Fusillade d'Oslo : ce que l'on sait du tueur

Publié le 25 juin 2022 à 17h31

Source : JT 13h WE

L'auteur présumé de la fusillade qui a fait deux morts et 21 blessés vendredi soir à Oslo est un Norvégien d'origine iranienne.
Il est défavorablement connu des services de renseignement intérieur mais aussi pour des délits mineurs.

Deux personnes tuées et plusieurs personnes gravement blessées. Le bilan est lourd, ce samedi, à Oslo, après la fusillade près d'un bar gay dans le centre-ville. Rapidement, les services norvégiens ont annoncé samedi traiter ce drame comme "un acte de terrorisme islamiste". En cause : le profil du suspect interpellé, un homme bien connu des autorités.

Qui est le suspect ?

Des médias norvégiens l'ont identifié comme étant Zaniar Matapour, présenté comme un père de famille d'origine kurde iranienne arrivé dans son enfance en Norvège. À ce stade, la police estime qu'il a agi seul, même si l'enquête devra faire la lumière sur d'éventuelles complicités en amont.

Comment a-t-il été arrêté ?

Selon un journaliste de la société norvégienne de radiodiffusion (NRK) présent sur place au moment de la fusillade, le tireur est arrivé avec un sac d'où il a retiré une arme avec laquelle il a tiré. Le suspect a été arrêté samedi à 01h19, cinq minutes après les premiers signalements. Des civils ont aidé à sa capture ainsi qu'aux premiers soins, selon la police qui a salué "une contribution héroïque".

Pourquoi est-il connu des services de police ?

L'homme avait déjà eu affaire à la police pour des faits mineurs comme le port d'un couteau ou une condamnation pour possession de stupéfiants. L'auteur présumé de l'attaque "a un long historique de violences et de menaces", a déclaré Roger Berg, le chef des services norvégiens de renseignement intérieur (PST), chargés de l'antiterrorisme. Le PST est aussi au courant "de difficultés liées à sa santé mentale", a précisé Roger Berg. Les services s'étaient entretenus avec lui le mois dernier mais n'avaient alors pas jugé que l'intéressé avait "des intentions violentes".

Le PST l'avait pourtant sur son radar "depuis 2015 en lien avec des inquiétudes sur sa radicalisation" et son appartenance "à un réseau islamiste extrémiste", mais des entretiens avec lui le mois dernier avaient conduit les services à conclure qu'il n'avait pas d'"intentions violentes", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.


La rédaction de TF1info

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