouvons obtenir" mais qui ne viennent pas, a souligné Oleksiï Arestovitch, sur la chaine publique allemande ZDF.


Il a toutefois noté les progrès de Berlin qui avait "commencé par le refus" pour en arriver à "la discussion de la fourniture d'armes lourdes." Berlin livre déjà des armes défensives à l'Ukraine, mais Olaf Scholz est depuis plusieurs jours sous pression, au sein même de sa majorité, pour donner son accord à l'envoi notamment de blindés.

À PROPOS DE LA VISITE DES CHEFS D'ÉTAT POLONAIS ET BALTES CE MERCREDI EN UKRAINE


Les chefs d'État polonais et baltes qui doivent se rendre en train à Kiev aujourd'hui pour "soutenir" le président ukrainien pourraient visiter "les lieux les plus importants de point de vue symbolique", a indiqué Jakub Kumoch, un conseiller du président polonais à l'agence PAP. Les détails de la visite ne sont toutefois pas connus pour des raisons de sécurité.


Avant d'embarquer pour Kiev, le président polonais Andrzej Duda, estonien Alar Karis, lituanien Gitanas Nauseda et letton Egils Levits se sont rencontrés mardi soir près de la frontière ukrainienne, à Rzeszow, dans le sud-est de la Pologne, lors d'un sommet spécial destiné à exprimer la solidarité avec l'Ukraine. 

REDDITION DE SOLDATS UKRAINIENS À MARIOUPOL SELON LA RUSSIE


Selon le ministère de la Défense russe, plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines. "Dans la zone de l'usine métallurgique Ilitch (...) 1026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus", a-t-il indiqué dans un communiqué.


"C'est faux", dément sur BFM-TV le maire adjoint de Marioupol, dénonçant la propagande russe tout en reconnaissant qu'"il peut arriver beaucoup de choses au cours des combats", qui font rage dans cette ville. 

L'INSTAURATION DE COULOIRS HUMANITAIRES JUGÉ TROP DANGEREUX PAR KIEV


"Malheureusement, nous n'ouvrirons pas de couloirs humanitaires aujourd'hui. Dans la région de Zaporijjia (sud), les occupants ont bloqué les bus et dans la région de Lougansk (est) ils violent le cessez-le feu", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, en accusant les Russes de "violer les normes du droit international" ce qui rend la situation "dangereuse". 


Kiev accuse systématiquement les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu sur les couloirs humanitaires, mais il est rare que les autorités renoncent complètement aux couloirs humanitaires. La dernière suspension de toute évacuation remonte au 28 mars. Face à une offensive russe imminente dans l'est de l'Ukraine, les responsables locaux appellent les habitants à partir.  

VISITE PRÉSIDENTIELLE EN UKRAINE


Les présidents de Pologne, de Lituanie, de Lettonie et d'Estonie seront aujourd'hui à Kiev pour apporter un "soutien politique fort et une aide militaire" au chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky. 


Cette visite fait suite à celle du Premier ministre britannique Boris Johnson dimanche. Le président allemand a indiqué qu'il avait souhaité venir, mais a dû essuyer une fin de non-recevoir par Kiev, critiqué pour ses relations entretenues ces dernières années avec la Russie.

DES CRIMES DE GUERRE ONT ÉTÉ COMMIS PAR L'ARMÉE RUSSE, DÉNONCE E. MACRON


Contrairement au président américain Joe Biden, Emmanuel Macron n'accuse pas Vladimir Poutine de "génocide". "Je serais prudent avec les termes", a-t-il déclaré alors qu'il était invité dans la matinale de France 2, dans le cadre de la campagne de l'entre-deux-tours de la présidentielle.


Le président candidat a rappelé que ce mot avait "un sens". "Je veux essayer de continuer à pouvoir arrêter cette guerre et rebâtir la paix : je ne suis pas sûr que l'escalade des mots aide les choses", a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois que des "crimes de guerre" avaient bien été commis par les forces russes sur le sol ukrainien.

UNE CYBERATTAQUE DÉJOUÉE ?


Selon une information rapportée par Le Monde, les autorités ukrainiennes ont affirmé mardi avoir déjoué une cyberattaque massive visant son réseau électrique et qui aurait potentiellement privé d'électricité des "millions" d'Ukrainiens.


Découverte à temps et désactivée, l’attaque informatique est restée sans effet, selon les autorités ukrainiennes. L'attaque aurait permis malgré tout d'"éteindre temporairement neuf sous-stations électriques", selon un document publié par le MIT Technology Review, présenté comme émanant du gouvernement ukrainien, non daté et décrivant des faits très proches de ceux évoqués publiquement par Kiev.

J. BIDEN ACCUSE POUR LA PREMIÈRE FOIS V. POUTINE DE "GÉNOCIDE"


"Oui, j'ai appelé ça un génocide", a déclaré le président américain Joe Biden à des journalistes lors d'un déplacement dans l'Iowa, quelques heures après avoir évoqué ce terme lors d'un discours consacré à la lutte contre l'inflation.  


"Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a développé le président américain. Si "les avocats, au niveau international", trancheront sur la qualification de génocide, "pour moi, cela y ressemble bien", a-t-il assuré.


Si le terme avait jusque-là était employé par le président ukrainien, c'est la première fois que l'administration américaine utilise ce mot. Affirmant que les "preuves s'accumulaient" concernant les "choses horribles qu'ont faites les Russes en Ukraine", le démocrate a prédit que le monde "en découvrirait encore davantage sur la dévastation".

POINT DE LA SITUATION


L'étau se resserre autour de la ville portuaire stratégique de Marioupol dans l'est de l'Ukraine, où les dernières troupes ukrainiennes se préparent à une offensive russe. Joe Biden a accusé pour la première fois Vladimir Poutine de commettre un "génocide" en Ukraine. 


Les faits marquant de ces 24 dernières heures.

ZELENSKY PROPOSE "D'ÉCHANGER" LE PROCHE DE POUTINE ARRÊTÉ CONTRE DES UKRAINIENS EN CAPTIVITÉ


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi soir à Moscou "d'échanger" le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe Vladimir Poutine et récemment arrêté, contre les Ukrainiens en captivité en Russie.


"Je propose à la Fédération de Russie d'échanger cet homme contre nos garçons et nos filles qui sont actuellement en captivité en Russie. C'est pourquoi il est important que nos forces de l'ordre et nos militaires envisagent également cette possibilité", a déclaré M. Zelensky dans une allocution vidéo publiée sur Telegram.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct où nous suivrons la guerre en Ukraine tout au long de ce mercredi 13 avril. 

Les combats et bombardements russes à Marioupol ont fait au moins 20.000 morts depuis la fin février, ont affirmé mardi les autorités régionales, alors que l'étau se resserre sur la ville portuaire du sud-est de l'Ukraine, où Kiev et les Occidentaux accusent les forces russes de vouloir recourir à des "agents chimiques" pour déloger les soldats ukrainiens retranchés dans la ville.

"Nous pouvons dire qu’entre 20 et 22.000 personnes sont mortes à Marioupol", a  déclaré mardi Pavlo Kirilenko, le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision américaine CNN. Le gouverneur faisait état auparavant de 10.000 tués dans la ville assiégée, coupée du monde et bombardée depuis plus de 40 jours. Il a admis qu'il était en fait "difficile d'évoquer un nombre de victimes", la ville faisant l'objet d'un blocus.

Selon le secrétaire d'Etat Antony Blinken, "les forces russes pourraient utiliser différents agents anti-émeutes, notamment des gaz lacrymogènes mélangés avec des agents chimiques" face aux "combattants et civils ukrainiens" à Marioupol. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est elle aussi dite mardi "préoccupée" par ces informations, sur lesquelles le Royaume-Uni avait déjà mis en garde lundi.

Dans l'immédiat, les pertes civiles se révèlent au fil des jours dans d'autres zones du pays, avant même la grande bataille promise dans l'est pour le contrôle du Donbass. Le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, a ainsi révélé mardi qu'environ 400 civils avaient été enterrés depuis le début de la guerre le 24 février dans la seule ville de Severodonetsk. Mardi, le président Zelensky a dénoncé "des centaines de cas de viol" constatés selon lui dans les zones précédemment occupées par l’armée russe après le début de l'invasion le 24 février, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants"


La rédaction de TF1info

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