L'armée russe dit avoir "entièrement libéré" l'usine sidérurgique d'Azovstal, à Marioupol.C'était la dernière poche de résistance ukrainienne de ce port stratégique sur la mer d'Azov.Plus tôt dans la journée, ses derniers défenseurs avaient reçu l'ordre de Kiev de cesser de combattre.
Le ministère de la Défense s'est contenté d'un communiqué sur Telegram pour annoncer la reddition des derniers soldats ukrainiens présents sur le site de l'usine géante d'Azovstal, synonyme d'un contrôle désormais total sur la ville portuaire stratégique de Marioupol.
"Depuis le 16 mai, 2.439 nazis du (régiment) Azov et militaires ukrainiens bloqués dans l'usine se sont rendus", annonce le communiqué de l'armée russe, qui ajoute que "le dernier groupe composé de 531 combattants s'est rendu".
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Défense aurait lui-même informé Vladimir Poutine de "la fin de l'opération et de la libération complète du combinat (Azovstal) et de la ville de Marioupol". Les militaires russes prétendent même avoir exfiltré "dans un véhicule blindé spécial" le chef du régiment Azov après sa reddition, "pour le protéger d'habitants hostiles".
Kiev aurait donné l'ordre de cesser le combat
En fin de matinée, un des commandants du régiment Azov avait annoncé avoir reçu de Kiev l'ordre de cesser de combattre. "Le commandement militaire supérieur a donné l'ordre de sauver les vies des militaires de notre garnison", avait déclaré Denys Prokopenko dans un message vidéo, "et d'arrêter de défendre la ville".
Après la récente évacuation de civils d'Azovstal, près de 2000 soldats ukrainiens retranchés dans les entrailles de l'aciérie, dont des blessés, s'étaient rendus depuis lundi aux forces russes, en se constituant prisonniers.
Les derniers militaires encore présents avaient expliqué organiser désormais l'évacuation des corps de leurs morts, en vue d'enterrements ultérieurs. Les autorités ukrainiennes espèrent organiser des échanges de prisonniers de guerre, mais les autorités russes ont fait savoir à plusieurs reprises qu'elles considéraient au moins une partie d'entre eux non pas comme des soldats, mais comme des "combattants néonazis".
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TF1 Info