En visite à Varsovie à la rencontre de ministres ukrainiens, Joe Biden est aussi allé à la rencontre de réfugiés.Interrogé sur ce qu'il pensait de Vladimir Poutine, le président américain a qualifié de "boucher" son homologue russe.
Joe Biden n'a pas mâché ses mots samedi après-midi. En déplacement à Varsovie, en Pologne, il est allé à la rencontre de réfugiés après avoir rencontré des ministres ukrainiens en matinée. Interrogé sur "ce qu'il pensait de Vladimir Poutine, compte tenu de ce qu'il inflige à ces gens", le président américain a répondu d'une phrase : "C'est un boucher", alors que la rencontre était transmise en direct par plusieurs chaînes de télévision depuis le stade national de Varsovie.
Un président très ému par sa rencontre avec des réfugiés
Ce n'est pas la première fois que le président américain a des mots durs à l'encontre de Vladimir Poutine, jugé principal responsable de l'invasion russe en Ukraine qui a déjà fait des milliers de morts. Ces derniers jours, il l'a traité à deux reprises de "criminel de guerre". En 2020, quelques semaines après avoir été élu, Joe Biden avait par ailleurs qualifié le président russe de "tueur" au cours d'un entretien diffusé sur ABC, ce qui avait amorcé le début d'une crise diplomatique, Moscou ayant immédiatement rappelé son ambassadeur.
Visiblement ému par sa rencontre avec les réfugiés - dont deux personnes ayant dit venir de Marioupol, le port du sud-est de l'Ukraine en grande partie détruit par les bombardements russes - Joe Biden a serré dans ses bras deux jeunes femmes réfugiées. Lors d'une rapide cession de questions-réponses, le président américain a raconté s'être déjà rendu dans de tels endroits au cours de sa vie, mais a déclaré qu'il était toujours surpris par "la profondeur et la force de l'esprit humain".
"C'est incroyable, c'est incroyable. Voir tous ces petits enfants. Juste envie de faire un câlin, juste envie de dire merci. Je veux dire, cela, vous rend juste si sacrément fier", a-t-il affirmé. Il a par ailleurs souligné qu'il "savait bien ce que c'est que d'avoir quelqu'un de proche dans une zone de guerre", dans une allusion à son fils Beau Biden, décédé en 2015 d'un cancer, qui avait combattu en Irak.
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