Aux États-Unis depuis décembre, Jair Bolsonaro a annoncé son intention de "retourner au Brésil dans les semaines qui viennent".L'ex-président fait l'objet d'une enquête pour déterminer son rôle dans l'assaut des institutions nationales à Brasilia le 8 janvier dernier.Alors qu'il nie toute responsabilité, l'actuel président Lula est "certain" qu'il avait "préparé le coup d'État".
"Nous savons que là-bas, vraiment, c'est un pays fantastique. Moi aussi je veux retourner au Brésil. J'ai l'intention de retourner au Brésil dans les semaines qui viennent". Depuis les États-Unis, où il se trouve depuis fin décembre, l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a exprimé, samedi 11 février au soir, son intention de retourner dans son pays.
C'est lors d'une rencontre avec des Brésiliens à Boca Raton, en Floride, dont la vidéo a ensuite été diffusée par la chaîne CNN Brasil, que l'ancien dirigeant brésilien a exprimé ce souhait.
"Nous avons eu une gouvernance sans corruption. Nous avons travaillé avec cœur, avec honnêteté. Aucune mesure de rétorsion, voire de persécution, ne se justifie", a-t-il affirmé, alors qu'il fait l'objet d'une enquête par la Cour suprême de son pays pour déterminer son rôle dans l'assaut des institutions nationales à Brasilia le 8 janvier dernier, mené par des bolsonaristes.
Six heures après les assauts, Jair Bolsonaro avait finalement condamné du bout des lèvres "les déprédations et invasions de bâtiments publics", tout en niant toute responsabilité. Son successeur de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, s'est dit pour sa part "certain", le 2 février, que l'ex-président avait "préparé le coup d'État".
"Nous devons faire face aux problèmes", a aussi lancé Jair Bolsonaro samedi soir à ses partisans. "Nous devons parfois prendre des risques, ça vaut la peine. Vous pouvez être sûrs que la majorité du peuple brésilien est avec nous".
L'ex-capitaine de l'armée s'était réfugié aux États-Unis le 30 décembre, juste avant l'investiture de Lula le 1er janvier, refusant, comme le veut pourtant la tradition, de remettre l'écharpe présidentielle à son successeur, dont il n'a jamais digéré la victoire acquise sur le fil en octobre dernier.
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