Gazoducs sabotés : Moscou nie et accuse Washington

M.L (avec AFP)
Publié le 28 septembre 2022 à 15h19, mis à jour le 28 septembre 2022 à 16h33
JT Perso
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Source : TF1 Info

Moscou a nié être impliquée dans les trois fuites survenues lundi sur les gazoducs Nord Stream, en mer Baltique, estimant qu'il était "stupide et absurde" de l'accuser.
Le Kremlin a en revanche appelé Washington à indiquer si elle a une responsabilité dans l'incident, dont les causes restent encore mystérieuses.

Les hypothèses se multiplient après les mystérieuses fuites, précédées d'explosion, qui ont frappé les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 lundi en mer Baltique, au large de l'île danoise de Bornholm, entre le sud de la Suède et la Pologne. Alors que les Européens dénoncent un "sabotage", le Kremlin se défend de toute implication et renvoie la responsabilité aux États-Unis, alors que la tension ne cesse de grimper entre Moscou et Washington et ses alliés, sur fond d'escalade de la guerre en Ukraine. 

"Il était assez prévisible" que certains mettent la Russie en cause après la découverte de trois fuites massives au niveau des gazoducs, qui ont provoqué de vastes bouillonnements, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Prévisible, stupide et absurde", a-t-il ajouté. Selon lui, Moscou n'aurait eu aucun intérêt à orchestrer un sabotage : ces fuites sont "problématiques pour nous, car les deux tubes sont remplis de gaz (russe) prêt à être pompé, et ce gaz coûte très cher. Maintenant, ce gaz est en train de s'échapper", a-t-il regretté. Hors service à cause de la guerre en Ukraine, ces gazoducs, qui relient la Russie à l'Allemagne, contenaient tout de même du gaz

"L'Europe doit connaître la vérité"

Moscou a même sommé Washington d'indiquer si elle était ou non derrière ces fuites, le Kremlin pointant "les énormes bénéfices" réalisés par les entreprises américaines qui en profitent sur les marchés. 

"Le président américain est obligé de répondre à la question de savoir si les États-Unis ont mis à exécution leur menace", a lancé sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, en référence à une déclaration du président américain début février qui affirmait que Washington "mettrait fin" à Nord Stream 2 si Moscou intervenait militairement en Ukraine. Elle a également jugé que Joe Biden "devait être responsable de ses paroles". "L'Europe doit connaître la vérité", a-t-elle ajouté, tandis que les causes des fuites détectées sur Nord Stream 1 et 2 sont toujours inconnues.

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De son côté, l'Union européenne a promis la "réponse la plus ferme" à ce "sabotage" et le gouvernement danois a qualifié les explosions d'"actes délibérés". S'ils n'ont pas désigné de responsable, l'Ukraine a, elle, affirmé que ces fuites étaient le résultat d'une "attaque terroriste planifiée" par la Russie contre les pays européens. La Russie a fermé les vannes en invoquant des problèmes techniques, mais les Européens, très dépendants du gaz russe pour se chauffer cet hiver, accusent Moscou d'utiliser les livraisons comme un moyen de pression.

Selon l'institut sismique suédois, deux explosions sous-marines "très probablement dues à des détonations" ont été enregistrées à proximité des fuites avant leur détection, sans pour le moment en déterminer leur origine.


M.L (avec AFP)

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