Bakhmout : la ville-forteresse au cœur d'une bataille sanglante

Après la colère noire de Prigojine, Moscou "promet" des munitions à Wagner, qui renonce à quitter Bakhmout

par A. Lo. avec AFP
Publié le 7 mai 2023 à 14h43, mis à jour le 7 mai 2023 à 16h36
JT Perso
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Source : TF1 Info

Evguéni Prigojine avait menacé de quitter Bakhmout faute de recevoir suffisamment de soutien de la part de la direction de l'armée russe.
Le chef de Wagner avait même demandé à ce que ses positions soient relevées par les forces tchétchènes.
Finalement, l'homme d'affaires aurait obtenu ce qu'il demandait.

Revirement d'Evguéni Prigojine. Le chef du groupe paramilitaire Wagner a affirmé, dimanche 7 mai, avoir eu "la promesse" de Moscou de recevoir plus de munitions et d'armements pour continuer à combattre dans la ville ukrainienne de Bakhmout. Dans une vidéo publiée vendredi, le responsable avait menacé de s'en retirer faute d'être suffisamment soutenu par l'état-major de l'armée russe.

Poursuite des opérations menées par Wagner à Bakhmout

"Cette nuit, nous avons reçu un ordre de combat (...). On promet de nous donner toutes les munitions et les armements dont on a besoin pour poursuivre les opérations", s'est félicité Evguéni Prigojine dans un message audio publié dimanche par son service de presse. "On nous jure que tout le nécessaire sera fourni à nos flancs (autour de Bakhmout, ndlr) pour que l'ennemi ne les perce pas et on nous dit qu'on peut agir à Artiomovsk (nom soviétique de Bakhmout) comme on l'estime nécessaire", a-t-il ajouté.

Le patron de Wagner accuse depuis des mois l'état-major russe de ne pas fournir suffisamment de munitions à ses hommes, pour les priver d'une victoire à Bakhmout, qui ferait de l'ombre à l'armée régulière. Samedi, il était allé jusqu'à demander que les positions de Wagner soient relevées par les troupes tchétchènes de Ramzan Kadyrov, semblant signifier un départ prochain de la ville, devenue l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine.

Mais des observateurs occidentaux estiment qu'il peut s'agir d'un chantage pour éviter d'endosser la responsabilité d'un échec lors d'une offensive ukrainienne victorieuse. Depuis l'été, les troupes de Wagner ont lancé des vagues d'assaut extrêmement meurtrières contre la ville, transformée en un champ de ruines et contrôlée, selon Moscou, à plus de 90% par les forces russes. 

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Dimanche, Evguéni Prigojine a aussi affirmé que le général Sergueï Sourovikine prendrait désormais "toutes les décisions concernant les opérations militaires de Wagner en coopération avec le ministère russe de la Défense". Ce général, réputé impitoyable, avait été nommé en octobre commandant des forces russes en Ukraine, à la grande satisfaction d'Evguéni Prigojine, et avait coordonné le retrait de l'armée russe de la ville de Kherson. En janvier, il a néanmoins été remplacé à ce poste par le général Valéri Guerassimov, le chef d'état-major des armées, très régulièrement critiqué par le patron de Wagner.


A. Lo. avec AFP

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