L’ONU enquête sur des adoptions d'enfants ukrainiens en Russie

LC.
Publié le 15 juin 2022 à 21h41
JT Perso
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Source : Le CLUB

S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme, la Haute-commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet a alerté sur "les accusations de déportations forcées d'enfants".
Selon elle, ces derniers sont enlevés des orphelinats ukrainiens vers la Russie.

Il pourrait s'agir de plusieurs milliers d'enfants. Ce mercredi 15 juin, l'ONU alerte sur l'envoi supposé de mineurs, enlevés des orphelinats ukrainiens et "déportés de force" vers la Fédération de Russie. Selon la Haute-commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, qui dit enquêter à ce sujet, ces derniers seraient ensuite proposés à l'adoption à des familles russes. Elle ne peut toutefois pas confirmer ces accusations, ni donner le nombre d'enfants concernés.

La déportation, un crime de guerre

Face au Conseil des droits de l'homme, elle répète son inquiétude contre les "intentions supposées" de Moscou "de permettre le déplacement d'enfants ukrainiens vers des familles vivant en Russie." Ces "déportations" ne semblent "pas inclure de mesures de regroupement familial, ni respecter le meilleur intérêt de l'enfant", déplore-t-elle. Et d'ajouter : "Nous continuerons à suivre la situation de près".

"L'adoption ne devrait jamais avoir lieu pendant ou immédiatement après une situation d'urgence" humanitaire, avertissait cette semaine le directeur régional du Fonds de l'ONU pour les enfants (UNICEF) pour l'Europe et l'Asie Centrale, Asfhan Khan. Par ailleurs, "toute décision de déplacer ces enfants doit être fondée sur leur intérêt supérieur et tout déplacement doit être volontaire", plantait-elle, ajoutant qu'il n'était actuellement pas possible d'avoir accès à ces enfants supposément "envoyés en Russie".

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En mars, les Nations Unies avaient déjà attiré l'attention sur ce risque, alors que quelque 91.000 orphelins vivaient encore dans les pensionnats ukrainiens - pour la plupart dans les régions de l'Est du pays en guerre depuis 2014. Tout comme l'ONU, l'UNICEF a indiqué travailler "étroitement" avec des médiateurs et des réseaux pour mieux se documenter sur le sujet. Le droit humanitaire international classe la déportation massive forcée de personnes pendant un conflit comme un crime de guerre.


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