Tuerie au Texas : Donald Trump préconise des "armes cachées" pour les enseignants

L.C. avec AFP
Publié le 28 mai 2022 à 8h04

Source : TF1 Info

Trois jours après la tuerie dans une école au Texas, l'ancien président américain Donald Trump s’est exprimé, vendredi 27 mai, lors de la convention de la NRA, à Houston.
Il a appelé à "armer les citoyens", et notamment les enseignants, pour combattre le "mal dans notre société".

Armer les citoyens, et surtout les enseignants. Trois jours après la fusillade qui a coûté la vie à 21 personnes, dont 19 enfants dans une école primaire au Texas, Donald Trump a pris la parole, ce vendredi 27 mai, devant le premier lobby américain des armes, réuni ce week-end en Congrès annuel à Houston. Très attendu sur la question, l'ancien président a appelé, avec des airs de campagne électorale, à agir contre "le mal" qui sévit aux États-Unis, à l'origine selon lui de l'effroyable tuerie.

Porter "des armes cachées"

"L'existence du mal dans notre société n'est pas une raison pour désarmer des citoyens respectueux de la loi. L'existence du mal est la raison pour laquelle il faut armer les citoyens respectueux de la loi", a assuré le milliardaire républicain, devant un public acquis à sa cause. Pour lutter contre ce "mal", "il faudrait permettre à nos enseignants, bien entraînés, de porter des armes cachées", a-t-il ajouté, appelant à armer plus généralement l'ensemble des "citoyens".

L'ancien magnat de l'immobilier a également appelé à renforcer la sécurité dans les écoles, suggérant d'installer des "clôtures robustes", des détecteurs de métaux devant les établissements et au moins un policier armé sur chaque campus. "La seule façon d'arrêter un méchant avec une arme à feu, c'est un bon gars avec une arme à feu", a-t-il assumé.

Lors de son intervention, Donald Trump s'en également pris à son successeur Joe Biden et le parti démocrate, en faveur d'une limitation des armes à feu, les accusant d'exploiter politiquement "les larmes des familles" en endeuillées. Reprenant l'argumentaire des élus conservateurs, pour l'ancien locataire de la Maison Blanche, ce n'est pas l'arme le problème, mais les problèmes de santé mentale aux États-Unis. Le tireur, un jeune lycéen de 18 ans, était un "fou hors de contrôle" a ainsi estimé le républicain. "Il brûlera en enfer", a-t-il promis.

Quelques minutes plus tôt, lors de la même convention de la National Rifle Association (NRA), le sénateur du Texas Ted Cruz avait jugé qu'une confiscation ou une interdiction des armes aux États-Unis mènerait à une hausse de la criminalité. "Beaucoup plus de mères célibataires seraient agressées, violées ou assassinées dans le métro", avait-il alors martelé.


L.C. avec AFP

Tout
TF1 Info