La destruction du barrage hydroélectrique, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a inondé des villes et villages sur les deux rives du fleuve Dniepr et des quartiers de la capitale régionale, Kherson.Depuis le 6 juin, des milliers de personnes sont contraintes à évacuer leurs domiciles.
La destruction du barrage hydroélectrique, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, a inondé des villes et villages sur les deux rives du fleuve Dniepr et des quartiers de la capitale régionale, Kherson.
Depuis le 6 juin, des milliers de personnes sont contraintes à évacuer leurs domiciles.
Le 6 juin, une explosion a fait voler en éclat le barrage de Kakhova. Les deux camps s'accusent de cette destruction qui a inondé une zone de plus de 600 km2 dans le sud de l'Ukraine, sur la rive droite du fleuve Dniepr contrôlée par les Ukrainiens comme sur la rive gauche occupée par les Russes. Depuis, les trombes d'eau retenues dans le réservoir Kakhovka se sont déversées sur Kherson, obligeant à évacuer plus de 2.300 habitants des zones sous leur contrôle... sans pour autant que ne cessent les bombardements russes.
Sur place, c'est un drame humanitaire autant qu'une catastrophe environnementale. Certains voient dans cette attaque un tournant dans la guerre.