Rafael Grossi a annoncé se rendre à la centrale ukrainienne, en situation "précaire"Une deuxième visite pour le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique en sept mois.
Que se passe-t-il dans ce site, scruté avec inquiétude depuis le début du conflit ? Le chef de l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique, se déplacera à la centrale nucléaire de Zaporijia, au sud-est de l’Ukraine, la semaine prochaine. Jugeant que la centrale se trouvait dans un état "précaire" depuis son occupation par l’armée russe, Rafael Grossi compte profiter de cette visite pour "évaluer directement la gravité de la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires sur le site".
Zaporijia prise pour cible
Un deuxième déplacement effectué en l’espace de sept mois. Un nouveau groupe d'experts de l'AIEA accompagnera le chef de l'agence, qui a maintenu une présence permanente à la centrale depuis le mois de septembre. Mais la situation de la centrale la plus grande d’Europe n’en est pas moins préoccupante alors que la région est concernée par les combats et les frappes.
En novembre, le directeur général de l’AIEA avait dénoncé des bombardements "délibérés et ciblés" sur Zaporijia. En janvier, il avait appelé à la mise en place d’une zone de sécurité autour de la centrale après que des frappes étaient tombées non loin. "Je reste déterminé à continuer à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à réduire le risque d'un accident nucléaire pendant la guerre tragique en Ukraine", a réaffirmé Rafael Grossi avant sa nouvelle visite.
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