EN DIRECT - Guerre en Ukraine : "Des morts" à cause de la destruction du barrage, indique le conseiller de Zelensky sur LCI

Publié le 6 juin 2023 à 6h14, mis à jour le 6 juin 2023 à 22h57

Une explosion est survenue mardi matin sur le barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays, et plusieurs villages ont été "complètement ou en partie" inondés.
Pour le Kremlin, il s'agit d'un acte de "sabotage délibéré" de Kiev.
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MAISON BLANCHE


La destruction partielle d'un barrage en Ukraine a "certainement (fait) de nombreux morts", selon un porte-parole de la Maison Blanche. Ce dernier a indiqué n'avoir pas de "conclusion définitive sur ce qui s'est passé".

BILAN DES INONDATIONS


Selon le chef de l'administration militaire de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudin, 1.335 maisons étaient mardi soir inondées sur la rive droite du fleuve. 


"A ce stade, 24 localités en Ukraine ont été inondées", a précisé le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko.

AVIONS F-16


L’Ukraine va recevoir un "nombre significatif" d’avions de combat F-16, selon Volodymyr Zelensky. "Je suis très heureux de recevoir cette information, j’ai eu de la chance. D’habitude, nous devons négocier pour un ou deux avions à la fois, mais cette fois, nous avons reçu une offre importante ", a-t-il déclaré à la presse ce mardi, sans préciser sa provenance. 

AUSTRALIE


L’Australie pourrait fournir à l’Ukraine ses 41 avions de combat F/A-18 Hornet retirés du service, selon l’Australian Financial Review (AFR), lequel évoque des sources non identifiées. Canberra a entamé des discussions à ce sujet avec Kiev et les Etats-Unis, qui y seraient "favorablement disposés", poursuit l’AFR.

NORD STREAM


Une agence de renseignement d'un pays européen avait prévenu la CIA en juin 2022 que des forces spéciales ukrainiennes comptaient faire exploser le gazoduc Nord Stream, rapporte mardi le Washington Post.


Le quotidien cite des informations issues des nombreux documents confidentiels publiés en ligne par le jeune militaire américain  Jack Teixeira avant que la fuite ne soit découverte et le suspect appréhendé mi-avril.


Ces documents indiquaient qu'une agence de renseignement d'un pays européen non spécifié avait informé la CIA, quatre mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, que des plongeurs militaires répondant directement au commandant en chef des forces armées ukrainiennes prévoyaient cette attaque contre Nord Stream.

SOUTIEN EUROPEEN


L'UE apportera "l'aide nécessaire" à l'Ukraine après la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud du pays, a annoncé mardi le chef de la diplomatie ukrainienne après une conversation téléphonique avec son homologue européen Josep Borrell.


"L'UE est prête à fournir l'assistance et l'aide humanitaire nécessaires pour atténuer les conséquences de cette catastrophe provoquée par la Russie", a indiqué Dmytro Kouleba sur Twitter. Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité de la destruction de ce barrage.

ENGRAIS CHIMIQUE


Interrogé sur les engrais chimique en Ukraine, qui pourraient être utilisés par la Russie comme arme, Mykhailo Podoliak estime qu'il faut "le prévoir". "Nos services y travaillent", assure le conseiller. "La Russie joue son va-tout. (...) Un crime de plus ou de moins n'aura plus de poids pour elle."


"Il n'y a aucune autre issue à cette guerre que militaire", réitère le conseiller, qui demande "des obus, des missiles longue distance, des systèmes de protection antiaériens."


"Nous ne pouvons pas nous entendre avec un pays qui bafoue à ce point le droit international." (...) "Il faut changer d'accent : la Russie utilise l'ensemble des moyens dont elle dispose. Elle n'a pas baissé le volume. Nous ne demandons pas des armes non-conventionnelles, mais une parité pour augmenter l'intensité du feu sur les bases arrières."

CENTRALE DE ZAPORIJJIA


"Les bassins où la centrale de Zaporijjia puise l'eau pour se refroidir est nourri par le lac de Kakhovka. La Russie ignore ce lien", selon le conseiller de la présidence ukrainienne, invité sur LCI. "Les risques existent, il faut y travailler. L'AIEA ne prend pas suffisamment ces risques. Le programme de minimisation des risques, proposé par l'Ukraine, n'a pas été réalisé : les troupes russes ne sont pas sorties de la centrale.

CONTRE-OFFENSIVE


La contre-offensive sera t elle perturbée ? "Cela ne change rien sur le plan stratégique", selon le conseiller. "Nous augmentons en intensité les tirs sur les infrastructures en arrière-ligne de la Russie. (...) L'arrivée de nos réserves se poursuivent".


"L'eau dans la région de Kherson va disparaitre d'ici une dizaine de jours, je ne pense pas qu'elle aura un impact sur notre contre-offensive. La Russie, par cette diversion, n'a obtenu aucun avantage."

"UNE EXPLOSION"


"Il faut souligner que l'UE comprend parfaitement comment aider l'Ukraine", ajoute Mykhailo Podoliak. Sur le déroulé de l'explosion, ce dernier estime qu'on "ne peut le faire qu'en plaçant suffisamment d'explosifs. On ne peut le faire qu'en le contrôlant de l'intérieur. Toute frappe d'artillerie n'aurait pu le faire. Par conséquent, nous comprenons qu'il s'agit d'une explosion. Nous savions que la Russie avait miné les murs. Il a fallu faire exploser dix murs à l'intérieur de l'ouvrage."


"Nous nous attendions à ce que la Russie utilise le barrage pour freiner les troupes ukrainiennes", selon le conseiller, lequel précise que les lieux étaient minés depuis octobre dernier.

"NOUS ALLONS PERDRE DES VILLES"


"Des villes, des bourgades vont être effacées à cause de l'eau", estime sur LCI Mykhailo Podoliak. 


"Nous avons besoin d'arrêter la guerre le plus vite possible. Pour cela, nous ne pouvons le faire que par la force : la Russie n'est pas un pays normal. Le seul mécanisme : faire sortir les troupes russes. (...) Ils ont commis ce crime car ils ne contrôlent plus la guerre ; ils veulent arrêter les troupes ukrainiennes."

"NOUS AVONS DES MORTS"


Invité sur LCI, Mykhailo Podoliak, conseiller du président Zelensky donne les dernières informations sur la destruction du barrage. "Nous avons des morts. Les pertes comme l'affirme la Maison Blanche peuvent être importantes."


"L'eau va continuer à monter ces prochains jours", assure le conseiller. "Ensuite, le niveau baissera, mais pas avant deux ou trois semaines."


"Les travaux d'évacuation, nous comptons des milliers d'évacués, cela a été organisé assez vite. Le nombre précis est difficile à établir, des petits villages sont compliqués à atteindre."

L'AMBASSADEUR DE BELGIQUE CONVOQUÉ


La Russie a convoqué mardi l'ambassadeur de Belgique à Moscou pour protester contre l'utilisation présumée d'armes belges par des Russes combattant aux côtés de l'Ukraine au cours de plusieurs récentes incursions meurtrières sur le territoire russe.


Selon le ministère russe des Affaires étrangères, l'ambassadeur s'est vu signifier "une vive protestation à la suite des révélations concernant l'utilisation d'armes fabriquées en Belgique par des groupes subversifs qui ont mené des attaques terroristes dans la région de Belgorod".


"La Russie avait à plusieurs reprises mise en garde contre le danger que les forces armées ukrainiennes soient approvisionnées en armes et équipements occidentaux et que ceux-ci se répandent de manière incontrôlée", a-t-il ajouté.

MISE EN GARDE


La destruction partielle d'un barrage en Ukraine a "certainement (fait) de nombreux morts", selon un porte-parole de la Maison Blanche qui a indiqué n'avoir pas de "conclusion définitive sur ce qui s'est passé".


John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a par ailleurs mis en garde contre un impact "dévastateur" pour l'approvisionnement en énergie de l'Ukraine de la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, dont les Russes et les Ukrainiens s'accusent mutuellement.

BILAN


Il y a "certainement de nombreux morts", selon la Maison Blanche, qui ne tire pas de "conclusion définitive" sur la responsabilité.

SOUTIEN EUROPEEN


Via Twitter, la patronne de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen annonce qu'une coordination est en cours avec les membres de l'UE pour fournir rapidement de l'aide aux zones sinistrées : pompes à eau sale, lances à incendie, stations de purification d'eau, bateaux"... La Commission va rester aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", assure sa présidente.

BARRAGE DE KAKHOVKA


La Russie a appelé mardi la communauté internationale à "condamner" Kiev après la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, une catastrophe dont les deux camps s'accusent.


"Nous appelons la communauté internationale à condamner les actions criminelles des autorités ukrainiennes, qui sont de plus en plus inhumaines et constituent une menace sérieuse pour la sécurité régionale et mondiale", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"UN SEUIL FRANCHI"


"Un nouveau seuil a été franchi avec la destruction partielle du barrage de Kakhovka" dans le sud de l'Ukraine, a estimé mardi la ministre française des Affaires étrangères, dénonçant "un acte grave", "inexcusable" et "odieux".


Cette destruction aura "des conséquences durables sur la vie de milliers et de milliers d'Ukrainiens déjà meurtris par la guerre qui ont du être évacués" ainsi que sur l'environnement, a également déploré Catherine Colonna, devant l'Assemblée nationale.


La France et ses partenaires sont "lucides" et "déterminés" pour continuer "l'accélération" du soutien militaire à l'Ukraine "pour que l'agression russe ne soit pas récompensée" et "pour qu'une paix juste et durable puisse s'établir", a-t-elle souligné.

ROLAND GARROS


Interrogée depuis le début de Roland-Garros sur ses relations avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, la numéro 2 mondiale Aryna Sabalenka, a mis les choses au clair ce mardi.

DIPLOMATES EXPULSÉS


Les autorités finlandaises ont annoncé mardi qu'elle s'apprêtaient à expulser neuf diplomates russes en poste à Helsinki pour leurs activités de "renseignement".


A la suite d'une réunion avec le président Sauli Niinisto et le Commission ministérielle sur la politique étrangère et de sécurité, le gouvernement a déclaré dans un communiqué que la "Finlande va expulser neuf personnes en poste à l'ambassade de Russie qui ont travaillé dans le renseignement".

ONU


La destruction partielle du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, est "une nouvelle conséquence dévastatrice de l'invasion russe de l'Ukraine", a déclaré mardi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.


"Les Nations unies n'ont pas accès à des informations indépendantes sur les circonstances qui ont conduit à la destruction de la centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka. Mais une chose est claire: c'est une nouvelle conséquence dévastatrice de l'invasion russe de l'Ukraine", a-t-il estimé devant la presse.

HISTOIRE


Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'être à l'origine de la destruction du barrage de Kakhovka, ce mardi matin, dans le sud de l'Ukraine. Une attaque qui rappelle celle organisée pour les Soviétiques en 1941, sur un barrage situé plus au nord, toujours sur le Dniepr. Et qui avait pour objectif de ralentir l'avancée des troupes adverses.

DES MILLIERS D'EVACUATIONS


L'Ukraine a annoncé évacuer "plus de 17.000" civils des zones inondées autour du barrage de Kakhovka (sud), partiellement détruit tôt mardi matin dans une explosion pour laquelle les deux camps se rejettent la responsabilité.


"Plus de 40.000 personnes risquent d'être en zones inondées. Les autorités ukrainiennes évacuent plus de 17.000 personnes. Malheureusement, plus de 25.000 civils se trouvent sur le territoire sous contrôle russe", a indiqué sur Twitter le procureur général ukrainien Andriï Kostine. Les autorités d'occupation installées sur place par Moscou ont elles indiqué avoir commencé l'évacuation des habitants de trois localités.

BILAN


L'armée russe a reconnu mardi la mort de 71 de ses soldats dans les opérations destinées à repousser des attaques ukrainiennes sur tout le front ces trois derniers jours, alors que la Russie fait rarement état des pertes dans les rangs de son armée.


"Au total, 71 militaires ont été tués et 210 ont été blessés dans (...) les forces engagées pour repousser l'attaque ennemie", a déclaré dans un communiqué le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

"DES CONSEQUENCES TERRIBLES"


La destruction du barrage de Kakhovka dans le Sud de l'Ukraine mardi aura "des conséquences terribles sur la vie des gens et sur l'environnement", a déploré le président Volodymyr Zelensky auprès de l'envoyé spécial du pape François en visite à Kiev.


"Ce crime comporte d'énormes menaces et aura des conséquences terribles sur la vie des gens et sur l'environnement", a indiqué M. Zelensky au cardinal italien Matteo Zuppi.

IMAGE SATELLITE DES DOMMAGES AU BARRAGE DE NOVA KAKHOVKA


Des images satellites avant et après l'explosion qui a détruit partiellement le barrage de Nova Khakovkha montrent l'ampleur des dégâts.

1300 PERSONNES ÉVACUÉES


Le média ukrainien KyivPost, qui cite le service d'État d'urgence de l'Ukraine, rapporte que près de 1300 personnes ont été évacuées à 15 heures, suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka. 

UNE CENTRALE "COMPLÈTEMENT DÉTRUITE"


Suite à l'explosion rapportée par les forces ukrainiennes, la centrale hydroélectrique du barrage de Kakhovka est "complètement détruite", assure l'opérateur ukrainien.


"La centrale ne peut pas être restaurée, elle est complètement détruite. La structure hydraulique est en train d'être emportée", a déclaré le patron de l'opérateur, Igor Syrota à la télévision ukrainienne.

DES MINES EMPORTÉES PAR LES INONDATIONS ?


À la télévision ukrainienne, le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a évoqué le risque que des mines posées dans le sol soient déterrées et déplacées par les inondations provoquées par la destruction du barrage de Nova Kakhovka. 


Les autorités ukrainiennes avaient précédemment accusé la Russie d'avoir miné la rive gauche du Dniepr afin d'empêcher son armée de tenter de traverser le fleuve dans le cadre d'une contre-offensive.

FACT-CHECKING


À l'annonce de la destruction du barrage de Nova Kakhovka, qui serait advenue dans la nuit suite à une explosion, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux. Celle-ci représenterait le moment où le barrage a explosé. 


Les Vérificateurs expliquent néanmoins dans l'article ci-dessous que cette vidéo est intérieur à l'incident de cette nuit.

DES BOMBARDEMENTS À KHERSON


Alors que des personnes sont évacuées dans le sud de Kherson, suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka, le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, affirme que la Russie continue de bombarder la zone. Deux policiers ont été blessés, a déclaré le responsable à la télévision ukrainienne.

"ILS L'ONT FAIT SAUTER"


Volodymyr Zelensky s'est signé d'une nouvelle publication sur Twitter où ils accusent nommément la Russie d'avoir fait sauter le barrage de Nova Kakhovka. 


"La Russie contrôle le barrage et l'ensemble de la centrale de Kakhovka depuis plus d'un an", a-t-il rappelé avant d'ajouter : "Il est physiquement impossible de le faire exploser de l'extérieur, par des tirs d'obus. Il a été miné par les occupants russes. Et ils l'ont fait sauter."

"LE MONDE DOIT RÉAGIR"


Dans un nouveau tweet, le président ukrainien a appelé "le monde" à réagir suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka, attribuée à la Russie.


"Le monde doit réagir. La Russie est en guerre contre la vie, contre la nature, contre la civilisation. La Russie doit quitter le territoire ukrainien et doit être tenue pleinement responsable de la terreur qu'elle fait régner", a dénoncé Volodymyr Zelensky. 

24 LOCALITÉS INONDÉES


24 localités ont été inondées après l'attaque du barrage de Kakhovka, selon le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, qui a par ailleurs précisé qu'"environ un millier" de civils ont été évacués de la zone. "L'évacuation se poursuit", a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne.

VISITE DE RAFAEL GROSSI À ZAPORIJIA


Alors que des craintes ont été exprimées pour la centrale de Zaporijia suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a expliqué que les dégâts occasionnés "provoquent actuellement une diminution [du niveau du fleuve] de l'ordre de 5 centimètres par heure". 


L'eau du réservoir de la centrale nucléaire se situait en début de matinée à environ 16,4 mètres. Si elle tombe au-dessous de 12,7 mètres, elle ne pourra plus être pompée pour alimenter les circuits de refroidissement de la centrale, ce qui laisse seulement "quelques jours" pour trouver une solution, a-t-il ajouté. La direction de la centrale, installée par l'occupation russe dans la zone, a pour sa part assuré que la situation était sous contrôle.


Lors de sa prise de parole au Conseil des gouverneurs qui se réunit cette semaine à Vienne, Rafael Grossi a par ailleurs ajouté qu'il se rendrait de nouveau à Zaporijia la semaine prochaine, après déjà deux visites depuis le début de la guerre en Ukraine.

UN RISQUE ENVIRONNEMENTAL SUITE À LA DESTRUCTION DU BARRAGE


La destruction du barrage de Nova Kakhovka fait craindre des conséquences importantes sur la faune et la flore de cette partie sud de l'Ukraine. Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a ainsi demandé au monde de réagir face au "terrorisme" et à "l'écocide" russes en Ukraine. 


Outre le risque nucléaire, les responsables ukrainiens ont mis en garde contre un risque environnemental, la destruction du barrage ayant provoqué le déversement dans le Dniepr de 150 tonnes d'huile moteur, selon eux, avec un risque de nouvelles fuites. Dans un communiqué, la présidence ukrainienne avait chiffré plus tôt ce "risque de fuite supplémentaire" à "plus de 300 tonnes".


"Des écosystèmes entiers sont confrontés à des dégâts à long-terme et irréversibles à cause des inondations", a dénoncé de son côté le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba dans un communiqué. "Les animaux du zoo de Nova Kakhovka sont déjà morts à la suite de la montée des eaux", a-t-il encore déploré. "Nous assistons à un écocide".

INONDATION À NOVA KAKHOVKA


Des images de la ville de Nova Kakhovka, située juste à côté du barrage hydroélectrique qui a été détruit dans la nuit, montrent un niveau d'eau qui a considérablement augmenté, envahissant les rues et inondant une partie des bâtiments. Ci-dessous, des images du théâtre de la ville.

CONDAMNATION DU ROYAUME-UNI


Le Royaume-Uni a souligné par la voix du chef de sa diplomatie James Cleverly que "l'attaque intentionnelle d'infrastructures exclusivement civiles est un crime de guerre", suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka.

UN NIVEAU D'EAU QUI A AUGMENTÉ ENTRE 2 À 4 MÈTRES


Selon les autorités locales installées par Moscou, l'eau est montée à un niveau d'entre 2 et 4 mètres. Cela "ne menace pas les grandes localités" en contrebas, a déclaré sur Telegram Andreï Alekseïenko, chef du gouvernement de la région de Kherson.

RÉUNION D'URGENCE


L'Ukraine réclame une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka dans la nuit de lundi à mardi, qui aurait été provoquée par la Russie, selon Kiev.

QUEL INTÉRÊT POUR LA RUSSIE ?


Selon l'Ukraine, la Russie aurait "fait sauter" le barrage pour "freiner" son offensive. Cette attaque contre l'une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine intervient effectivement au lendemain de l'affirmation par l'Ukraine qu'elle avait gagné du terrain près de Bakhmout (Est), tout en relativisant l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front.

INTERVIEW


Kiev et Moscou s'incriminent mutuellement après la destruction du barrage. Quel serait l'intérêt militaire pour la Russie d'une telle attaque ? Pierre Servent, éditorialiste géopolitique de TF1/LCI, nous éclaire.

OTAN


La Russie "n'a pas de droit de veto" sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, a déclaré ce mardi le secrétaire général de l'Otan à Bratislava. "Tous les alliés sont d'accord que la porte de l'Otan reste ouverte, que l'Ukraine deviendra membre de l'alliance et que la Russie n'a pas de droit de veto", a déclaré Jens Stoltenberg.

UNE CATASTROPHE ANNONCÉE DEPUIS DES MOIS


Le barrage de Kakhovka est au cœur des inquiétudes de Kiev depuis plusieurs mois. Les autorités ukrainiennes avaient anticipé dès le mois d'octobre une catastrophe naturelle en cas de frappes sur l'infrastructure, l'une des plus grandes du pays.

HUILE MOTEUR


"150 tonnes d'huile moteur"  se sont déversées dans le fleuve Dniepr à la suite de la destruction du barrage, ont indiqué les responsables ukrainiens, mettant en garde contre un risque environnemental.


"Il existe également un risque de nouvelles fuites d'huile, ce qui a un impact négatif sur l'environnement", a prévenu sur Telegram Daria Zarivna, conseillère presse du chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

À QUOI RESSEMBLAIT LE BARRAGE ?


Découvrez les images du barrage, désormais détruit, filmées par les équipes de TF1/LCI en mai 2022.

Urgent

LE KREMLIN ACCUSE KIEV


Après la destruction du barrage, le Kremlin dénonce un acte de "sabotage délibéré" de Kiev.

UNE EXPLOSION À L'INTÉRIEUR DU BARRAGE


Selon la compagnie hydroélectrique ukrainienne, Ukrhydroenergo, la destruction du barrage de Nova Kakhovka a été provoquée par une explosion qui aurait eu lieu à l'intérieur de l'infrastructure, à 2 h 50 cette nuit. L'entreprise a rappelé que la centrale était occupée les forces russes depuis l'année dernière. "La station ne peut pas être réparée", a encore déclaré la compagnie dans un communiqué.

INQUIÉTUDES EN CRIMÉE


La destruction du barrage de Nova Kakhovka pourrait aussi avoir des conséquences en Crimée, puisque la péninsule est approvisionnée en eau via cette retenue d'eau. Répondant à cette préoccupation, Sergueï Aksionov, en charge du territoire et soutenu par Moscou, a fait savoir dans un message sur Telegram que la Crimée avait pour le moment assez d'eau dans ses réserves, mais que les niveaux pouvaient baisser. Selon lui, une meilleure analyse de la situation pourra être faite dans les jours à venir.

QUELLES CONSÉQUENCES ?


Alors que la Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement d'être responsables de la destruction du barrage de Kakhovka, l'endommagement de l'infrastructure pourrait avoir des répercussions pour les deux camps. Résumé dans l'article ci-dessous. 

ÉTAT D'URGENCE


À Nova Kakhovka, l'état d'urgence a été déclaré par les autorités locales soutenues par Moscou, suite à la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, a rapporté l'agence de presse Reuters en citant l'agence russe Tass.

UNE "NOUVELLE DIMENSION" À LA GUERRE


Selon le chancelier Olaf Scholz, l'attaque contre le barrage ukrainien donne une "nouvelle dimension" à la guerre menée par la Russie en Ukraine, alors que des milliers de civils seraient potentiellement impactés par les inondations que cet incident a provoquées.


"C'est quelque chose qui a une nouvelle dimension, mais qui correspond aussi à la manière dont Poutine mène cette guerre", a dénoncé le dirigeant allemand dans une interview accordée aux chaînes WDR et ZDF. 


"C'est aussi quelque chose qui s'inscrit dans beaucoup des crimes que nous avons vus en Ukraine, qui ont été commis par des soldats russes et qui font partie d'une manière de faire la guerre qui a toujours visé des cibles civiles - des villes, des villages, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures", a souligné Olaf Scholz.

ATTENTION À CERTAINES VIDÉOS


Suite à la destruction du barrage de Kakhovka dont s'accusent mutuellement les forces ukrainiennes et russes, de nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux. Toutes ne sont pas directement liées à l'incident qui a eu lieu cette nuit, comme le rappelle néanmoins le service vérificateur de TF1info.

LA RUSSIE, UN "ÉTAT TERRORISTE"


L'Ukraine a qualifié la Russie d'"État terroriste" devant la Cour internationale de justice (CIJ), présentant la destruction du barrage de Kakhovka comme la poursuite d'une campagne de violence remontant à des années.


L'attaque sur le barrage hydroélectrique de Kakhovka a "provoqué d'importantes évacuations civiles et de graves dommages écologiques", a déclaré le représentant ukrainien Anton Korynevych devant la plus haute juridiction de l'ONU. "Les actions de la Russie sont les actions d'un État terroriste, un agresseur", a-t-il ajouté. 

DÉNONCIATIONS DE L'OTAN


Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est dit scandalisé par l'attaque contre un barrage hydroélectrique en Ukraine qui "démontre une fois de plus la brutalité de la guerre menée par la Russie". La destruction du barrage de Kakhovka  est "un acte scandaleux" qui "met en danger des milliers de civils et cause de graves dommages à l'environnement", a-t-il tweeté.

ZELENSKY 


Sur Telegram, le président ukrainien vient de publier un compte-rendu de la réunion d'urgence à Kiev suite à la destruction partielle du barrage de Nova Kakhovka. 


"Environ 80 colonies se trouvent dans la zone inondée", rappelle Volodimyr Zelensky. "Il a été ordonné de procéder à l'évacuation des zones à risque et de fournir de l'eau potable à toutes les villes et villages alimentés en eau par le réservoir de Kakhovsky", poursuit-il. "Nous faisons tout pour sauver les gens. Tous les services, militaires, gouvernementaux, sont concernés", ajoute-t-il, répétant que la "Russie est tenue responsable de cette attaque". 

742 PERSONNES ÉVACUÉES


Selon un premier bilan partagé par le Kyiv Independant, à 10 heures (9h en France), 742 personnes ont déjà été évacuées de la région de Kherson en raison de la montée des eaux. 

"CRIME DE GUERRE"


"Je condamne fermement la destruction du barrage de Nova Kakhovka ce matin", écrit Maia Sandu, la présidente moldave sur Twitter. "Le ciblage par la Russie d'infrastructures critiques équivaut à des crimes de guerre, dénonce-t-elle, assurant à son homologue ukrainien que son pays est prêt à "fournir une assistance en réponse aux inondations et à soutenir les efforts pour en atténuer l'impact". 

LE BARRAGE COMPLÈTEMENT RECOUVERT D'EAU


"Les eaux de crue ont érodé une partie du barrage de Kakhovka depuis la brèche" détaille sur Twitter le compte OSINT Technical, montrant une vidéo de la centrale hydroélectrique totalement immergée. "Seule une petite partie de la salle des turbines reste encore au-dessus de l'eau, et il semble que certaines vannes de contrôle supplémentaires du côté nord aient disparu" note-t-il.

"ÉCOCIDE"


Sur LCI, la députée ukrainienne Lesia Vasylenko déconce un "crime d'écocide contre l'Ukraine et l'Humanité" suite à l'attaque du barrage de Kakhova. "On estime que 16.000 personnes seront affectées par ces frappes sur le barrage. Cela concerne 80 villes et villages, qui risquent d'être immergés", selon elle. "Une fois les gens évacués, on va devoir réfléchir à rebâtir les barrages. Car ce réservoir d'eau fournissait l'eau potable pour les régions sud de l'Ukraine. Cela va surement affecter l'agriculture, mais aussi la vie du sud de l'Ukraine" déplore l'élue sur notre antenne.  

Barrage de Kakhova : "16.000 personnes seront affectées"Source : TF1 Info

ANIMAUX PRIS AU PIÈGE


Sur les réseaux sociaux, les images d'animaux pris aux pièges par les inondations se multiplient, comme ici, à Kherson. Près du barrage, un cerf a été sauvé par les habitants, comme on peut le voir sur cette vidéo

LA RUSSIE SERA TENUE POUR RESPONSABLE


Le chef du Conseil européen a réagi à la destruction partielle du barrage ukrainien qui pourrait avoir des conséquences sur la région, estimant que la Russie sera tenue pour responsable, en évoquant un "crime de guerre".


"Choqué par l'attaque sans précédent sur le barrage de Nova Kakhovka", a tweeté Charles Michel. "La destruction d'une infrastructure civile est clairement un crime de guerre et nous demanderons des comptes à la Russie et à ses affiliés", a-t-il ajouté.

UNE CATASTROPHE NUCLÉAIRE POSSIBLE ?


Selon Kiev, le danger de catastrophe nucléaire à la centrale de Zaporijia "augmente rapidement". De son côté, les forces d'occupation russe assure qu'aucune grande localité n'est menacée d'inondation et que la centrale n'était pas menacée. L'AIEA a déclaré qu'il n'y avait "pas de danger nucléaire immédiat" à la centrale.

"CRÉER DES OBSTACLES" POUR FREINER L'OFFENSIVE UKRAINIENNE


La présidence ukrainienne a accusé la Russie d'avoir "fait sauter" dans la nuit le barrage hydroélectrique de Kakhovka dans la région de Kherson (Sud) pour inonder la zone et freiner l'offensive ukrainienne en préparation.


"L'objectif des terroristes est évident : créer des obstacles pour les actions offensives des forces armées" ukrainiennes, a estimé Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne, dans un message adressé à des journalistes. La Russie accuse de son côté Kiev d'avoir attaqué le barrage et de l'avoir partiellement détruit.

DE PREMIÈRES IMAGES D'INONDATIONS


Selon Tymofiy Mylovanov, ancien ministre et président de la Kyiv School of Economics, le pic d'eau dû à la rupture du barrage devrait être atteint à 11h en Ukraine (10h en France).

POINT DE SITUATION


Suite à l'explosion du barrage de Kakhovka, retrouvez tout ce qu'on sait pour l moment de cet incident et de ses conséquences dans le papier ci-dessous.

"NE PAS CÉDER À LA PANIQUE"


Suite à l'explosion qui a endommagé le barrage de Kakhovka, une montée des eaux a été constatée dans plusieurs localités situées à proximité du barrage. Selon l'administration de la région de Kherson, installée par la Russie, la situation ne serait pas critique pour le moment.


"S'il le faut, nous sommes prêts à évacuer les habitants des villages riverains", a déclaré dans un communiqué sur Telegram le chef du gouvernement de la région de Kherson, Andreï Alekseïenko, en soulignant toutefois que leur vie n'est pas menacée et appelant à "ne pas céder à la panique".

L'UN DES PLUS GRANDS BARRAGES D'UKRAINE


Le barrage de Kakhovka, pris dès le début de l'offensive russe en Ukraine et qui a été fortement endommagé dans la nuit, permet notamment d'alimenter en eau la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou. Aménagé sur le fleuve Dniepr en 1956, pendant la période soviétique, l'ouvrage est construit en partie en béton et en terre.


Il s'agit de l'une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine. Selon le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, installé par les forces russes, "le barrage n'est pas détruit et c'est un bonheur immense".

16.000 PERSONNES EN "ZONE CRITIQUE"


Selon les autorités ukrainiennes, 16.000 personnes devront être évacuées suite à la destruction du barrage, car situées en "zone critique". Plusieurs villages auraient déjà été inondés par la rivière du Dniepr.

QUELLES CONSÉQUENCES POUR LA CENTRALE DE ZAPORIJIA ?


Suite à l'explosion du barrage, la compagnie énergétique ukrainienne, Energoatom a déclaré qu'il "pourrait avoir des conséquences négatives pour la [centrale nucléaire de Zaporizhzhia], mais que la situation est sous contrôle", pour le moment.


L'entreprise a imputé la destruction du barrage aux forces russes en déclarant : "Dans la nuit du 6 juin 2023, les envahisseurs russes ont fait sauter le barrage de la centrale nucléaire de Kakhovskaya". 


Elle explique que la "baisse rapide" du niveau de l'eau dans le réservoir constitue une "menace supplémentaire pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhya temporairement occupée". Le bassin de refroidissement de la centrale nucléaire resterait néanmoins plein actuellement.

UNE "JETÉE D'EAU INCONTRÔLABLE"


Après que les forces ukrainiennes ont rapporté que des explosions avaient détruit le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie, dans le sud de l'Ukraine, les autorités locales installées par Moscou ont donné leur version des faits.


Selon le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, l'infrastructure a été partiellement détruite par de "multiples frappes" ukrainiennes dans la nuit. Celles-ci auraient alors détruit les robinet-vannes du barrage et provoqué une "jetée d'eau incontrôlable".

"DES TERRORISTES RUSSES"


Suite à l'explosion rapportée par les forces ukrainiennes du barrage de Nova Kakhovka, le président ukrainien a posté un message sur Twitter, qualifiant les Russes de "terroristes". "Pas un seul mètre ne doit leur être laissé parce qu'ils utilisent chaque mètre pour faire peur", a déclaré le chef de l'État, qui a par ailleurs ajouté : "Les terroristes ne seront pas capables d'arrêter l'Ukraine avec de l'eau, des missiles ou quoi que ce soit d'autres."

CONSEIL DE SÉCURITÉ


Suite à l'explosion sur le barrage hydroélectrique près de Kherson, la présidence ukrainienne a fait savoir que Volodymyr Zelensky avait convoqué son Conseil de sécurité.

ÉVACUATIONS SUITE À LA DESTRUCTION DU BARRAGE


Suite à la destruction du barrage de Nova Kakhovka par les forces russes, selon les autorités ukrainiennes, ces dernières ont appelé sur Telegram la population de villages de la rive droite du Dniepr, qui pourraient potentiellement subir des inondations, d'évacuer la zone. 


"Le niveau de l'eau monte et tous ceux qui se trouvent dans la zone de danger doivent : éteindre tous les appareils électriques, prendre des documents et des objets de première nécessité, prendre soin de ses proches et de ses animaux de compagnie, suivre les instructions des sauveteurs et des policiers", a-t-il été publié.

BARRAGE DÉTRUIT VERS KHERSON


Le barrage de Nova Kakhovka, située dans la région de Kherson sous contrôle russe, a été détruit par une explosion, selon l'armée ukrainienne.

LE CHEF DE WAGNER CONTESTE


Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a qualifié ce mardi d'"élucubrations" les bilans des pertes ukrainiennes revendiqués par Moscou, qui affirme avoir repoussé deux offensives majeures en deux jours. "Il ne s'agit que d'élucubrations", a déclaré M. Prigojine dans un message sur Telegram.


Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir repoussé deux offensives de grande envergure ukrainiennes dimanche et lundi dans le sud du Donbass, et avoir tué "plus de 1500 militaires ukrainiens" et détruit "28 chars".


Le gouvernement ukrainien, tout en revendiquant des gains territoriaux près de la ville ravagée de Bakhmout, dans l'est du pays, a relativisé l'ampleur de ses "actions offensives" et n'a fourni aucun bilan.


Tuer 1.500 soldats en une journée est "un sacré massacre", a ironisé le patron de Wagner en se moquant du porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. "En fait, pourquoi ne pas additionner tous les chiffres donnés par Konachenkov. Je pense que nous avons déjà détruit l'ensemble de la planète Terre à cinq reprises", a-t-il raillé.


Evguéni Prigojine est coutumier des déclarations fracassantes contre l'état-major russe, qu'il accuse notamment de ne pas fournir assez de munitions aux hommes de Wagner, qui ont été en première ligne dans les combats autour de Bakhmout.

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre en notre compagnie ce live consacré à la guerre en Ukraine en ce mardi 6 juin 2023.

L'Ukraine a affirmé lundi gagner du terrain près de la ville ravagée de Bakhmout, dans l'est, mais a relativisé l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front, la Russie affirmant au contraire repousser des attaques d'envergure. Ces opérations ont lieu à un moment où les autorités ukrainiennes disent préparer depuis des mois une vaste contre-offensive destinée à obliger les troupes russes à se retirer des zones qu'elles occupent.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié ses troupes pour les gains territoriaux qu'elles ont revendiqués, ironisant sur la réaction de Moscou. "Nous voyons à quel point la Russie réagit de manière hystérique à toutes les avancées que nous faisons dans ce secteur, à toutes les positions que nous prenons. L'ennemi sait que l'Ukraine va gagner".

Le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak avait auparavant ironisé sur Twitter sur le fait que la Russie est "occupée à repousser une offensive globale qui n'existe pas encore". "Dans certains secteurs, nous menons des actions offensives", a déclaré simplement la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar. Elle a aussi fait état, sans plus de précisions, de "combats mineurs" dans le sud où les forces russes sont "sur la défensive". Mme Maliar affirme que les forces ukrainiennes avancent en périphérie de Bakhmout "sur un front assez large" : "Nous remportons des succès et occupons les hauteurs dominantes". Selon elle, les troupes ukrainiennes ont avancé de plusieurs centaines de mètres sur ce secteur du front. 


La rédaction de TF1info

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