Le missile tombé en Pologne était "russe" : Volodymyr Zelensky maintient ses accusations

S.M avec AFP
Publié le 16 novembre 2022 à 19h31, mis à jour le 16 novembre 2022 à 21h20

Source : TF1 Info

Au lendemain de l'explosion d'un missile en Pologne, Volodymyr Zelensky réaffirme ce mercredi que l'engin était russe, pointant la responsabilité de Moscou.
Des responsables de l'Otan ont pourtant avancé qu'il s'agissait probablement d'un missile du système ukrainien de défense antiaérienne.

Pour lui, l'origine du missile ne "fait aucun doute". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé, ce mercredi soir, que le missile ayant tué deux personnes dans un village polonais près de la frontière avec l'Ukraine était russe. 

"Je n'ai aucun doute que ce missile n'était pas à nous", a déclaré Volodymyr Zelensky à la télévision. "Je crois que c'était un missile russe, conformément au rapport des militaires", a-t-il ajouté, alors que les responsables de l'Otan ont estimé qu'il s'agissait probablement d'un missile du système ukrainien de défense antiaérienne. 

Demande de preuves aux occidentaux

Le chef d'État a par ailleurs affirmé n'avoir reçu des Occidentaux aucune preuve de l'hypothèse d'un projectile ukrainien tiré pour abattre les missiles de croisière russes, lancés lors de l'attaque massive perpétrée mardi. "Avons-nous le droit de recevoir les preuves de nos partenaires à huis clos ? Nous n'avons rien reçu", a-t-il lancé, tout en soulignant que Kiev voulait faire partie d'un groupe d'enquête international sur cet incident. Plus tard dans la soirée, lors de son allocution quotidienne, le chef d'État a réclamé l'accès pour les experts ukrainiens à "toutes les données" des Occidentaux et au site de l'explosion du missile, afin d'établir "tous les détails, chaque fait".

Alors que la Russie conteste avoir tiré le missile, la Pologne a elle-même jugé "hautement probable" qu'il s'agisse d'un projectile antiaérien ukrainien. De son côté, la Maison Blanche n'a "rien vu qui contredise" l'hypothèse avancée par Varsovie, a fait savoir une porte-parole du Conseil de sécurité nationale. "Cela étant dit, quelles que soient les conclusions définitives, il est clair que la Russie est, au bout du compte, responsable de cet incident tragique" à cause de ses frappes contre les infrastructures civiles ukrainiennes, a-t-elle estimé dans un communiqué, ajoutant que "l'Ukraine avait, et a, le droit de se défendre".


S.M avec AFP

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