RIPOSTE - L'administration du président Donald Trump a annoncé vendredi avoir fait appel de la suspension partielle, par un juge fédéral de l'Etat du Maryland, du second décret migratoire qui interdit temporairement l'entrée aux Etats-Unis des réfugiés et des ressortissants de six pays musulmans.
Le décret retoqué avait pourtant été présenté par Donald Trump comme inattaquable sur le plan juridique, ayant été expurgé de ses éléments les plus contestés, qui avaient suscité des réactions outrées. Or, deux tribunaux, représentés par le juge Theodore Chuang de l'Etat du Maryland et le juge Derrick Watson à Hawaï, ont donné raison cette semaine aux Etats démocrates et aux militants associatifs qui affirment que le décret vise de façon discriminatoire les musulmans.
Condamnant une justice "politisée", Donald Trump a dénoncé "un abus de pouvoir sans précédent" et un coup d'arrêt à sa politique, "faisant paraître faibles" les Etats-Unis. Et, toujours aussi opiniâtre, il ne compte pas capituler.
Histoire sans fin
Exactement comme après la suspension le 3 février de son premier décret anti-immigration, le président a immédiatement promis de poursuivre la lutte devant les tribunaux, "jusqu'à la Cour suprême".
Ainsi, le dossier va maintenant être traité par la cour d'appel fédérale de Richmond (Virginie).
"L'interdiction des musulmans du président Trump s'en est très mal tirée devant les tribunaux, et pour cause, elle enfreint les principes fondamentaux de notre Constitution", a réagi Omar Jadwat, directeur du Programme des droits pour les immigrés de la puissante organisation de défense des droits civiques, ACLU.
"Nous attendons avec impatience de défendre cette décision prudente et raisonnée devant l'instance d'appel", a-t-il poursuivi dans un communiqué.
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