Guerre en Ukraine : les États-Unis annoncent un embargo sur les importations de pétrole et de gaz russes

Publié le 8 mars 2022 à 18h45, mis à jour le 8 mars 2022 à 22h35
JT Perso
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Source : TF1 Info

Lors d'une conférence de presse, Joe Biden a annoncé ce mardi interdire toutes les importations de gaz, de pétrole et d'énergie russe aux États-Unis.
Il a déjà averti que cela aurait un impact sur les prix à la pompe, alors que l'essence atteint déjà des sommets outre-Atlantique.

Il s'agit de "porter un nouveau coup puissant" à la Russie. Joe Biden a annoncé ce mardi lors d'une conférence de presse avoir ordonné un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes. "Nous interdisons toutes les importations de gaz, de pétrole et d'énergie russe. Le pétrole russe ne sera plus accepté dans les ports américains", a expliqué le président américain, assurant que "cette mesure a un fort soutien bipartisan au Congrès et dans le pays". "Nous ne contribuerons pas à subventionner la guerre de Poutine." 

Le prix à la pompe s'apprête à s'envoler

"Les familles américaines payent déjà à la pompe le prix de cette guerre. Il a augmenté de 75 cents depuis le début de cette guerre", a informé Joe Biden, qui assure qu'avec l'embargo décidé par les États-Unis, la facture va encore gonfler.

Pour limiter la hausse des prix, le pays va prélever 16 millions de barils de pétrole dans sa réserve, "dont la moitié viendront des États-Unis", annonce Joe Biden. Le président américain a également avertit les entreprises qui tenteraient de faire du profit sur le pétrole. La perspective d'un embargo américain a d'ailleurs immédiatement fait flamber les cours : le Brent, référence du brut en Europe, cavalait ce mardi au-delà des 130 dollars, en hausse de 7,55% à 132,52 dollars.

Nous pouvons prendre cette décision, alors que d'autres ne le peuvent pas.

Joe Biden

Les États-Unis sont exportateurs nets d'énergie, c'est-à-dire qu'ils produisent plus de pétrole et de gaz qu'ils n'en consomment, a rappelé Joe Biden. "Nous pouvons prendre cette décision, alors que d'autres ne le peuvent pas", a-t-il expliqué. Bien que, indique Joe Biden, cette décision ait été prise "en coordination étroite" avec les alliés des États-Unis, l'Europe s'est pour l'instant refusée à décréter un embargo sur les importations russes. Celles-ci assurent 40% de ses besoins en gaz naturel et 30% pour le pétrole.

"Mais nous travaillons étroitement avec l'Europe et nos partenaires pour mettre en place une stratégie de long terme afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l'énergie russe", appelant notamment à développer rapidement les sources d'énergie renouvelable.

Juste avant l'allocution de Joe Biden, le Royaume-Uni a annoncé arrêter d'ici fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes. "Le Royaume-Uni est un producteur important de pétrole et produits pétroliers et nous disposons également de larges réserves. Au-delà de la Russie, la vaste majorité de nos importations vient de partenaires fiables comme les États-Unis, les Pays-Bas et (les pays) du Golfe", a déclaré Kwasi Kwarteng, ministre britannique des Entreprises et de l'énergie.

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"Nous restons unis dans notre intention de maintenir une pression croissante sur Poutine et sa machine de guerre", a ajouté le chef de l'État américain, qui a loué l'Ukraine pour son "courage, son patriotisme, sa détermination à vivre libre".

"L'Ukraine ne sera jamais synonyme de victoire pour Poutine", a-t-il ajouté en demandant au Congrès d'adopter une mesure prévoyant une aide de 12 milliards de dollars pour le peuple ukrainien.


La rédaction de TF1info

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