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EN DIRECT - Frappes russes : plus de 10 millions d'Ukrainiens sans électricité, selon Zelensky

Publié le 17 novembre 2022 à 6h15, mis à jour le 17 novembre 2022 à 21h47

Alors que l'armée russe pilonne depuis plusieurs jours les infrastructures ukrainiennes, une partie de la population est privée d'électricité.
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10 MILLIONS D'UKRAINIENS SANS ÉLECTRICITÉ


"À l'heure actuelle, plus de dix millions d'Ukrainiens sont sans électricité", notamment dans la région de Kiev, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de son adresse télévisée quotidienne. 

DÉFENSE RUSSE 


Derrière Kherson, de l'autre côté du Dniepr les lignes de front bougent progressivement. Il y aurait des renforcements des troupes russes et ukrainiennes dans la zone de Zaporijiia. 

Ukraine : les lignes de défense bougent depuis la libération de KhersonSource : TF1 Info

CAS DE TORTURES 


Kherson a été libérée, après huit mois d'occupation russe. Ses habitants y auraient subi des tortures d'ampleur "horrible", assure Kiev. Un phénomène qui serait étendu à toute la région, où plusieurs salles de tortures ont été découvertes.

"HORRIBLES" TORTURES A KHERSON 


Un haut responsable ukrainien chargé des droits de l'Homme a fait état de l'étendue "horrible" de tortures à Kherson pendant l'occupation russe de cette ville de sud de l'Ukraine, reprise la semaine dernière par les forces de Kiev. 


"Je n'ai pas encore vu" de tortures "à une telle échelle", "après avoir visité toutes les salles de torture dans diverses régions de l'Ukraine", a déclaré Dmytro Loubynets, chargé du Parlement des droits de l'Homme à la télévision nationale. "L'étendue est simplement horrible", a-t-il ajouté. 

KHERSON : MOT D'EXCUSE DES RUSSES


Dans Kherson libérée, nos journalistes  sont allés à la rencontre des habitants qui témoignent le leurs 8 mois passés sous l'occupation russe. Ils décrivent des soldats très jeunes, qui se sentaient  "abandonnés par leur armée". Une habitante montre à nos reporters le "mot d'excuse" inscrit dans l'un de leurs abris à l'adresse des Ukrainiens, et défiant Poutine.

Armée russe à Kherson : un mot d'excuses en partantSource : TF1 Info

ACCORD SUR LES CÉRÉALES 


L'ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink salue sur Twitter la prolongation de l'accord sur les céréales pour cet hiver. Cet accord "contribuera à réduire les prix et garantira que les denrées alimentaires ukrainiennes dont l'Ukraine a désespérément besoin puissent nourrir le monde. Nous continuerons à aider les céréales ukrainiennes à atteindre les marchés mondiaux, en particulier les pays confrontés à une grave insécurité alimentaire", écrit-elle. 

POLOGNE : DES EXPERTS UKRAINIENS SUR PLACE


Des experts ukrainiens sont arrivés en Pologne, annonce le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba,  sur Twitter. "Nous espérons qu'ils auront rapidement accès au site de l'incident en coopération avec les forces de l'ordre polonaises", écrit-il.

DÉFENSE RUSSE


Au sud-ouest de l'Ukraine, au milieu de la zone occupée par les Russes, Moscou organise sa défense à Mélitopol, une des premières villes ukrainiennes prises par l'armée russe. Celle-ci déploie des "dents de dragon", des sortes de fortifications en forme de pyramides de béton, et des tranchées seraient également en train d'être creusées dans cette zone.

L'UKRAINE ACCUSE LA RUSSIE


Tiré par la Russie ou l’Ukraine ? Volodymyr Zelensky a tempéré ses accusations jeudi, assurant "ne pas savoir ce qu’il s’est passé" en Pologne où un missile est tombé mardi. Le chef d'État réaffirme cependant que le projectile est bel et bien "russe".

POLOGNE : LE NIVEAU D'ALERTE MILITAIRE MAINTENU


"La Pologne est en sécurité aujourd'hui, tout semble indiquer qu'il s'agit d'un accident tragique", insiste Duda, qui précise que l'état d'alerte militaire sera maintenu "autant de temps que nécessaire". 

POLOGNE :"IL S'AGIRAIT D'UN ACCIDENT"


"Tout le monde voudrait avoir accès aux preuves. Selon les premiers éléments, il s'agirait d'un accident", explique le président Duda. "On ne peut pas le traiter comme une attaque contre la Pologne. Personne ne voulait faire de mal à la Pologne, ni tuer aucun polonais. C'est une tragédie commune que nous vivons aujourd'hui.", ajoute-t-il. 


"De son côté, Zelensky obtient des informations de la part de ses services, comme les États-Unis ou nous-mêmes", précise le chef d'Etat.

DUDA SOULIGNE SES "LIENS D'AMITIÉS" AVEC ZELENSKY 


"Nous avons des entretiens très réguliers avec Zelensky", assure Duda. "Nous pouvons même parler de liens d'amitié", ajoute le président polonais. Il qualifie cette situation de missile tombé en Pologne de "très difficile pour Zelensky. Rappelez-vous que la Russie a tiré plus d'une centaine de missiles contre plusieurs villes ukrainiennes " souligne-t-il. "Ce ne sont pas les militaires ukrainiens qui ont perdu la vie au cours de ces attaques, mais des civils. C'est quelques chose qui touche le président Zelensky".

POLOGNE : "L'ENQUÊTE EST TOUJOURS EN COURS" EXPLIQUE DUDA 


Le présent polonais se trouve au village de Przewodow, en Pologne, où le missile est tombé mardi soir. "L'enquête est toujours en cours, elle va se poursuivre au cours des prochaines heures", déclare-t-il dans une conférence de presse retransmisse sur LCI. "Les experts sont en train de récupérer les débris et de les étudier sur place" détaille-t-il. "Aujourd'hui, il y a aussi des préparatifs pour l'enterrement pour les victimes de cette explosion tragique", ajoute le président.

UNE "RESPONSABILITÉ ULTIME" QUI EST RUSSE


Commentant à nouveau la chute d'un missile sur le sol polonais qui serait probablement ukrainien, malgré les dénégations de Kiev, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a rappelé que dans cet événement la "responsabilité ultime" était malgré tout portée par la Russie, alors qu'une enquête doit déterminer d'où celui-ci a été tiré.


"Quelle que soit la conclusion de l'enquête, nous savons déjà la partie qui porte la responsabilité ultime pour cet incident tragique : la Russie", a-t-il déclaré depuis Bangkok, avant un sommet de dirigeants de la Coopération économique Asie-Pacifique.

"JE NE SAIS PAS CE QU'IL S'EST PASSÉ"


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré "ne pas savoir ce qu'il s'est passé" en Pologne où un missile est tombé mardi, tuant deux personnes, après avoir pourtant affirmé que le projectile était "russe".


"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Nous ne savons pas avec certitude. Le monde ne le sait pas. Mais je suis sûr que c'était un missile russe, je suis sûr que nous avons tiré depuis des systèmes de défense aérienne", a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.


Répondant à une question sur l'incident, le président ukrainien a précisé qu'il était "impossible d’affirmer quelque chose de précis aujourd’hui", ajoutant que "ce n’est qu’après l’enquête qu’il sera possible de tirer des conclusions".

MOSCOU ACCUSE KIEV DE REFUSER DE NÉGOCIER


Selon le Kremlin, les souffrances de civils sont la "conséquence" du refus de Kiev de négocier. "C'est la conséquence du manque de la volonté de la partie ukrainienne de régler le problème, d'entamer des négociations, son refus de chercher un terrain d'entente", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur les coupures d'électricité dont souffrent des millions d'Ukrainiens.

L'UKRAINE POURRA ACCÉDER AU SITE BOMBARDÉ EN POLOGNE


Jakub Kumoch, responsable officiel polonais, a annoncé que l'Ukraine sera probablement autorisée à accéder au site où un missile a frappé en Pologne, mardi soir. 


Dans une interview donnée à la chaîne de télévision polonaise TVN 24, le principal conseiller en politique étrangère du président polonais Andrezj Duda explique qu'une équipe "d'enquêteurs polono-américaine travaille sur le site de l'impact du missile". 


"Si la Pologne et les États-Unis se mettent d'accord, les Ukrainiens pourraient bientôt recevoir un accès", a-t-il ajouté, accédant à une demande de l'Ukraine, alors que les autorités de ce pays assure que le missile n'était pas ukrainien mais russe.

PAS D'UTILISATION DE L'ARME NUCLÉAIRE, SELON LA TURQUIE


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que "ni les États-Unis, ni la Russie ne tenteront d'utiliser l'arme nucléaire", après la tenue d'une réunion des patrons des renseignements de ces deux pays à Ankara.


"Selon les informations que j'ai reçues de la part de mon directeur du renseignement concernant les Etats-Unis et la Russie, aucune des deux parties ne sera tenté d'utiliser l'arme nucléaire" a déclaré Recep Tayyip Erdogan cité par l'agence officielle Anadolu.

COUPURES D'ÉLECTRICITÉ EN UKRAINE


L'opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé l'extension des coupures d'électricité pour la journée en raison de l'"aggravation de la situation". "En raison d'un refroidissement brutal, la consommation d'électricité a augmenté dans les régions d'Ukraine" ce qui a "compliqué davantage la situation déjà difficile dans le système électrique", entraînant de "plus vastes restrictions" de la consommation de l'énergie à travers le pays, a justifié Ukrenergo sur Facebook. 


"Il s'agit d'une mesure nécessaire pour préserver la stabilité du système énergétique après la sixième attaque de missiles de Russes ciblée contre des installations énergétiques", a souligné le groupe en référence aux frappes russes massives de mardi. 

LA RUSSIE "PLEINEMENT RESPONSABLE" DE LA CHUTE D'UN MISSILE EN POLOGNE


Après un entretien avec le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, le chef de la diplomatie ukrainien a assuré que les deux pays partageaient l'avis que la Russie "porte l'entière responsabilité de sa terreur par missiles et de ses conséquences sur le territoire de l'Ukraine, de la Pologne et de la Moldavie". 


Cette déclaration fait suite à un désaccord entre les États-Unis et l'Ukraine, le président ukrainien affirmant que le missile tombé en Pologne est russe.  Pour les autorités polonaises, il s'agirait plutôt d'un missile de défense ukrainien, ce à quoi ont plutôt abondé les autorités américaines.

PLUSIEURS BLESSÉS DANS LES FRAPPES


Suite à une nouvelle vague de frappes qui a touché toute l'Ukraine ce jeudi matin, plusieurs personnes ont été blessées. À Dnipro (centre-est), huit personnes, dont un adolescent de 15 ans, ont été blessées dans un bombardement, a indiqué le maire Borys Filatov, sur Facebook. Dans la région d'Odessa (sud), les Russes ont frappé un site d'infrastructure, blessant trois personnes, a indiqué l'administration régionale.

SEPT TYPES DE MINES ANTIPERSONNEL EN UKRAINE


L'Observatoire des Mines a rendu public son rapport 2022 et a révélé que la Russie a utilisé au moins sept types de mines antipersonnel à fragmentation et à effet de souffle depuis son invasion en Ukraine le 24 février.  


Six des types de mines sont à fragmentation (MOB, MON-50, MON-100, OZM-72, POM-2/POM-2R et POM-3). La Russie utilise également des mines à effet de souffle (PMN-4). Toutes ont été produites par la Russie ou l'URSS, selon le rapport. Le nombre de victimes civiles de mines et d'autres restes explosifs de guerre enregistré en Ukraine durant les neuf premiers mois de l'année (277) est près de cinq fois plus élevé que le nombre de victimes enregistré en 2021 (58), constate par ailleurs le rapport. 


C'est une "situation sans précédent, dans laquelle un pays qui n'est pas encore partie au traité utilise l'arme sur le territoire d'un État partie", selon ce rapport qui mesure la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1997 (ou Traité d'Ottawa).

NOUVELLES FRAPPES RUSSES EN UKRAINE


Selon le Premier ministre ukrainien, la nouvelle vague de frappes qui touche l'Ukraine viserait les installations de production de gaz. Ces bombardements font suite à une vague sans précédant mardi. À chaque fois, les infrastructures énergétiques sont visées, impactant considérablement les civils à l'approche de l'hiver.

"LA RUSSIE A BEAUCOUP TROP À PERDRE EN AGRESSANT L'OTAN"


Revenant sur le missile qui est tombé sur un bâtiment agricole polonais, le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandant suprême de l'Otan, a assuré qu'une attaque de la part de la Russie à cet endroit en Pologne, n'était pas stratégique. "La Russie a beaucoup trop à perdre en agressant l'Otan", a par ailleurs indiqué l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air.


En attaquant l'Ukraine, Jean-Paul Paloméros a néanmoins rappelé que la Russie s'attaquait à la "zone tampon", amenant de fait la guerre très près de la zone de l'Otan. Pour lui, "on ne peut pas exclure que cela se reproduise, à partir du moment où la Russie continuera à mener des opérations de vives forces", comme elle l'a fait mardi.

NOUVELLE VAGUE MASSIVE DE FRAPPES RUSSES CONTRE L'UKRAINE


Après des vagues de missiles sans précédant mardi, la Russie a de nouveau lancé de nombreuses frappes contre l'Ukraine ce jeudi matin. À Dnipro (centre-est), deux sites d’infrastructure ont été touchés et une personne a été blessée, a indiqué la présidence. À Kiev, deux missiles de croisière ont été abattus par la défense ukrainienne alors que près d'Odessa (sud), des infrastructures ont été touchées, selon les autorités régionales respectives. 

L'ACCORD CÉRÉALIER PROLONGÉ


Le ministre des infrastructures a indiqué que l'accord céréalier qui permet à l'Ukraine de continuer à exporter son grain a été prolongé de 120 jours. Dans un tweet, il a déclaré que l'accord avait été conclu entre le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et Volodymyr Zelensky.


La Turquie a confirmé la reconduite de cet accord pour quatre mois "selon les mêmes conditions" que celles observées depuis le mois de juillet, a annoncé un haut responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat. Dans un communiqué, le Secrétaire général de l'ONU, a salué la reconduite de l'accord.

PREMIÈRES NEIGES EN UKRAINE


L'hiver arrive en Ukraine, avec les premières chutes de neige. Loin de geler le conflit, cette nouvelle saison pourrait marquer le conflit d'une nouvelle manière. Si les forces russes n'avancent plus, voir reculent face à la contre-offensive ukrainienne, la stratégie russe se concentre désormais à bombarder les infrastructures énergétiques, impactant les civils avec des coupures d'électricité.

"CE NE SONT PAS CE QUE DISENT LES PREUVES"


De retour de Bali où il était présent pour le G20, Joe Biden a remis en cause la déclaration du président Volodymyr Zelensky sur le missile qui a frappé la Pologne mardi soir, faisant deux morts. Le chef de l'État ukrainien continue d'affirmer que ce missile n'était pas ukrainien. Ce à quoi le président américain a répondu, auprès de journalistes : "Ce ne sont pas ce que disent les preuves".


Cette déclaration intervient alors que les autorités polonaises ont également indiqué qu'il était probable qu'un missile ukrainien, déployé par ses défenses aériennes au milieu de vagues d'attaques de missiles russes mardi, soit tombé à l'intérieur du territoire polonais.

LE PLUS GRAND NOMBRE DE FRAPPES DEPUIS LE DÉBUT DE L'INVASION


Dans son rapport quotidien, le ministère de la Défense britannique est revenu sur la journée de bombardements que la Russie a fait subir à l'Ukraine, mardi. Il a alors qualifié le 15 novembre comme le jour où le plus grand nombre de frappes a été lancé par la Russie depuis le début de l'invasion. 


Ce sont en tout 80 missiles longue portée qui ont été tirés, recense le ministère, et qui ont visé pour la grande majorité des infrastructures énergétiques ukrainiennes. "Cela aura un impact sur l'accès des civils aux communications, au chauffage et à l'approvisionnement en eau", alerte le rapport, tout en reconnaissant que ces frappes massives puisent grandement sur les réserves militaires russes.

L'INVITÉ DE 8H30


Le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandant suprême de l'OTAN, est l'invité d'Adrien Gindre à partir de 8h30 sur LCI

267E JOUR DE GUERRE : LE POINT SUR LA SITUATION


Retrouvez un résumé des informations de ces dernières 24 heures sur la guerre en Ukraine initiée par la Russie depuis maintenant plus de huit mois dans l'article ci-dessous. 

ZELENSKY ET L'OTAN EN DESACCORD 


Kiev a réaffirmé mercredi que le missile ayant tué deux personnes la veille dans un village polonais près de la frontière avec l'Ukraine était "russe", contredisant l'Otan et Washington qui accréditent plutôt la thèse d'un missile de défense ukrainien.


"Je n'ai aucun doute que ce missile n'était pas à nous", a déclaré mercredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la télévision tout en soulignant que Kiev voulait faire partie d'un groupe d'enquête international sur cet incident.

REUNION DE L'APEC 


Les dirigeants des pays du forum de Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) ont rendez-vous à Bangkok jeudi et vendredi pour un sommet principalement consacré à la lutte contre les pandémies et aux bouleversements mondiaux déclenchés par la guerre en Ukraine.


Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane se joindront aux dirigeants des 21 membres de l'APEC en tant qu'invités.


Cette rencontre en Thaïlande fait suite au sommet du G20 à Bali assombri par la chute d'un missile en Pologne, un incident qui a renforcé les craintes d'une escalade du conflit contre lesquelles n'ont cessé de mettre en garde les dirigeants des vingt économies les plus développées.

CAMPAGNE DE LA TERREUR ET CRIME DE GUERRE 


La Russie a "échoué" sur tous les fronts dans sa guerre contre l'Ukraine et s'est engagée dans une "campagne de terreur" visant la population civile, a affirmé mercredi le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, dénonçant des "crimes de guerre".


"Cibler délibérément le réseau électrique civil, provoquant des dommages collatéraux excessifs et la souffrance inutile de la population civile, est un crime de guerre", a affirmé le général lors d'une conférence de presse aux côtés du secrétaire à la Défense Lloyd Austin. 


Le plus haut gradé américain a estimé qu'environ "un quart" de la population ukrainienne était sans électricité en raison de la centaine de missiles russes tirés sur les villes et les infrastructures ukrainiennes dans la journée du 15 novembre. 

BIENVENUE SUR LE DIRECT UKRAINE DU JEUDI 17 NOVEMBRE


Retrouvez toutes les actualités du jour sur la guerre en Ukraine dans ce fil d'informations en direct.

Après avoir fait craindre un risque d'escalade militaire, la chute d'un missile en Pologne pourrait bien compliquer les relations entre Kiev et ses soutiens. Après l'explosion survenue mardi, qui a tué deux personnes, Volodymyr Zelensky a immédiatement dénoncé un acte de "l'Etat terroriste" de Russie. De son côté, Moscou a nié toute responsabilité, tandis que les pays de l'Otan jouaient la prudence en attendant le résultat des premières investigations.  

Mercredi, Varsovie a finalement déclaré "hautement probable" que le missile soit un projectile anti-aérien ukrainien, évoquant "un accident malheureux". Une version appuyée par Washington et l'Otan, le chef de l'Alliance estimant lui-même l'incident "probablement causé par un missile de système ukrainien de défense anti-aérienne"

Mais le président ukrainien persiste à contredire cette version. "Je n'ai aucun doute que ce missile n'était pas à nous", a déclaré mercredi soir Volodymyr Zelensky à la télévision. "Je crois que c'était un missile russe", a-t-il ajouté, réclamant l'accès à "toutes les données" de l'enquête. 

Une attitude qui lui a valu de vives critiques du gouvernement hongrois. "Le président ukrainien, en accusant immédiatement les Russes, a eu tort, c'est un mauvais exemple", a déclaré le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, saluant au contraire l'attitude prudente de la Pologne et des Etats-Unis.


La rédaction de TF1info

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