PARDON - L’actuel président a établi une liste de 100 personnes à gracier, comprenant des hauts fonctionnaires et des rappeurs. Des pardons monnayant parfois des milliers de dollars, selon le New York Times.
Après deux vagues de pardons présidentiels accordés en décembre, le président Trump compte publier mardi 19 janvier à 11h heure locale une liste de 100 nouvelles personnes qu’il compte gracier. Une manière de conclure son mandat par des dernières faveurs octroyées à ses proches ou ses alliés. Deux nouvelles salves de grâces présidentielles étaient en réalité prévues avant le 20 janvier mais l’actuel locataire de la Maison Blanche s’en est vu empêché par les récents événements au Capitole.
D'anciens proches et des rappeurs
100 personnalités devraient donc être graciées par Donald Trump qui, en vertu de la Constitution, a "le pouvoir d’accorder des sursis et des grâces pour crimes contre les Etats-Unis, sauf dans les cas de destitution". D'après la presse américaine, il s’agirait de membres de la famille Trump, de plusieurs hauts fonctionnaires, mais aussi de rappeurs.
Selon CNN, l’avocat Albert Pirro, ancien collaborateur de Trump reconnu coupable de fraude fiscale, et le Dr Salomon Melgen, ophtalmologiste de Palm Beach condamné à 17 ans de prison pour fraude médicale, devraient faire partie des graciés de dernière minute. Des rappeurs devraient aussi en bénéficier, comme le rappeur Lil Wayne, qui a plaidé coupable en décembre pour possession d’arme, ou Kodac Black, actuellement en détention pour falsification de documents en vue d'obtenir une arme à feu.
Des émeutiers du Capitole ?
D’autres ne figurent pas pour l’instant sur cette fameuse liste, comme le fondateur de Wikileaks Julian Assange, dont l’extradition vers les États-Unis a été refusée par la justice britannique début janvier ; l’ancien conseiller à la Maison Banche Steve Bannon, mis en examen pour détournement de fonds, ou encore l'avocat personnel du président Rudy Giulani.
Et si Trump décidait de gracier de manière préventive certains des émeutiers présents au Capitole le 6 janvier dernier ? C’est la crainte formulée notamment par Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants, sur CBS. Ou encore par le sénateur républicain Lindsey Graham qui a considéré sur Fox News qu’"accorder le pardon à ces personnes serait une erreur".
Toujours est-il que ces grâces s’avèrent être un marché très lucratif. Comme le raconte le New York Times, des proches du président auraient collecté des dizaines de milliers de dollars auprès de personnes espérant un pardon in extremis. Ainsi, un associé de l’avocat Rudy Giulani aurait déclaré à John Kiriakou, ancien agent de la CIA requérant une grâce présidentielle, que cela lui "coûterait deux millions de dollars". Rudy Giuliani a démenti en personne ces propos.
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