Dmitri Medvedev multiplie les menaces à l'emporte-pièce.Alors que Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt de la CPI, l'ancien président russe a mis en garde, mercredi, tout pays qui oserait l'arrêter.Mettre le chef du Kremlin sous les verrous serait perçu comme "une déclaration de guerre contre la Russie", a-t-il averti.
Il n'en est plus à une provocation près. Après avoir comparé le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant Vladimir Poutine à du "papier toilette", Dmitri Medvedev a menacé, lundi 20 mars, l'organe législatif installé à La Haye, aux Pays-Bas, d'une frappe de missiles, invitant ses magistrats à "regarder attentivement le ciel". "Toutes les décisions stupides de l'ONU et d'autres structures éclateront au grand jour. Le sombre crépuscule de tout le système des relations internationales se profile à l'horizon", a-t-il annoncé sur Telegram, avant d'affirmer que "l'épisode (...) qui a tué la crédibilité (...) de la cour concerne les crimes américains en Afghanistan et en Irak." Selon lui, à l'époque, "la CPI n'a rien pu faire."
Un ton menaçant qu'il a employé de nouveau, mercredi 22 mars, dans une interview accordée à l'agence de presse russe Tass. "L'arrestation de Vladimir Poutine à l'étranger en vertu du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) équivaudrait à une déclaration de guerre à la Russie", a mis en garde l'ex-chef de l'État, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe. "Imaginez que la situation se produise réellement. Par exemple, un président en exercice d'une puissance nucléaire vient en Allemagne et est arrêté. De quoi s'agit-il ? D'une déclaration de guerre à la Fédération de Russie", a-t-il affirmé.
Une attaque acerbe en réponse aux propos du ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, qui avait estimé que l'Allemagne devrait appliquer la décision et passer les menottes à Vladimir Poutine, s'il pénètre sur le sol allemand. "Est-il vraiment conscient qu'il s'agit d'une déclaration de guerre ? Ou bien n'a-t-il pas fait ses devoirs ?", a réagi Dmitri Medvedev. Si cela se produit, alors "toutes nos capacités, missiles et autres, s'abattront sur le Bundestag, le bureau du chancelier et ainsi de suite", a ajouté l'un des plus proches collaborateurs du chef du Kremlin, annoncé comme son possible successeur au pouvoir.
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