"Preuves de torture" à Izioum, la centrale de Zaporijia reconnectée... Le point sur la situation en Ukraine

Publié le 18 septembre 2022 à 9h38
JT Perso
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Source : JT 20h WE

D'après le président Volodymyr Zelensky, "de nouvelles preuves de torture" ont été retrouvées à Izioum, ville de l'est de l'Ukraine reprise aux forces russes.
Plus à l'ouest, la centrale nucléaire de Zaporijia a été reconnectée au réseau.
Voici le point sur la situation.

L'enquête se poursuit. Après la découverte de quelque 450 corps dans une fosse commune à proximité de la ville d'Izioum, reprise à l'armée russe dans l'oblast de Kharkiv, le président ukrainien Volodymyr Zelensky assure que "de nouvelles preuves de torture ont été découvertes". De son côté, Joe Biden a mis en garde Vladimir Poutine contre l'utilisation d'armes chimiques. Le point sur la situation au 205e jour de guerre.

Un tribunal pour crimes de guerre

Les Ukrainiens d'Izioum ont-ils été torturés ? Dans son allocution quotidienne, le président Volodymyr Zelensky indique que "de nouvelles preuves de torture ont été trouvées". La veille, le gouverneur régional Oleg Synegoubov avait affirmé que "99%" des corps retrouvés dans la forêt, au sein d'une fosse commune, "présentaient des signes de mort violente". Certains avaient les mains attachées derrière le dos. "Le processus d'exhumation se poursuit", selon Volodymyr Zelensky.

Dans la ville, les enquêteurs recueillent également des témoignages d'habitants ayant vécu dans la ville ces cinq derniers mois. D'après l'un d'eux au micro de TF1 (voir vidéo en tête de cet article), son fils s'est fait briser les os de la main parce qu'il refusait de collaborer.

L'appel de la République tchèque. En réponse, la République tchèque, à la tête de l’UE depuis juillet et la fin de la présidence tournante de la France, a appelé à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre. "Au XXIe siècle, de telles attaques contre la population civile sont impensables et odieuses", a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky. "Nous ne devons pas passer outre. Nous sommes pour la punition de tous les criminels de guerre", a-t-il ajouté. "J'appelle à la création rapide d'un tribunal international spécial qui poursuivra le crime d'agression."

La centrale de Zaporijia reconnectée

Reconnexion. Désormais au cœur du conflit, la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia a été reconnectée au réseau électrique du pays, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après que le site avait été privé de source d'électricité, ce qui augmentait le risque d'un accident. "La ligne de 750 kilovolt (kv) réparée alimente la plus grande centrale nucléaire d'Europe [...] avec l'électricité nécessaire pour assurer le refroidissement des réacteurs et d'autres fonctions de sécurité", a annoncé l'AIEA dans un communiqué. Depuis qu'elle avait été débranchée du réseau, la centrale, enjeu d'affrontements entre Russes et Ukrainiens ces dernières semaines, et dont les réacteurs ont été stoppés, ne pouvait compter que sur une alimentation par centrale thermique pour assurer le refroidissement de ses installations.

La mise en garde de Biden à Poutine

"Cela changerait le cours de la guerre". Avant son arrivée sur le sol européen pour les obsèques de la reine Elizabeth II, le président américain Joe Biden a une nouvelle fois mis en garde son homologue russe Vladimir Poutine contre l'utilisation d'armes chimiques ou nucléaires en Ukraine. "Cela changerait le cours de la guerre d'une façon jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale", a averti le dirigeant américain lors d'une interview à CBS.

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"Ne le faites pas, ne le faites pas, ne le faites pas", a lancé Joe Biden en direction du président russe Vladimir Poutine, promettant une réponse "conséquente" des États-Unis si cette étape venait à être franchie. La Russie "deviendrait encore plus un paria dans le monde, plus qu'elle ne l'a jamais été", a-t-il averti.


La rédaction de TF1info

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