L'Ukraine a besoin de "7 milliards de dollars par mois" pour compenser ses pertes

Publié le 21 avril 2022 à 21h45, mis à jour le 22 avril 2022 à 6h48

Source : JT 20h Semaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que son pays a besoin de 7 milliards de dollars par mois pour compenser les pertes économiques causées par la guerre.
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UN FAUX RÉFÉRENDUM D'INDÉPENDANCE ORGANISÉ PAR LES RUSSES ?


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de chercher à organiser un faux référendum d'indépendance dans les régions de Kherson et Zaporijjia qu'elle occupe dans le sud du pays.


Dans un message vidéo jeudi soir, M. Zelensky a demandé aux habitants des zones sous occupation de ne fournir aucune donnée personnelle - comme leurs numéros de passeport - que leur réclameraient les forces russes.


"Ce n'est pas juste pour mener un recensement. (...) Ce n'est pas pour vous donner de l'aide humanitaire d'aucune sorte. C'est en fait pour falsifier un soi-disant référendum sur votre terre, si l'ordre d'organiser cette comédie arrive de Moscou", a averti le président ukrainien.

COLÈRE


L'exclusion des joueurs de tennis russes et bélarusses du prochain tournoi de Wimbledon du fait de la guerre en Ukraine ne fait qu'"inciter à la haine et à l'intolérance", a dénoncé la Fédération bélarusse de tennis dans un communiqué diffusé jeudi soir.


"La Fédération bélarusse de tennis condamne catégoriquement la décision prise par les organisateurs de Wimbledon de suspendre les joueurs bélarusses et russes. Des actions aussi destructives ne contribuent en rien à un règlement des conflits, mais ne font qu'inciter à la haine et à l'intolérance sur une base nationale", écrit-elle, ajoutant qu'elle consulte des juristes afin de "protéger avant tout les joueurs de tennis bélarusses partout dans le monde".

LES CRIMES DE BOUTCHA


Dans son rapport publié ce jeudi, Human Rights Watch révèle les détails de son enquête sur le massacre de Boutcha. L'ONG a pu documenter précisément 16 homicides de civils commis par des soldats du Kremlin.

LIGNE DE FRONT


L'objectif de Vladimir Poutine serait d'annexer la région de Donbass où les bombardements s'intensifient. Le danger y est permanent. L'une de nos équipes a suivi le travail harassant des médecins sur la ligne de front.

Guerre en Ukraine : avec les médecins sur la ligne de front dans le DonbassSource : JT 20h Semaine

LE ROYAUME-UNI CIBLE LES CHEFS DE GUERRE RUSSES


Le Royaume-Uni a sanctionné jeudi des chefs de guerre russes "qui ont du sang ukrainien sur les mains" et annoncé de nouvelles interdictions d'importations, notamment contre l'argent ou le caviar russe, en représailles à l'invasion de l'Ukraine. Ces sanctions visent "ceux qui ont du sang ukrainien sur les mains, notamment le commandant de l'unité qui a occupé Boutcha et d'autres individus et entreprises qui soutiennent l'armée de Poutine", a tweeté la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.


Vingt-six personnes sont visées par les nouvelles sanctions, dont le lieutenant-colonel Azatbek Omurbekov, surnommé le "boucher de Boutcha", pour son implication dans le massacre dans la ville au nord-ouest qui a fait selon Londres 350 morts et qui figure parmi les crimes de guerre dont la Russie, qui dément, est accusée.

7 MILLIARDS DE DOLLARS


L'Ukraine a besoin de 7 milliards de dollars par mois pour compenser les pertes économiques causées par la guerre menée par la Russie, a indiqué jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 


"Et nous aurons besoin de centaines de milliards de dollars pour la reconstruction", a-t-il déclaré lors d'une intervention à une table ronde consacrée à l'aide à l'Ukraine dans le cadre des réunions du FMI et de la Banque mondiale à Washington.

UN "HONNEUR" D'ÊTRE INTERDIT D'ENTRÉE EN RUSSIE


Le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a affirmé jeudi qu'il considérait comme un "honneur" le fait d'être visé par les nouvelles sanctions russes, qui l'interdisent notamment d'entrer en Russie. 


"Je dois dire que ce n'est rien de moins qu'un honneur de susciter la colère d'un gouvernement qui ment à son propre peuple, maltraite ses voisins et cherche à créer un monde où l'indépendance et la liberté sont en danger", a déclaré Ned Price à des journalistes. 

SYMBOLE


L'armée russe a annoncé mercredi le premier tir d'essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat. Une arme au nom très symbolique, baptisée en hommage au peuple Sarmate qui peuplait l’est de l’Ukraine durant l’Antiquité.

GARANTIR LA CRÉDIBILITÉ DE L'AIEA


La Suisse a demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique de réduire le champ d’action de son directeur adjoint de nationalité russe afin de "garantir l'indépendance et la crédibilité" de l'organisation. La conseillère fédérale en charge de l'énergie, Simonetta Sommaruga a envoyé le 1er avril un courrier dans ce sens au directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a indiqué l'Office fédéral de l'énergie, confirmant une information donnée par le journal 24 heures.


"Pour la Suisse, l’indépendance et la crédibilité de l’AIEA ainsi que la confiance dans ses activités sont importantes", a souligné une porte-parole du ministère dans un courriel à l'AFP.  La lettre de Simonetta Sommaruga demande à Rafael Grossi de s'assurer que son adjoint Mikhaïl Chudakov se récuse pour les tâches liées à la Russie ou à l’Ukraine et ne reçoive plus aucune information confidentielle, précise le quotidien.


L'organisation anti-nucléaire Greenpeace avait pour sa part réclamé la mise à l'écart de Mikhaïl Chudakov.

BESOIN DE DONS


L'aide financière à l'Ukraine doit être accordée "le plus possible" sous forme de donations et non de prêts pour éviter que Kiev n'accumule une dette considérable qui compliquerait la reprise au sortir de la guerre, a souligné jeudi Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI. Les responsables ukrainiens ont fait part au Fonds monétaire international (FMI) d'un besoin de 5 milliards de dollars par mois pour continuer à faire fonctionner l'économie du pays au moins pour les prochains mois, avait-elle indiqué mercredi.


Les besoins financiers et la manière de les combler doivent encore être affinés. Mais "nous estimons que cela doit passer le plus possible par des donations plutôt que des prêts", a-t-elle déclaré jeudi lors de la conférence de presse à l'issue de la réunion du Comité monétaire et financier (CMFI) de l'institution.

RECONSTRUCTION


L'architecte britannique Norman Foster, connu pour avoir restauré le palais du Reichstag en Allemagne et pour avoir imaginé le Millenium Bridge à Londres, a offert son aide pour reconstruire la ville ukrainienne de Kharkiv, en partie détruite après l'invasion russe.


La Fondation de l'architecte de 86 ans a indiqué que Norman Foster s'était entretenu lundi par visioconférence avec Igor Terekhov, le maire de la deuxième ville d'Ukraine située dans l'Est. Norman Foster lui a présenté un plan pour reconstruire sa ville, connue pour son architecture dans le style Art nouveau et dont le quart des bâtiments ont été détruits depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février.


Située près de la frontière avec la Russie, la ville de Kharkiv a été le théâtre d'âpres combats au début de l'offensive russe, mais est restée sous contrôle ukrainien.

DEMANDE D'AIDE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est adressé jeudi au Parlement portugais pour demander le soutien de ce pays qui fêtera lundi le 48e anniversaire de la Révolution des Œillets, venue mettre fin à des décennies de dictature fasciste et 13 années de guerre coloniale.


"Votre peuple, qui va bientôt commémorer l'anniversaire de la Révolution des Œillets, qui vous a libéré de la dictature, sait très bien ce que nous sentons. (...) Vous savez ce que la mort et la dictature apportent à l'Ukraine", a-t-il déclaré lors d'un discours par visioconférence.

QUE VA FAIRE ROLAND-GARROS ?


En riposte à l'invasion russe en Ukraine, Wimbledon a banni les Russes et Biélorusses de son édition 2022. Une exclusion temporaire qui interroge sur la position de Roland-Garros, dont le tournoi se tient fin mai.

EXCLUSION DISCRIMINATOIRE


Le Russe Andrey Rublev, N.8 mondial, a estimé jeudi que l'exclusion des joueurs russes et bélarusses du prochain tournoi de Wimbledon en raison du conflit en Ukraine était "totalement discriminatoire".


"Les raisons qu'ils (Wimbledon, NDLR) nous ont données n'avaient, comment dire, aucun sens, elles n'étaient pas logiques", a-t-il déclaré en marge du tournoi ATP 250 de Belgrade. "Ce qui se passe actuellement est totalement discriminatoire à notre encontre", a-t-il poursuivi : "Cela ne va rien changer", a aussi assuré le joueur, qui avait écrit "Pas de guerre s'il vous plaît" sur une caméra de télévision lors d'une compétition à Dubaï juste après l'invasion.

28 TONNES DE MATÉRIEL MÉDICAL


À la demande des autorités ukrainiennes, le ministère des Affaires étrangères a annoncé, ce jeudi, que la France allait acheminer plus de 28 tonnes de matériel médical par voie routière vers la Pologne. Ce matériel sera remis au Centre des situations d’urgence ukrainien puis transféré en Ukraine vers plusieurs établissements sanitaires. Un générateur d’oxygène, 50 appareils respiratoires et leurs consommables ou encore 4,5 tonnes de médicaments sont notamment compris dans cet envoi français.

LA RUSSIE SANCTIONNE 61 PERSONNALITÉS CANADIENNES


La Russie a interdit jeudi l'entrée sur son territoire à 61 personnalités canadiennes en représailles aux sanctions prises par Ottawa contre Moscou pour son offensive contre l'Ukraine.


Ces citoyens canadiens, pour la plupart des responsables gouvernementaux ou militaires, "sont interdits d'entrée en Russie pour une durée indéterminée", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

MARIOUPOL "N'EST PAS TOMBÉE"


Invité sur RTL, le maire de Marioupol, Serguei Orlov, affirme que "la ville n'est pas tombée". Il explique que les Russes "ne sont pas en mesure de tenir Marioupol plus de 50 jours" et que, s'il est vrai que "la Russie a temporairement occupé la majeure partie de notre ville", l'armée ukrainienne contrôle encore sa "partie sud" et continue à la défendre.

M. ZUCKERBERG VISÉ PAR LES SANCTIONS RUSSES


La Russie a interdit jeudi l'entrée sur son territoire à 29 responsables politiques, personnalités médiatiques et hommes d'affaires américains en représailles aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour son offensive contre l'Ukraine.


Parmi les personnes visées par cette mesure, dont la liste a été publiée par le ministère russe des Affaires étrangères, figurent notamment le dirigeant du géant du Web Meta, Mark Zuckerberg, et la vice-présidente américaine, Kamala Harris. 

REMERCIEMENTS


Dans un tweet publié ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié Joe Biden pour "son leadership" et son "soutien au peuple de l'Ukraine dans sa lutte contre l'agression russe", après l'annonce par le président américain d'une nouvelle aide de 800 milliards de dollars attribuée à Kiev. Une aide "plus nécessaire que jamais" pour Volodymyr Zelensky qui permet "de sauver la vie des défenseurs de la démocratie et de la liberté et nous rapproche du rétablissement de la paix en Ukraine".

PÉRIODE CRITIQUE


Dans son allocution depuis la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a également estimé que le conflit en Ukraine était dans "une période critique" affirmant que les Russes étaient en train de "préparer le terrain pour la prochaine phase de cette guerre". Dans ce cadre, les États-Unis et leurs alliés agissent "aussi vite que possible" pour continuer à fournir à l'Ukraine "les armes dont ses forces ont besoin", a assuré le président américain.

APPEL À LA RESPONSABILITÉ


Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi, à l'occasion d'un déplacement de campagne près de Paris, son homologue russe Vladimir Poutine à se montrer "responsable".


"Sur les dernières heures et les déclarations et les tests russes, j'appelle la Russie et le président Poutine, en tant que puissance dotée (de l'arme nucléaire, ndlr) et membre permanent du Conseil de sécurité, à rester une puissance responsable et à ne céder à aucune forme de provocation, parce que ce serait un changement profond de la grammaire internationale", a déclaré le chef d'État français, qui vise sa réélection dimanche face à Marine Le Pen.

DEMANDE D'AIDE


Neuf pays d'Europe centrale et orientale vont demander d'ici fin avril l'aide financière de l'Union européenne pour la prise en charge des réfugiés ukrainiens, selon un communiqué publié jeudi à Prague.


"La crise actuelle est exceptionnelle et nous ne pouvons pas en prédire l'impact final sur nos économies. Nous sommes fermement convaincus qu'il ne suffira pas de demander de la flexibilité dans la politique de cohésion. Nous devons donc également demander un financement supplémentaire pour les États membres qui accueillent un grand nombre de réfugiés d'Ukraine", a indiqué le vice-premier ministre tchèque Ivan Bartos.


Outre la République tchèque, ce sont la Pologne, la Slovaquie, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et les trois Pays Baltes qui "se sont mis d'accord sur 14 mesures qu'ils présenteront ensemble afin d'engager un dialogue avec la Commission européenne sur la modification des règles en vigueur", a-t-il précisé.

ENTRETIEN


Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, critiqué pour sa neutralité depuis le début de la guerre en Ukraine, a déclaré jeudi s'être entretenu au téléphone avec son homologue à Kiev, Volodymyr Zelensky. Il a déclaré, sur Twitter, que les deux chefs d'État ont "discuté du coût humain tragique et des ramifications mondiales" du conflit, après l'invasion russe lancée il y a près de deux mois.


"Nous sommes d'accord sur la nécessité d'une fin négociée au conflit qui a eu un impact sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et la position de l'Ukraine en tant qu'exportateur majeur de nourriture vers notre continent", a-t-il déclaré. 

PAS D'OCCUPATION


Le président américain Joe Biden a affirmé, dans un discours jeudi, que le dirigeant russe Vladimir Poutine "ne réussira jamais" à occuper l'Ukraine, tout en qualifiant de"contestable" le contrôle par la Russie de la ville ukrainienne de Marioupol, revendiqué par son homologue russe Vladimir Poutine. "Il est contestable qu'il contrôle Marioupol", a déclaré le président américain. "Il n'y a encore aucune preuve que Marioupol soit complètement perdue."


Par ailleurs, Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour Kiev, soit 300 millions de plus qu'initialement annoncé par un responsable du Trésor un peu plus tôt dans la journée. Cette enveloppe comprend "des armes d'artillerie lourde, des dizaines d'obusiers, 144.000 munitions ainsi que des drones", a-t-il détaillé depuis la Maison Blanche.

OTAN


Une majorité de Suédois est favorable à une adhésion de leur pays à l'Otan, selon un sondage publié jeudi, au moment où le parti au pouvoir se prépare à un débat sur un éventuel abandon de la politique de non-alignement militaire poursuivie jusqu'à présent par la Suède.


Une majorité de 51 % de Suédois sont partisans d'une adhésion de l'Otan, selon ce sondage de l'institut Novus, alors qu'ils étaient 45 % il y a une semaine. Un basculement de l'opinion publique provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais à présent, l'opinion publique est également influencée par le débat sur une adhésion à l'Otan en cours dans la Finlande voisine.

LOI MARTIALE


Le Parlement ukrainien a voté, ce jeudi, pour prolonger la loi martiale de 30 jours à compter du 25 avril. 

RÉPRESSION


Chauffeur pour la police moscovite, Serguei Klokov est un citoyen russe sans histoire. Au téléphone avec des amis, il a critiqué l'offensive russe en Ukraine, qu'il juge injustifiée. Pour ces conversations, écoutées par les autorités, il a été arrêté et risque 10 ans de prison.

PRÉVISION MOROSES


Un PIB en baisse de 9,2% et une inflation à 22% en 2022 : telles sont les prévisions d'analystes interrogés par la Banque centrale russe, qui elle-même prévoit de graves difficultés économiques du fait des sanctions internationales.


La Banque centrale rend tous les mois publique une enquête réalisée auprès d'experts, et en avril ceux-ci se sont montrés encore plus pessimistes qu'en mars quant à l'évolution de l'économie du fait des vagues de sanctions qui frappent le pays à la suite de son offensive contre l'Ukraine. 


Ils prévoient un PIB en chute de 9,2% en 2022, contre -8% le mois dernier, et une inflation de 22% (contre 20%), selon la dernière édition de ce rapport parue jeudi. Ces prévisions sont plus pessimistes que celles du FMI qui anticipe une contraction de 8,5% du PIB russe cette année.

ÉVACUATIONS


Trois bus d'évacuation de civils partis du port de Marioupol, quasi-totalement sous contrôle russe, sont arrivés jeudi à Zaporijjia, grande ville du sud-est de l'Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP. 


Ces évacuations continuent alors que le président Vladimir Poutine a annoncé jeudi matin que ce port stratégique était sous contrôle russe, malgré le maintien d'une poche de résistance dans la gigantesque aciérie d'Azovstal, où sont coincés des civils et des soldats ukrainiens.

MATÉRIEL MILITAIRE


L'Espagne va livrer à l'Ukraine "200 tonnes" de matériel militaire, un envoi qui représente le double de l'aide militaire envoyée jusqu'ici par Madrid à Kiev, a annoncé jeudi dans la capitale ukrainienne le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez. Un navire espagnol a quitté jeudi un port espagnol à destination de la Pologne avec ces munitions et ce matériel militaire à bord, a indiqué Pedro Sánchez lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la Première ministre danoise Mette Frederiksen.

AIDE AMÉRICAINE


Les États-Unis ont annoncé qu'ils allaient débloquer une aide économique supplémentaire de 500 millions de dollars pour soutenir l'Ukraine, qui s'ajoutera à celle du même montant débloquée en mars par le président américain Joe Biden, selon un responsable du Trésor. La secrétaire au Trésor Janet Yellen devait faire cette annonce jeudi au Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal, lors d'une rencontre en personne à Washington. Cette aide doit permettre à l'Ukraine de maintenir le fonctionnement du gouvernement, en versant notamment les salaires et les retraites, et éviter une aggravation de la situation humanitaire en Ukraine, a précisé ce responsable.

NOUVEL ÉCHANGE


Dix militaires et neuf civils ont été libérés dans un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé Kiev mardi, sans révéler le nombre de Russes qui ont été remis à Moscou. "Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu. Nous faisons revenir 19 personnes, dont 10 militaires (parmi lesquels deux officiers) et neuf civils", a déclaré sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Il y a cette fois des blessés parmi les personnes libérées et c'est très important. Ils vont à présent pouvoir bénéficier de soins complets et suivre une rééducation", a-t-elle précisé.

CHARS SLOVÈNES


La Slovénie  va envoyer à Kiev un grand nombre de ses chars d'assaut soviétiques T-72 et devrait obtenir en contrepartie des chars allemands de type "Marder" et des véhicules blindés de transports de troupes "Fuchs". Plusieurs pays de l'Otan ont déjà donné leur feu vert à des livraisons d'armes lourdes, comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, la République tchèque, les Pays-Bas, la Slovaquie.

7,7 MILLIONS DE DÉPLACÉS INTÉRIEURS


Selon un nouveau décompte de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 7,7 millions de personnes ont dû fuir leurs foyers en Ukraine pour d'autres points du pays. Ces réfugiés intérieurs s'ajoutent aux 5,2 millions qui ont dû quitter le pays. Avec près de 13 millions de personnes déplacées, c'est près du tiers de la population du pays qui a dû fuir les combats- l'Ukraine compte plus de 42 millions d'habitants si l'on exclut la population de la Crimée annexée.

L'ESTONIE RECONNAIT UN "GÉNOCIDE" EN UKRAINE


Le Parlement estonien a formellement reconnu les exactions russes en Ukraine comme un "génocide", et appelle les autres pays et les instances internationales à faire de même.

MARIOUPOL


Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé jeudi à l'instauration d'un couloir humanitaire d'urgence pour évacuer les civils de la gigantesque aciérie d'Azovstal, dernier îlot de résistance du port de Marioupol assiégé par les forces russes.


Les civils, "réfugiés en grand nombre" dans l'aciérie, "ne font pas confiance aux troupes (russes)", a écrit le ministère sur son compte Twitter. "Un couloir humanitaire d'urgence est nécessaire" avec "des garanties que les gens seront en sécurité", a-t-il ajouté.

FERMETURE DE CONSULATS


La Russie a annoncé la fermeture de consulats des pays baltes sur son sol, en représailles à des mesures similaires prises par la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie qui dénoncent l'offensive russe en Ukraine. 


Les consulats généraux de Lettonie, d'Estonie et de Lituanie devront ainsi fermer leurs portes à Saint-Pétersbourg, alors que Moscou reproche à ses trois voisins l'octroi "d'aide militaire au régime de Kiev". 


Au cours du mois d'avril, les consulats généraux de Russie dans les trois pays baltes ont été fermés à la demande des autorités locales, sur fond d'offensive russe en Ukraine. 

LE PAPE DEMANDE UNE TRÊVE


Le pape François s'est associé à l'appel lancé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour demander une trêve en Ukraine le 24 avril, date de Pâques chez les orthodoxes, a annoncé le Vatican.


Le 10 avril, à l'occasion du dimanche des Rameaux, François - qui a fustigé la "cruauté toujours plus horrible" frappant en Ukraine - avait déjà appelé à une "trêve de Pâques pour arriver à la paix à travers de véritables négociations". 

UNESCO


Une réunion de l'Unesco qui devait se tenir en Russie en juin et dont le maintien suscitait l'indignation de pays occidentaux en raison de la guerre en Ukraine, va finalement être reportée, a annoncé jeudi l'agence onusienne.


Fruit d'intenses tractations, le compromis, proposé par l'ambassadeur russe Alexander Kuznetsov, actuel président du bureau du comité du patrimoine mondial, a été acté officiellement jeudi, a indiqué à l'AFP l'Unesco, précisant qu'il s'agissait d'un report sine die. 

ARMES LOURDES


L'Ukraine va recevoir "dans les prochains jours" des armes lourdes, dont des chars de combats, de la part des partenaires est-européens pour l'aider à contrer l'offensive russe, a déclaré la ministre de la Défense allemande. 


"Il s'agit de chars de combats, de véhicules blindés, ou d'autres possibilités (de matériel) que les pays peuvent céder" à l'Ukraine, a expliqué Christine Lambrecht. Ce matériel sera livré "dans les prochains jours" alors que les experts militaires disent que "les deux prochaines semaines seront décisives" dans la guerre russe en Ukraine, a-t-elle dit. 

USINE D'AZOVSTAL : LE SIÈGE SE POURSUIT


Cette image est tirée d'une vidéo transmise aujourd'hui à l'AFP par le conseil de la ville de Marioupol. Elle montre une épaisse colonne de fumée autour d'un secteur de l'usine géante d'Azovstal, où seraient retranchés les derniers combattants ukrainiens de la ville. 


Vladimir Poutine a annoncé aujourd'hui opter pour la poursuite du siège de ce site industriel, plutôt que de lancer l'offensive annoncée les jours précédents.

HANDOUT / MARIUPOL CITY COUNCIL / AFP

UN TRIBUNAL RUSSE CONDAMNE GOOGLE


Un tribunal russe a condamné à une amende de 11 millions de roubles (plus de 126.000 euros au taux actuel) le géant américain Google pour ne pas avoir supprimé des contenus "interdits" sur l'offensive russe en Ukraine. 


Google s'est vu notamment reprocher la publication sur YouTube d'une vidéo d'une conversation téléphonique présumée entre des militaires russes et leurs proches où les soldats se plaignaient d'importantes pertes humaines dans leurs rangs. 


Une autre vidéo visée contenait des appels du groupe radical ukrainien Pravy Sektor à organiser des attentats et des actes de sabotage sur le territoire russe. La Russie avait promis début avril des représailles après la fermeture du compte YouTube de la chambre basse du Parlement russe. De nombreuses chaînes de médias pro-Kremlin et d'officiels russes ont également été bloquées sur la plateforme, incitant le gendarme russe des télécoms, Roskomnadzor, à taxer Google et YouTube d'activités "terroristes".

DES DIRIGEANTS EUROPÉENS A KIEV


Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez (à gauche sur la photo ci-dessous) et son homologue danoise Mette Frederiksen (à droite) sont arrivés ce matin avec à Kiev où ils doivent tous deux rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.


M. Sanchez avait indiqué la veille qu'il transmettrait au président ukrainien "l'engagement sans faille, clair de l'Union européenne" et de l'Espagne "pour la paix". 

VICTIMES CIVILES


On dénombre plus de 1.000 corps de civils dans les morgues de la région de la capitale ukrainienne, selon la vice-Première ministre, alors que Kiev accuse les Russes d'avoir "massacré" des centaines de civils pendant leur occupation de la région en mars.  


Des centaines de corps de civils ont été retrouvés depuis le retrait des troupes russes de la région, et les autorités ukrainiennes accusent la Russie de "crimes de guerre"-  ce que dément Moscou. 

POUTINE RENONCE A L'ASSAUT D'AZOVSTAL


Le président russe s'est félicité ce matin de la "libération" de la cité portuaire de Marioupol, dont son ministre de la Défense estime qu'elle serait presque entièrement sous contrôle russe, à l'exception du site industriel d'Azovstal.


Vladimir Poutine a par ailleurs renoncé à engager ses troupes dans un assaut de cette usine géante, préférant continuer d'assiéger les derniers combattants ukrainiens qui se trouvent à l'intérieur.

FACEBOOK


Une étude rapportée par le journal britannique The Guardian, relève que les publications sur Facebook qui mettent en doute les atrocités russes commises dans la ville de Boutcha sont plus nombreuses que celles qui se contentent de les évoquer. Dans la semaine précédent le 6 avril, les posts rapportant les atrocités de Boutcha auraient ainsi été partagés 172.000 fois, alors que ceux qui nient les faits l'auraient été 208.000 fois.


Parmi les publications les plus populaires autour du sujet de Boutcha, celles qui mettent en doute les possibles crimes de guerre sont en moyenne trois fois plus partagées que les autres.


Selon le maire de cette ville située au nord de Kiev, et occupée par les forces russes pendant l'offensive en direction de la capitale ukrainienne, 400 corps auraient été découverts depuis leur départ.

RÉFUGIÉS


Un premier charter avec 74 réfugiés ukrainiens à bord doit atterrir à Bordeaux cette après-midi, en provenance de Moldavie, pays limitrophe de l'Ukraine que Paris s'est engagé à aider, en transférant 2.500 déplacés du conflit vers la France. 

MARIOUPOL : "UN SUCCÈS", SELON POUTINE


Le président russe a qualifié de "succès" ce qu'il nomme la "libération de Marioupol", cité portuaire sur la mer d'Azov assiégée depuis les premiers jours de l'offensive russe. Il a annoncé en même temps renoncé à l'assaut du complexe industriel d'Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens de Marioupol, optant pour la prolongation du siège du site.


L'usine géante d'Azovstal serait désormais le seul point de Marioupol que l'armée russe ne contrôle pas, selon le ministre russe de la Défense, qui en rendait compte à Vladimir Poutine.

AZOVSTAL : L'ASSAUT ANNULÉ ?


Vladimir Poutine aurait finalement décidé d'opter pour un siège du complexe métallurgique d'Azovstal, où sont retranchés les derniers combattants de Marioupol, annulant l'assaut annoncé.

NOURRITURE


Selon le gouverneur de Lougansk, dont les propos sont rapportés ici par un journal ukrainien, les forces russes auraient détruit les entrepôts abritant les stocks de nourriture de la population de Sievierdonetsk, dans le Donbass. 

TORTURE


Neuf corps de civils ont été retrouvés à Borodianka, près de Kiev, qui présenteraient des "signes de torture", selon la police.  Borodianka a été, selon les autorités ukrainiennes, le théâtre de "massacres de civils" durant le mois de mars, lorsque les forces russes occupaient cette ville stratégique pour la conquête de la capitale.  

La ville de Borodianka, méconnaissable après le retrait des troupes russes, le 4 avril 2022.
La ville de Borodianka, méconnaissable après le retrait des troupes russes, le 4 avril 2022. - SERGEI SUPINSKY / AFP

MARIOUPOL : ÉVACUATION DE CIVILS


Quatre bus d'évacuation auraient quitté la ville assiégée de Marioupol, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. Les civils exfiltrés auraient transité par la ville de Berdiansk, et se dirigeraient désormais vers Vasylívku.

MISSILE


La Russie a effectué le premier tir d'essai de son tout nouveau missile. Le Sarmat pourrait atteindre n'importe quelle région du globe, selon le Kremlin. Chargé de têtes nucléaires, il pourrait rayer de la carte un pays de la taille de la France.

CROCODILE


Avant de s'embarquer pour un voyage en Inde, le Premier ministre britannique a usé d'une métaphore zoologique pour imager l'impasse des négociations entre Ukrainiens et Russes. "Comment pouvez-vous négocier avec un crocodile, quand il a votre jambe dans sa mâchoire ?", a lancé Boris Johnson. "Il est difficile de voir comment les Ukrainiens pourraient négocier avec Poutine, étant donné sa mauvaise foi manifeste", a-t-il poursuivi, indiquant ne pas exclure que l'armée russe ne lance un "nouvel assaut sur Kiev".


Les autorités ukrainiennes ont appelé hier à la tenue de négociations avec la Russie sur le sort de Marioupol, alors que Moscou faisait une démonstration de force en testant un nouveau missile intercontinental pouvant emporter des charges nucléaires. 

PRÉSIDENTIELLE


La guerre en Ukraine s'est invitée dans le débat du second tour de la présidentielle française, avec une passe d'armes entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen- le premier accusant la seconde d'être financée par la Russie. Extraits et analyse.

L'Ukraine s'invite dans le débat du second tourSource : TF1 Info

MARIOUPOL : TOUJOURS PAS D'ISSUE


Les derniers combattants ukrainiens de Marioupol refusent toujours de se rendre, et réclament à la communauté internationale des "garanties de sécurité", alors que les forces russes comptent s'emparer de la totalité de cette ville portuaire stratégique du sud-est de l'Ukraine.  


"Nous sommes prêts à quitter Marioupol avec l'aide d'un tiers", munis d'armes, "afin de sauver les personnes qui nous ont été confiées", indiquait à l'aube Sviatoslav Palamar, le commandant adjoint du bataillon Azov, sur Telegram. 


Plusieurs centaines de civils, manquant de vivre et d'eau, sont retranchés dans l'usine sidérurgique et métallurgique d'Azovstal avec le 36e bataillon de l'armée ukrainienne et le bataillon Azov, qui seraient les deux dernières unités combattantes à Marioupol. 

UN MILLION D'UKRAINIENS DE RETOUR


Plus d'un million d'Ukrainiens sont rentrés au pays, d'après les chiffres de Kiev, soit le cinquième des quelque cinq millions qui avaient dû le fuir depuis le début de l'offensive russe le 24 février dernier.

En direct

Kiev soupçonne la Croix Rouge d'être complice de la Russie 


Une responsable ukrainienne a reproché mercredi au Comité international de la Croix-Rouge de ne pas coopérer avec son pays sur le sort de réfugiés ukrainiens en Russie. Elle soupçonne l'association d'être "complice" de "déportations". Ces accusations ont vivement été rejetées par le CICR.


"Le CICR ne remplit pas son mandat" concernant les personnes évacuées, selon Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. Elle affirme que cela fait un mois qu'elle essaie de voir le président du CICR pour discuter avec lui de la déportation des citoyens ukrainiens vers la Russie. 


"J'essaie de le faire après que le président du CICR a dit qu'il allait ouvrir une représentation au sud de la Russie et encourager l'accueil des Ukrainiens sur le territoire de l'Etat-agresseur", a-t-elle déclaré.

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Bonjour à tous, et bienvenue dans ce direct consacré à l'invasion russe en Ukraine qui dure désormais depuis près de deux mois. Retrouvez ici les toutes dernières informations de ce 57ème jour de guerre.

La situation est toujours plus critique à Marioupol, ville pilonnée par les Russes et dont le dernier ilot de résistance, l'aciérie Azovstal, est sur le point de tomber. Le commandement adjoint du bataillon Azov, une des deux formations ukrainiennes qui résistent encore dans la ville, a souligné que la situation était "critique", l'usine étant frappée avec des bombes "super puissantes"

Alors que des civils cherchent encore à quitter le port assiégé, le couloir d'évacuation "n'a pas fonctionné comme prévu" mercredi, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, qui accuse les Russes d'avoir violé le cessez-le-feu.

Sur le plan diplomatique, les efforts se poursuivent, sans avancée notable. Tandis que Kiev a appelé à la tenue de négociations spéciales avec Moscou sur le sort de Marioupol, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé par lettre à être reçu par Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.


La rédaction de TF1info

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