Au lendemain de l'annonce par Kiev de la reprise du village d'Andriïvka, près de Bakhmout, l'armée russe a nié avoir été "délogée" du site.Deux cargos actuellement en mer Noire prennent la direction des ports ukrainiens, une première depuis la fin cet été de l'accord céréalier passé entre l'Ukraine et la Russie.Retour sur les évènements marquants des dernières 24 heures du conflit.
Contre-version. L'armée russe a affirmé samedi 16 septembre ne pas avoir été "délogée" du village d'Andriïvka, au sud de la ville dévastée de Bakhmout sur le front est, contredisant une annonce faite la veille par l'état-major ukrainien. "Dans le secteur de Donetsk, l'ennemi (...) a continué à mener des opérations d'assaut (...), tentant en vain de déloger les troupes russes des localités de Klichtchiïvka et Andriïvka", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son bulletin quotidien. L'armée ukrainienne avait pourtant assuré vendredi "avoir libéré Andriïvka, dans la région de Donetsk". Le démenti russe sème un peu plus la confusion sur la situation réelle dans ce tout petit village, peuplée d'une grosse cinquantaine d'habitants seulement avant la guerre.
Deux bateaux en route pour l'Ukraine. Kiev a annoncé samedi que deux cargos naviguaient actuellement en mer Noire en direction de ses ports : "Les premiers navires civils empruntent le corridor temporaire pour rejoindre les ports ukrainiens", s'est félicité sur Facebook le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov. Une première depuis la fin en juillet de l'accord céréalier avec la Russie, qui permettait depuis l'été 2022 d'exporter les denrées ukrainiennes malgré l'invasion russe. "Les cargos 'Resilient Africa' et 'Aroyat' ont confirmé qu'ils étaient prêts à emprunter la route vers le port de Tchornomorsk pour charger près de 20.000 tonnes de blé à destination de l'Afrique et de l'Asie", a ajouté le ministre dans son communiqué.
Un mort en Russie après une frappe ukrainienne
Drones ukrainiens abattus en Russie. La défense aérienne russe a abattu un drone ukrainien dans le district d'Istrinsky, dans la région de Moscou, et six autres qui se dirigeaient vers la péninsule de Crimée annexée, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense. Près de la capitale, "selon des informations préliminaires, il n'y a ni dégât ni victimes sur le site où sont tombés les débris", a précisé le maire de Moscou, Sergueï Sobianine. Les attaques de drones ukrainiens contre le territoire russe et la Crimée, annexée en 2014, se sont multipliées ces derniers mois sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée début juin.
Un mort près de la frontière, côté russe. La veille, une frappe ukrainienne a tué une personne dans le village de Plekhovo, tout près de la frontière, a annoncé samedi le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït. Ce petit village "a été bombardé depuis l'Ukraine", et "un homme de 30 ans est décédé sur place des suites d'une blessure par éclats d'obus", a indiqué le responsable sur Telegram, ajoutant que "plusieurs habitations ont été endommagées" mais sans livrer plus de détails.
"Longue guerre". Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à une fin rapide du conflit, dans une interview au groupe de média allemand Funke publiée dimanche, au moment où l'armée ukrainienne est engagée dans une contre-offensive pour repousser les forces russes. "La plupart de guerres durent plus longtemps que ce qui avait été prévu lorsqu'elles ont débuté", a-t-il souligné. "Par conséquent, nous devons nous préparer à une longue guerre en Ukraine", a-t-il ajouté, estimant par ailleurs qu'il "ne fait aucun doute que tôt ou tard l'Ukraine sera dans l'Otan".
Pyongyang et Moscou continuent de se rapprocher. Le dirigeant nord-coréen poursuit sa visite en Russie, entamée mardi : il a rencontré samedi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient du pays, où il a examiné des armes de pointe russes, dont un système de missiles hypersoniques. Les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir acheter des armes à Pyongyang pour le conflit en Ukraine, ce que le Kremlin dément. Aucun accord, y compris militaire, n'a été signé entre les deux pays, a assuré vendredi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
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