États-Unis : Joe Biden et les républicains trouvent un terrain d'entente sur la question de la dette

par B.L. avec AFP
Publié le 28 mai 2023 à 7h36

Source : Sujet TF1 Info

Au terme d'âpres négociations, le président américain et son principal opposant républicain sont parvenus à un accord.
Le pays était obligé de relever le plafond de sa dette afin d'éviter tout défaut de paiement dès le mois de juin.
Le texte doit encore être voté par les élus de la Chambre des représentants et du Sénat.

À quelques jours du gong. Samedi 27 mai, dans la soirée, le président des États-Unis, Joe Biden, le leader républicain Kevin McCarthy sont enfin parvenus à un "accord de principe" sur la question de la dette du pays. Un relèvement de son plafond impératif alors que le montant maximal de l'endettement des États-Unis atteignait jusqu'ici les 31.400 milliards de dollars.

Le texte doit encore être voté par les parlementaires américains, à commencer par la Chambre des représentants. À majorité républicaine, cette assemblée devrait voter mercredi, selon son président Kevin McCarthy. Le Sénat étant, lui, à majorité démocrate.

Dans une course allocution, le républicain a estimé que le compromis budgétaire trouvé, dont il n'a pas livré le détail, était "tout à fait digne du peuple américain". "Cet accord est un compromis, ce qui veut dire que chacun n'obtient pas tout ce qu'il veut", a réagi pour sa part Joe Biden, assurant que le texte "réduit les dépenses tout en protégeant des programmes publics essentiels".

Le défaut de paiement évité de justesse

Le président démocrate a estimé que l'accord avec les conservateurs était "une bonne nouvelle, parce qu'il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique". Un nouvel entretien Biden-McCarthy est prévu ce dimanche, tout comme la publication du texte. Selon plusieurs médias américains, l'accord trouvé entre l'exécutif et l'opposition relève pendant deux ans, donc jusqu'après l'élection présidentielle de 2024, le plafond d'endettement public des États-Unis. 

Sans relèvement de cette limite, la première puissance mondiale risquait de se trouver en défaut de paiement le 5 juin, incapable d'honorer ses engagements financiers : salaires, retraites ou remboursements à ses créanciers.


B.L. avec AFP

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