BOURDE - Sous fond de tensions avec le Royaume-Uni, le président américain a fustigé la Première ministre britannique ce jeudi sur Twitter. Le hic : il s'en est pris à une homonyme. La "fausse" Theresa May, atterrée, attend dorénavant des excuses de la Maison Blanche.
Donald Trump a encore frappé. Le président américain a commencé par retweeter, ce jeudi, des vidéos anti-musulmans tirées du compte de la figure du parti d'extrême droite britannique, Britain First. Des posts qui ont choqué l'opinion publique et mis le feu au poudre. Theresa May, la Première ministre britannique, est montée au créneau en personne pour dénoncer une "erreur". Mais-au delà de l'incident diplomatique, Donald Trump a enchainé les bourdes.
Toujours sur Twitter, il a répondu séchement aux critiques de la Première ministre : "@Theresamay ne vous focalisez pas sur moi, focalisez-vous sur le terrorisme islamique radical destructeur à l’intérieur du Royaume-Uni." Seulement voilà, la personne invectivée n'était pas Theresa May mais une simple homonyme. Derrière ce compte, on retrouve en réalité Theresa Scrivener, une citoyenne (certes) britannique, qui s'était inscrite en 2009 en utilisant son deuxième prénom. Oups.
6 abonnés seulement !
"C'est incroyable de penser que l'homme le plus puissant du monde a réussi à appuyer sur le mauvais bouton", a réagi auprès de l'agence Press Association la quadragénaire. Un simple regard sur son compte Twitter aurait dû pourtant alerter Donald Trump : Theresa Scrivener n'a que 6 abonnés (!), quand le compte de celui de Theresa May (@Theresa_May) en comptabilise 432.000.
Depuis cette méprise, cette homonyme résidant dans le sud de l'Angleterre croule sous les messages, la plupart provenant d'Américains qui s'excusent au nom de leur président. "C'était un peu irréel. J'ai fini par en rire, mais je ne pouvais plus quitter ma maison : j'étais inondée d'appels de la presse du monde entier", a-t-elle expliqué. "J'attends désormais un appel et des excuses de la Maison Blanche", ajoutant non sans humour : "Mais je suis contente qu'il ne m'ait pas contactée pour m'annoncer qu'il allait déclarer la guerre à la Corée du Nord".
Theresa Scrivener risque cependant de ne pas être entendue, Donald Trump étant coutumier du fait. En janvier dernier, il avait fait le même coup... à sa fille. En voulant rendre hommage à Ivanka Trump, il s'était adressé sur Twitter à une simple habitante de Brighton.
Cette fois-ci, Donald Trump n'aura mis qu'une vingtaine de minutes avant de réaliser son erreur. Mais s'il a remplacé son tweet par un autre citant cette fois le bon compte de la Première ministre britannique, la première version a été retweetée et likée plusieurs milliers de fois. Vous vous en doutez, cet épisode a permis à l'inconnue Theresa Scrivener de grapiller quelques abonnés supplémentaires, 110 exactement au moment où nous écrivons ces lignes vendredi matin.
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