EN DIRECT - Répression en Iran : l'Union européenne envisage des sanctions

Publié le 2 octobre 2022 à 15h20, mis à jour le 17 octobre 2022 à 8h18

Source : JT 20h Semaine

Au moins 92 personnes ont été tuées en Iran depuis le 16 septembre, selon l'ONG Iran Human Rights.
Les mouvements ont débuté il y a deux semaines après la mort de Masha Amini.
Retrouvez toutes les informations sur la situation dans le pays.

Ce live est à présent terminé. 

HUIT MORTS A LA PRISON D'EVINE


Huit détenus sont morts dans l'incendie survenu samedi soir à la prison d'Evine à Téhéran, selon un nouveau bilan fourni ce lundi par l'Autorité judiciaire. Un précédent bilan faisait état de quatre morts et de 61 blessés, dont quatre dans un état grave.


"Quatre personnes (blessées) sont décédées à l'hôpital après la dégradation de leur état de santé, portant le bilan à huit morts", a indiqué Mizan Online, le site de l'Autorité judiciaire, sans préciser s'ils sont morts après inhalation de fumée comme les quatre premiers décès. Tous les morts sont des condamnés pour vol, d'après la même source.

ENQUÊTE


Les autorités judiciaires iraniennes ont ouvert une enquête sur la mort d'une adolescente qui aurait été tuée lors de manifestations contre le décès de Mahsa Amini, et huit personnes ont été arrêtées, ont indiqué des agences de presse iraniennes.


"Le tribunal correctionnel de Téhéran a ouvert une enquête pour déterminer la cause de la mort de Nika Shakrami", a déclaré le procureur de la capitale, Ali Salehi, cité tard mardi soir par Irna. "Un ordre d'enquêter sur l'affaire a été émis et les mesures nécessaires sont prises à cet égard", a-t-il ajouté.


L'agence de presse Tasnim a rapporté que huit personnes avaient été arrêtées en lien avec la mort de l'adolescente. "L'enquête sur l'affaire est toujours en cours, et les médecins-légistes n'ont pas encore soumis leur rapport final aux autorités judiciaires", a ajouté l'agence.

INGÉRENCES


L'Iran a dit mercredi avoir convoqué l'ambassadeur du Royaume-Uni, Simon Shercliff, pour protester contre les "ingérences" de son pays à propos des troubles qui ont suivi la mort de Mahsa Amini.


Téhéran "rejette et condamne fermement l'ingérence du ministère britannique des Affaires étrangères dans les affaires intérieures de l'Iran, en recourant à des interprétations fausses et provocatrices", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.


"Malheureusement, en publiant des déclarations sélectives, la partie britannique montre qu'elle est mêlée aux scénarios des ennemis qui sont actifs au Royaume-Uni et agissent contre la République islamique d'Iran", a-t-il ajouté. "L'Iran examinera les options possibles pour répondre à toute action non conventionnelle de la partie britannique", a déclaré le ministère, ajoutant qu'il avait protesté mardi.

GESTE SYMBOLIQUE


Une cinquantaine de personnalités françaises du monde de la culture ont coupé quelques mèches de leurs cheveux dans une vidéo publiée sur Instagram. Un geste symbolique en soutien aux femmes iraniennes mobilisées depuis des semaines après la mort de Masha Amini.

UN PRISONNIER AMÉRICAIN LIBÉRÉ


Le citoyen américain Baquer Namazi, qui avait été interdit de quitter le territoire iranien après avoir purgé une peine de prison, a quitté l'Iran mercredi pour Oman, a rapporté la télévision d'État.


Âgé de 85 ans, cet ancien fonctionnaire de l'Unicef, avait été arrêté en février 2016 en Iran où il s'était rendu pour demander la libération de son fils Siamak, 50 ans, arrêté en octobre de l'année précédente.

SANCTIONS EUROPÉENNES 


À l'instar des nouvelles sanctions annoncées par Washington, l'Union européenne a indiqué mardi examiner des "mesures restrictives" pour sanctionner la répression meurtrière des manifestations en Iran, déclenchées par la mort de Mahsa Amini il y a plus de deux semaines.


Au moins 92 personnes ont été tuées en Iran depuis le 16 septembre, selon l'ONG Iran Human Rights, basée à Oslo, tandis que les autorités avancent un bilan d'environ 60 morts parmi lesquels 12 membres des forces de sécurité. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées.

MINUTE DE SILENCE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Députés et membres du gouvernement ont observé mardi une minute de silence en hommage aux victimes de la répression en Iran "qui, depuis le 16 septembre, payent de leur vie leur combat pour la liberté".


À l'ouverture de la séance des questions au gouvernement, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a salué la mémoire de Mahsa Amini, "brutalement arrêtée au nom d'une supposée vertu" et décédée. "Depuis, des femmes, des hommes, et toute la jeunesse d'Iran, dont il faut admirer l'incroyable courage, expriment leur soif de liberté", a poursuivi la titulaire du perchoir sous les applaudissements.

TÉHÉRAN ACCUSE JOE BIDEN D'"HYPOCRISIE"


L’Iran accusé mardi d'"hypocrisie" du président américain Joe Biden qui a promis de nouvelles sanctions contre Téhéran en raison de la riposte des autorités aux manifestations. 


"Il aurait mieux fallu pour Joe Biden de réfléchir un tant soit peu au bilan de son pays en matière de droits humains avant de parler de la situation humanitaire (en Iran), même si l'hypocrisie ne requiert pas de profonde réflexion", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanani sur Instagram. 


"Le président américain devrait plutôt s'inquiéter des (conséquences des) nombreuses sanctions (...) contre la nation iranienne qui représentent clairement un exemple de crime contre l'humanité", a-t-il dit. Joe Biden a fait savoir lundi que les Etats-Unis infligeraient "cette semaine" de nouvelles sanctions aux "auteurs de violences contre des manifestants pacifiques" en Iran.

LA DIPLOMATIE DES OTAGES


Alessia Piperno, 30 ans, une globe-trotteuse italienne, arrivée le 22 juillet dernier en Iran, a été placée derrière les barreaux d'une prison de Téhéran hier. "Aidez-moi s'il vous plaît... Il y a des gens ici qui disent qu'ils sont là depuis des mois et sans raison, j'ai peur de ne plus sortir", a confié la jeune femme à ses parents. Elle n'est pas la première et la seule prisonnière étrangère dans le pays : quatre Français sont actuellement incarcérés. En tout, l'Iran retient plus d'une douzaine de ressortissants étrangers dans ses prisons, tous accusés d'espionnage, une monnaie d'échange pour peser dans les rapports de force avec les Occidentaux. Téhéran est même accusée de mener une diplomatie des otages avec de nombreux pays, dont la France. Plus d'informations à retrouver dans cette chronique.

En Iran, la diplomatie des otagesSource : TF1 Info

ÉTUDIANTS RÉPRIMÉS À TÉHÉRAN


Des étudiants iraniens ont repris lundi les manifestations à Téhéran et à Ispahan, en réaction à la violente répression par les forces de sécurité qui serait survenue dimanche soir, à la prestigieuse université de Sharif, dans la capitale. 


L'association islamique des étudiants de l'établissement a déclaré dans un communiqué lundi que plus de 30 personnes avaient été arrêtées et a accusé les services de sécurité de traitement barbare, en particulier à l'égard des femmes, rapporte The Guardian. Elle a aussi comparé l'état psychologique des étudiants, dont certains n'en étaient qu'à leur deuxième jour passé à l'université, à celui d'une personne en temps de guerre.


Le Centre pour les droits de l'homme en Iran, basé à New York, s'est dit pour sa part "extrêmement préoccupé par les vidéos provenant de l'Université Sharif et de Téhéran aujourd'hui, montrant une répression violente des manifestations et des détenus emmenés avec la tête complètement recouverte de tissu". 


Malgré les efforts déployés par les autorités iraniennes pour empêcher les étudiants d'utiliser les réseaux sociaux pour documenter les manifestations, des photos ont montré des rassemblements importants.

SANCTIONS


Joe Biden a fait savoir lundi dans un communiqué que "cette semaine, les Etats-Unis infligeront de nouvelles sanctions aux auteurs de violences contre des manifestants pacifiques" en Iran.


Le président américain se dit "gravement préoccupé par les informations sur la répression toujours plus violente contre des manifestants en Iran, y compris des étudiants et des femmes" et promet : "Les États-Unis sont aux côtés des femmes iraniennes et de tous les citoyens iraniens dont le courage est une inspiration pour le monde."

CONVOCATION


Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué lundi le plus haut diplomate iranien à Londres au sujet de la répression en Iran des manifestations liées à la mort de Mahsa Amini à Téhéran. 


Les manifestations sont entrées dans leur troisième semaine depuis que la jeune femme de 22 ans est morte le 16 septembre, quelques jours après avoir été arrêtée pour avoir enfreint le strict code vestimentaire iranien.


Le ministre des Affaires étrangères, James Cleverly, a indiqué avoir demandé à ses services de convoquer Mehdi Hosseini Matin. "La violence exercée par les forces de sécurité sur les manifestants est vraiment choquante", a-t-il déclaré.

SOUTIEN


Une banderole a été déployée lundi sur la façade de l'hôtel de ville de Montpellier, dans le sud de la France, en soutien aux manifestations déclenchée en Iran par la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs.


"La liberté vaincra. C'est le message que nous devons délivrer. Vive l'Iran libre. Vive les femmes qui se soulèvent. Vive les hommes qui les soutiennent. Faisons tomber les régimes théocratiques", a lancé le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse, devant une centaine de manifestants, pour la plupart d'origine iranienne, réunis sur le parvis de l'hôtel de ville en début de soirée.


Une banderole proclamant "Soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui luttent pour leur liberté et contre l'obscurantisme", accompagnée d'une photo de Mahsa Amini, a ensuite été déroulée depuis le balcon de la mairie.

ALARMÉS ET RÉVOLTÉS


Les États-Unis sont "alarmés et révoltés" par la répression exercée par les autorités iraniennes contre des manifestations étudiantes, a dit lundi la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre. "Nous sommes alarmés et révoltés par les informations sur la manière dont les forces de l'ordre répondent par la violence et avec des arrestations massives à des manifestations pacifiques d'étudiants", a-t-elle dit aux journalistes voyageant avec le président Joe Biden vers Porto Rico.


De violents affrontements ont éclaté entre étudiants et forces de sécurité dans une grande université de Téhéran, plus de deux semaines après le début des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, ont indiqué lundi des médias d'État et des ONG.

L'AYATOLLAH ACCUSE WASHINGTON ET ISRAËL DE FOMENTER LES "ÉMEUTES"


Le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé lundi les États-Unis, Israël et leurs "agents" d'avoir fomenté le mouvement de contestation antigouvernemental déclenché par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini à Téhéran. 


"Je dis clairement que ces émeutes et l'insécurité sont l'œuvre de l'Amérique, du régime sioniste (Israël, NDLR) usurpateur, et leurs agents salariés, avec l'aide de certains Iraniens traîtres à l'étranger", a-t-il dit dans sa première réaction à la mort de la jeune femme, arrêtée le 13 septembre par la police des mœurs.

RÉPRESSION DES ÉTUDIANTS


Suite à des manifestations survenues ce samedi dans plusieurs universités en Iran pour dénoncer la répression meurtrière du mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini, de nombreuses vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant une sévère répression des étudiants de l'université Sharif, de Téhéran. Selon plusieurs journalistes, ils auraient été enfermés à l'intérieur de l'établissement et encerclés par les forces de sécurité, qui seraient entrées sur le campus. Des dizaines d'étudiants ont tenté de fuir, des tirs ont été entendus. L'université Sharif est une université iranienne de renom, spécialisée dans la technologie et la science.

REPORTAGE


Depuis deux semaines, la revendication des femmes iraniennes est réprimée dans le sang par le régime des mollahs. Le bilan est brutalement monté à 92 morts ce dimanche. Le pouvoir est pourtant dépassé par la résistance.

DES DIZAINES DE MORTS


Au moins 92 manifestants ont été tués en Iran depuis le début du mouvement, selon l'IHR dont un précédent bilan faisait état de 83 morts. L'ONG basée à Oslo s'efforce d'évaluer le nombre de morts malgré les coupures d'Internet et les blocages d'applications comme WhatsApp ou Instagram et d'autres services en ligne en Iran.

JOURNAL ULTRACONSERVATEUR ATTAQUÉ


Le principal journal ultraconservateur iranien Kayhan a été attaqué samedi par des "émeutiers", a annoncé le quotidien, qui avait qualifié de "mercenaires de l'ennemi" ceux qui protestent contre la mort, mi-septembre, de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée par la police des moeurs.


"Des voyous, qui avaient déclenché des émeutes ces derniers jours dans le pays, se sont rassemblés devant le siège du quotidien Kayhan, lancé des cocktails Molotov et tenté d'entrer dans le bâtiment en criant des insultes et des slogans contre le journal", a indiqué le quotidien.

DES GARDIENS DE LA RÉVOLUTION TUÉS 


Cinq membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, ont été tués lors de violences survenues vendredi dans le sud-est du pays, d'après un nouveau bilan annoncé dimanche par les médias locaux.


Les médias iraniens avaient jusqu'ici rapporté une vingtaine de morts dont quatre membres des forces de l'ordre, dont le chef provincial des Renseignements des Gardiens, dans la province du Sistan-Baloutchistan, frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.

19 MORTS


Des heurts dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan (sud-est) ont fait 19 morts ce vendredi, dont un colonel des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne.


"L'officier provincial en charge des renseignements du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le colonel Ali Moussavi, a été tué", indique la télévision d'État. Le gouverneur régional Hossein Khiabani a indiqué à la télévision que 19 personnes avaient été tuées au total et 20 blessés dans "l'incident".

L'ALLEMAGNE DEMANDE DES SANCTIONS


Berlin réclame des sanctions de l'Union européenne contre l'Iran, où sont violemment réprimées des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs, a indiqué jeudi la cheffe de la diplomatie allemande.


"Au sein de l'UE, je fais tout mon possible pour mettre en place des sanctions contre ceux qui en Iran battent les femmes à mort et abattent les manifestants au nom de la religion", écrit Annalena Baerbock sur Twitter.

TÉHÉRAN S'ACCROCHE AVEC PARIS


L'Iran a convoqué le chargé d'affaires français, dénonçant l'"ingérence" de Paris dans ses affaires intérieures après la condamnation par Paris de la "répression violente" par les autorités iraniennes des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini arrêtée par la police des mœurs. 


Téhéran "rejette et condamne fermement l'ingérence du ministère français des Affaires étrangères et de certains responsables français dans les affaires intérieures de l'Iran en utilisant de fausses interprétations", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 

LES STARS MONTENT AU CRÉNEAU


L'Iran a menacé de "s'en prendre" à ses célébrités qui ont soutenu ces derniers jours les manifestations déclenchées par la mort pendant sa garde vue de Mahsa Amini. Mercredi, l'agence de presse Mehr a fait état de l'arrestation de l'ancien animateur de la télévision publique Mahmoud Shahriari accusé d'"encourager les émeutes et de solidarité avec l'ennemi".


Plusieurs sportifs iraniens réputés ainsi que des acteurs et cinéastes ont soutenu ouvertement le mouvement de contestation, demandant aux autorités d'écouter les revendications de la population. Le réalisateur Asghar Farhadi, deux fois oscarisé, a ainsi exhorté dimanche les peuples du monde entier à "être solidaires" avec les manifestants. 

L'IRAN FRAPPE AU KURDISTAN IRAKIEN, LES ÉTATS-UNIS CONDAMNENT


Au moins neuf personnes ont été tuées et une trentaine blessées mercredi au Kurdistan irakien dans des frappes iraniennes contre des groupes armés de l'opposition kurde iranienne, qui dénonce la répression des manifestations en République islamique. Des frappes "éhontées", a dénoncé Washington. 

LA FAMILLE PORTE PLAINTE


Les parents de Mahsa Amini, ont porté plainte contre les policiers qui ont arrêté leur fille le 13 septembre pour non-respect du code vestimentaire strict pour les Iraniennes, a déclaré l'avocat de la famille Me Saleh Nikbakht, cité mercredi par l'agence de presse Isna.


"Les parents de Masha Amini ont porté plainte contre les auteurs de l'arrestation de leur fille et (les policiers) qui ont parlé avec elle depuis son arrivée à la police des mœurs", a-t-il dit. La jeune femme de 22 ans est morte en détention le 16 septembre, trois jours après son arrestation.

IRAN

Urgent

RÉPRESSION POLICIÈRE


Le commandement de la police en Iran a averti mercredi que ses unités s'opposeraient "avec toute leur force" aux manifestants qui protestent depuis 12 jours contre la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des moeurs. 


"Aujourd'hui, les ennemis de la République islamique d'Iran et certains émeutiers cherchent à perturber l'ordre et la sécurité de la nation en utilisant tous les prétextes", a affirmé le commandement de la police dans un communiqué. "Les personnels de police s'opposeront de toute leur force aux conspirations des contre-révolutionnaires (...)". 

TÉHÉRAN ACCUSE WASHINGTON DE SOUTENIR "LES ÉMEUTIERS"


Le chef de la diplomatie iranien Hossein Amir-Abdollahian a critiqué "l'approche interventionniste des États-Unis dans les affaires de l'Iran", leur reprochant de soutenir "les émeutiers".


À la tribune de l'ONU, le président américain Joe Biden a dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des "femmes courageuses d'Iran".

UN HAUT RESPONSABLE RELIGIEUX APPELLE À "ÉCOUTER" LE PEUPLE


À rebours de ses habituelles prises de position, le grand ayatollah Hossein Nouri Hamedani, un important religieux conservateur et un ardent défenseur du guide suprême iranien, l'ayatollah d'Ali Khamenei, a appelé les autorités à "écouter les demandes du peuple et à régler ses problèmes".

20 JOURNALISTES IRANIENS ARRÊTÉS


Outre les plus de 1200 arrestations par les autorités iraniennes depuis le début des manifestations -environ 450 dans la province de Mazandaran (au nord du pays) et plus de 700 dans la province voisine de Gilan -, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l'arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.

PARIS DÉNONCE LA RÉPRESSION


Paris a fait état lundi de "sa condamnation la plus ferme de la répression violente, par l’appareil sécuritaire iranien, des manifestations" en Iran, consécutives à la mort de la jeune Mahsa Amini après son interpellation par la police des mœurs.


"Cette répression brutale a déjà conduit à la mort de plusieurs dizaines de manifestants et manifestantes au cours des derniers jours", a dénoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, précisant que la France examinait avec ses partenaires européens "les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’Homme en Iran".

76 MORTS, SELON UNE ONG


Au moins 76 personnes ont été tuées en Iran depuis le début des manifestations déclenchées par la mort d'une jeune femme après son arrestation par la police des moeurs, a rapporté lundi l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo. 


"Selon les informations recueillies par Iran Human Rights, au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations" dans 14 provinces du pays, indique l'ONG dans un communiqué, précisant que "six femmes et quatre enfants" figurent parmi les morts. IHR affirme avoir obtenu des "vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants".

PLUS DE 1200 INTERPELLATIONS EN DIX JOURS


Les autorités iraniennes ont interpellé plus de 1.200 personnes, la plupart dans le nord de l'Iran, depuis le début du mouvement de protestation contre la mort d'une jeune femme détenue par la police des mœurs il y a dix jours, a-t-on appris lundi. Samedi, les autorités avaient fait état de 739 manifestants arrêtés, parmi lesquels 60 femmes, à Guilan, province voisine de Mazandaran, dans le nord du pays.


Selon un bilan officiel non détaillé, incluant manifestants et forces de l'ordre, 41 personnes ont été tuées en dix jours de protestations.

AMBASSADE D'IRAN À LONDRES


Au moins cinq policiers ont été "sérieusement blessés" et 12 personnes arrêtées dimanche lors d'incidents en marge d'une manifestation aux abords de l'ambassade d'Iran à Londres, après la mort d'une jeune femme détenue par la police des mœurs à Téhéran.


Selon la police de Londres, des officiers étaient déployés près de l'ambassade dimanche, alors que des "rassemblements importants" s'étaient déroules ces derniers jours dans le calme dans la capitale britannique, après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée le 13 septembre par la police des mœurs pour "port de vêtements inappropriés".


Des vidéos sur les réseaux sociaux montraient notamment une foule scandant "mort à la République islamique".

L'UNION EUROPÉENNE CONDAMNE LES VIOLENCES


L'Union européenne juge "inacceptable" l'usage "disproportionné" de la force contre les manifestants, selon le vice-président de la Commission européenne Josep Borrell.


Dans cette déclaration au nom de l'UE, le chef de la diplomatie européenne condamne aussi "la décision des autorités iraniennes de restreindre drastiquement l'accès à internet et de bloquer les plateformes de messagerie instantanée" qui "constitue une violation flagrante de la liberté d'expression".

MANIFESTATION TENDUE A PARIS


Une manifestation est organisée ce dimanche à Paris, à proximité de l'ambassade d'Iran, avenue d'Iena (16e arrondissement). Un rassemblement émaillé de tensions avec les forces de l'ordre à l'arrière du cortège, selon le journaliste indépendant Clément Lanot. 

HADIS NAFAJI, TUÉE A 20 ANS, NOUVEAU VISAGE DE LA RÉVOLTE

"AUCUNE INDULGENCE" : LES AUTORITÉS MENACENT


Les autorités iraniennes ont à nouveau menacé les manifestants, ce dimanche, assurant que le pouvoir ne ferait preuve "d'aucune indulgence" à leur égard. 


Le président Ebrahim Raïssi a appelé auparavant les forces de l'ordre à faire preuve de "fermeté" à l'égard de celles et ceux qui descendent dans la rue depuis la mort de la jeune Mahsa Amini. 


Dans la nuit de samedi à dimanche, une autre jeune manifestante, âgée de 20 ans, a été tuée de six balles, vraisemblablement par les forces de sécurité. 

CONVOCATION


Les autorités iraniennes ont convoqué dimanche les ambassadeurs du Royaume-Uni et de Norvège pour dénoncer des "ingérences", sur fond de protestations en Iran contre la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des moeurs.


Le ministère des Affaires étrangères a protesté auprès de l'ambassadeur britannique contre les actes "d'incitation à des émeutes et à la propagation de troubles" par des chaînes de télévision basées à Londres, selon un communiqué.


"Il s'agit d'une ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique d'Iran et d'un acte contre la souveraineté nationale de notre pays", ajoute le communiqué, sans identifier ces chaînes. La BBC farsi basée au Royaume-Uni est régulièrement critiquée par les autorités iraniennes.

FERMETÉ


Le président Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l'ordre à agir "fermement" contre les manifestants en Iran, après neuf jours de protestations contre la mort d'une jeune femme détenue par la police des moeurs, dans lesquelles plus de 40 personnes ont péri. À l'étranger, des manifestations soutenant le mouvement en Iran ont eu lieu dans plusieurs pays samedi --au Canada, aux États-Unis, au Chili, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Irak, pays voisin de l'Iran.


Les protestations ont été déclenchées le 16 septembre, le jour du décès de Mahsa Amini arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port inapproprié des vêtements", dans un pays où le code vestimentaire pour les femmes est strict.


Elles sont les plus importantes depuis les protestations de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence, en pleine crise économique, qui avaient touché une centaine de villes en Iran et été sévèrement réprimées (230 morts selon un bilan officiel, plus de 300 selon Amnesty International).

PARIS


Plusieurs centaines d'Iraniens vivant en France se sont rassemblés ce samedi à Paris pour protester contre la répression par le pouvoir en Iran des manifestations.


Les participants réunis place du Châtelet, dans le centre de la capitale, ont scandé des slogans contre le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et exhorté le président de la République Emmanuel Macron à cesser le dialogue avec Téhéran, ont constaté des journalistes de l'AFP.

739 INTERPELLATIONS


La mobilisation se maintient en Iran, après la mort de Mahsa Amini, âgée 22 ans. La jeune femme avait été arrêtée à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés". Les autorités ont interpellé 739 personnes dans le nord du pays ce samedi.

PORT OBLIGATOIRE DU VOILE


Le principal parti réformateur d'Iran a exhorté ce samedi l'État à annuler l'obligation du port du voile. Selon une loi en vigueur dans le pays depuis 1983, les femmes, iraniennes et étrangères et quelle que soit leur religion, doivent sortir la tête voilée et le corps couvert d'un vêtement ample plus ou moins long.


L'Union du peuple de l'Iran islamique, formé par les proches de l'ex-président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), a dit "exiger" des autorités qu'elles "préparent les éléments juridiques ouvrant la voie à l'annulation de la loi sur le hijab obligatoire". Cette formation, qui n'est pas au pouvoir, réclame en outre que la République islamique annonce "officiellement la fin des activités de la police des mœurs" et "autorise les manifestations pacifiques".

PROPAGATION


Brandissant des portraits de Mahsa Amini, quelques centaines de Kurdes irakiens et iraniens ont manifesté samedi à Erbil, au Kurdistan d'Irak, pour dénoncer "le régime iranien" et la "répression". "Femme, vie, liberté", "À bas la dictature", ont scandé en kurde les quelque 300 manifestants, hommes et femmes, rassemblés devant les bureaux des Nations unies à Erbil, a rapporté un photographe de l'AFP. Certains ont brûlé un drapeau iranien.


"Tenez-vous au côté du peuple iranien", "Les gens sont tués pour la liberté en Iran", pouvait-on lire en anglais sur une pancarte. "Jhina, un exemple de vie, l'étincelle de la révolte", était-il écrit sur une autre, en allusion au prénom kurde de Mahsa Amini, 22 ans.


Originaire du Kurdistan iranien, dans le nord-ouest de l'Iran, limitrophe de l'Irak, Mahsa Amini a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés". Interpellée par la police des moeurs, unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict imposé aux femmes, elle est décédée trois jours plus tard après être tombée dans le coma.

EXPLICATIONS


En Iran, les manifestations après la mort de Masha Amini ont fait au moins 35 morts, selon les médias d'État. Un mouvement de contestation qui ne faibli pas, notamment au sein de la communauté féminine. Retour sur ce soulèvement dans le JT de 13H de TF1 : 

Iran : les manifestations contre le régime font au moins 35 mortsSource : JT 13h WE

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ARRESTATIONS


Les autorités iraniennes ont arrêté 739 personnes, dont 60 femmes, dans le nord du pays, accusées d'avoir participé à des manifestations déclenchées il y a plus d'une semaine après la mort de Mahsa Amini, détenue par la police des moeurs, a indiqué samedi un média d'Etat.


Dans la province de Guilan (nord), "739 émeutiers, dont 60 femmes, ont été arrêtés", a annoncé le chef de la police de la province, le général Azizollah Maleki, cité par l'agence Tasnim.

BILAN OFFICIEL


Au moins 35 personnes ont été tuées dans les violentes manifestations déclenchées en Iran depuis plus d'une semaine après la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des moeurs, a indiqué samedi un média d'Etat.


"La télévision d'Etat a annoncé vendredi soir que le nombre de personnes décédées lors des récentes émeutes dans le pays est passé à 35 personnes selon des statistiques non officielles", a déclaré Borna News, l'agence de presse liée au ministère iranien des Sports. Un précédent bilan officiel faisait état de 17 morts.  

LEVÉE DE CERTAINES INTERDICTIONS


Vendredi, Washington a annoncé la levée de certaines interdictions de commerce avec l'Iran, afin de permettre aux entreprises technologiques de fournir des plateformes et services permettant aux Iraniens d'accéder à internet.


Cette annonce intervient quelques jours après que le propriétaire de SpaceX, Elon Musk, a déclaré qu'il comptait demander une exemption aux sanctions contre l'Iran auprès de l'administration américaine afin d'y proposer les services de connexion à internet via sa constellation de satellites Starlink.


Les nouvelles mesures "aideront à contrer les efforts du gouvernement iranien pour surveiller et censurer ses citoyens", s'est félicité le secrétaire d'État américain Antony Blinken. "Le gouvernement iranien a peur de son propre peuple", a-t-il dit.

VIOLENCES


Téhéran était le théâtre vendredi soir de nouvelles manifestations de colère après une semaine de protestations déclenchées par la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des moeurs, dont la répression a fait au moins 17 morts, selon les médias d'État et près de 50 selon les ONG. 


Des vidéos vérifiées par l'AFP publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme en uniforme militaire en train de tirer en direction de manifestants, dans la région de Shahre Rey, dans le sud de la capitale iranienne. 


D'autres images encore montrent des manifestants en train de courir devant l'hôtel Park Royal situé dans le nord de Téhéran, dans une rue livrée à des scènes de chaos et à plusieurs incendies localisés dans les rues. Au moins huit coups de feu dont l'origine est indéterminée sont entendus.

str / AFP

LE BILAN S'ALOURDIT


Au moins 50 personnes ont été tuées en Iran dans les manifestations, réprimées par les forces de sécurité, contre la mort d'une jeune femme après son arrestation par la police des mœurs, a rapporté vendredi l'ONG Iran Human Rights (IHR).  Selon l'organisation, basée à Oslo et qui avait donné jeudi un bilan d'au moins 31 morts, six personnes ont été tuées par arme à feu par les forces de l'ordre dans la ville de Rezvanshahr, dans la province septentrionale de Gilan jeudi soir, et d'autres morts ont été enregistrés à Babol et Amol (nord). Des manifestations ont eu lieu dans environ 80 villes depuis une semaine, a-t-elle ajouté.

WASHINGTON 


Les États-Unis ont annoncé aujourd'hui la levée de certaines interdictions de commerce avec l'Iran, afin de permettre aux entreprises technologiques de fournir des plateformes et services permettant aux Iraniens d'accéder à internet, dont l'accès a été fortement limité par les autorités.


Ce qui "autorisera les entreprises technologiques à offrir au peuple iranien plus d'options de plateformes et services extérieurs sécurisés", a annoncé le département américain au Trésor dans un communiqué.

TOUT COMPRENDRE


L'Iran est traversé depuis six jours par une vague de contestations provoquée par la mort d'une jeune femme, Mahsa Amini interpellé par la police des mœurs. On vous explique ici cette crise du voile.

Révolte du voile en Iran : retour sur une semaine de troublesSource : TF1 Info

MANIFESTATIONS PRO-RÉGIME


Des Iraniens ont commencé à défiler vendredi à l'appel des autorités pour défendre le port du voile et dénoncer les "mercenaires", après une semaine de protestations déclenchées par la mort d'une jeune femme arrêtée par la police, qui ont fait au moins 17 morts.

INTERVIEW


Jeudi, Christiane Amanpour a vu son interview avec le président iranien, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, annulée. La raison ? La journaliste a refusé de porter un voile.

BILAN


Au moins 36 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations qui ont éclaté il y a une semaine en Iran après la mort de Masha Amini, a indiqué une ONG basée à New York.


Un média d'Etat a fait état de la mort de 17 personnes dans ces manifestations, mais des ONG, comme le Centre pour les droits humains en Iran (CHRI) basé à New York, avance des bilans plus élevés.

INTERVIEW ANNULÉE


La journaliste vedette de CNN Christiane Amanpour a affirmé jeudi avoir refusé de porter un voile pour une interview la veille à New York du président iranien Ebrahim Raïssi, ce qui a provoqué selon elle l'annulation du face-à-face en plein mouvement de protestations dans le pays.


Selon les tweets de la cheffe de l'antenne internationale de CNN, un conseiller du président iranien est venu la voir "40 minutes après l'heure à laquelle l'interview aurait dû débuter", pour lui dire qu'Ebrahim Raïssi "suggérait" qu'elle porte un voile, "parce que ce sont les mois sacrés de Mouharram et Safar". "J'ai poliment refusé. Nous sommes à New York, où il n'existe aucune loi ou tradition concernant le port du foulard. J'ai fait remarquer qu'aucun président iranien précédent ne l'avait exigé lorsque je l'avais interviewé en dehors de l'Iran", a expliqué la journaliste née en Grande-Bretagne d'un père iranien.


D'après cette figure internationale de CNN, le conseiller lui a expliqué que dans ces conditions l'entretien, qui devait se dérouler en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, n'aurait pas lieu. "Alors nous avons laissé tomber. L'interview n'a pas eu lieu. Alors que les manifestations se poursuivent en Iran et que des personnes sont tuées, cela aurait été important de parler avec le président Raïssi", a conclu Christiane Amanpour, qui a posté une photo d'elle en face d'un fauteuil vide.

ENQUÊTE


En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le président iranien a affirmé jeudi qu'une enquête serait "certainement ouverte" sur la mort de Mahsa Amini, 22 ans.

BLOCAGE


Après six jours de protestations contre la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des mœurs, les autorités en Iran ont bloqué l'accès à Instagram et WhatsApp. Des réseaux sociaux très utilisés dans le pays.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux manifestations en Iran. Suivez ici les derniers événements dans le pays.

La colère gronde en Iran. Depuis une semaine, le pays est secoué par des manifestations depuis la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des moeurs. Des mouvements de protestation dans lesquels au moins 17 personnes ont péri, selon un bilan d'un média d'État publié jeudi. Mais le bilan risque d'être bien plus lourd, l'ONG d'opposition Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, faisant état d'au moins 31 civils tués par les forces de sécurité.

Mahsa Amini, originaire du Kurdistan (nord-ouest), avait été arrêtée le 13 septembre à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés" par la police des moeurs chargée de faire respecter le code vestimentaire strict en République islamique, où les femmes doivent se couvrir les cheveux et n'ont pas le droit de porter des manteaux courts ou serrés ou des jeans troués. Elle est décédée le 16 septembre à l'hôpital.

Connexions internet ralenties

Par ailleurs, depuis le début des manifestations, les connexions sur internet sont ralenties. "Depuis mercredi soir, il n'est plus possible non plus d'accéder à Instagram, sur décision des autorités. L'accès à WhatsApp est également perturbé", selon l'agence de presse Fars. Cette mesure a été prise à cause "des actions menées via ces réseaux sociaux par des contre-révolutionnaires contre la sécurité nationale". Instagram et WhatsApp étaient les applications les plus utilisées en Iran depuis le blocage des plateformes comme YouTube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok ces dernières années. De plus, l'accès à internet est largement filtré ou restreint pas les autorités. 

Les protestations des derniers jours sont parmi les plus importantes en Iran depuis celles de novembre 2019, déclenchées par la hausse des prix de l'essence, en pleine crise économique. Une centaine de villes avaient été touchées par une contestation, sévèrement réprimée. Le bilan officiel est de 230 morts, plus de 300 selon Amnesty International.


La rédaction de TF1info

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