Au lendemain de sa visite surprise à Kiev, Joe Biden a pris la parole, à Varsovie, en Pologne.Le président américain a répondu aux propos virulents de Vladimir Poutine, lors de son discours, quelques heures plus tôt, à l'adresse de la nation."Nous allons continuer à nous battre, quelles que soient les conséquences", a-t-il promis.
Il a rendu coup pour coup à Vladimir Poutine. Au lendemain de sa visite surprise à Kiev, et à trois jours de l'anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, le président américain a pris la parole, à Varsovie. Lors d'un discours hautement symbolique ce mardi 21 février, devant le palais royal de la capitale polonaise où une foule était réunie, Joe Biden a répondu à celui de Vladimir Poutine, prononcé quelques heures plus tôt lors de son adresse à la nation.
Aux propos virulents du président russe, qui a notamment rejeté la responsabilité du conflit sur les Occidentaux, Joe Biden a affirmé, au contraire, que "l'Occident ne complote pas pour attaquer la Russie, comme Poutine l'a dit aujourd'hui. Des millions de citoyens russes qui veulent seulement vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas l'ennemi", a-t-il assuré. Le locataire de la Maison Blanche a vanté "l'union" des pays démocratiques contre "l'autocratie" russe, promettant de "continuer à se battre" pour la liberté des Ukrainiens. Un pied de nez supplémentaire au maître du Kremlin, qui a estimé "impossible" de "battre la Russie".
"L'Otan n'a jamais été autant uni"
"Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, toutes les démocraties du monde ont fait face", a rappelé le président américain. "Nous avons réagi, et nous avons été unis (…) Nous allons continuer à nous battre, quelles qu'en soient les conséquences" a-t-il promis. En envoyant ses blindés en Ukraine, le 24 février 2022, Poutine "pensait qu'il vaincrait, il s'est fourvoyé", a poursuivi Joe Biden. "Il [Vladimir Poutine] pensait que l'Otan se fracturerait. Mais non, l'Otan n'a jamais été autant uni. Il pensait que l'énergie serait une arme. Mais nous avons travaillé à désengager l'Europe des hydrocarbures russes. Il pensait qu'il était plus dur que les leaders du monde libre, mais les Européens et Occidentaux se sont obstinés" a encore listé le président américain.
"La guerre n'est pas une nécessité, c'est une tragédie" a aussi rappelé Joe Biden, insistant sur le fait que "le président Poutine a choisi la guerre. Il pourrait y mettre un terme". Dans le souci de défendre la liberté des Ukrainiens, "les États-Unis, dans le cadre d'une coalition mondiale de plus de 50 Nations, va fournir les armes nécessaires aux Ukrainiens" a-t-il aussi promis. "Nous avons maintenu les sanctions les plus lourdes contre la Russie, parmi les plus dures dans l'Histoire. Nous allons, avec nos partenaires, déclencher un nouveau train de sanction", a-t-il encore ajouté.
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