États-Unis : il offre le corps de sa défunte mère à la science, l'armée l'utilise pour tester des explosifs

Publié le 1 août 2019 à 22h45
États-Unis : il offre le corps de sa défunte mère à la science, l'armée l'utilise pour tester des explosifs
Source : AFP

ARIZONA - Un Américain qui avait donné le corps de sa mère pour la recherche scientifique a découvert que celui-ci avait été vendu à l'armée pour tester des explosifs. L'homme a porté plainte contre le centre de don.

L'histoire a tout d'une mauvaise blague. Elle est pourtant vraie et n'a rien à envier aux films d'horreur. Tout commence en 2013 en Arizona. Jim Stauffer vient de perdre sa mère, il décide à ce moment-là de donner son corps au Biological Resource Center de Phoenix. Il espère ainsi que son cerveau sera utilisé pour la recherche médicale sur Alzheimer, maladie dont souffrait sa mère jusqu'à son décès. 

Problème : suite à une enquête menée par l'agence Reuters, Jim Stauffer apprend que le corps de sa mère a été utilisé pour des "tests d'explosion" après avoir été vendu à l'armée américaine. "Elle aurait été attachée à une chaise sur une sorte d'appareil, et une détonation a eu lieu juste sous elle pour avoir une idée de ce que le corps humain subit lorsqu'un véhicule est frappé par un engin explosif", a déclaré l'Américain à la chaîne TV KNXV. 

Des découvertes sordides dans le même centre en 2014

Selon le média américain People, Jim Stauffer n'est pas le seul à avoir attaqué en justice le centre de don de corps où se trouvait sa mère. Une trentaine d'autres plaignants ont également intenté une action au civil contre Stephen Gore, le propriétaire du centre de don alors que de plus en plus de rapports font état d’activités illégales au sein de l'établissement. 

Lors d’un raid effectué par le FBI en 2014, des responsables auraient découvert des seaux contenant des morceaux de corps humain, des organes génitaux masculins dans une chambre froide et des morceaux de corps de personnes différentes cousus ensemble dans l’établissement. Après avoir plaidé coupable d'activités illégales en octobre, Stephen Gore a été condamné à un an d'emprisonnement différé suivi de quatre années de libération conditionnelle. 


La rédaction de TF1info

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