EN DIRECT - Soldats tués au Mali : Macron invite les 5 présidents des pays du Sahel à Pau le 16 décembre

Publié le 4 décembre 2019 à 16h23

Source : TF1 Info

CÉRÉMONIE - Un hommage national est rendu ce lundi 2 décembre aux Invalides aux treize militaires français qui ont trouvé la mort lors d’une opération de combat contre des djihadistes au Mali. Suivez notre édition spéciale et les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

RÉUNION


Emmanuel Macron a invité à Pau le 16 décembre les présidents des cinq pays du Sahel, afin qu'ils "clarifient et formalisent leurs demandes à l'égard de la France" pour sa présence militaire antiterroriste au Sahel, a-t-il annoncé ce mercredi à l'issue du sommet de l'Otan.


"Nous devons à très court terme reclarifier le cadre et les conditions politiques de notre intervention au Sahel avec les cinq Etats africains membres du G5 Sahel" (Mali, Burkina, Niger, Tchad, Mauritanie), a-t-il dit, en dénonçant "des ambiguïtés à l'égard des mouvements antifrançais".

HOMMAGE


La cérémonie s'achève, le chef de l'Etat doit dorénavant rencontrer, en privé, les familles des victimes.

HOMMAGE

HOMMAGE


Les cercueils des 13 soldats sont emmenés par leurs camarades alors que résonne la marche funèbre de Chopin.

HOMMAGE


Une minute de silence est respectée aux Invalides en hommage aux 13 soldats tués. Elle est suivie de La Marseillaise.

HOMMAGE


Emmanuel Macron vient d'achever son discours et remet désormais la légion d'honneur à titre posthume aux 13 soldats.

HOMMAGE


Emmanuel Macron : "Soldats, nous ferons bloc pour cette vie de peuple libre conquise grâce à nos armées, grâce à vous."

HOMMAGE

HOMMAGE

HOMMAGE


Le président de la République poursuit son allocution en égrenant à présent les noms et parcours des 13 militaires tués au Mali.

HOMMAGE


Emmanuel Macron : "Nous sommes aux côtés de l'armée de terre, de toute la communauté militaire et de défense. Nos 13 soldats sont tombés. Treize noms, 13 familles, 13 destins."

HOMMAGE


Emmanuel Macron : "Au nom de la Nation, je m'incline devant leur sacrifice. Je m'incline devant la douleur des familles, devant les parents qui pleurent un fils, les épouses les compagnes qui perdent l'être aimé. Devant les enfants que ce drame laissent orphelins. (...)"

HOMMAGE


Emmanuel Macron débute son allocution. "La liberté a souvent hélas le goût du sang versé. L'histoire de notre pays l'enseigne", commence le chef de l'Etat.

HOMMAGE


Les cercueils des 13 soldats sont dorénavant au centre de la cour d'honneur des Invalides, où règne un silence total. Les soldats défunts ont été portés par leurs camarades au son des tambours, avant d'être disposés sur les pavés, devant quelque 2.500 personnes. 

HOMMAGE

HOMMAGE


Les cercueils des 13 soldats font leur entrée dans la cour d'honneur.

HOMMAGE


La Marseillaise est jouée, le chef de l'Etat se recueillant devant le quatrième régiment de chasseurs. Emmanuel Macron, avec gravité, passe en revue les troupes présentes. 

HOMMAGE


La voiture d'Emmanuel Macron est arrivé aux Invalides en compagnie de son épouse. Première personnalité à le saluer : le président malien, Boubacar Keita.

HOMMAGE


Le Premier ministre Edouard Philippe est présent à l'entrée de la cour des Invalides, le protocole prévoyant qu'il lui revient d'accueillir le chef de l'Etat. A noter que les quatre maires des quatre villes où se situe les régiments touchés par le drame sont présents à ses côtés : François Bayrou, le maire de Pau, Roger Didier, le maire de Gap, Jean-Luc Corbet, le maire des Varces, et Henri Bonnefoy, maire de Saint-Christol d’Albion. 

HOMMAGE


François Hollande fait son arrivée dans la cour des Invalides, où se trouve déjà Nicolas Sarkozy. Les ministres du gouvernement Edouard Philippe sont eux aussi arrivés.

HOMMAGE

HOMMAGE

HOMMAGE


Les cercueils vont bientôt être portés de la Cathédrale à la cour d’honneur pour la cérémonie officielle. La cour des Invalides commencent à se remplir.

HOMMAGE


Une cérémonie privée se déroule actuellement dans la cathédrale Saint Louis des Invalides.

HOMMAGE 


Le cortège se dirige vers les Invalides. Durant ce court trajet, les hommages militaires sont rendus aux 13 soldats.

HOMMAGE


Les cérémonies s'apprêtent à débuter. Le cortège va quitter le Grand Palais, direction les Invalides.

HOMMAGE

RAPATRIEMENT DES CORPS 


Les corps des treize militaires tués dans la collision de deux hélicoptères au Mali sont arrivés en France, a indiqué le le porte-parole de l'état-major, Frédéric Barbry. Il a également précisé que désormais, l'heure était "au temps des familles" avant l'hommage national qui se déroulera ce lundi 2 décembre à Paris. 


A Gao, tous leurs frères d'armes, alignés sur la base, ont fait le salut militaire au passage des cercueils avant qu'ils n'empruntent la rampe pour s'engouffrer dans le cargo, selon d'autres photos diffusées par l'état-major. Les cercueils étaient recouverts du drapeau aux couleurs de la France. Un soldat brandissait un étendard portant la mention "Opération Barkhane", du nom de l'opération française antijidiste au Sahel.

GAO 


Le dernier hommage des soldats de la force Barkhane à leurs collègues décédés la semaine dernière, lors d'une opération au Mali. 

HOMMAGE 


L'hommage au treize soldats tués au Mali aura lieu ce lundi 2 décembre à Paris. Il sera présidé par Emmanuel Macron et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta sera présent. 

RÉACTION DE LA FRANCE INSOUMISE


Jean-Luc Mélenchon a estimé dans le JDD qu'il était "indispensable de définir les moyens" pour "ramener vite à la maison" les forces françaises déployées au Sahel, dans une tribune publiée dimanche.


Dans ce texte cosigné avec le député Bastien Lachaud, le chef de file des insoumis reconnaît toutefois qu'il "est impossible de retirer immédiatement les forces françaises: nos accords de défense nous l'interdisent". Mais il demande de "travailler à une nouvelle attitude en identifiant les impasses" de la situation actuelle au Sahel.

MINISTRE DES ARMEES 


La bataille menée par la France contre les jihadistes au Sahel "relève du temps long", réaffirme la ministre française des Armées Florence Parly dans un entretien publié dans le Journal du Dimanche, à la veille d'un hommage national en mémoire de 13 soldats français morts en opération au Mali.


"Ce combat-là relève du temps long", a insisté la ministre, interrogée sur l'intention du président Emmanuel Macron de réexaminer la stratégie des forces anti-djihadistes françaises au Sahel, dans un contexte sécuritaire régional explosif.


"Toutes les options sont sur la table pour donner toute son efficacité à cette opération majeure contre le terrorisme au Sahel", explique-t-elle dans les colonnes du JDD, avant d'assister lundi à Paris aux côtés du chef de l'Etat français à une cérémonie en l'honneur des treize militaires tués dans la collision de deux hélicoptères au cours d'une opération de combat, dans le nord-est du Mali.

CONTROVERSE

L'ARMÉE DÉMENT


La collision entre les deux hélicoptères lundi soir au Mali, qui a causé la mort de 13 soldats français, n'est pas due à des tirs ou à une action des djihadistes qu'ils combattaient, a affirmé vendredi le chef d'état-major de l'armée française. 


Dans une interview à Radio France Internationale, le général François Lecointre a démenti l'affirmation avancée la veille par le groupe État islamique, qui se réjouissait que des tirs de djihadistes avaient mené à la collision. 


"C'est absolument faux", a-t-il déclaré. "Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (…) une très fine coordination."

ON FAIT LE POINT


Lundi après-midi, un hommage national aux Invalides présidé par Emmanuel Macron sera rendu aux 13 soldats morts au Mali. 

DAECH 


Le groupe djihadiste Etat islamique a affirmé jeudi avoir provoqué la collision entre les deux hélicoptères français. Dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram habituelles, Daech affirme avoir tendu une embuscade à un convoi de soldats français dans la région de Ménaka.


Un hélicoptère transportant des renforts pour aider les troupes au sol a tenté d'atterrir sur le lieu de l’embuscade, mais "les soldats du califat ont tiré en direction de l'appareil, le forçant à se retirer et au final il est entré en collision avec un autre hélicoptère causant la mort de 13 soldats", selon le communiqué.


Selon l'armée française, ils avaient été appelés en appui de commandos parachutistes engagés contre des ennemis, dans un secteur où la force antidjihadiste française Barkhane mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

MACRON 


À l'issue d'une rencontre avec le patron de l'Otan à l'Elysée ce jeudi, Emmanuel Macron se dit prêt à réexaminer les "modalités d'intervention" de la France au Sahel. 


"Le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd'hui à regarder toutes les options stratégiques", a déclaré le président français, réclamant une "plus grande implication" de ses alliés.

Soldats tués au Mali : Emmanuel Macron se dit prêt à revoir les "modalités d'intervention" de la France au SahelSource : TF1 Info

POLÉMIQUE 


Un message posté mardi 26 novembre sur twitter par la CGT chômeurs du Morbihan, "toutes nos pensées aux familles de militaires morts pour le colonialisme au #Mali", a suscité une polémique ce jour sur le réseau social et été "condamné fermement" par la centrale syndicale. 


Dans un communiqué, "La Confédération générale du travail condamne fermement et se désolidarise des propos tenus dans un  tweet de « chômeurs CGT 56".  "Ce tweet est le résultat d’une initiative personnelle qui ne saurait engager ni le Comité de chômeurs 56, ni l’Union locale CGT de Lorient, ni l’Union départementale CGT du Morbihan", écrit le syndicat. 

En direct

A GAO


La ministre des Armées Florence Parly est arrivée sur la base de Gao au Mali pour un hommage aux 13 militaires tués accidentellement lundi lors d'une opération contre des jihadistes, a annoncé son ministère.


Elle doit se recueillir dans l'enceinte de la chapelle ardente où les 13 corps ont été réunis avant leur transfert vers la France et rencontrer les frères d’armes des victimes, a précisé le ministère des Armées dans un communiqué.

Urgent

HOMMAGE NATIONAL


Un hommage national aux 13 militaires décédés au Mali aura lieu lundi 2 décembre aux Invalides, a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.


La cérémonie aura lieu dans l'après-midi et devrait inclure les régiments et les communes concernées par la mort d'un militaire, avec la présence d'élèves et de représentants de corps militaires.


D'ici lundi, la ministre des Armées Florence Parly doit se rendre sur la base de Gao au Mali, avec le chef d'état-major des armées François Lecointre, pour s'incliner devant les 13 cercueils avant le retour des corps en France.

RÉACTION


"La lutte contre le terrorisme est un combat au long court", a estimé Bernard Cazeneuve.

RÉACTION

RAPATRIEMENT


Les corps des treize militaires tués "sont maintenant dans une emprise française" et "les opérations de rapatriement vers la métropole vont pouvoir débuter", a affirmé  le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état major des armées chez nos confrères de BFMTV.

TÉMOIGNAGE


Hervé Morin, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, se rappelle sur LCI à quel point il est dur de perdre des soldats quand on a ce poste de ministre.

Hervé Morin : "Ce sont des moments difficiles en effet"Source : TF1 Info

Urgent

ENQUÊTE


Les boîtes noires des deux hélicoptères ont été récupérées, annonce le porte-parole de l'armée.


"Les deux boîtes noires des hélicoptères ont été récupérées, elles seront remises aux autorités compétentes à des fins d'analyse", a déclaré le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état major des armées.


"Il est trop tôt pour pouvoir préjuger de la date de ces différentes analyses, on va laisser aux spécialistes le temps qu'il convient pour analyser tous les paramètres de vol qui sont dans ces boîtes noires", a-t-il poursuivi. "Aucune piste n'est écartée, c'est au bureau enquête-accident qu'il reviendra de déterminer les causes de cette collision supposée."

HOMMAGES ET ÉMOTIONS


Plusieurs hommages ont été rendus au 13 soldats morts lundi soir un peu partout en France.

13 soldats tués au Mali : hommage et émotion en FranceSource : TF1 Info

LA PRESSE S'INTERROGE


Alors que La Croix et Le Figaro font leur Une sur la mort des 13 soldats français au Mali (avec le même titre "la France pleure ses soldats") tout comme Le Parisien - Aujourd'hui en France (avec les portraits des 13 victimes et le titre "Morts au combat"), Libération ou L'Humanité n'ont pas fait le même choix en ce mercredi 27 novembre.


A l'intérieur, au-delà de l'émotion, reviennent des questions dans les textes des éditorialistes de la presse française : "Faut-il rester au Mali ?" (La Provence), "Où va Barkhane ?" (Nice-Matin


Pour Jean-Michel Servant, dans Midi-Libre, un retrait de la région de l'armée française ne serait pas une bonne solution : "Un retrait entraînerait immédiatement le massacre de nombreux civils et la déstabilisation d'un continent. Pour notre armée, elle serait vécue comme une désertion. Comme un insupportable abandon. Une insulte faite à la mémoire de ses héros".

LA UNE DE LA PROVENCE

TÉMOIGNAGE


L'émotion de Jean-Marie Bockel, père de Pierre Bockel. 

EXPLICATIONS

Treize militaires français morts au Mali : qu’est-ce que l’opération Barkhane ?Source : 24H PUJADAS, L'info en questions

HOMMAGE A PAU

PORTRAITS 


"Ce sont nos frères d'armes", a déclaré le Général Givre. Qui étaient les treize soldats morts au combat ? 

Qui sont les 13 militaires tués au Mali dans un accident d'hélicoptère ?Source : TF1 Info

DEUIL 


Jean-Marie Bockel, ancien ministre a réagi à la mort de son fils, Pierre-Emmanuel décédé dans l'accident, ce lundi 25 novembre au Mali. "C’est le meilleur des fils, le plus merveilleux des garçons. Un fils adorable, un frère adoré, un fiancé amoureux, un futur papa", a confié Jean-Marie Bockel à Franceinfo. Ajoutant que son fils était "très fier de ce qu’il faisait, très fier d’être au service de son pays, passionné par son métier de pilote d’hélicoptère". 

HOMMAGE A PAU 


Un hommage devant l'Hôtel de Ville de Pau a lieu, ce mardi 26 novembre, en hommage aux soldats décédés. De nombreuses personnes, soldats, civils, anciens combattants sont rassemblés sur la place de l'Hôtel de ville. 

ÉMOTION 


Le centre de formation des élèves officiers de réserve de la Marine Nationale a rendu hommage au capitaine Romain Chomel de Jarnieu, membre du 4e régiment de chasseurs de Gap. Le capitaine était un ancien élève de cette école. 


"La PMS salue sa mémoire, sa bravoure et son  parcours exemplaire. Son attachement aux valeurs de l'institution et son engagement pour la nation font de lui, de ses 12 autres collègues et de tous les militaires, de toutes armes, morts pour la France ou actuellement en OPEX, des modèles pour nous tous", peut-on lire sur le compte Twitter de l'école. 

HOMMAGE A GAP 


Un hommage a également lieu à Gap, devant l’hôtel de Ville, pour une minute de silence. La Marseillaise devrait résonner ensuite en mémoire de ces soldats.

HOMMAGE A PAU 


Un hommage devant l'Hôtel de Ville de Pau a lieu, ce mardi 26 novembre, en hommage aux soldats décédés. De nombreuses personnes, soldats, civils, anciens combattants sont rassemblés sur la place de l'Hôtel de ville. 

HOMMAGE A PARIS 


Un hommage aux soldats est en cours, à l'Arc de Triomphe.

Militaires tués au Mali : la flamme du soldat inconnu ravivée sous l'Arc de TriompheSource : TF1 Info

HOMMAGE 


En mémoire des treize militaires français tués lundi soir au Mali, la flamme du soldat inconnu a été ravivée ce mardi sous l'Arc de Triomphe à Paris. Une cérémonie d'hommage à laquelle participait notamment la ministre des Armées, Florence Parly.

PORTRAITS 

HOMMAGE 


Le Général Pierre-Joseph Givre, commandant de la 27e brigade d'infanterie de montagne dont dépendaient les hommes du 4e Régiment de chasseurs de Gap et le 93e Régiment d'artillerie de Montagne, a adressé ses condoléances aux familles des soldats de Varces et de Gap morts au Mali. 



Il a également eu une pensée pour les soldats encore sur le terrain. Il explique que ses hommes étaient au Mali depuis le mois de septembre et que la plupart en était à leur 3e séjour au Mali. 

ÉMOTION A PAU 


Le commandant en second, le lieutenant colonel Karl Flabry s'exprime. 

Militaires tués au Mali : la réaction d'un officier du 5e régiment d'hélicoptères de combat de PauSource : TF1 Info

COMMISSION EUROPÉENNE 


Jean-Claude Juncker rend hommage aux soldats disparus.

EN DIRECT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE 


Édouard Philippe, a considéré mardi que l'action militaire de la France au Mali n'était "pas la seule dimension" du combat contre les jihadistes, mais qu'elle était "indispensable", après un accident d'hélicoptère qui a tué 13 militaires français.


"C'est un très long combat" et "la seule dimension militaire ne permet pas d'obtenir la victoire définitive, mais elle est indispensable", a affirmé le chef du gouvernement à l'Assemblée nationale.

Militaires tués au Mali : Edouard Philippe répond aux députésSource : TF1 Info

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

LES VISAGES DES 13 MILITAIRES 

ÉMOTION A PAU


La ville a perdu sept de ses soldats, dans cette opération. Les habitants sont profondément émus par ces disparitions.

SUR LE TERRAIN 


Le déroulé du drame, minute par minute.

HOMMAGE NATIONAL 


Pour l'heure, la date de cérémonie d'hommages n'a pas encore été arrêtée. Néanmoins, elle sera présidée par Emmanuel Macron, aura lieu aux Invalides "dans les jours prochains", a indiqué mardi la ministre des Armées Florence Parly.


"Je sais que la Nation toute entière sera soudée" à cette occasion, a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse au ministère de la Défense, quelques heures après l'annonce de la mort des 13 militaires dans la collision de deux hélicoptères au cours d'une mission de combat.

HOMMAGE AU SÉNAT


Gérard Larcher, le Président du Sénat, a rendu un hommage ému aux treize militaires décédés avant de faire respecter, comme partout en France, une minute de silence à 15h ce mardi.

L'hommage du Sénat au 13 soldats français tués au MaliSource : TF1 Info

CONFÉRENCE DE PRESSE - FLORENCE PARLY

Militaires tués au Mali : le récit des faits par Florence ParlySource : TF1 Info

CONFÉRENCE DE PRESSE - LES BOITES NOIRES RÉCUPÉRÉES 


"Le reste des opérations a consisté en sécuriser l'ensemble du secteur, d'effectuer les fouilles, de récupérer les deux boites noires et de récupérer les dépouilles de nos frères d'arme", a précisé le général François Lecointre.


Florence Parly a affirmé pour sa part qu'une enquête avait été ouverte pour déterminer les circonstances du drame, "comme c'est la règle en cas d'accidents aériens". 

CONFÉRENCE DE PRESSE - COMMENT EXPLIQUER UN TEL ACCIDENT ?


"Sachez d'abord que les pilotes sont formés et expérimentés, et que tous les militaires sur cette mission étaient habitués de ces terrains là. Mais les circonstances particulières : par nuit noire, en opération de combat, avec détection d'ennemi au sol, sans dispositifs anti collision pour évoluer en formation groupée, peuvent expliquer un tel accident", a expliqué le général François Lecointre concernant la probabilité d'une telle collision dans l'armée.


Florence Parly, a elle mentionné "des hélicoptères avec à leur bord des soldats d'élite, des commandos aguerris rompus à ces exercices". La Ministre des Armées à ensuite rendu hommage à "13 militaires exceptionnels, 13 héros morts pour la France, en citant chacun des hommes, par leur nom et leur grade. 


"Je voudrais dire à nouveau le respect que nous devons tous avoir pour ces femmes et ces hommes qui s'engagent partout sur le territoire national. Nous avons pour eux une profonde reconnaissance", a enfin confié Florence Parly. "Nous sommes debouts, unis et résilients, c'est celle solidarité qui nous rend forts et nous permet de poursuivre le combat.

CONFÉRENCE DE PRESSE - PRÉCISIONS SUR LE DRAME


Florence Parly, ministre des Armées, s'est exprimé depuis Balard. "Depuis plusieurs jours des commandos parachutistes traquaient ces terroristes. Hier à 20 km au sud d'Indelimane, ils les repèrent et engagent le combat au sol. Il fait nuit noir, et les commandos demandent un support aérien. Dans cette nuit sans lune, ou l'obscurité est total, ce qui complexifie l'opération", a décrit la ministre.


Le général François Lecointre, Chef d'Etat-Major des armées, a complété ce récit dont nous avions déjà des échos : "trois hélicoptères sont venus en support, en mission de reconnaissance pour repérer ces terroristes s'enfuyant dans une trentaine de pick-up, dans la nuit. Vers 18h38 (heure locale), les commandos entendent une explosion. Le troisième hélicoptère a pu confirmer aux troupes qu'il s'agissait d'une collision".


Interrogé sur la nature du groupe armé combattu par les militaires de l'opération Barkhane, le général a précisé qu'il s'agissait d'une "zone dans laquelle agit principalement l'Etat Islamique"

RÉCAP'


Voici un point détaillé sur le décès des treize militaires au Mali lundi soir.

Mali : 13 militaires français de l'opération Barkhane tués dans une collision d'hélicoptèresSource : TF1 Info

Info tf1/lci

MACRON


Selon nos informations, le président de la République s'est entretenu avec certaines familles des militaires tués au téléphone ce mardi matin.

HOMMAGE


Un hommage est prévu à 15h dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce mardi, où une minute de silence sera observée.

RÉACTION


Le député de l'Essonne et candidat à la Mairie de Paris Cédric Villani a exprimé sa "grande émotion". "Au Mali, ils combattaient le terrorisme pour préserver notre sécurité et la liberté" a-t-il développé.

HOMMAGE


Via un long communiqué posté sur Twitter, le président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keïta a salué la mémoire des 13 militaires décédés. "Ils sont morts pour la France, pour le Mali, pour le Sahel, pour la Liberté, pour l'Homme" a déclaré le chef d'Etat.

RÉACTION


La sénatrice PS de Paris Marie-Pierre de La Gontrie a exprimé son chagrin après le décès des 13 militaires lundi soir, et exprimé sa solidarité envers Jean-Marie Bockel, dont le fils Pierre fait partie des victimes.

RÉACTION


Le compte de la Police Nationale française a partagé à son tour une "profonde tristesse" pour les proches des 13 militaires de l'opération Barkhane décédés.

RÉACTION


L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve s'est exprimé à son tour sur Twitter, estimant que les militaires étaient "tombés en héros de la lutte résolue menée par la France contre le terrorisme".

COMMUNIQUÉ


La fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale (ANORGEND) ont adressé leurs condoléances "aux familles et aux proches des militaires décédés, ainsi qu’à leurs frères d’armes", dans un communiqué.


"Cet accident meurtrit la communauté militaire dans son ensemble et rappelle à la Nation que notre liberté est à ce prix", y écrit encore le capitaine Renaud Ramillon-Deffarges, président de la ANORGEND.

RASSEMBLEMENTS ET HOMMAGES


- Florence Parly, ministre des Armées et le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des Armées, ont annoncé qu'ils s'exprimeraient lors d'une conférence de presse ce mardi 26 novembre 2019 à 14h00 à Balard.


- L'assemblée nationale et son président Richard Ferrand rendront hommage aux militaires tués en ouverture des questions au gouvernement, cet après-midi à 15h


- Dans le même temps, François Bayrou, Président du MoDem et maire de la ville de Pau, dont étaient originaires sept des victimes, "appelle tous les Palois et tous les Béarnais qui le souhaitent à se rassembler à 19 h à l'hôtel de ville". 

LE FILS D'UN ANCIEN MINISTRE PARMI LES VICTIMES


Le journal Dernières Nouvelles d'Alsace a relevé que le fils du sénateur Jean-Marie Bockel, ancien ministre - sous François Mitterrand puis sous Nicolas Sarkozy - et maire de Mulhouse, le lieutenant Pierre Bockel est mort dans cet accident.

HOMMAGE


Le 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau a rendu hommage aux soldats morts au Mali hier soir en changeant sa photo sur Facebook avec un brassard noir.


Parmi les 13 victimes, sept soldats étaient membres du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau.

RÉACTION 


Christophe Castaner a réagi à l'accident dans un tweet, déclarant que "la France pleure ses héros et le ministère de l'Intérieur s'incline en mémoire de ses frères d'armes qui ont payé le prix du sang"

RÉACTION


L'ancien président Nicolas Sarkozy s'est exprimé pour témoigner "respect, compassion et solidarité à nos soldats et leurs familles

L’ARMÉE FRANÇAISE AU SAHEL


Cet accident implique un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983, 58 militaires avaient perdu la vie.


Ces 13 nouvelles victimes portent à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval. Sachant que l'opération de Barkhane mobilise environ 4 500 militaires au Sahel.


Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l'explosion d'un engin explosif. 

EST-IL POSSIBLE DE SE RETIRER DU MALI ?


Sur le plateau de LCI, Jérôme Pellistrandi de la revue Défense Nationale rapelle que "un drame comme celui-ci vient rappeler que notre sécurité, elle se joue aussi au Sahel". Plus tôt, le général Dominique Trinquant affirmait pour sa part qu'un retrait des forces françaises du Mali est "totalement inenvisageable".

13 militaires tués au #Mali : Jérôme Pellistrandi de @Defnat 3Source : TF1 Info

HOMMAGE

CE QUE L'ON SAIT : 


- Treize militaires sont décédés au Mali le 25 novembre vers 19h40, heure de Paris.


- Deux hélicoptères, un "Cougar" et un "Tigre" sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre.


- L'accident s'est produit alors qu'ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane, en plein combat des groupes armés terroristes.


- Les 13 victimes sont six officiers, six sous-officiers et un caporal chef de l'armée de terre. Ils appartenaient aux régiments de Pau, de Gap, de Varces et de Saint-Christol.


- Il s'agit du plus lourd bilan humain essuyé par les militaires français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013, et l'une des plus grandes pertes de l'armée française depuis l'attentat du Drakkar au Liban en 1983, qui avait fait 58 morts.


- Les boîtes noires des deux hélicoptères ont été récupérées, a annoncé mercredi le porte-parole de l'armée.


>> Ce qu'il s'est passé, minute par minute 

RÉACTION


Le Président de l’Assemblée nationale a également réagit à l'annonce de l'accident.

RÉACTION DU PRÉSIDENT


Après son communiqué, le Président Emmanuel Macron a de nouveau présenté ses condoléances aux familles des victimes via Twitter.

QUELLE SITUATION AU MALI ?


Le général Dominique Trinquant, joint par téléphone depuis le plateau d'Audrey And Co, a confirmé la très forte présence de djihadistes au Mali.

MaliSource : TF1 Info

RÉACTIONS 


L'ancien président François Hollande s'est exprimé sur Twitter pour adresser "ses plus affectueuses pensées" aux proches et compagnons d'armes des militaires décédés.

LE RÉCIT DE L'ACCIDENT


C'est vers 19h40 ce lundi 25 novembre, qu'à eu lieu la collision mortelle entre deux hélicoptères dans le Liptako malien. "Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes armés terroristes", explique le communiqué de l'Etat-major des Armées ce mardi matin.


"Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000. Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer « l’extraction immédiate » d’un élément au sol", explique encore le corps d'Armée. 


C'est pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi que l’hélicoptère Cougar et Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. "Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident", ont estimé les autorités à cette heure. Aucun des militaires embarqués n’a survécu, mais une opération de secours et de sécurisation de la zone d’accident est en cours, de nombreux moyens de la force Barkhane y étant encore engagés.

QUI SONT LES VICTIMES ?


Sept militaires appartenaient au 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau :

- Le capitaine Nicolas Mégard, 

- Le capitaine Benjamin Gireud

- Le capitaine Clément Frisonroche

- Le lieutenant Alex Morisse,

- Le lieutenant Pierre Bockel,

- L’adjudant-chef Julien Carette

- Le brigadier-chef Romain Salles de Saint-Paul


Quatre autres victimes faisaient partie du 4e Régiment de chasseurs de Gap :

- Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu,

- Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin,

- Le maréchal des logis Antoine Serre,

- Le maréchal des logis Valentin Duval


Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie, du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces, et le sergent-chef Andreï Jouk, du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol, sont également décédés dans l'accident.

UNE ENQUÊTE EST OUVERTE


La Ministre des Armées Florence Parly a communiqué sur le décès de ces militaires de l’opération Barkhane, confirmant que l'accident en vol de leurs deux hélicoptères avait eu lieu 2019 au cours d’une opération de combat.


La ministre a tenu à "assurer aux familles endeuillées que l'institution militaire est à leurs côtés dans cette épreuve" et a déclaré qu'une enquête était ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

REACTIONS


Les réactions politiques sont nombreuses sur Twitter suite à l'accident.

Urgent

ALERTE INFO


Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des djihadistes, a annoncé ce mardi l'Elysée.


Emmanuel Macron a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel", a indiqué la présidence dans un communiqué.

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi le décès de treize militaires français survenu au Mali, dans la soirée du lundi 25 novembre 2019. Ils ont succombé "dans l’accident de leurs deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des djihadistes", a annoncé l'Elysée par communiqué. Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère 

de manœuvre et d'assaut Cougar, selon des sources de la défense. C'est l'un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983.

Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval.

L'Elysée apporte son soutien aux familles et à l'armée

Le Président de la République a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel".

Dans la suite du communiqué, Emmanuel Macron a adressé "ses plus sincères condoléances" aux familles des victimes, à leurs proches et camarades de l'armée de terre et des armées françaises. "Il tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière confiance", a conclu la Présidence.


La rédaction de TF1info

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