EN DIRECT - Biden "prêt à parler" avec Poutine s'il "cherche un moyen de mettre fin à la guerre"

Publié le 1 décembre 2022 à 6h45, mis à jour le 2 décembre 2022 à 22h11

Dans un communiqué conjoint, Joe Biden et Emmanuel Macron, en visite d'État aux États-Unis, s'engagent à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra".
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

BIDEN N'A "AUCUNE INTENTION "DE PARLER 0 POUTINE POUR LE MOMENT, SELON LA MAISON BLANCHE


La Maison Blanche a clarifié vendredi les propos de Joe Biden la veille, insistant sur le fait que le président américain n'envisageait pas de discuter pour le moment avec Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien.


"Il n'a aucune intention d'échanger avec M. Poutine pour l'instant", a déclaré vendredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui dépend de la Maison Blanche.  


Ces propos sont ce qui s'approche le plus d'un signal d'ouverture de Washington pour un dialogue avec le Kremlin à propos de la guerre en Ukraine, mais Moscou a "bien évidemment" rejeté vendredi la proposition, comprenant que celle-ci impliquait un départ des troupes russes d'Ukraine, une option que la Russie n'envisage pas.

LES ACTIVITÉS DES ORGANISATIONS RELIGIEUSES RUSSES BIENTÔT LIMITÉES EN UKRAINE


L'Ukraine va limiter les activités sur son territoire des organisations religieuses affiliées à la Russie et remettre en question le statut de l'Eglise orthodoxe dépendante du patriarcat de Moscou, a annoncé jeudi le président Volodymyr Zelensky.


"Le Conseil de sécurité nationale et de défense a chargé le gouvernement de proposer à la Verkhovna Rada (le Parlement, ndlr) un projet de loi pour rendre impossible les activités en Ukraine des organisations religieuses affiliées aux centres d'influence en Russie", a déclaré M. Zelensky dans son discours vidéo du soir.

L'ITALIE VA CONTINUER À FOURNIR DES ARMES A KIEV


Le nouveau gouvernement italien d'extrême droite a émis jeudi un décret qui entérine la poursuite de la fourniture d'armes à l'Ukraine en 2023, dans la continuité de la politique de la précédente administration.


Le décret prolonge jusqu'au 31 décembre 2023 l'autorisation de "transfert de moyens, matériels et équipements militaires aux autorités gouvernementales de l'Ukraine", selon un communiqué.


Depuis qu'elle a pris ses fonctions en octobre, la Première ministre Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, a réitéré son soutien à Kiev et l'importance de l'Alliance atlantique.

COMBATS ACHARNES A BAKHMOUT


Après le retrait de Kharkiv puis de Kherson, l’armée russe jette toutes ses forces sur Bakhmout. 

ROME PLACE SOUS TUTELLE UNE RAFFINERIE RUSSE


Le nouveau gouvernement italien dirigé par Giorgia Meloni a placé jeudi sous "administration provisoire" de l'État une raffinerie du géant pétrolier russe Loukoïl située à Priolo en Sicile, afin d'éviter sa fermeture et garantir la continuité de l'approvisionnement énergétique national, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale.


La raffinerie ISAB contrôlée par Loukoïl, l'une des plus grandes en Europe, risquait de devoir arrêter sa production en raison de l'entrée en vigueur le 5 décembre de l'embargo de l'Union européenne sur l'importation de pétrole brut russe par voie maritime.

CONSTRUIRE "UNE PAIX DURABLE", PLAIDE MACRON


Le président français Emmanuel Macron a également assuré qu'il ne "pousserait jamais les Ukrainiens à accepter un compromis qui serait inacceptable pour eux" concernant l'agression russe, parce que cela ne permettrait pas de construire "une paix durable".


Lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue américain Joe Biden, il a remercié les États-Unis pour l'aide fournie à Kiev et mis en garde contre tout "abandon" de l'Ukraine qui mettrait en danger, selon lui, "la stabilité mondiale".

"CONTINUER D'AGIR ENSEMBLE", DIT MACRON


"Nous avons décidé de continuer d’agir ensemble pour aider la population civile ukrainienne à résister, car on le voit bien, l’effort de guerre russe se concentre sur les infrastructures civiles, multiplie les exactions pour désespérer la population civile et rendre l’hiver impossible", a lancé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue américain Joe Biden. 


"Nous avons toujours été sur la même ligne : aider l’Ukraine à résister, ne rien céder à nos valeurs et aux principes de la Charte des Nations-Unies, éviter toute escalade incontrôlée dans ce conflit et acter qu’au moment opportun, nous serons là pour aider à bâtir la paix", a poursuivi le chef de l'État. 

Conf de presse Macron sur l'UkraineSource : TF1 Info

BIDEN PRÊT À PARLER AVEC POUTINE


Joe Biden s'est dit par ailleurs "prêt à parler" avec Poutine si ce dernier "cherche un moyen de mettre fin à la guerre". Il ne l'a pas encore fait", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron. 

"DEMANDER DES COMPTES A LA RUSSIE", ASSURE BIDEN


"Poutine pense qu’il peut écraser la volonté de tous ceux qui s’opposent à ses ambitions impériales en attaquant les infrastructures civiles en Ukraine, en bloquant l’approvisionnement énergétique de l’Europe pour faire grimper les prix et en exacerbant une crise alimentaire qui touche en fait les populations vulnérables pas qu’en Ukraine, mais dans le monde entier. Il ne réussira pas", a assuré le président Biden. 


Et d'ajouter : "Le président Macron et moi-même sommes résolus à continuer de travailler ensemble pour demander des comptes à la Russie et pour atténuer les conséquences mondiales de la guerre de Poutine sur le reste du monde".

VISITE D'ÉTAT DE MACRON AUX USA : BIDEN RÉAFFIRME LE SOUTIEN AU PEUPLE UKRAINIEN


"Ensemble avec tous nos alliés de l’Otan, l’Union européenne et le G7, nous faisons front commun contre la guerre brutale menée par la Russie contre l’Ukraine. Nous continuerons à soutenir fermement le peuple ukrainien qui défend ses familles, sa souveraineté et son intégrité territoriale contre l’agression de la Russie. Je savais que ce serait brutal, mais je n’aurais pas pu imaginer que ce serait aussi brutal que cela", a affirmé Joe Biden lors d'une conférence de presse commune, remerciant au passage Emmanuel Macron "pour l’accueil que le peuple français réserve à plus de 100.000 réfugiés ukrainiens". 

SOUTENIR L'UKRAINE "AUSSI LONGTEMPS QU'IL LE FAUDRA", ASSURENT BIDEN ET MACRON


Lors de la visite d'État du président français aux États-Unis, Joe Biden et Emmanuel Macron se sont engagés, dans un communiqué commun, à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra". Selon ce document, les présidents américain et français "réaffirment le soutien continu de leurs pays à l'Ukraine" et s'engagent notamment à lui fournir "une aide politique, sécuritaire, humanitaire et économique aussi longtemps qu'il le faudra".

1.300 PRISONNIERS LIBÉRÉS DEPUIS LE DÉBUT DE LA GUERRE, DIT ZELENSKY


Plus de 1.300 prisonniers ukrainiens ont été libérés lors d'échanges avec la Russie depuis le début de la guerre en février, a annoncé ce jeudi le président Volodymyr Zelensky après un nouvel échange entre Kiev et Moscou.


"Nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne (les) aurons pas tous récupérés. Après l'échange d'aujourd'hui, ce sont déjà 1.319 héros qui sont rentrés chez eux", s'est félicité le président ukrainien sur Telegram.

AUSSITÔT NOMMÉ, AUSSITÔT LIMOGÉ


L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a annoncé jeudi limoger le nouveau directeur ukrainien de la centrale de Zaporijia, nommé la veille par la Russie qui s'est appropriée le site, tout en appelant une nouvelle fois les employés à ne pas collaborer avec Moscou.


Mercredi, Iouriï Tchernitchouk, qui travaillait déjà dans la centrale, avait annoncé dans un communiqué "accepter" la proposition russe de diriger ce site nucléaire. "Iouriï Tchernitchouk, (jusque-là) ingénieur en chef adjoint de la centrale, qui a exercé ses fonctions pendant la guerre, a trahi l'Ukraine et est passé du côté de l'ennemi", a déploré le chef d'Energoatom Petro Kotine dans un communiqué.


"Au lieu de tout mettre en œuvre pour libérer la centrale au plus vite, il a décidé d'aider les occupants russes à légaliser leur appropriation criminelle (du site) et incite désormais d'autres employés à le faire", a-t-il encore regretté. Pour Petro Kotine, Iouriï Tchernitchouk "a déjà été renvoyé d'Energoatom et tôt ou tard il répondra de tous (ses actes) devant la loi et devant les gens".

KIEV RÉCLAME DE NOUVELLES SANCTIONS


Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a appelé jeudi les Occidentaux à sanctionner l'industrie russe de production de missiles, à la suite des frappes massives qui ont infligé de lourds dommages aux infrastructures énergétiques en Ukraine.


Après avoir essuyé des défaites militaires humiliantes sur le terrain, la Russie a commencé en octobre à viser des installations énergétiques ukrainiennes, entraînant de graves coupures d'électricité qui affectent des millions d'Ukrainiens chaque jour. 


"Josep Borrell et moi sommes d'accord : une guerre totale (de la Russie, ndlr) contre l'Ukraine signifie un soutien total à l'Ukraine", a déclaré sur Twitter Dmytro Kouleba à l'issue d'un entretien avec son homologue européen, en marge d'une réunion de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) à Lodz en Pologne.


"J'ai remercié l'UE pour son aide continue en matière de défense et souligné que les prochaines sanctions de l'UE devraient inclure (...) l'industrie russe de production de missiles : il faut mettre un terme" à cette production, a-t-il exhorté.

L'AMBASSADE RUSSE EN ESPAGNE CONDAMNE L'ENVOI DE LETTRES PIÉGÉES


Dans une déclaration publiée sur Twitter à la mi-journée, la représentation diplomatique russe en Espagne s'est insurgée contre l'envoi de plusieurs lettres piégées à l'ambassade ukrainienne, au chef du gouvernement espagnol ou bien encore dans une base militaire près de Madrid.


"Toute menace ou acte terroriste dirigé contre une mission diplomatique est totalement condamnable", déclare l'ambassade russe.

BAKHMOUT


Après plusieurs revers majeurs, la Russie concentre ses efforts militaires sur la prise de Bakhmout. Selon des analystes, cela démontre que Moscou n'a pas appris des précédentes batailles. Depuis le début de la guerre, la moitié de la population de Bakhmout a quitté la ville.

DES MILLIARDS D'AVOIRS RUSSES GELÉS


Le montant des avoirs russes gelés en Suisse suite aux sanctions prises contre Moscou après son invasion de l'Ukraine s'élevait à 7,5 milliards de francs suisses (7,6 milliards d'euros) au 25 novembre,  a indiqué jeudi le Secrétariat d'État à l'économie (Seco).


C'est presque un milliard de francs suisses de plus que le montant qui avait été rendu public par le Seco en juillet. La Suisse est une destination prisée pour les Russes argentés ou des entreprises du pays, notamment parce que c'est une plaque tournante du négoce de matière premières.


Aux 7,5 milliards s'ajoutent aussi 15 biens immobiliers dans six cantons suisses, a indiqué le Seco mais sans donner d'autres précisions sur la nature de ces biens.

UN TRIBUNAL SPÉCIAL POUR JUGER POUTINE ?


Le Kremlin a affirmé jeudi que la création d'un tribunal pour juger les actions de Moscou en Ukraine, notamment de possibles crimes de guerre, n'aurait "aucune légitimité", Bruxelles s'étant déclaré la veille favorable à un tel projet.


"En ce qui concerne ces tentatives de créer des tribunaux, elles n'auront aucune légitimité, nous ne les accepterons pas et nous les condamnerons", a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

LETTRES PIÉGÉES EN ESPAGNE


Les autorités espagnoles ont révélé jeudi qu'une lettre piégée, aux caractéristiques "similaires" à celle ayant explosé mercredi à l'ambassade d'Ukraine à Madrid, avait été adressée la semaine dernière au Premier ministre Pedro Sanchez.


Le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un communiqué qu'une "enveloppe contenant du matériel pyrotechnique" et adressée "au président du gouvernement Pedro Sanchez" avait été "détectée et neutralisée par les services de sécurité de la Présidence du gouvernement" le "24 novembre".

VATICAN/ RUSSIE


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dénonce les propos "pas chrétiens" du pape sur les minorités ethniques en Russie.


"Le pape François a fait il y a peu des déclarations pas du tout compréhensibles, absolument pas chrétiennes, désignant deux peuples de Russie, pour dire qu'on doit s'attendre de leur part à des atrocités lors de combats militaires", a estimé le ministre russe lors d'une conférence de presse.  

40% DU RÉSEAU UKRAINIEN HORS SERVICE


Près de la moitié du réseau électrique ukrainien restait jeudi hors d'usage, une semaine après les dernières frappes russes sur les infrastructures énergétiques, a indiqué l'opérateur privé DTEK, tout en soulignant les efforts "de jour comme de nuit" des électriciens pour les réparer.


"La Russie a détruit 40% du système énergétique ukrainien avec des attaques terroristes aux missiles. Des dizaines de travailleurs de l'énergie ont été tués et blessés", a affirmé DTEK dans un communiqué publié sur Telegram.

DE NOUVEAUX COLIS PIÉGÉS RETROUVÉS EN ESPAGNE


Selon la presse espagnole, la société d'armement Instalaza a reçu ce mercredi une lettre piégé en provenance d'Ukraine. Le colis a été neutralisé par les démineurs espagnols. La société est partie prenante au conflit. En effet, elle conçoit et elle fabrique des équipes militaires d'infanterie, notamment pour l'Ukraine. 


Quelques heures plus tôt, une autre lettre - provenant du même expéditeur - avait été reçu par l'ambassade ukrainienne en Espagne. le chargé de sécurité de l'ambassade d'Ukraine à Madrid avait été légèrement blessé par l'explosion d'une lettre piégée destinée à l'ambassadeur, amenant Kiev à ordonner un renforcement de la sécurité dans toutes ses représentations diplomatiques.


Ce jeudi, un nouveau colis piégé a été repéré dans la base aérienne de Torrejón de Ardoz, entre 3h et 4h du matin. Aucune personne n'a été blessé. "Des effectifs de la Police nationale et de la Garde civile se sont rendus sur la base pour sécuriser la zone et les enquêteurs de la police analysent cette enveloppe qui était adressée au Centre des satellites", a-t-il ajouté.

RIEN NE VA PLUS ENTRE BERLIN ET MOSCOU


Mercredi, le Parlement allemand a reconnu que la famine qui touché l'Ukraine entre 1932 et 1933 était un génocide imposé par l'URSS. Ce jeudi, Moscou fustige une "diabolisation" de la Russie. 


"Les Allemands tentent de réécrire leur histoire (...) minimisent leur propre culpabilité et brouillent le souvenir de la nature sans précédent des innombrables crimes commis par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale", dénonce le ministère russe des Affaires étrangères.

LONDRES DÉNONCE DES "SOUFFRANCES HUMANITAIRES AVEUGLES"


Dans un nouveau point de situation, le ministère britannique de la Défense dénonce les bombardements répétés de la Russie sur le système énergétique ukrainien. "Les frappes de la Russie continuent de causer des pénuries d'électricité, ce qui entraîne des souffrances humanitaires aveugles et généralisées dans toute l'Ukraine", s'emporte Londres.


Pour autant, le ministère britannique tacle "une efficacité" plus que discutable. "La Russie a déjà dépensé une grande partie de ses missiles appropriés contre des cibles tactiques. En outre, l'Ukraine ayant réussi à se mobiliser pendant neuf mois, l'effet [de ces frappes] est probablement moindre que s'il avait été déployé pendant la période initiale" du conflit.

SIX MILLIONS D'UKRAINIENS SANS ÉLECTRICITÉ


Au premier jour de l'hiver météorologique, environ six millions d'Ukrainiens sont actuellement sans électricité,  et ce, dans la plupart des régions du pays, a indiqué le président Volodymyr Zelensky dans sa traditionnelle allocution du soir.


Conséquence, au moins neuf personnes sont mortes dans des incendies après avoir tenté de se chauffer leurs maisons. Rien que ce mercredi, "il y a eu 131 incendies en Ukraine, dont 106 dans le secteur résidentiel", a rapporté le service d'urgence ukrainien.

LE VATICAN ATTAQUÉ ?


Le site internet du Vatican était inaccessible mercredi soir suite à des "tentatives d'accès anormales", a appris l'Agence France-Presse auprès du service de presse du Saint-Siège, une cyberattaque présumée attribuée à la Russie par l'ambassadeur ukrainien.


"Des investigations techniques étaient en cours (en fin de journée) en raison de tentatives anormales d'accès au site", a indiqué à l'AFP Matteo Bruni, directeur du service de presse du Saint-Siège.


Mercredi après-midi, plusieurs sites du Vatican ont été hors-ligne pendant plusieurs heures et le site officiel vatican.va était toujours inaccessible en milieu de soirée. Ce jeudi matin, celui semblait de nouveau en ligne.


Cette attaque informatique présumée est intervenue au lendemain de vives réactions de la Russie qui a exprimé son "indignation" après des propos du pape François sur le rôle présumé des minorités ethniques russes dans le conflit en Ukraine.

LES DÉPUTÉS (QUASI) UNANIMES


L'Assemblée nationale a affirmé mercredi son "soutien le plus total" à Kiev et condamné "le crime d'agression" de la Russie envers l'Ukraine, dans une résolution adoptée à une forte majorité.


Déposé par les groupes de la majorité présidentielle, à l'initiative de Pieyre-Alexandre Anglade (Renaissance), le texte appelle à "une zone de protection autour de la centrale nucléaire de Zaporijia", la plus grande d'Europe, et affirme le "soutien le plus total" de l'Assemblée "à l'Ukraine, son peuple, sa souveraineté et son intégrité territoriale". 


La résolution, qui n'a pas de valeur législative, a été adoptée avec 303 voix pour. Les groupes LFI et RN se sont largement abstenus, un député LFI a voté contre.


Une large partie de l'Assemblée a applaudi son adoption, se tournant vers l'ambassadeur d'Ukraine en France Vadym Omelchenko, présent dans l'hémicycle.  

L'APPEL AU DON DE L'ONU


L'ONU a lancé jeudi un appel de fonds record pour 2023 face aux besoins humanitaires qui s'envolent, portés par le conflit en Ukraine et les effets du changement climatique, tels que les risques de famine en Afrique.


Les agences humanitaires des Nations unies nécessiteront 51,5 milliards de dollars US (49,6 milliards d'euros) l'an prochain, des besoins en hausse de 25%. Ces fonds leur permettront de financer leurs programmes pour venir en aide à 230 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans 68 pays.

ELON MUSK VS VOLODYMYR ZELENSKY



Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué mercredi une proposition de plan de paix controversée faite par le milliardaire américain Elon Musk pour mettre fin à l'offensive russe en Ukraine, l'invitant à venir dans son pays meurtri par la guerre. 


"Je pense que soit quelqu'un a une influence sur lui, soit il tire des conclusions par lui-même", a déclaré Zelensky lors d'une visio conférence à l'occasion du DealBook du New York Times, faisant allusion à Elon Musk.  "Si vous voulez comprendre ce que la Russie a fait ici, venez en Ukraine et vous verrez tout par vous-même", a déclaré M. Zelensky. "Et ensuite, vous me direz comment mettre fin à cette guerre, qui l'a déclenchée et quand elle pourra être terminée."


Elon Musk avait suscité une controverse sur Twitter en octobre avec une proposition de plan de paix entre Kiev et Moscou. Le milliardaire américain suggérait notamment que la Crimée reste partie intégrante de la Russie mais aussi l'organisation de nouveaux référendums sous supervision de l'ONU dans les régions ukrainiennes "annexées" par les Russes, et un statut de pays neutre pour l'Ukraine.

OUVERTURE DU LIVE 


Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Vous trouverez ici les dernières informations et images fortes du conflit et de ses conséquences dans le monde.

L'Assemblée nationale a affirmé mercredi son "soutien le plus total" à Kiev et condamné "le crime d'agression" de la Russie envers l'Ukraine, dans une résolution adoptée à une forte majorité. Déposé par les groupes de la majorité présidentielle, à l'initiative de Pieyre-Alexandre Anglade (Renaissance), le texte appelle à "une zone de protection autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia" et affirme le "soutien le plus total" de l'Assemblée "à l'Ukraine, son peuple, sa souveraineté et son intégrité territoriale". La résolution, qui n'a pas de valeur législative, a été adoptée avec 303 voix pour (une voix contre, 95 abstentions).  

Elle "condamne avec la plus grande fermeté l'attaque brutale, injustifiée et illégale" de la Russie et ses "crimes de guerre, voire crimes contre l'humanité". Elle demande d'"intensifier les sanctions" contre Moscou et Vladimir Poutine, que le gouvernement et l'UE soutiennent "toute initiative de nature à encourager la fin du conflit" et que "la France continue de prendre une part active dans l'accueil des réfugiés ukrainiens". 

"Soyez assurés du soutien indéfectible que continuera d'apporter la France à l'Ukraine", a défendu devant les députés la secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie Chrysoula Zacharopoulou. "Ce vote intervient à un moment crucial de la guerre", a lancé aux députés Pieyre-Alexandre Anglade, président de la commission des Affaires européennes, dénonçant une volonté de l'armée russe de "se servir de l’hiver comme une arme de guerre".   

"Dans cet hémicycle malheureusement, Vladimir Poutine compte encore un certain nombre de soutiens qui condamnent verbalement cette guerre mais s'opposent systématiquement aux livraisons d'armes et aux sanctions", a-t-il dénoncé avant d'interpeller directement les députés RN et LFI.  

Plus de 20.000 civils et 100.000 militaires ukrainiens ont été tués ou blessés depuis le début de l'invasion. Kiev a appelé mardi l'Otan à accélérer la livraison d'armes et d'équipements électriques afin d'aider le pays à faire face aux dommages.  


Antoine LLORCA

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info