ACCORD - Angela Merkel et Horst Seehofer, son ministre de l'Intérieur anti-immigration, qui menaçait de démissionner (ce qui aurait probablement fait tomber le gouvernement), ont trouvé lundi soir un compromis sur l'accueil des migrants en Allemagne. "Nous avons une solution claire pour faire cesser l'immigration clandestine à la frontière austro-allemande", a déclaré Horst Seehofer.
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Un centre de transit pour empêcher l'immigration illégale... que prévoit l’accord de politique migratoire conclu entre Angela Merkel et Horst Seehofer?
ACCORD
Le ministre allemand de l'Intérieur, en conflit avec Angela Merkel sur la politique migratoire, a annoncé mardi soir avoir conclu un accord sur le sujet avec la chancelière.
"Après des négociations intensives" entre le parti de centre-droit de la chancelière (CDU) et le parti conservateur bavarois CSU "nous sommes tombés d'accord" sur des mesures pour réduire l'immigration illégale, a affirmé le ministre Horst Seehofer à l'issue d'une ultime tentative pour trouver un compromis.
Le troisième partenaire de la coalition gouvernementale, le parti social-démocrate SPD, doit toutefois encore dire s'il accepte les termes de l'accord.
Urgent
CRISE POLITIQUE
Divorce en vue au sein de l'aile droite de la coalition d'Angela Merkel ? Son ministre de l'Intérieur (CSU) Horst Seehofer, opposé à la chancelière sur l'attitude à tenir en matière d'accueil des migrants en Union européenne et donc, en Allemagne, a annoncé sa démission dans une réunion à huis-clos, ont annoncé des cadres de la CSU à l'AFP.
CRISE MIGRATOIRE
Menacée par ses alliés de la CSU, au positionnement volontiers plus droitier sur la question migratoire, Angela Merkel a répondu à ses adversaires, ce soir.
Le bras de fer entre la CDU et la CSU sur la politique migratoire se prolonge. Merkel prévient : si l'Allemagne procède à des reconduites à la frontière unilatérales malgré le compromis européen de la semaine dernière "je ne pourrai plus me montrer au niveau européen" — Nicolas Barotte (@NicolasBarotte) 1 juillet 2018
RÉFUGIÉS
"Merci de faire le plus difficile et le plus important, à savoir sauver des vies. Et merci de ne pas vous mettre à genoux devant des politiques européennes cruelles et inhumaines. Barcelone vous attend les bras ouverts", a tweeté la mairesse de Barcelone.
Gracias por hacer lo más difícil y lo más importante, salvar vidas, y gracias por no rendiros frente a políticas europeas crueles e inhumanas. Barcelona os espera con los brazos abiertos #welcomeOpenArms #BCNCiutatRefugi #WelcomeRefugees https://t.co/R8SNft4mTS — Ada Colau (@AdaColau) 30 juin 2018
OPEN ARMS
Il n'ira pas en Italie, décision du ministère de l'Intérieur oblige, ni à Malte, dont l'homologue de Matteo Salvini, Michael Farrugia, lui avait intimé d'arrêter "de répandre des informations inexactes en désignant Malte sans aucune raison". C'est donc à Barcelone que le bateau Open Arms, qui transporte 60 migrants à son bord, va finir par arriver, a annoncé la maire Podemos de la ville, Ada Colau.
CRISE POLITIQUE
La situation se complique en Allemagne pour Angela Merkel. La chancelière, confrontée à une hostilité grandissante en provenance de la branche conservatrice de sa coalition, la CSU, a dû essuyer les lourdes critiques de Horts Seehofer, le ministre de l'Intérieur, à propos des mesures qu'elle a approuvé cette semaine, au sommet de l'UE. Il a ainsi jugé que les mesures consistant à installer des plate-formes de débarquement à l'extérieur des frontières européennes n'étaient pas suffisantes et a annoncé qu'il ferait une déclaration publique dans la soirée.
Proactiva Open Arms, une ONG espagnole ayant secouru 59 migrants en provenance de la Libye, s'est vu refuser un accueil en Italie, a d'ores et déjà annoncé le ministre italien de l'Intérieur, le leader du parti d'extrême droite La Ligue, Matteo Salvini : "Le port le plus proche est Malte, l'organisation et le pavillon sont espagnols : ils peuvent oublier l'idée de rejoindre un port italien". L'ONG a annoncé de son côté se diriger vers un "port sûr", sans qu'on sache lequel.
ANNONCE
Emmanuel Macron justifie pourquoi la France n'aura pas à créer de centre d'accueil pour migrants, contrairement à l'Italie : voilà la séquence qui n'a pas plu au chef du gouvernement transalpin
ITALIE
"Je démens. Macron était fatigué": le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte conteste les affirmations du président français Emmanuel Macron selon qui les centres d'accueil pour migrants doivent être créés dans les pays de première entrée. "Il est nulle part écrit dans l'article 6 (de l'accord) que les centres d'accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire"
"Les centre d'accueil seront sur une base volontaire dans les pays de premier accueil", avait soutenu vendredi matin le chef de l'Etat français vendredi matin à son arrivée pour la deuxième journée du sommet. "La France n'est pas un pays de première arrivée. Certains ont voulu nous pousser à cela, j'ai refusé", avait-il ajouté.
ITALIE
Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini s'est dit "satisfait et fier pour les résultats du gouvernement à Bruxelles". "Finalement l'Europe a été obligée d'accepter la discussion sur une proposition italienne."
MACRON
VIDEO - Emmanuel Macron : "Il n'y a pas de réponse nationaliste aux défis"
MACRON
"Le jeu non coopératif et nationaliste, non seulement n'est pas digne, mais il est inefficace"
MACRON
VIDEO - "Cet accord permet à l'Europe de ne sortir ni de son rôle ni de l'Histoire"
MACRON
"Les plateformes de débarquement permettent de protéger les personnes et d'instruire les dossiers en envoyant nos équipes sur place"
"Cet accord permet à l'Europe de ne sortir ni de son rôle ni de l'Histoire. Il est conforme à nos valeurs, et nous permet d'avancer. Il ne règle en rien la crise que nous vivons, mais il permet de répondre aux crises politiques que nous vivons"
MACRON
"Le droit d'asile n'est pas la totalité du phénomène migratoire. Nous ne devons en rien nous compromettre sur ce principe"
"Il y avait plusieurs choix : celui de repli nationaliste, qui conduisait à l'absence d'accord. De l'autre côté, le choix de l'accord européen. Nous n'avons pas cédé à la tentation du pire"
"Un accord important qui n'est qu'une étape"
MACRON
Emmanuel Macron au Conseil européen : "Nous vivons sur ce sujet des migrations des temps troublés. L'Europe doit savoir trouver l'unité et l'efficacité".
"Je ne mésestime pas la pression migratoire en ce moment sur l'Europe. Cette situation ne sera pas réglée du jour au lendemain. Il ne faut céder en rien aux promesses éphémères."
Le chef de l'Etat français précise que "la France n'ouvrira pas de centres fermés" pour les migrants car "elle n'est pas un pays de première arrivée"
NOUVEAU DRAME
Les corps de trois bébés ont été repêchés et une centaine de personnes sont portées disparues après le naufrage ce matin d'une embarcation de migrants, rapporte l'AFP. Quelque 120 migrants, en majorité africains, étaient à bord de ce canot pneumatique lorsque le moteur a pris feu à six kilomètres des côtes libyennes.
L'ITALIE VERROUILLÉE
"Les ONG verront l'Italie seulement en carte postale", a affirmé ce vendredi sur une radio le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini. Il a annoncé que les ports du pays seraient fermés "tout l'été" aux ONG qui secourent le migrants en Méditerranée.
MACRON
Face à la crise migratoire : l'Europe à la hauteur de son histoire. #EUCO pic.twitter.com/WjUk5ITjtw — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 juin 2018
REACTION
Comme à leur habitude, les dirigeants des quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie) ont refusé de prendre activement part à la politique d'accueil : dans la matinée, ils insistaient avant tout sur l'abandon de la solidarité imposée avec des quotas.
"Il est clair que la relocalisation des migrants ne pourra pas s'effectuer sans l'accord préalable et le consentement des pays concernés. Ainsi la Hongrie restera un pays hongrois et ne deviendra pas un pays de migrants", a renchéri le Hongrois Viktor Orban. "En ce qui concerne les quotas volontaires, je serai très prudent", a également averti son homologue Slovaque Peter Pellegrini.
"EMMANUEL MACRON EST DANS L'AVEUGLEMENT"
Laurent Wauquiez a critiqué l'accord européen sur les migrants. Le patron de LR est en déplacement ce vendredi à la frontière entre l'Italie et la France.
REACTION
Pour le secrétaire général délégué des Républicains, Geoffroy Didier, l'accord conclu cette nuit est "un accord de papier avec des déclarations de principe". "Est-ce que l'accord dit et acte le fait que plus aucun bateau ne sera accepté sur le sol européen ? Non. Est-ce qu'il refuse l'idée qu'il puisse y avoir des hot spots en Europe qui évidemment va faire que des clandestins vont continuer à arriver et qu'une fois qu'ils seront en Europe ils n'en partiront pas? Non plus. Est-ce que l'accord conditionne l'aide aux pays d'Afrique à une coopération sur la lutte contre l'immigration clandestine? Non plus", a-t-il énuméré.
SONDAGE
Au moment du sommet européen sur la question des migrants en Europe, un sondage revient sur la perception des Français sur l'accueil des migrants. Six Français sur dix (60 %) estiment que la France accueille trop de migrants, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié vendredi. Ils ne sont que 30 % à trouver que le pays accueille le "bon nombre de migrants" et 10 % déplorent qu'on en accueille "pas assez".
REACTION
🗨 @ericcoquerel à @renaudpila sur les opinions en #Europe qui s'expriment contre l'arrivée de migrants : "Il faut avoir des gouvernements qui ont le courage d'expliquer qu'on ne peut pas faire autrement. Et vous exagérez, il y a des actes de solidarité incroyables." #La26 . pic.twitter.com/f2zzj0jnB2 — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 29 juin 2018
REACTION
« Nous pourrions créer un droit de détresse humanitaire et climatique pour arrêter de faire du bruit. Car nous ne pouvons même pas virer autant de personnes migrantes. Si l’on ne fait pas un accueil digne, les migrants seront renvoyés à la marginalité » #LCI — Eric Coquerel (@ericcoquerel) 29 juin 2018
REACTION
Un accord qui ne règle pas tout. C'est, en substance, l'avis de Marine Le Pen : "Cet accord ne règle pas du tout le problème de la submersion migratoire. Mais il a un avantage: les pays ayant maintenant le droit de dire non, #Macron sera exclusivement responsable de l’immigration de masse en France", a tweeté la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN).
SOMMET
Le point sur les décisions prises à Bruxelles
REACTION
"Je suis optimiste après aujourd'hui sur le fait que nous pouvons maintenant continuer à travailler, même s'il nous reste beaucoup à faire pour rapprocher les différents points de vue", a estimé Angela Merkel, la chancelière allemande.
RÉACTION EMMANUEL MACRON
"C'est la coopération européenne qui l'a emporté", s'est félicité le président Emmanuel Macron, jugeant que "la solidarité que nous devons aux pays de première entrée a été actée".
"L'Europe aura encore à vivre longtemps avec des pressions migratoires qui viendront de pays en crise, de pays pauvres. Nous ne sommes pas une île et nous devons réussir à faire face à ce défi en étant fidèle à nos valeurs, en protégeant nos peuples et la cohésion nationale", a -t-il souligné.
RÉACTION EMMANUEL MACRON
Le président français s'est réjoui d'"une solution européenne".
Beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales sur le sujet des migrations. Ce soir nous avons réussi à obtenir une solution européenne. #EUCO https://t.co/3kZyTdfOX5 — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 juin 2018
ACCORD
Le président du Conseil européen Donald Tusk a partagé l'annonce de l'accord sur Twitter.
EU28 leaders have agreed on #euco conclusions incl. migration. — Donald Tusk (@eucopresident) 29 juin 2018
RÉACTION GIUSEPPE CONTE
"L'Italie n'est plus seule", s'est réjoui le chef du gouvernement populiste italien Giuseppe Conte, saluant "une Europe plus responsable et plus solidaire".
DÉTAILS
Découvrez les modalités de l'accord signé dans la nuit.
Urgent
ACCORD
Les 28 dirigeants de l'UE ont trouvé un accord il y a quelques minutes sur les migrations. Cet accord prévoit notamment la création de centres d'accueil de migrants sur le sol européen, sur la base du volontariat, et la mise en place de plateformes de débarquement hors de l'Europe.
L'ITALIE BLOQUE LE TEXTE
Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a empêché l'adoption des déclarations communes sur le commerce et la défense au sommet européen. Celles-ci critiquaient notamment les droits de douane américains et approuvaient des mesures de rétorsion. Conte espère ainsi pousser les autres pays à s'aligner sur ses positions, notamment sur l'immigration. L'Italie réclame l'aide d'autres pays européens pour accueillir des migrants.
MAROC
"Le Maroc rejette et a toujours rejeté ce genre de méthodes pour la gestion de la question des flux migratoires". Rabat dit non aux centres d'accueil hors-UE suggérés par l'Union européenne en dénonçant les "solutions faciles" et les "mécanismes contre-productifs". Le Maroc, comme la Tunisie ou l'Albanie, fait partie des pays cités comme possible localisation des centres d'accueil de migrants ou des "plateformes de débarquement hors de l'Europe".
REACTION
Un "aveuglement" sur la "crise migratoire". C'est ce que reproche Laurent Wauquiez à Emmanuel Macron ce jeudi. "La crise migratoire est le révélateur de l'incapacité européenne à protéger. La première urgence, c'est de reconduire systématiquement dans leurs ports de départ les embarcations de migrants afin d'éviter les catastrophes en mer et de neutraliser les filières mafieuses d'immigration clandestine. Cela nécessite la mise en place d'une force navale européenne pour contrôler la Méditerranée", a prôné le patron de LR.
REACTION
"Le débat sur les migrations s'enflamme de plus en plus", a souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk, craignant que l'absence de solution européenne fournisse "un nombre croissant d'arguments" à des mouvements populistes et anti-européens "avec une tendance à l'autoritarisme manifeste".
LA MISE EN GARDE DE L'ITALIE
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a menacé jeudi d'opposer son veto aux conclusions du sommet de l'UE. "Dans les rencontres que j'ai eues avec les dirigeants d'autres pays membres, j'ai entendu beaucoup de manifestations de solidarité. Nous attendons que ces paroles se traduisent par des faits", a-t-il insisté. Et de prévenir : "L'Italie n'a plus besoin de signes verbaux, mais de faits concrets. C'est le moment: de ce point de vue, cette rencontre devra être un choix net entre deux voies".
SOMMET
L'arrivée d'Emmanuel Macron à Bruxelles.
Urgent
Aussitôt arrivé à Bruxelles, Giuseppe Conte affiche la couleur et annonce que l'Italie menace d'un veto le sommet de l'UE si elle n'obtient pas satisfaction. "Nous attendons des actes. Ce sommet sera un choix et je suis disposé à en tirer toutes les conséquences. (Un veto) est une possibilité que je ne veux pas imaginer, mais si on devait y arriver, de mon côté, nous n'aurons pas de conclusions partagées", a déclaré M. Conte à son arrivée à Bruxelles pour ce sommet.
BRUXELLES
Emmanuel Macron vient d'arriver au sommet, suivi d'Angela Merkel.
REACTION
Pour François Bayrou, invité sur BFM ce jeudi, la crise que traverse l'Union européenne est "un rendez-vous historique, sans précédent : pour la première fois la question de la décomposition de l'Europe est à l'ordre du jour". Ajoutant : "Il va falloir poser la question de confiance et maintenir la solidarité entre ceux qui la veulent en construisant une Europe à plusieurs cercles. Il n'y a pas d'autre moyen de faire dans le blocage où nous sommes".
REACTION
La chancelière allemande Angela Merkel a averti que le "destin" de l'Europe était en jeu. "Soit nous trouvons une solution de manière à ce qu'en Afrique et au-delà les gens aient le sentiment que nous sommes guidés par des valeurs, et que nous prônons le multilatéralisme et non l'unilatéralisme, soit plus personne ne croira à nos valeurs, celles qui nous ont rendus si forts", a jugé Angela Merkel. Une piste est avancée : une "coalition des volontaires" parmi les 28 pays de l'UE pour conclure des accords permettant le renvoi des migrants dans le premier pays où ils ont été enregistrés.
REACTION
Angela Merkel met en garde. "L'Europe a beaucoup de défis mais celui lié à la question migratoire pourrait décider du destin de l'Union européenne", a déclaré la chancelière devant la chambre des députés allemands, en appelant à des solution "multilatérales" et non "unilatérales" de la part des pays membres.
IMMIGRATION
Pour Eric Ciotti, "Matteo Salvini a fait bouger les choses avec les ONG, derniers maillons de la chaîne des passeurs"
. @ECiotti le dit clairement il se sent "plus proche de la ligne des gouvernements #hongrois (de #Orban ) et italien. Matteo #Salvini a fait bouger les choses avec les #ONG , derniers maillons de la chaîne des passeurs !" #Europe #Immigration #Les4V @telematin pic.twitter.com/2VPO6vXtNQ — Caroline Roux (@Caroline_Roux) 28 juin 2018
RÉACTION
Christophe Castaner était l'invité politique de LCI ce jeudi matin
🗨 @CCastaner à @chrisjaku sur la position de la #France , dénoncée par certains députés #LaREM : "En accueillant l' #Aquarius , vous donnez raison à Mr #Salvini [...] L'émotion ne fait jamais une bonne politique." #La26 . pic.twitter.com/AXvDXBHn31 — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 28 juin 2018
VIDÉO
Les images de l'arrivée du Lifeline hier soir à Malte.
SOMMET SOUS HAUTE TENSION
Alors que le Lifeline est arrivé à Malte hier et que les migrants à son bord seront répartis dans huit pays (Malte, Italie, Espagne, France, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal), le sommet de l'UE, qui se déroule aujourd'hui et demain à Bruxelles, sera largement consacré aux questions d'immigration. Il s'annonce très tendu entre les pays favorables à l'accueil des migrants et ceux qui veulent fermer leurs frontières.
La réforme de la zone euro sera aussi à l'ordre du jour.
LIFELINE À MALTE
Un important dispositif de sécurité entoure le navire à quai, où les autorités maltaises vont pouvoir commencer les examens médicaux et les formalités concernant les migrants, dont l'odyssée prend fin après une semaine en Méditerranée et plusieurs jours dans des conditions sanitaires fortement détériorées. Le navire avait renouvelé dans la nuit de mardi à mercredi sa demande d'entrer à Malte et fait savoir que "de nombreuses personnes à bord" souffraient "de mal de mer" et que trois se trouvaient à l'infirmerie.
Urgent
À BON PORT
Le Lifeline est arrivé à Malte. Le navire humanitaire qui transporte quelque 233 migrants est entré dans le port de La Valette après une semaine d'attente en Méditerranée, selon des images en direct de l'AFP-TV. Le bateau, affrété par l'ONG allemande du même nom, sera autorisé à débarquer les migrants qu'il a secourus et qui seront ensuite répartis dans huit pays européens prêts à les accueillir, ont indiqué les autorités maltaises.
Urgent
LIFELINE À MALTE
Le Lifeline sera autorisé mercredi soir à accoster à Malte, a annoncé le Premier ministre maltais Joseph Muscat.
MACRON
Le président français a également critiqué l'ONG Lifeline qui a "agi en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens". Pour lui, l'organisation allemande "fait le jeu des passeurs". "On ne peut pas accepter durablement cette situation car au nom de l'humanitaire cela veut dire qu'il n'y plus aucun contrôle. A la fin, on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût des risques du passage", a-t-il ajouté.
LIFELINE
Lors d'une conférence de presse, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait accueillir des migrants du Lifeline. "Quelques dizaines d'individus par pays", a précisé le chef de l'Etat qui a salué le travail de solidarité organisé par le président maltais.
LIFELINE
Le navire humanitaire, qui se trouve au large de Malte, pourra accoster sur l'île de la Méditerranée et l'Italie prendra une partie des 233 migrants qui se trouvent à bord, affirmei le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte.
LIFELINE
Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a déclaré ce matin sur RTL qu'"une solution européenne sembl(ait) se dessiner" pour le navire humanitaire Lifeline, bloqué en mer avec 234 migrants à bord, avec un possible "débarquement à Malte".
#Migrants : "La France n'a jamais remis en cause l'accueil inconditionnel. La crise est politique avant d'être migratoire. Une solution Maltaise semble se décider", @BGriveaux invité de #RTLMatin avec @EliMartichoux pic.twitter.com/nZ29wB9pUQ — RTL France (@RTLFrance) 26 juin 2018
HOSPITALITÉ
Le président nationaliste de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, s'est dit hier soir "disposé à porter secours" aux migrants recueillis sur le Lifeline. Il a toutefois ajouté sur la radio France Inter que "juridiquement, il faut évidemment l'accord de l'Etat (français) pour que les choses se fassent".
CARGO DANOIS
L'Alexander Maersk est arrivé dans la nuit dans le port sicilien de Pozzallo.
MATTEO SALVINI
Après la France "arrogante", la ministre "ignorante". Le ministre de l'Intérieur italien s'en est une nouvelle fois vertement pris à la France à propos du navire Lifeline et de ses 234 migrants, dont le sort est toujours incertain. Alors que la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, avait affirmé dans la journée que l'Italie devait le prendre en charge Matteo Salvini a réagi lors d'une conférence de presse : "Le ministre français est ignorant, dans le sens qu'il ignore la situation de ce navire qui a agi en ignorant les signalisations des gardes-côtes italiens et libyens : c'est un navire hors-la-loi qui doit être saisi".
"Je suis surpris par la méchanceté des Français, l'ouverture du port de Marseille à ce navire serait un beau geste et on ne voit pas pourquoi il devrait arriver en Italie, vu qu'il n'a rien à voir avec notre pays", a-t-il ajouté, confirmant que le navire ne sera pas autorisé à entrer dans un port italien.
INFLEXIBLE SALVINI
Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, confirme lors d'une conférence de presse que le navire humanitaire Lifeline, avec 234 migrants à son bord, ne sera pas autorisé à entrer dans un port italien.
Affrété par l'ONG allemande du même nom, le navire se trouvait lundi à environ 30 milles nautiques des côtes maltaises, où il attendait que les autorités maritimes statuent sur son sort.
NAVIRE LIFELINE
Le Lifeline, qui a été approvisionné en vivres et en médicaments par Malte, a demandé lundi à être accueilli par la France, selon RTL. Mais Axel Steier, qui se trouve à Dresde et non à bord, a assuré à l'AFP que le bateau n’a pas l’intention de rejoindre un port français dans l’immédiat : "Aller en direction de la France oui. Nous voulions faire ça initialement mais à cause des conditions météo, ce n’est pas possible actuellement. Et nous ne voulions pas rentrer dans un port mais rester dans les eaux internationales", a-t-il déclaré en précisant que cette option restait "possible".
"Le problème est que nous avons 234 personnes assises à bord d'un bateau de 30 mètres de long, tout près d'un pays développé et que l'Europe regarde ces gens en train de dépérir", a déclaré Axel Steier.
LIFELINE
Nouvelle polémique en vue ? La ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a affirmé lundi que c'était "à l'Italie" de prendre en charge le bateau humanitaire Lifeline transportant des migrants, alors que plusieurs élus font pression sur le gouvernement pour qu'il accepte ou refoule le navire, une semaine après la polémique Aquarius. "La France rappelle le droit international : lorsque vous avez un bateau et que vous faites du sauvetage en mer, c'est le cas des passagers du Lifeline, vous les débarquez sur le port sûr le plus proche (...) c'est Malte ou c'est l'Italie", a déclaré la ministre sur France 2. Le navire de l'ONG allemande Lifeline a été bloqué au large de Malte avec 239 migrants à son bord, l'Italie puis Malte lui ayant refusé l'accostage.
MEDITERRANEE
Quelque 108 personnes sont toujours lundi à bord du cargo danois Alexander Maersk à quelques milles nautiques au large du port sicilien de Pozzallo, où l'équipage attendait encore en milieu de journée des ordres de la part des autorités maritimes italiennes sur ce qu'il devait faire de ses passagers. Situation identique au large de Malte où le navire de l'ONG allemande Lifeline est lui aussi en attente d'ordres avec 234 migrants à son bord.
MEDITERRANEE
#AlexanderMaersk ancora ferma davanti al Porto di #Pozzallo da venerdì. Se si fosse mossa, a quest'ora sarebbe da tempo arrivata in un porto dell'ospitale #Francia o della misericordiosa #Spagna . pic.twitter.com/wY78Db97DT — Corio Lano (@LanoCorio) 25 juin 2018
"HOTSPOTS"
Les "centres fermés" proposés par la France et l'Espagne pour gérer les migrants à leur arrivée en Europe permettraient de revenir à l'esprit des "hotspots", ces structures installées en Grèce et en Italie à partir de 2016. C'est ce que Pascal Brice, directeur général de l'Ofpra, a assuré ce lundi : "L'idée, dans ces centres, serait d'accueillir dignement les demandeurs d'asile le temps de l'instruction de leur dossier", les déboutés devant être reconduits, a assuré le patron de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides.
LIBYE
Des "centres d'accueil et d'identification"en Libye. C'est le souhait du ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, en déplacement ce lundi sur place. "Nous soutiendrons, d'un commun accord avec les autorités libyenne, la mise en place de centres d’accueil et d’identification (de migrants) au sud de la Libye, à sa frontière externe, pour l'aider autant que l'Italie à bloquer la migration", a déclaré M. Salvini.
REACTION
"L'Union européenne souhaite de l'immigration, elle l'a dit à plusieurs reprises par l'intermédiaire et par la bouche de beaucoup de ses commissaires européens", pour "contrebalancer la baisse de la natalité, pour peser à la baisse en réalité sur les salaires et créer de la compétitivité", a déclaré sur franceinfo Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN).
SAUVETAGE
Près de 1.000 migrants ont été secourus dimanche au large de la Libye alors qu'ils tentaient de traverser la Méditerranée pour atteindre l'Europe, a indiqué lundi la marine libyenne. Dimanche, tard dans la soirée, 490 migrants étaient arrivés à bord d'un navire de la marine libyenne au port de Tripoli. Ils étaient en difficulté sur des canots pneumatiques au large de Garabulli, à l'est de Tripoli. Un autre groupe de 361 migrants, dont 88 femmes et 44 enfants, avaient été secourus au large d'Al-Khoms, 100 km à l'est de Tripoli.
SALVINI
Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini s'est envolé lundi matin pour la Libye pour rencontrer les autorités du pays sur la question des migrants, a-t-il annoncé lui-même sur son compte Twitter. "Mission Libye, on part!", a-t-il écrit, en postant un selfie à bord de l'avion militaire emprunté pour se rendre en Libye.
Dans un entretien publié lundi dans le quotidien La Repubblica, le vice-Premier ministre libyen Ahmed Miitig a souligné son intérêt à travailler avec les hommes clefs du nouveau gouvernement italien. "La collaboration entre l'Italie et la Libye est décisive", a-t-il commenté, notant que l'arrivée de migrants était également "un problème important" pour son pays.
BILAN
Selon une ONG espagnole, plus de 1000 personnes sont actuellement à la dérive sur différentes embarcations. L'Italie refuse que des ONG leur viennent en aide :
RÉSUMÉ
Un sommet sans clash mais sans prise de décision commune :
MACRON / MERKEL
Emmanuel Macron et Angela Merkel ont appelé dimanche à des accords à plusieurs pays sur les défis migratoires, pour contourner l'absence de consensus qui paralyse l'UE.
Une solution européenne "se construira uniquement sur la coopération entre les Etats membres de l'UE, que ce soit une coopération à 28 ou entre plusieurs Etats qui décident d'avancer ensemble", a indiqué le président français.
"Nous sommes tous d'accord pour réduire la migration irrégulière, pour protéger nos frontières", a ajouté Angela Merkel. Mais quand un consensus n'est pas possible, "nous voulons réunir ceux qui sont volontaires pour trouver un cadre commun d'action."
La chancelière allemande avait évoqué plus tôt la nécessité de trouver des "accords bilatéraux ou trilatéraux dans l'intérêt mutuel", en partant du principe que le sommet à 28 programmé les 28-29 juin à Bruxelles, "n'apportera pas encore de solution globale au problème des migrations".
Les deux chefs d'Etat ont notamment mis l'accent sur la nécessité de résoudre le problème des "mouvements secondaires", c'est-à-dire des demandeurs d'asile qui se déplacent dans l'UE, au lieu de rester dans le pays par lequel ils sont entrés dans l'attente d'une décision sur leur cas.
MACRON
Retrouvez l'intégralité de la déclaration du président français à la sortie de la réunion :
ITALIE
Le chef de gouvernement italien s'est dit "satisfait" de la réunion. "Rendez-vous jeudi au Conseil européen" a-t-il indiqué sur Twitter, sans donner plus d'indications quant à la ligne établie par les 16 participants au mini-sommet.
Si è conclusa la riunione informale sul tema migrazione a Bruxelles e rientriamo a Roma decisamente soddisfatti. Abbiamo impresso la giusta direzione al dibattito in corso. Ci rivediamo giovedì al Consiglio Europeo. — GiuseppeConte (@GiuseppeConteIT) 24 juin 2018
MACRON
"Beaucoup de choses ont été faites qui ont permis d'avoir des résultats", a assuré Emmanuel Macron.
"Cette réunion a permis d'évacuer les solutions qui n'étaient pas conformes à nos valeurs", a-t-il ajouté tout en reconnaissant qu'il restait "beaucoup de travail".
Aucune décision concrète n'a été avancée, le président français a avancé des accords bilatéraux plutôt que des solutions communes aux 28 états.
Urgent
MACRON
A l'issue du mini-sommet, Emmanuel Macron a indiqué que la réunion avait été "utile".
L'ITALIE VEUT PLUS DE SOLIDARITE
Lors de la réunion, l'Italie a présenté une liste de propositions pour répondre aux flux de migrants.
- Des centres de protection internationaux
"Nous ne pouvons pas tous les transporter en Italie et en Espagne. Il faut des centre de protection dans plus de pays européens pour sauvegarder les droits de ceux qui arrivent et éviter des problèmes d'ordre publics et de surpopulation", souligne le texte.
- Réforme du règlement de Dublin
Rome appelle aussi à "dépasser" le principe du Règlement de Dublin, qui confie aux pays de première entrée dans l'UE la responsabilité des demandes d'asile, et dont la réforme est au point mort depuis plus de deux ans, en raison notamment de l'opposition frontale des pays de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque), opposés à toute mesure d'accueil obligatoire.
- Opérations de sauvetage en mer partagées entre les pays euroépens
"L'obligation de sauvetage ne peut pas devenir une obligation de traiter les demandes (d'asile) pour le compte de tout le monde", estime le document italien.
- Sanctions financières
Enfin, l'Italie demande des "sanctions financières" contre les pays n'accueillant pas de réfugiés, comme l'a également souhaité samedi le président français Emmanuel Macron.
SANCHEZ
Le Premier ministre espagnol explique pour sa part que la réunion a montré qu'il y "avait plus de points communs que de désaccords", mais pas de conclusions communes pour autant.
MERKEL
A l'issue du mini-sommet de l'UE, qui vient de se terminer, la chancelière allemande s'est félicitée "de la bonne volonté et des positions communes affichées". Elle a souhaité que des accord bilatéraux puissent être conclus quand les solutions européennes sont impossibles pour résoudre la crise migratoire. Elle a enfin affirmé que les migrants ne pouvaient pas choisir le pays où demander l'asile.
LE SOMMET SE POURSUIT
Débutée en milieu d'après-midi, la réunion de l'UE se poursuit actuellement. La fin est estimée pour 20h.
LIFELINE
Contactée par LCI, Aline Watermann, membre de l'ONG Mission Lifeline a indiqué que 234 migrants étaient à bord du bateau, actuellement bloqué au large de Malte. Parmi eux "14 femmes et 4 petits bébés", ainsi que "67 mineurs non accompagnés".
En plus de la chaleur, certains "cas médicaux assez sévères" dus notamment à de la malnutrition ont été enregistrés.
MACRON / CONTE
Malgré leurs différends, Emmanuel Macron et le nouveau chef du gouvernement populiste italien, Giuseppe Conte, assis côte à côte, se sont montrés jovials :
RÉACTIONS
Les Républicains se montrent très remontés face aux annonces du président :
C’est @EmmanuelMacron qui devrait être mis à l’amende pour son arrogance et pour l’immigration illégale qu’il n’endigue pas en France par manque de courage https://t.co/Q9LaPBB5bY — Nadine Morano (@nadine__morano) 24 juin 2018
LR
"Il faut que Mme #Merkel et M. #Macron , porteurs de cette vision immigrationniste de l’Europe, soient enfin placés devant leurs responsabilités historiques."🗞Retrouvez mon interview dans @leJDD ▶️ https://t.co/mmlTibU06V pic.twitter.com/KOvZZ3efoZ — Eric Ciotti (@ECiotti) 24 juin 2018
ENTRAIDE
L'ONG en charge de l'Aquarius apporte son soutien et exprime son inquiétude :
Nous sommes préoccupés des rescapés sur les vaisseaux #Lifeline & #Maersk à qui l'on refuse un "port sûr". Le droit maritime et le débarquement rapide et sécuritaire des personnes secourues doivent primer sur toutes considérations politiques, politiciennes ou administratives. — SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) 24 juin 2018
INFO LCI
Selon nos informations, Emmanuel Macron ne s'exprimera pas à l'issue du mini-sommet ce soir. Seul Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, prendra la parole.
ONG vs ITALIE
L'ONG espagnole Proactiva Open Arms a affirmé dimanche que l'Italie avait refusé l'aide de son navire pour secourir des migrants au large de la Libye. Rome a affirmé que les garde-côtes libyens s'en chargeraient.
L'ONG aurait reçu au cours des dernières heures huit appels à l'aide pour "un total d'environ 1.000 personnes". Le navire poursuit sa route vers la zone de secours car il a l'obligation de "porter secours à toutes ces personnes", a expliqué la porte-parole de l'organisation, Laura Lanuza.
PING PONG
La réponse de l'Italie ne s'est pas faite attendre hier :
MACRON
Retour sur les propositions de la France et de l'Espagne, hier :
DÉSACCORD
Tensions également au niveau national : le défenseur des Droits, Jacques Toubon, et la maire de Paris ont taclé les décisions du gouvernement :
LE MAIRE
Pendant ce temps, en France, Bruno Le Maire souligne les tensions existantes entre pays européens :
PAS D'UNION
Peu d'espoirs sur une résolution commune : "Nous savons qu'au Conseil européen, malheureusement, nous n'aurons pas de solution complète sur la question migratoire", a déclaré la chancelière allemande. "C'est pourquoi il y aura des accords bilatéraux et trilatéraux, sur la manière dont nous pouvons nous aider les uns les autres sans toujours attendre tous les 28 Etats membres mais réfléchir à ce qui est important pour qui."
PHOTO DE FAMILLE
Les seize Etats européens dont la France ont commencé leur réunion à Bruxelles, elle devrait durer près de 4 heures.
IL DONNE LE TON
A son arrivée à Bruxelles dimanche en début d'après-midi, et avant même de rencontrer ses partenaires européens, le Président français a déclaré que la France n'avait " de leçon à recevoir de personne" en matière d'accueil. Et de préciser que la France était "le deuxième pays d'accueil des demandeurs d'asile cette année".
"N'oublions jamais d'où nous venons, n'oublions jamais nos valeurs", a-t-il conclu.
AQUARIUS
Invité du Grand Jury LCI/LeFigaro/RTL, Bruno Le Maire est revenu sur les tensions autour de l'Aquarius, ce bateau de l'ONG SOS Méditerranée venus en aide à plus de 600 migrants : ce n'est "pas une crise migratoire mais une crise politique"
LIFELINE
Alors que 16 pays de l'UE se réunissent à Bruxelles au sujet de la question des migrants, les 239 passagers du Lifeline sont toujours bloqués dans les eaux internationales.
Le ministre allemand de l'Intérieur, en conflit avec Angela Merkel sur la politique migratoire, a annoncé lundi soir avoir conclu un accord sur le sujet avec la chancelière, susceptible de sauver le gouvernement du pays. "Après des négociations intensives" entre le parti de centre-droit de la chancelière (CDU) et le parti conservateur bavarois CSU "nous sommes tombés d'accord" sur des mesures pour réduire l'immigration illégale, a affirmé le ministre Horst Seehofer à l'issue d'une ultime tentative pour trouver un compromis.
Le troisième partenaire de la coalition gouvernementale, le parti social-démocrate SPD, doit toutefois encore dire s'il accepte les termes de l'accord.