CHAOS - Plusieurs jours après la réélection controversée d'Ali Bongo à la tête du Gabon et des troubles qui ont suivi, Manuel Valls a annoncé mardi 6 septembre être sans nouvelles d'une quinzaine de ressortissants français.
Inquiétude aux sujets des ressortissants français du Gabon. Quelques jours après les émeutes qui ont suivi l'annonce de la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba - dans lesquelles au moins 5 personnes ont péri, Manuel Valls a déclaré sur RTL ce 6 septembre que la France est sans nouvelles d'une quinzaine de ses ressortissants.
La veille, le ministre de Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, avait fait part de "sa vive préoccupation". Il a demandé "à pouvoir exercer la protection consulaire", telle que prévue par la Convention de Vienne.
Cette quinzaine de personnes, possédant toutes la double nationalité franco-gabonaise, ne peuvent être localisées, a-t-on précisé de source diplomatique. Au total, quelque 10.000 Français vivent au Gabon.
Entre temps, le ministre de la Justice et deuxième vice-Premier ministre, Séraphin Moundounga, a annoncé qu'il
démissionnnait. "Je me décharge de mes fonctions gouvernementales et je prends congé du Parti démocratique gabonais (au pouvoir)", a-t-il déclaré dans une déclaration à la télévision d'opposition TV+. Il s'agit de la première défection de haut niveau depuis le début des troubles mercredi dernier.
#Gabon : la France appelle à la poursuite de l’apaisement et à l’exercice des voies de recours https://t.co/KbWFHmss1m — France Diplomatie (@francediplo) 5 septembre 2016