Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné.La commune est située à la périphérie nord de Bakhmout, ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été.Suivez les dernières informations.
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Retrouvez toutes les informations sur la guerre en Ukraine dans le direct du dimanche 26 février.
G20
La Russie accuse les Occidentaux d'avoir "déstabilisé" le sommet.
WAGNER REVENDIQUE UN VILLAGE AU NORD DE BAKHMOUT
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné, situé à la périphérie nord de Bakhmout, ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été.
La prise de Iaguidné renferme davantage l'étau russe autour de Bakhmout, le village étant situé à moins de deux kilomètres du centre de cette ville-forteresse, à l'importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.
10.000 MANIFESTANTS À BERLIN POUR NÉGOCIER AVEC MOSCOU
Environ 10.000 personnes, selon la police, étaient rassemblées samedi au centre de Berlin pour appeler à négocier avec Moscou plutôt que de livrer des armes à l'Ukraine, un an et un jour après l'invasion russe.
Organisé par la figure politique d'extrême gauche Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer, ce rassemblement qui a pour slogan "se soulever pour la paix" est extrêmement controversé, notamment parce que des personnalités du parti d'extrême-droite se sont joints à cet initiative.
LA LITUANIE RÉCOLTE 14 MILLIONS D'EUROS POUR OFFRIR DES RADARS TACTIQUES À L'UKRAINE
Les Lituaniens ont levé 14 millions d'euros pour offrir des radars tactiques de surveillance aérienne à l'Ukraine, lors d'une quête publique qui s'est terminée dans la nuit de samedi à dimanche.
La collecte de fonds reposait principalement sur des dons de 5 euros par appel téléphonique et était alimentée aussi par les entreprises.
14 000 000 euro from Lithuanians to buy radars to defend Ukraine. In four weeks. That’s it from us. For now. We will be back pic.twitter.com/Nh7wiLeoyN — Andrius Tapinas (@AndriusTapinas) February 24, 2023
NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS EN SOUTIEN À L'UKRAINE
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Paris en soutien à l'Ukraine, au lendemain de manifestations en France et en Europe pour marquer le premier anniversaire de l'invasion du pays par la Russie.
Des rassemblements se sont également déroulés dans d'autres grandes villes en régions samedi, un an et un jour après le début du conflit, le 24 février 2022.
PAS DE COMMUNIQUÉ COMMUN AU G20 FINANCES
Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont achevé samedi en Inde leurs réunions sans parvenir à un communiqué commun, en raison de divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine.
Réunis depuis vendredi à Bangalore, capitale technologique de l'Inde, le G20 Finances tentait de s'accorder sur des solutions face aux défis posés par l'économie mondiale, dans un contexte de guerre en Ukraine et de poussée inflationniste.
L'Inde, qui assure la présidence du G20, a publié samedi à l'issue des réunions un "résumé" des discussions, mais pas de communiqué commun.
LA RUSSIE COUPE SON PÉTROLE À LA POLOGNE
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen, alors que Varsovie va envoyer plus de chars à l'Ukraine. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
LE KAZAKHSTAN SOUTIENT LE PLAN CHINOIS
Le Kazakhstan, vaste pays d'Asie centrale allié de la Russie mais qui maintenait jusqu'ici une position d'équilibre sur le conflit ukrainien, a soutenu samedi la position de la Chine. Astana "accueille positivement la position de la République populaire de Chine", "qui mérite d'être soutenue", a indiqué la diplomatie kazakhe.
Cette prise de position intervient à quelques jours de la première visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken en Asie centrale, pour resserrer les liens de Washington avec les cinq ex-républiques soviétiques de la région.
LES SANCTIONS DE L'UE VISENT 112 INDIVIDUS ET ENTITÉS
Les nouvelles sanctions de l'Union européenne à propos de la guerre en Ukraine visent 121 individus et entités dont des fabricants iraniens de drones, a annoncé samedi l'organe européen. Approuvé vendredi soir avant son adoption formelle samedi, ce train de sanctions, le 10e depuis le début de l'invasion de l'Ukraine il y a un an, fait écho aux mesures annoncées par les États-Unis et la Grande-Bretagne, précédées d'une sévère mise en garde du G7 aux pays venant en aide à la Russie.
LE CHANCELIER ALLEMAND OLAF SCHOLZ EN INDE
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé en Inde samedi pour une visite de deux jours visant à accroître les échanges commerciaux entre les deux pays et faire avancer un accord commercial européen, malgré des divergences sur l'Ukraine.
"Nous voulons renforcer davantage notre relation bilatérale avec l'Inde et notre coopération sur les questions mondiales, telles que l'atténuation du changement climatique et la transformation de nos économies d'une manière juste, verte et durable", déclare M. Scholz dans une interview au journal Times of India.
EMMANUEL MACRON EN CHINE "DÉBUT AVRIL"
Depuis le Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron est revenu sur la position de la Chine dans le conflit. "Je pense que le fait que la Chine s'engage dans des efforts de paix est tout à fait bon", a-t-il estimé, avant d'annoncer : "j'irai moi-même en Chine début avril". "Elle va aujourd'hui nous aider à faire pression sur la Russie, pour qu'elle n'utilise jamais ni le chimique, ni le nucléaire, ce que la Chine a déjà fait. Mais aussi pour qu'elle arrête cette agression en préalable à une négociation", a-t-il poursuivi.
Mais peut-on réellement faire confiance à Pékin, accusée par Washington de vouloir livrer des armes à Moscou ? "Je suis pour qu'on associe le maximum de grandes puissances au travail pour stopper l'agression, aider l'Ukraine à résister et bâtir la paix. La cohérence, c'est de ne livrer aucune arme à la Russie qui est l'agresseur, et nous aider à convaincre la Russie de retirer ses troupes", a jugé le chef de l'État.
"UN ARRÊT DE L'AGRESSION RUSSE"
"La paix n'est possible que si elle passe par un arrêt de l'agression russe, un retrait des troupes et un respect de la souveraineté territoriale et du peuple ukrainien. C'est à l'Ukraine de donner les termes" de ce possible accord, a estimé le président français Emmanuel Macron, depuis le Salon de l'agriculture, où il est en visite.
A. LOUKACHENKO ATTENDU EN CHINE
Alors que Pékin appelle au dialogue entre l'Ukraine et la Russie afin d'éviter l'escalade, le président de la Biélorussie et allié proche de Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, va se rendre en Chine pour une visite officielle, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères chinois. "À l'invitation du président chinois Xi Jinping, le président du Bélarus Alexandre Loukachenko va réaliser une visite d'État en Chine du 28 février au 2 mars", a déclaré la porte-parole du ministère Hua Chunying.
SUR LE TERRAIN DE GUERRE
Il y a un an, le 24 février 2022, les troupes russes envahissaient le territoire ukrainien. Depuis vendredi, une deuxième année de guerre a commencé. Les combats se concentrent à Bakhmout, où de rares habitants tentent de vivre normalement.
UN NOUVEAU TRAIN DE SANCTIONS DE L'UE APPROUVÉ
L'Union européenne a approuvé vendredi un nouveau train de sanctions destinées à frapper l'économie de la Russie et des entreprises iraniennes accusées de soutenir son invasion de l'Ukraine, débutée il y a tout juste un an sur ordre de Vladimir Poutine.
"Un an s'est écoulé depuis l'invasion brutale et illégale (...) L'UE a approuvé un 10e train de sanctions qui comprend notamment des restrictions plus strictes en matière d'exportation de technologies et de biens à double usage, des mesures restrictives ciblées contre les personnes et les entités qui soutiennent la guerre, diffusent de la propagande ou livrent des drones utilisés par la Russie dans la guerre et des mesures contre la désinformation russe", a indiqué la présidence suédoise.
DES RASSEMBLEMENTS POUR L'UKRAINE
Un an après le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, des manifestations de soutien se sont déroulées vendredi dans plusieurs villes françaises. Ces rassemblements vont se poursuivre durant le week-end.
PÉKIN REJETTE LE RECOURS À L'ARME NUCLÉAIRE
La Chine a appelé la Russie et l'Ukraine à tenir des pourparlers de paix, dans un document en 12 points publié vendredi, un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Toutes les parties doivent soutenir la Russie et l'Ukraine pour travailler dans la même direction et reprendre le dialogue direct aussi vite que possible" en vue d'une "solution pacifique", a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères.
Intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne", le document a été publié sur le site du ministère à l'occasion du premier anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022.
Dans le document, Pékin s'oppose clairement à tout recours à l'arme nucléaire alors que le président russe Vladimir Poutine a brandi cette menace. "L'arme nucléaire ne doit pas être utilisée et il ne faut pas se livrer à une guerre nucléaire", stipule le document. La Chine exhorte également les deux pays à "se conformer strictement au droit humanitaire international, à éviter d'attaquer des civils ou des bâtiments civils".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi viser une "victoire inévitable" cette année contre la Russie, tandis que les premiers chars occidentaux étaient livrés à l'Ukraine, le jour du premier anniversaire de l'invasion russe. À Moscou, le numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a, lui aussi, promis la "victoire", affirmant que la Russie était prête à aller jusqu'aux "frontières de la Pologne".
Volodymyr Zelensky, devenu dans le monde entier le visage de la résistance ukrainienne, a fixé l'objectif de vaincre le géant russe "cette année". "Si les partenaires tiennent parole et respectent les délais, une victoire inévitable nous attend", a-t-il dit dans l'après-midi lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe. "Si le général (et chef d'état-major américain Mark) Milley souhaite qu'on repousse l'ennemi plus vite, il doit accélérer les livraisons d'armes", a-t-il ajouté, assis dans un fauteuil, vêtu d'un pull noir et d'un pantalon kaki, drapeau et armoiries de l'Ukraine derrière lui.
En visite à Kiev, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a annoncé plus tôt l'arrivée des quatre premiers chars de combat Leopard 2, et que d'autres blindés arriveraient "dans quelques jours". Il a également déclaré que la Pologne était "prête" à former des pilotes ukrainiens sur des F16 américains, avions que l'Ukraine réclame sans succès depuis des mois.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, avait assuré dans la matinée travailler "dur" à une contre-offensive pour frapper la Russie dans "les airs, sur terre, en mer".
Américains et Européens multiplient les livraisons d'armements, envoyant désormais des chars et des munitions de plus longue portée pour aider Kiev à surmonter son déficit numérique avec des armes plus précises que celles des Russes.
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