EN DIRECT - Ukraine : le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, selon Moscou

Publié le 22 avril 2022 à 18h15, mis à jour le 22 avril 2022 à 21h27

Source : JT 20h Semaine

Les autorités russes affirment qu'un marin est décédé et que 27 autres ont disparu dans le naufrage du croiseur Moskva.
Moscou affirme que ce navire a sombré à la suite d'un incendie, quand Kiev assure l'avoir atteint avec des missiles.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

UN MORT DANS LE NAUFRAGE DU MOSKVA, SELON LA RUSSIE


Un marin est mort et 27 autres sont toujours portés disparus après le naufrage la semaine dernière du croiseur Moskva, a déclaré le ministère russe de la Défense, reconnaissant pour la première fois des pertes dans ce naufrage.


"Un militaire a été tué et 27 autres membres d'équipage sont portés disparus", a déclaré le ministère, cité par les agences de presse russes, affirmant que les 396 autres personnes se trouvant à bord avaient été évacuées. La Russie affirme que ce navire a sombré à la suite d'un incendie provoqué par l'explosion de munitions. L'Ukraine assure l'avoir coulé avec des missiles.

RUSSIE : UN OPPOSANT INCARCÉRÉ


L'opposant russe Vladimir Kara-Mourza, féroce détracteur du Kremlin, a été placé vendredi en détention provisoire jusqu'en juin dans le cadre d'une enquête pour "fausses informations" sur les activités de l'armée en Ukraine, selon son avocat.


Un tribunal de Moscou "a envoyé Vladimir Kara-Mourza en détention jusqu'au 12 juin", a déclaré l'avocat Vadim Prokhorov dans un communiqué publié sur Facebook. La diffusion de "fausses informations sur l'emploi des forces armées russes" est passible en Russie de 15 ans de prison, en vertu d'un texte récemment adopté.

LES MENACES DE DONALD TRUMP


Donald Trump a déclaré jeudi que, lorsqu'il était président, il avait menacé des alliés de l'Otan de ne pas prendre leur défense en cas d'attaque de la Russie, à moins qu'ils ne financent davantage l'alliance, dans une stratégie de bluff, selon lui.


Tant durant sa campagne électorale qu'une fois à la Maison Blanche, Donald Trump a souvent présenté l'Otan comme une alliance militaire vivant des largesses américaines. Le républicain, qui a fréquemment vanté ses qualités de négociateur, a assuré qu'il s'agissait d'un bluff, dans le but d'obtenir des concessions.


L'article 5 du traité de l'Otan oblige les membres à protéger tout pays de l'alliance qui serait attaqué. Mais lors d'un sommet, Donald Trump a suggéré que le traité ne serait pas honoré car "tout le monde était mauvais payeur".

ACCUSATIONS CONTRE THALES


Un conseiller de la présidence ukrainienne a accusé vendredi le groupe français d'équipements de défense Thales d'avoir contourné les sanctions et vendu en 2015 à la Russie du matériel utilisé en Ukraine pour tuer des civils, une affirmation réfutée par Thales.


"Une famille tentait de s'échapper, elle a été tuée par des assassins russes. Tuée, comme c'est maintenant prouvé, avec des armes françaises vendues en contournement des sanctions en 2015", a affirmé sur Twitter Mikhaïlo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Interrogé par l'AFP, Thales a démenti avoir contourné les sanctions contre la Russie. "Thales s'est toujours conformé strictement aux réglementations françaises et internationales, y compris concernant l'application des sanctions européennes de 2014 à l'égard de la Russie", a déclaré le groupe.

LA CIA S'INQUIÈTE


Le nouveau rapport du renseignement américain dévoile les "nouvelles menaces" qui vont peser sur notre monde ces prochaines années. Première d'entre elles : les prétentions de Moscou, dont se méfie Washington.

FAILLITE


La banque Amsterdam Trade Bank, filiale du géant russe Alfa Bank ciblé par des sanctions suite à l'invasion de l'Ukraine, a été déclarée en faillite vendredi par un tribunal de la capitale néerlandaise. "Le tribunal d'Amsterdam a déclaré aujourd'hui (vendredi) la faillite d'Amsterdam Trade Bank N.V. sur sa propre déclaration", a indiqué la juridiction dans un bref communiqué.


Washington avait annoncé le 6 avril des sanctions maximales contre les grandes banques russes Sberbank et Alfa Bank en leur infligeant un gel de tous leurs avoirs en contact avec le système financier américain.

LA MOLDAVIE CONVOQUE L'AMBASSADEUR RUSSE


La Moldavie a convoqué vendredi l'ambassadeur de Russie pour protester contre les déclarations d'un général russe affirmant que Moscou voulait prendre le contrôle du sud de l'Ukraine pour avoir un accès à une région séparatiste moldave.


La Moldavie a exprimé sa "profonde préoccupation" auprès de l'ambassadeur au sujet de ces déclarations du général russe Roustam Minnekaïev, a indiqué le ministère moldave des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant à respecter sa "souveraineté territoriale" et sa "neutralité".

REMPLACEMENT


L'Assemblée générale de l'ONU procédera "dans les semaines à venir" à une élection pour choisir un successeur à la Russie, évincée début avril du Conseil des droits de l'Homme, a indiqué vendredi le président de cette instance, l'Argentin Federico Villegas.


Lors d'une conférence de presse, Federico Villegas a précisé que le pays qui serait choisi viendrait d'Europe de l'Est sans pouvoir dire si des candidats s'étaient déjà déclarés. En raison de l'invasion de l'Ukraine, la Russie a été suspendue le 7 avril du Conseil des droits de l'Homme, qui siège à Genève, par l'Assemblée générale de l'ONU.

LE CHEF DE L'ONU REÇU PAR POUTINE


Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se rendra la semaine prochaine en Russie où il sera reçu par Vladimir Poutine, leur première rencontre depuis le début de l'offensive de Moscou en Ukraine, a annoncé vendredi le Kremlin.


"Le mardi 26 avril, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres arrivera à Moscou pour des discussions avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Il sera également reçu par le président Vladimir Poutine", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

PAS DE DÉPENDANCE


La filière nucléaire française n'est pas particulièrement dépendante de matériaux stratégiques venant de Russie et le volume d'activité avec ce pays n'est "pas conséquent", a indiqué vendredi à l'AFP sa représentante. "Les industriels de la filière sont touchés comme les autres industriels du fait de la volatilité des tarifs par exemple des matières premières, des transports...", a indiqué Cécile Arbouille, déléguée générale du Groupement des industriels français de l'industrie nucléaire (GIFEN).


"Mais contrairement à d'autres filières, on n'est pas dépendants de produits spécifiques qui viendraient de la Russie, en tout cas pas à court terme", a-t-elle indiqué. Cela distingue le nucléaire d'autres secteurs, comme l'aéronautique, qui a besoin de titane dont la Russie est une grosse productrice.

100.000 CIVILS ENCORE À MARIOUPOL


Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a félicité, dans un communiqué publié vendredi, "l'Ukraine pour ses efforts en vue de trouver une solution diplomatique pour l'évacuation des civils" tout en regrattant "que la Russie ne fasse pas de même".


"Malgré le carnage perpétré par la Russie, il reste plus de 100.000 civils à Marioupol, dont un millier qui ont pu se réfugier dans l'aciérie Azovstal, défendue par les forces armées ukrainiennes", a-t-il affirmé. "Des milliers" d'habitants de Marioupol "ont été déportés en Russie ou déplacés de force vers les zones non contrôlées par le gouvernement en Ukraine", a en outre déploré Josep Borrell.


Aucun couloir d'évacuation de civils ne pourra être organisé vendredi, avait annoncé dans la matinée la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, jugeant la situation trop "dangereuse" sur les routes.

TRÈS CHER EMBARGO


Un embargo européen immédiat sur le gaz russe pourrait coûter à l'Allemagne, fortement dépendante de cette ressource, jusqu'à 5% de son PIB cette année, selon une estimation publiée par la banque centrale allemande vendredi. "Le PIB réel de l'Allemagne pourrait être jusqu'à 5% inférieur aux prévisions" en cas d'arrêt, volontaire ou subi, des importations de gaz russe, a détaillé la Bundesbank dans son rapport économique mensuel d'avril.


Cela équivaudrait à un manque à gagner de "180 milliards d'euros" pour la production nationale, a-t-elle ajouté. Dans un tel scénario, l'économie allemande pourrait enregistrer dans une récession de 2% cette année, estime l'étude. L'inflation, déjà galopante dans le pays, pourrait gagner "1,5 point en 2022", et "2 points en 2023", par rapport à un scénario sans embargo, selon l'institution.

LE DÉFI NÉERLANDAIS


Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi son ambition de sortir de l'indépendance au pétrole, gaz et charbon russes d'ici la fin de l'année, en misant sur l'économie d'énergie, l'énergie durable et l'augmentation des importations en provenance d'autres pays.


"Ce que nous voudrions en fait, c'est que les Pays-Bas soient indépendants du gaz et du pétrole russes avant la fin de l'année", a déclaré le Premier ministre Mark Rutte lors de sa conférence de presse hebdomadaire à La Haye. "C'est vraiment un défi, surtout en ce qui concerne le gaz", mais "nous pensons que c'est faisable parce qu'en soi notre dépendance au gaz russe est telle que c'est possible", a ajouté Mark Rutte.


Selon une estimation, la consommation de gaz aux Pays-Bas peut être réduite d'environ 9 milliards de m3 d'ici 2025 grâce à l'énergie durable, a indiqué le ministère néerlandais des Affaires économiques et du Climat. "C'est plus que l'importation depuis la Russie (environ 6 milliards de m3)", a-t-il soulevé dans un communiqué.

LE DIRECTEUR DE L'AIEA VA SE RENDRE À TCHERNOBYL


Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va se rendre dans la centrale de Tchernobyl la semaine prochaine pour "intensifier les efforts visant à prévenir le danger d'un accident nucléaire", selon un communiqué diffusé vendredi.


Rafael Grossi arrivera le 26 avril, date de l'anniversaire du désastre de 1986, avec une équipe d'experts de l'instance onusienne "pour livrer des équipements vitaux" (dosimètres, combinaisons de protection, etc.) et effectuer "des contrôles radiologiques et autres".


"Nous allons pouvoir mieux comprendre la situation en nous fondant sur nos propres mesures scientifiques et évaluations techniques", a déclaré le responsable de l'AIEA, cité dans le communiqué.

LES COMMUNISTES RUSSES CÉLÈBRENT L'OFFENSIVE EN UKRAINE


Les communistes russes ont exprimé vendredi leur soutien à l'offensive lancée par Vladimir Poutine en Ukraine, qu'ils voient comme une lutte entre Moscou et Washington, lors d'une cérémonie marquant le jour de la naissance de Lénine. "Les Anglo-Saxons sont venus (en Ukraine) pour se battre afin de dominer la planète", a lâché le premier secrétaire du Parti communiste russe, Guennadi Ziouganov.


"Aujourd'hui, dans les étendues ukrainiennes, est tranchée la question de savoir si le monde sera unipolaire sous leur commandement (celui des Anglo-Saxons, ndlr) ou multipolaire", a ajouté le responsable de 77 ans qui participait à une cérémonie sur la Place Rouge marquant le 152e anniversaire de la naissance de Lénine, révolutionnaire et premier dirigeant de l'Union soviétique dont la figure reste révérée par les communistes. Environ 200 personnes se sont rassemblées dans la matinée près des murs du Kremlin. 

QUELLES ARMES ?


La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe. C'est ce qu'a affirmé, vendredi, le président Emmanuel Macron. Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev.

DÉPART


Lev Ponomarev, qui à 80 ans est un militant historique de la défense des droits humains en Russie, a annoncé vendredi qu'il avait quitté "temporairement" le pays face à des menaces "permanentes" en pleine répression contre les derniers critiques du Kremlin. "J'ai effectivement quitté temporairement la Russie, je me suis autorisé des congés pour la première fois depuis longtemps", a écrit le co-fondateur de l'emblématique ONG Mémorial dans une lettre publiée par son organisation, "Pour les droits de l'Homme".


"Ma situation (...) était alarmante, notamment des provocations permanentes, des attaques de spammers, des interpellations et, je ne le cache pas, des informations ambiguës, venues de différentes sources, sur des actions prévues contre moi", a-t-il poursuivi.  Cet ancien dissident soviétique, actif depuis la fin des années 1980, a toutefois assuré qu'il était "peu probable" que son absence soit prolongée. Il n'a pas précisé dans quel pays il se trouvait actuellement.

LES NÉGOCIATIONS PATINENT


Les négociations entre Moscou et Kiev visant à trouver une solution au conflit "patinent", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, les discussions n'ayant donné lieu à aucune avancée apparente.


"Elles patinent, car une proposition que nous avons remise aux négociateurs ukrainiens il y a cinq jours, et qui a été formulée en prenant en compte leurs commentaires, reste sans réponse", a déclaré Sergueï Lavrov. Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a par ailleurs indiqué qu'une nouvelle session de discussions s'était déroulée vendredi.

UNE PROCESSION PASCALE VERS MARIOUPOL ?


L'Église orthodoxe ukrainienne relevant du patriarcat de Moscou s'apprêtait vendredi à organiser une procession pascale vers la ville assiégée de Marioupol afin d'y évacuer des civils et militaires blessés.


L'Église "est prête à organiser une procession depuis Orikhiv, dans la région de Zaporijjia, vers l'usine Azovstal de Marioupol afin d'apporter une aide d'urgence et évacuer les civils. Cette procession pourrait également contribuer à évacuer les militaires blessés et récupérer les corps", a déclaré le métropolite Onoufriï, chef de l'Église orthodoxe ukrainienne relevant du Patriarcat de Moscou, dans un communiqué sur le site de l'Église. 

L'AMBASSADE D'ESPAGNE DE RETOUR À KIEV


L'Espagne a rouvert vendredi son ambassade à Kiev, qu'elle avait fermée à la suite de l'invasion russe en Ukraine, a annoncé le gouvernement espagnol.


"À 14h00 locales (13h00 espagnoles), la délégation consulaire, dirigée par l'ambassadrice d'Espagne en Ukraine, Silvia Cortés, a procédé à la réouverture de l'ambassade d'Espagne à Kiev" avec l'appui de membres des forces spéciales de la police, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur, dans un message à la presse.

LES ARMES LIVRÉES PAR LA FRANCE À L'UKRAINE


La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe, a affirmé le président français Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France paru vendredi.


Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril "100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués" et annonçant la fourniture de "capacités militaires complémentaires".


"Nous livrons (...) des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en passant par plusieurs types d'armements", a affirmé Emmanuel Macron au quotidien qui l'interrogeait sur la fourniture d'armes lourdes par l'Europe à l'Ukraine.

INFLATION


L'inflation devrait dépasser 20% cette année en Russie et l'économie russe pâtira à l'avenir d'une baisse des exportations de l'énergie qui sont pour l'heure largement compensées par la hausse des prix énergétiques, indique le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur l'Europe publié vendredi.


"En Russie, les sanctions et l'incertitude sans précédent devraient peser lourdement sur les investissements et les exportations, ainsi que déprimer les importations et la consommation privée", résument les auteurs du rapport.

RENCONTRE ANNULÉE


Le pape François a révélé qu'une rencontre avec le patriarche orthodoxe russe Kyrill, qui aurait été leur deuxième après leur réunion historique en 2016, était prévue pour juin, mais a dû être annulée, car elle aurait pu "prêter à confusion" dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine.


Dans un entretien avec le quotidien argentin La Nacion de vendredi, le pape assure que ses relations avec le patriarche Kyrill sont "très bonnes" et dit "regretter que le Vatican ait dû annuler une deuxième rencontre avec le patriarche Kyrill, que nous avions prévue pour juin à Jérusalem".

FRONT COMMUN


Les États-Unis et l'UE ont réitéré vendredi que tout soutien de Pékin à Moscou pour contourner les sanctions occidentales nuirait à leurs liens avec la Chine, qui avait appelé les Européens à se dissocier de Washington.


Lors d'une rencontre à Bruxelles, la vice-secrétaire d'État Wendy Sherman, numéro deux de la diplomatie américaine, et le secrétaire général du service diplomatique européen Stefano Sannino ont "souligné qu'ils continueraient d'enjoindre à la Chine de ne pas contourner et de ne pas saper les sanctions contre la Russie", selon un communiqué commun.


Ils ont réaffirmé "qu'un tel soutien aurait des conséquences sur leurs relations respectives avec la Chine". Ils ont aussi exprimé "leurs inquiétudes sur la manipulation répétée de l'information par la Chine, notamment en propageant la désinformation de Moscou" sur la guerre en Ukraine.

MARIOUPOL : POUTINE ACCUSE KIEV


Poutine accuse Kiev d'empêcher la reddition des combattants retranchés dans le complexe sidérurgique d'Azovstal à Marioupol, à qui il a promis "la vie sauve" s'ils en sortent après avoir déposé les armes.

LES TCHÉTCHÈNES PARADENT


Des combattants tchétchènes clament leur victoire à Marioupol, dans une vidéo diffusée par le président de Tchétchénie. Mais leur rôle effectif dans la bataille de Marioupol, dont l'issue n'est d'ailleurs pas encore connue, est incertain. 

L'UNION EUROPÉENNE DEMANDE UNE TRÊVE


Le président du Conseil européen Charles Michel a demandé à Vladimir Poutine, lors d'un entretien téléphonique, de garantir des corridors humanitaires à Marioupol à l'occasion de la Pâque orthodoxe. 


"Appel avec le président Poutine. Les corridors humanitaires à Marioupol et dans les autres villes assiégées doivent être immédiats, spécialement à  l'occasion de la Pâque orthodoxe", a-t-il détaillé dans une série de tweets sur son compte Twitter.

BOUTCHA : L'ONU ACCUMULE DES PREUVES


L'ONU a documenté les "meurtres" de cinquante civils à Boutcha, cette ville près de Kiev où l'armée russe semble avoir multiplié les atrocités.

MARIOUPOL


Le futur de la guerre en Ukraine "dépend du sort de Marioupol", port assiégé du sud-est du pays, quasi-intégralement sous contrôle russe, a déclaré à l'AFP le gouverneur régional, Pavlo Kyrylenko. 


"Le succès de l'offensive russe dans le sud dépend du sort de Marioupol", a-t-il estimé dans un entretien réalisé en visioconférence, jugeant cette ville "stratégique" pour les Ukrainiens dans leur défense de la région, et pour les Russes dans leur volonté d'assurer un pont terrestre vers la Crimée annexée. 

TRÊVE


L'armée russe s'est dit venredi prête à observer "à tout moment" une trêve "sur tout ou partie" du site industriel d'Azovstal, dernier bastion des forces ukrainiennes de Marioupol, pour permettre l'évacuation de civils et la reddition de combattants. 


"Le point de départ de cette pause humanitaire sera la levée par les formations armées ukrainiennes de drapeaux blancs sur tout ou une partie d'Azovstal", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, assurant que les civils qui sortiraient auront le choix de rejoindre ensuite des territoires sous contrôle ukrainien ou russe. 

DES CHARS POUR LA POLOGNE


Le Royaume-Uni envisage de livrer des chars d'assaut à la Pologne, en remplacement de ceux que cette dernière pourrait fournir à l'Ukraine face à l'invasion russe. 


"Nous envisageons d'envoyer des chars à la Pologne pour l'aider à envoyer certains de leurs T72 en Ukraine", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse à New Delhi. Les chars de l'armée polonaise sont de conception soviétique, et maîtrisés par l'armée ukrainienne. 


Au cours de la même conférence de presse, Boris Johnson a par ailleurs estimé "réaliste" la possibilité que la guerre en Ukraine dure jusqu'à la fin de l'année 2023

QUI AIDE LE PLUS L'UKRAINE ?


Un think-tank allemand a classé les pays en fonction de l'aide qu'ils apportent à l'Ukraine, qu'elle soit financière, militaire ou humanitaire. On trouve la France en cinquième position de ce classement dominé par les États-Unis.

PARLER A POUTINE


Le président français a défendu son choix de continuer de s'entretenir avec son homologue russe. "Je pense que c'est notre devoir de continuer à essayer de parler à Vladimir Poutine", a déclaré Emmanuel Macron sur France Inter.

CRIMES DE GUERRE


L'ONU a accusé l'armée russe d'actions "pouvant relever des crimes de guerre" en Ukraine, y compris des bombardements indiscriminés tuant des civils et détruisant écoles et hôpitaux. 

CRASH AÉRIEN


Un avion de transport de troupes ukrainien An-26 s'est écrasé hier lors d'un "vol technique" dans la région de Zaporijjia, dans le sud-est de l'Ukraine, faisant un mort et deux blessés selon l'administration régionale, qui rapporte que l'appareil aurait heurté un pylône électrique. 


L'armée russe, qui a attaqué l'Ukraine le 24 février, contrôle une partie du sud-est de la région de Zaporijjia, où le front s'est stabilisé à quelques dizaines de kilomètres au sud-est de cette ville industrielle de plus de 700.000 habitants. 

FAUX REFERENDUMS


Le président ukrainien accuse Moscou de préparer de faux referendums pour l'indépendance, dans les zones qu'elle occupe à Kherson et autour de Zaporijjia.

"MEURTRE ILLÉGAL"


 L'ONU a documenté "le meurtre illégal" de 50 civils à Boutcha, selon un porte-parole de l'organisation internationale. Les habitants de la ville de Boutcha, près de Kiev, auraient subi un grand nombre d'exactions de l'armée russe, alors qu'elle occupait l'essentiel de la région autour de la capitale.

EXHUMATIONS


Enterrés à la va-vite pendant l'occupation russe de la région autour de Kiev, les corps des victimes sont désormais autopsiés pour déterminer leur identité et les circonstances de leur mort.

VERS UN CONTRÔLE TOTAL DU SUD ET DE L'EST ?


La Russie vise le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass pour disposer d'un pont terrestre vers la Crimée annexée par Moscou, a indiqué un général et haut responsable de l'armée russe. 


"Depuis le début de la deuxième phase de l'opération spéciale, phase qui a commencé il y a deux jours, l'un des objectifs de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine. Cela permettra d'assurer un couloir terrestre vers la Crimée, ainsi que de peser sur des infrastructures vitales de l'économie ukrainienne", a ainsi déclaré le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du district militaire du Centre de la Russie. 


Si cette stratégie russe est largement anticipée par les observateurs occidentaux, cette déclaration en est une rare confirmation explicite. Ces propos pourraient aussi confirmer que la Russie vise aussi de conquérir Odessa, le grand port ukrainien et troisième ville du pays.  

FOSSES COMMUNES


Des photos satellite montrent le creusement de vastes fosses communes dans un village près de Marioupol, entre le 19 mars et le 3 avril. Explications.

PAS DE NOUVEAUX COULOIRS HUMANITAIRES


La vice-Première ministre ukrainienne annonce sur son compte Facebook qu'il n'y aura pas couloirs humanitaires ce vendredi 22 avril, en raison du danger. Elle appelle les civils encore piégés dans les zones de combat à "tenir bon".

FOSSES COMMUNES PRÈS DE MARIOUPOL


De récentes images-satellite publiées par la société américaine Maxar Technologies démontreraient, selon cette compagnie, "l'existence d'un site de fosses communes dans le nord-ouest de Manhush", un village à 20 kilomètres à l'ouest de Marioupol. Dans ce seul village, "les occupants auraient enterré entre 3 et 9.000 résidents", a confirmé la mairie de Marioupol. 

"AFP PHOTO / SATELLITE IMAGE ©2022 MAXAR TECHNOLOGIES

UKRAINE, 57 JOURS DE GUERRE


Vladimir Poutine revendique la prise de Marioupol, que Kiev dément, des civils ont pu être évacués, le point sur la situation au 57ᵉ jour de guerre.

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans ce live consacré à l'invasion russe en Ukraine. Suivez avec nous l'évolution de ce conflit armé, qui dure maintenant depuis 58 jours. 


Les dernières infos de ce vendredi 22 avril : 


- La Russie dit avoir conquis Marioupol, tandis que l'Ukraine affirme qu'une partie de la ville résiste encore. 

- Dans une vidéo publiée jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de chercher à organiser un faux référendum d'indépendance dans les régions de Kherson et Zaporijjia qu'elle occupe dans le sud du pays.

- Joe Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour aider l'armée ukrainienne à repousser les forces russes du Donbass.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que les forces russes avaient "libéré" le port stratégique ukrainien de Marioupol, une affirmation jugée "contestable" par son homologue américain Joe Biden, qui a annoncé 800 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à Kiev.   

La chute définitive de Marioupol, un grand port industriel sur la mer d'Azov devenu ville-martyre et champ de ruines après bientôt deux mois de pilonnage et de siège russes, constituerait une victoire importante pour Moscou, dont l'armée a accumulé les revers depuis le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février.

Mais, malgré un nouvel appel à la reddition jeudi, les combattants ukrainiens encore retranchés dans l'immense complexe métallurgique Azovstal et ses kilomètres de galeries souterraines, refusent de déposer les armes. 

Vladimir Poutine a dit avoir ordonné à ses troupes de ne pas lancer d'assaut, mais de bloquer la zone "de sorte que pas une mouche ne passe", au cours d'une réunion avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou montrée à la télévision russe.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info