Des combattants d'origine britanniques, capturés par les séparatistes prorusses, sont actuellement jugés.Ils encourent la peine de mort.Sur la télévision russe, on réclame leur pendaison.
"Les pirates ne sont jamais exécutés par arme à feu, seulement par pendaison." La capture par les séparatistes prorusses de deux combattants britanniques fait l'objet de commentaires acerbes sur la télévision russe. Laquelle suggère de pendre ces hommes, qui étaient sous contrat avec l'armée ukrainienne.
"Que peut répondre l'empire britannique si deux de ses sujets sont fusillés ou pendus ? Ou juste les décapiter ? Que peuvent ils faire ?", s'interroge un homme sur la chaine Russia One. Avant d'ajouter : "Ils peuvent nous imposer une 7e vague de sanctions. Les pirates ne sont jamais exécutés par arme à feu, seulement par pendaison."
Des mercenaires
Selon des images retransmises par le tribunal populaire et diffusées par la presse ukrainienne et biélorusse, trois autres étrangers sont détenus et s’apprêtent à être jugés par la République séparatiste de Donetsk. Il s’agit d’Aiden Aslin et Shaun Pinner, deux Britanniques capturés près de Marioupol, selon le Washington Post. Ainsi que de Brahim Saadoun, un ressortissant marocain arrêté dans le Donbass. Tous les trois sont accusés de "mercenariat et d’avoir commis des crimes visant à la prise par la force et à la rétention du pouvoir."
Ce procès a été dénoncé mercredi par la Légion internationale pour la défense de l'Ukraine (LIDU). "Il a été annoncé dans la presse ukrainienne que les Russes avaient terminé une enquête pénale contre trois étrangers qu'ils s'apprêtaient à faire passer au tribunal et qu'ils risquaient la peine de mort", a indiqué le porte-parole de la LIDU, Damien Magrou. "Un des trois noms qui est mentionné dans l'article, Andrew Hill, est un légionnaire (britannique, ndlr) qui a un contrat avec l'armée ukrainienne", a-t-il précisé. "Selon l'article 4 de la Troisième Convention de Genève, il est considéré en droit comme un combattant légal et comme un prisonnier de guerre", a-t-il ajouté.
Des responsables prorusses ont laissé entendre ces dernières semaines que des soldats ukrainiens capturés, notamment ceux du régiment nationaliste Azov, pourraient être jugés et encourraient la peine capitale. Un moratoire sur la peine de mort est en vigueur en Russie depuis 1997, mais ce n'est pas le cas dans les deux territoires séparatistes de l'Est ukrainien.
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