EN DIRECT - Guerre en Ukraine : "Les risques augmentent chaque jour" à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Publié le 14 août 2022 à 7h30, mis à jour le 14 août 2022 à 17h23

Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située.
Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements sur le site.
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RISQUES


Les risques autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, où Moscou et Kiev s'accusent depuis plus d'une semaine de bombardements, "augmentent chaque jour", a assuré dimanche le maire de la ville où elle est située.


"Les risques augmentent chaque jour", a déclaré par téléphone à l'AFP Dmytro Orlov, le maire d'Energodar, ajoutant que les tirs au mortier sur la centrale sont devenus quotidiens et dénonçant un "terrorisme nucléaire pur et simple" de la Russie, qui "peut se terminer de façon imprévisible à n'importe quel moment".

AVANCÉE DES UKRAINIENS DANS LA REGION DE KHERSON 


L'Ukraine a affirmé dimanche que les troupes russes ayant franchi le fleuve Dnipro dans la région de Kherson, ville du sud occupée par Moscou, risquaient d'y être coincées après la mise hors d'usage de tous les ponts existant. "Les seuls moyens de traverser le fleuve pour l'occupant sont des pontons près du pont Antonivski mais ils ne pourront pas totalement répondre à leurs besoins", a déclaré à la télévision ukrainienne un député régional, Serguiï Khlan.


Selon lui, "la Russie transfère ses centres de commandement de la rive droite du fleuve vers la gauche, consciente qu'en cas d'escalade, ils ne pourront pas être évacués à temps". Il a estimé à 20.000 le nombre de soldats russes présents sur la rive droite du fleuve et précisé qu'ils peuvent toujours "traverser les ponts abimés à pied".

CRISE DU GAZ


La situation énergétique est "grave" pour la Suisse, qui négocie avec l'Allemagne et l'Italie pour garantir son approvisionnement en gaz l'hiver prochain, face à la chute des livraisons russes, a affirmé dimanche la ministre suisse de l'Energie. 


"Pourquoi avons-nous un problème aujourd'hui? Parce que la Russie a fermé le robinet de gaz et que la Suisse est entièrement dépendante de l'étranger pour ce type d'énergie", a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, dans un entretien avec le journal Blick.


La Suisse ne s'est pas encore fixée d'objectifs en terme d'économies d'énergie, contrairement à l'UE qui entend réduire de 15% sa consommation de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes, du fait des tensions liées à la guerre en Ukraine.

KHERSON


L'Ukraine a affirmé ce dimanche que les troupes russes ayant franchi le fleuve Dnipro dans la région de Kherson, ville du sud occupée par Moscou, risquaient d'y être coincées après la mise hors d'usage de tous les ponts existants. "Les seuls moyens de traverser le fleuve pour l'occupant sont des pontons près du pont Antonivski mais ils ne pourront pas totalement répondre à leurs besoins", a déclaré à la télévision ukrainienne un député régional, Serguiï Khlan, cité par l'AFP.


Selon lui, "la Russie transfère ses centres de commandement de la rive droite du fleuve vers la gauche, consciente qu'en cas d'escalade, ils ne pourront pas être évacués à temps". Il a estimé à 20.000 le nombre de soldats russes présents sur la rive droite du fleuve et précisé qu'ils peuvent toujours "traverser les ponts abimés à pied". Pour rappel, les troupes russes se sont emparées au début de l'invasion de l'Ukraine de Kherson, sur le fleuve Dnipro, la seule capitale régionale qu'elles ont jusqu'à présent réussi à conquérir. 

PERTES RUSSES


Dans son bilan quotidien, le ministère de la défens ukrainienne dresse une estimations des pertes des troupes russes. Ces dernières 24 heures, 150 soldats russes auraient péri, selon ces chiffres qui ne son pas vérifié de manière indépendante. Des tanks, et autres équipement militaires russes ont été détruits par l'armée ukrainienne.  

POINT DE SITUATION 


Kiev et Moscou s'accusent une nouvelle fois mutuellement de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia. Volodymyr Zelensky dénonce un "chantage russe". Alors que les combats s'intensifient à l'est de l'Ukraine, Kiev se dit désormais capable de frapper presque toutes les lignes d'approvisionnement de Moscou le long du Dniepr.

LES COMBATS S'INTENSIFIENT A L'EST


Cette semaine, les troupes russes se sont renforcées dans le sud-est de l'Ukraine, aidées des forces séparatistes pro-russes du Donetsk (est), analyse l'Etat major britannique dans son point quotidien. Des combats particulièrement intenses ont lieu près de l'aéroport de Donetsk, dans la ville de Pisky, à la ligne de front entre la Crimée, annexée en 2014, et le Donbass ukrainiens.

HYMNE UKRAINIEN


Dans l'est de la Finlande, les rapides d'Imatrankoski sont une attraction incontournables: chaque jour à la même heure, l'hymne national ukrainien retentit, le barrage presque centenaire s'ouvre et l'eau s'engouffre sous le regard de centaines de visiteurs dont de nombreux Russes.


Traditionnellement, c'était la musique du compositeur finlandais Jean Sibelius seule qui accompagnait l'événement quotidien mais depuis fin juillet elle est précédée de l'hymne de l'Ukraine pour protester contre l'invasion russe du pays. Outre cette mesure symbolique, la Finlande, qui partage une frontière orientale de 1.300 kilomètres avec la Russie, s'apprête à limiter les visas touristiques délivrés aux Russes, imitant les autres pays de l'Union européenne.

OLAF SCHOLZ


Le chancelier allemand Olaf Scholz se rendra au Canada du 21 au 23 août pour évoquer avec son homologue canadien Justin Trudeau le soutien à l'Ukraine ainsi que les questions de sécurité et de transition énergétiques, a annoncé Ottawa samedi. 


Ils discuteront également des moyens de travailler ensemble pour "préserver la sécurité énergétique et accélérer la transition mondiale vers l’énergie propre, notamment en garantissant l’accès à des ressources clés comme l’hydrogène propre et les minéraux critiques" et également de la lutte contre le changement climatique.

John MACDOUGALL / AFP

ZAPORIJIA


Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.


"Limitez votre présence dans les rues d'Energodar! Nous avons reçu des informations sur de nouvelles provocations de la part des occupants" russes, a indiqué sur Telegram l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom, republiant le message d'un dirigeant local d'Energodar - ville dans laquelle se trouve la centrale - resté loyal à Kiev.


"Selon les témoignages des habitants, des bombardements sont à nouveau en cours en direction de la centrale nucléaire de Zaporijjia (...) L'intervalle entre le départ et l'arrivée des tirs est de 3-5 secondes", ajoute le message. Dans son allocution quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "chantage russe" autour du site nucléaire.

GAZ RUSSE


La Hongrie, membre de l'Union européenne, a annoncé samedi que la Russie a commencé à lui livrer plus de gaz naturel que prévu dans leurs précédents accords commerciaux, après une visite de son ministre des Affaires étrangères à Moscou en juillet.


Le ministère hongrois des Affaires étrangères a expliqué que les négociations commerciales avec Moscou "ont permis d'arriver à un accord", avec pour résultat que la compagnie russe Gazprom a commencé à livrer vendredi "des volumes supérieurs à ceux mentionnés dans le contrat". "C'est le devoir du gouvernement hongrois d'assurer un approvisionnement sûr en gaz pour le pays, et nous sommes à la hauteur", a écrit sur Facebook un haut fonctionnaire du ministère, Tamas Menczer.

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Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine. "Limitez votre présence dans les rues d'Energodar! Nous avons reçu des informations sur de nouvelles provocations de la part des occupants" russes, a indiqué sur Telegram l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom, republiant le message d'un dirigeant local d'Energodar - ville dans laquelle se trouve la centrale - resté loyal à Kiev.

"Selon les témoignages des habitants, des bombardements sont à nouveau en cours en direction de la centrale nucléaire de Zaporijjia (...) L'intervalle entre le départ et l'arrivée des tirs est de 3-5 secondes", ajoute le message. Dans son allocution quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "chantage russe" autour du site nucléaire. "Les occupants essaient d'intimider les gens de façon extrêmement cynique en utilisant la centrale nucléaire de Zaporijjia", a dit le président qui affirme que les forces russes se "cachent" derrière la centrale pour bombarder les villes sous contrôle ukrainien de Nikopol et Marganets.

Échange de prisonniers

Sur le front diplomatique, un responsable russe a confirmé, samedi, que Moscou et Washington discutaient d'un possible échange de prisonniers impliquant notamment un trafiquant d'armes russe détenu aux États-Unis et une basketteuse américaine détenue en Russie. Washington a plusieurs fois déclaré avoir fait une "offre conséquente" pour obtenir la libération de deux Américains détenus en Russie, la basketteuse Brittney Griner et un ancien soldat américain, Paul Whelan. 

Selon des médias américains, il s'agirait de les échanger contre un célèbre trafiquant d'armes russe détenu aux États-Unis, Viktor Bout, surnommé "le marchand de mort".


La rédaction de TF1info

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